Il faut et il suffit du courage pour surmonter un défi

 

Tous les défis sont des occasions de se surmonter. On en a de multiples témoignages avec ceux et celles sur lesquels le malheur a fondu : maladie, invalidité, accident, séparation, chômage, pauvreté. Même si le handicap n’a pas disparu, l’individu s’est renforcé. C’est pourquoi tant de Suisses quittent délibérément leur zone de confort pour s’imposer des épreuves extrêmes ; marathon, trekking, escalade, navigation. On peut supporter ou même choisir la difficulté pour en sortir grandi. On peut aussi la nier ou la fuir et subir les conséquences de cette nonchalance, lâcheté ou déficience. Le culte de l’ignorance ou de la faiblesse est mortel pour l’esprit et le corps.

Le pire des défis auquel nous sommes tous confrontés, individuellement ou collectivement, c’est celui lancé à la planète par la planète : demeurer vivable bien qu’elle supporte une espèce envahissante, turbulente, négligente et avide : la nôtre. Nous avons modifié un paramètre essentiel de la Terre et nous continuons imperturbablement, bien que les mises en garde n’aient pas manqué depuis un demi-siècle. Il existe bel et bien un défi climatique, assorti d’autres défis, comme l’extinction massive des espèces, la sixième, la première que nous ayons déclenchée et dont nous risquons de devenir les ultimes victimes.

Bien entendu le défi, comme toujours, pourrait être surmonté par une mise en œuvre intelligente de la technique : isoler les bâtiments, les couvrir de cellules solaires, puiser dans la géothermie, etc. Et la Suisse dispose surabondamment des finances pour cette entreprise. Mais la technique et la richesse ne donnent que les moyens de la politique : encore faut-il que celle-ci soit suscitée, entretenue et développée par le consensus des citoyens dans le système démocratique. Si ce n’est pas le cas, c’est le système politique lui-même qui est mis en cause.

On en a eu une illustration éclatante dans la révolte des gilets jaunes : le pouvoir technocratique français s’était imaginé dans  une paresseuse routine intellectuelle, par ignorance des désavantagés, de réduire l’empreinte carbone du pays en augmentant simplement la taxe des comburants. Il négligeait la dimension essentielle du défi : la classe défavorisée de la population est souvent obligée de se déplacer en voiture pour accéder à son lieu de travail et y collecter un maigre salaire. La politique choisie, contradictoire dans les termes, a dû capituler devant l’émeute en achetant le calme par 17 milliards d’euros, bien plus que les taxes en question. Faute d’affronter le défi dans toutes ses dimensions, le système politique s’autodétruit. A limite par la violence, s’il n’y a pas consensus.

Cet exemple démontre qu’il faut en même temps : réduire la consommation d’énergie en agissant sur les prix, sans dégrader le pouvoir d’achat des plus démunis ; faire croitre les secteurs verts, avant de faire décroître des secteurs traditionnels, pour ne pas susciter le chômage ; agir résolument au niveau national, bien qu’un effort planétaire soit indispensable. Soit trois implications du défi. Pour les prendre en compte, il faut en même temps : plus de justice sociale et pas moins ; un développement technique gouverné par l’intérêt de tous et non par le profit de certains ; plus de solidarité internationale et moins de nationalisme.

Beau programme car le défi est gigantesque : il porte sur notre civilisation, qui doit être changée en profondeur et, pour tout dire, améliorée. Le défi matériel exige une conversion morale. C’est bien son but et son utilité. Nos ancêtres ont survécu aux pires défis climatiques spontanés, des périodes glaciaires de 100 000 ans, par leur ingéniosité technique, mais aussi par leur culture et leur religion qui leur donnait le courage nécessaire. Beaucoup d’espèces humaines ont disparu, parce qu’elles n’ont pas réalisé cette révolution mentale. C’est leur élimination qui a défini le petit reste, tellement doué, que nous sommes. Laissé à lui-même, le défi climatique fonctionnera par élimination des moins aptes à sortir de leur aveuglement. C’est la règle de l’évolution qui vaut pour nous aussi.

Le véritable risque est de tourner le dos au défi tant il est ardu. L’homme le plus puissant du monde n’ose pas entreprendre des réformes politiques nécessaires et impopulaires. Il se justifie a priori en niant l’existence même du défi. Il propose une marche en avant dans l’immobilisme. Il nie la réalité brûlante sous ses yeux. La ville de Paradise était située au nord de la vallée centrale de Californie, sa population s’élevait à 26 882 habitants sur 47,3 km2. La ville fut entièrement détruite par l’incendie, dit Camp Fire, qui a débuté le jeudi 8 novembre 2018 et qui a détruit près de 620 km2 et plus de 13’500 maisons. Le président Trump a visité ce champ de ruines, exprimé sa tristesse et réitéré son refus de reconnaître que le changement de climat soit responsable de ce désastre. Il est saisi par une sorte de folie, comme tant de puissants de jadis, comme un héros de Shakespeare, comme Macbeth.

Combien n’y-a-t-il pas de Trump au petit pied dans notre entourage helvétique ? Ils voient les glaciers fondre sous leurs yeux, des trombes d’eau alterner avec des sécheresses, des canicules tuer, une gigantesque migration se préparer et ils ferment les yeux. Le Conseil national a refusé de voter la loi sur le CO2 du Conseil fédéral pourtant bien éthérée. Si l’on évoque le défi climatique dans un blog, on suscite des commentaires butés dans leur déni. Faute de courage, la réalité est remplacée par une entreprise de désinformation, dont le dernier toutes-boites de l’UDC constitue un inquiétant exemple.

Or la Suisse a démontré en maintes circonstances qu’elle était particulièrement capable de surmonter les pires défis, y compris le tout premier, celui de sa topographie montagneuse. Un pays pauvre devenu riche. A trois reprises le peuple souverain a dominé ses peurs et ses aveuglements pour échapper aux guerres franco-allemandes. Il fallut nommer un général muni des plus vastes pouvoirs, entretenir une industrie d’armement, mobiliser une armée de milice entrainée et motivée, ruser avec l’ennemi, dépenser beaucoup d’argent des contribuables. Il a fallu bien du courage mais nos ancêtres en avaient à revendre.  Et cela a payé, la Suisse n’a pas sombré dans la folie collective de l’Europe. Ce défi gigantesque, qui fut surmonté, prouve que celui qui advient peut l’être. Il faut l’envisager froidement, sans céder à une panique suscitée pour des raisons de basse politique, et décider d’agir. Il n’y a pas de problème technique, il n’y a qu’un problème politique. Il faut lui insuffler du courage. Qui connait la recette?

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

24 réponses à “Il faut et il suffit du courage pour surmonter un défi

  1. Effectivement le problème est maintenant politique, raison pour laquelle il n’est pas près d’être réglé rapidement, car cela va curieusement buter sur un problème de budget financier.
    La veille un ingénieur prévisionniste de Meteo- France, rappelait que la température moyenne terrestre augmente d’année en année, que l’été sera chaud, avec des épisodes possibles de canicules de 5-7 jours. Faute de mieux, la population devra s’adapter ! Sous entendu que les politiques ont été informés et qu’ils prennent les décisions connues qui conviennent.
    On en est là, car des élections approchent partout. Elles sont évidemment plus importantes que le reste !

  2. Vous jugez le président Trump «au petit pied, proposant une marche en avant dans l’immobilisme… et buté dans le déni» et, comme le physicien Stephen Hawking qui estimait que «son action allait pousser la Terre au bord du gouffre», vous l’écrasez non par l’adjectif – ce qui n’est pas toujours élégant – mais par la métaphore. Auriez-vous les mêmes munitions verbales à l’encontre de Mme Merkel et ses mines de lignite?

    En contestant l’aspect symbolique de l’Accord de Paris, loin de résoudre le «problème climatique», et tout en relevant l’aspect contre-productif de la redistribution de richesses et du communautarisme écologique (payer ses droits d’émission), le président des États-Unis ne permet-il pas aux scientifiques ou à l’industrie, notamment, de réfléchir à des approches «alternatives» plutôt qu’à un contrôle politique coordonné au niveau mondial sur l’énergie et les transports? Ce que vous soutenez dans votre billet… «sans céder à une forte panique»…

    Que dire des offres de statu quo de l’Inde et de la Chine, n’impliquant aucun sacrifice réel puisque ces pays ne réduiraient leurs émissions que par unité de PIB dans le temps? Que dire de l’engagement du Pakistan qui s’est «engagé à réduire ses émissions après avoir atteint, dans la mesure du possible, les niveaux maximaux»? Si les pays ont signé cet Accord, c’est parce qu’il n’était pas contraignant.

    Alexandria Ocasio-Cortez, élue démocrate au Congrès des États-Unis, a déclaré: «C’est notre Seconde Guerre mondiale!» S’est-elle trompé d’une guerre? Les vététans de Normandie et les survivants de Guadalcanal apprécieront! Qui est l’ennemi? Les traîtres, au cuir épais ou au «petit pied» s’opposant au culte pseudo-religieux du climat? Non, ce sont les agents doubles, tel Mike Bloomberg, l’un des hommes les plus riches du monde, ardent militant et bienfaiteur de nombreuses associations actives dans le domaine du climat. Il voyage en jet privé et en hélicoptère entre la dizaine de propriétés de luxe qu’il possède dans le monde entier; il émet donc, lors de chaque vol privé, deux fois plus de carbone qu’un ménage américain moyen en une seule année! Un grand expert fortuné prônant plus de réglementation, plus de taxes, plus d’État et l’arrêt de la production des combustibles fossiles (le kérosène est-il de l’eau ferrugineuse?), afin d’appauvrir encore plus les communautés oubliées et «rétrogrades» du Wyoming, du Kentucky, de Virginie-Occidentale ou de Pennsylvanie, sans se soucier de leur survie.

    Il y a les grands moralistes qui ne sont nullement disposés à faire le moindre sacrifice pour montrer l’exemple aux autres; il y a la communauté des militants envoyant au monde le message que le changement climatique est suffisamment important pour qu’on en parle sans cesse, mais pas assez important pour exiger le moindre sacrifice et «manifestement» silencieux concernant les émissions de carbone massives de leurs bienfaiteurs, dans le sens large du terme.

  3. Comment sauver la planète quand on autorise encore des sociétés scélérates de détruire la planète à l’insu des consommateurs, qui préfèrent rester dans leur zone de confort des livraisons rapides et ne pas se soucier des conditions implicites, soit des services à n’importe quels coûts pour la Planète?

    Amazon renforce sa flotte d’avions de livraison
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/amazon-renforce-sa-flotte-davions-de-livraison-1031375

    « Capital » de M6 démontre que le grand groupe américain détruit des millions de produits invendus encore utilisables.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/14/produits-invendus-detruits-par-amazon-brune-poirson-annonce-une-loi-pour-interdire-ce-type-de-pratique_5408701_3234.html

    Je ne veux pas focaliser sur Amazon, car ce modèle d’affaires assassin pour notre envrionnement est monnaie courante dans le monde.
    C’est bien aux politiques d’agir pour y mettre fin, et ASAP!
    Serge

  4. J’ai deux questions à poser à monsieur Neirynck: si on prends la peine de visionner cette vidéo : https://www.teleblocher.ch (dernière livraison, no 616) on y voit un homme d’état très intelligent, et leader d’opinion très écouté en Suisse, exposer son avis. Selon lui le climat est au delà de l’influence humaine. L’homme n’a aucun pouvoir là dessus et doit se contenter de s’adapter aux évolutions climatiques qui le dépassent. Là vous ne serez pas d’accord car vous êtes adepte du volontarisme. Pour vous l’Homme est maître du monde et peut tout. Je ne vous demande donc pas si vous êtes d’accord avec cette opinion philosophique.

    En revanche à la minute 11: 30 environ, l’orateur relate le fait suivant: je dis bien fait, pas opinion. Quand on descend la Riederalp vers le glacier d’Aletsch on constate que ce glacier s’est retiré sur plusieurs kilomètres. Ce qui est curieux, c’est que sur la partie où la glace a fondu, on observe environ tous les 100 mètres des petits oratoires qui sont réapparus après la fonte des glaces. Il s’agit de lieux de prière en bois que les paysans avaient bâtis au moyen-âge quand ils étaient angoissés de voir le glacier progresser année après année et occuper leurs précieux pâturages. Ils construisaient donc ces petits oratoires en bois, pour s’y recueillir et demander au bon dieu de faire cesser l’avance du glacier. Comme ça ne marchait pas, après quelques années on en construisait un nouveau 100 mètres plus bas, le précédent ayant été englouti par les glaces. Et ainsi de suite. En d’autres termes: au moyen-âge on a connu le glacier d’Aletsch beaucoup plus fondu qu’aujourd’hui. Puis la glace s’est avancée jusqu’au point où l’ont connu nos grands parents, avant de fondre à nouveau récemment. Mais on n’a pas encore atteint le point minimum que le glacier avait connu avant la glaciation médiévale.

    Ma question est la suivante: que vous inspire cette observation factuelle qui semble confirmer les doutes des climato sceptiques?

    J’ajoute que sous le glacier du Rhône qui se retire en Valais, on a trouvé des mélèzes, ce qui prouve que le glacier du Rhône a connu les mêmes évolutions que le glacier d’Aletsch.

    Deuxième question: vous pensez que nous sommes en état d’urgence climatique et vous proposez donc une mobilisation générale, comme en cas de guerre, avec élection d’un général du climat ayant pleins pouvoirs pour prendre des mesures draconiennes et exiger des sacrifices des citoyen(ne)s. Bon, si on admet qu’il y a en effet urgence, ce que je ne crois pas (à cause des oratoires du glacier d’Aletsch et des mélèzes du glacier du Rhône) qu’elles sont les mesures que vous exigeriez si vous étiez choisi comme général du climat? Et quels sont les sacrifices que vous demanderiez à nos concitoyens suisses pour que nous soyons capables de maîtriser cette tâche titanesque: refroidir le climat et faire geler à nouveau les glaciers, ou au moins juguler leur fonte?

    Pendant la guerre on a eu des années de service actif. On a eu le plan Wahlen. On a construit des forteresses sous les Alpes. On a miné tous les ponts et les tunnels de Suisse pour rendre le pays inexpugnable. Aujourd’hui que devons nous faire?

    J’aimerais bien le savoir.

    1. Merci pour cette intéressante contribution. Il y a eu effectivement des croissances et décroissances des glaciers dépendant des variations naturelles du climat. Celui-ci dépend de notre exposition au soleil sur l’hémisphère Nord, soit en hiver de l’inclinaison de l’axe terrestre ou encore de la hauteur du soleil à midi. Mais ce premier phénomène annuel se combine avec un autre cycle. La Terre ne tourne pas autour du Soleil sur un cercle, mais sur une ellipse, c’est-à-dire que la distance du Soleil à la Terre varie dans l’année. Cette ellipse elle-même n’est pas fixe mais tourne sur elle-même. Ce qui fait que certains siècles l’hiver se produit lorsque le Soleil est au plus loin de la Terre, ce qui définit une période glaciaire. La situation est encore compliquée par le fait que le système solaire traverse de temps en temps des nuages de particules qui interfèrent aussi. Il y a donc bien une variation naturelle du climat, dûment mesurée par les climatologues. Ce qui se passe maintenant est tout différent. Nous avons modifié la composition de l’atmosphère ce qui enclenche un autre phénomène, à savoir l’effet de serre qui interfère avec les cycles naturels. Il n’y a aucun doute sur cet effet qui est mesuré par une variation rapide de la température, la fusion des glaces polaires, la hausse du niveau des mers, la modification du climat par apparition de trombes et de sécheresses parfaitement explicables. Ce n’est pas parce qu’il y a des variations naturelles du climat que la présente n’est pas artificielle.

      Vous expliquer ce que je ferais si j’avais la conduite des opérations est résumé dans mon livre “Avant qu’il soit trop tard) aux éditions Cabédita. Je ne puis évidemment pas l’exposer ici. En résumé, cela revient à assurer l’approvisionnement en énergie à 90% par le territoire national alors qu’actuellement nous dépendons à 80% des importations. De même que nous soutenons une agriculture pour assurer le ravitaillement en temps de crise et une armée pour nous défendre avec nos propres forces, ainsi doit-il en être de l’énergie sans laquelle l’économie, les transports et l’habitat ne peuvent fonctionner.

  5. Merci pour ces éclaircissements scientifiques très intéressants. Je voudrais aussi lire à l’occasion votre programme d’action publié chez l’excellent éditeur Cabedita.

    Evidemment si ce que vous nous dites du changement de composition de l’atmosphère est exact, c’est inquiétant. Mais permettez moi de vous dire que je reste plutôt sceptique. J’ai constaté qu’il existe passablement de scientifiques qui contestent les thèses du GIEC, pas tant les mesures elles-mêmes mais leur interprétation et les conclusions politiques qui en sont tirées. Et il existe un véritable terrorisme intellectuel sur ces sujets où les voix discordantes sont exclues du débat, ou diffamées. Cela doit nous alerter et nous rendre très méfiants.

    Ce qui incite le plus à la méfiance c’est que la plupart des tenants de la thèse de “l’urgence” ou de la “crise” climatique sont, comme par hasard, également engagés dans une action politique en faveur de la suppression de toutes les souverainetés et de la création d’une autorité mondiale aux pouvoirs contraignants. C’est votre cas. C’est même le cas du pape! Très souvent, à vrai dire toujours, ils plaident également pour le métissage, l’immigration, la création d’un droit humain inaliénable à la migration (protocole de Marrakesh), donc nécessairement pour la disparition de la race blanche. C’est très troublant et perturbant. C’est inacceptable.

    En effet ces questions annexes ne sont en soi pas liées au problème climatique en tant que tel. Si ce problème existe bel et bien, traitons le par une coordination appropriée entre nations souveraines, même dans le cadre de l’ONU. Mais il n’y a aucune raison d’interpoler et mélanger les sujets pour passer du constat d’un problème climatique à la conclusion qu’il faut d’urgence un gouvernement mondial. D’où la suspicion extrêmement forte qu’il s’agisse en réalité de propagande, en exploitant ou interprétant de manière tendancieuse des données scientifiques, pour légitimer le projet politique inhumain du mondialisme.

    Le biais idéologique mondialiste indéniable que l’on constate chez tous les tenants de la “transition climatique” nous pousse immanquablement à douter de leur bonne foi. Vous me direz: vous êtes de bonne foi. Je ne veux pas le mettre en route. Mais méthodologiquement face a des données scientifiques sujettes à interprétations politiques diverses il serait bien humain que le savant, en toute bonne foi, penche pour l’interprétation qui corrobore son idéologie politique. Donc restons prudent et souvenons nous du “rasoir d’Occam”.

    Pour le moment, le changement climatique n’est pas visible à l’œil nu. Donc on peut en douter. J’en doute. Et même s’il est réel, je me dis que l’espèce humaine pourra s’adapter à un certain changement climatique. Je serais d’ailleurs disposé à accepter des mesures assez sévères pour diminuer les nuisances écologiques. En revanche le changement de population est visible à l’œil nu. Là le doute n’est pas permis. Un exemple au hasard: depuis l’année 1800 environ, après le départ des baillis bernois, et jusqu’à environ l’an 2000, le peuple vaudois avait été gouverné par des Vaudois. Depuis peu (surtout depuis la dernière élection complémentaire au Conseil d’état) il n’y a plus aucun Vaudois au gouvernement vaudois, sauf Mr Leuba qui est d’ailleurs neuchâtelois d’origine. On a donc un gouvernement qui reflète le fait que la substance démographique du pays a été profondément modifiée et que le peuple autochtone est devenu minoritaire sur sa propre terre. La gauche rose verte a forcé le changement de population en favorisant l’immigration massive et les naturalisations imméritées, afin de créer un électorat captif, dépendant de l’aide sociale, lui permettant de se maintenir au pouvoir pour au moins un siècle.

    En d’autres termes le péril pour notre identité, au niveau de toute l’Europe d’ailleurs, est beaucoup plus visible, réel, urgent et angoissant que le péril climatique, qui n’est pas évident.

    Comme il est absolument EXCLU de suivre des leaders qui travaillent à l’ethnocide des populations européennes, ma conclusion pour le moment sur la question climatique sera la suivante: si réellement le problème est prouvé et qu’il a le degré d’urgence qu’on nous dit, nous ne ferons confiance qu’à des leaders politiques pro transition climatique, qui pour commencer s’engageront activement pour l’application ferme de l’art 121a de la Constitution fédérale. Sinon, ils sont suspects et nous ne pouvons leur faire aucune confiance.

    1. La transition climatique va déclencher des migrations massives auxquelles il ne sera pas possible de résister, même par la force. C’est une des raisons, parmi d’autres, de la contrôler. La solution n’est évidemment pas dans un gouvernement mondial, utopie irréaliste, mais dans des accords internationaux comme il en existe des tas d’autres dans toutes sorte de domaines. La seule tâche concrète que nous devons aborder est de produire notre énergie sur notre sol pour nous rendre indépendants d’en importer 80%. Ce n’est pas un abandon de souveraineté mais le contraire.

    2. Jadis, 30% de l’air était composé d’oxygène, ce qui explique entre autres la taille des animaux d’antan, comme les dinosaures – aujourd’hui nous en sommes à 20%.

  6. Pardonnez moi (comme dirait Darius Rochebin) mais l’assertion : “la transition climatique va déclencher des migrations massives auxquelles il ne sera pas possible de résister, même par la force” ne peut pas être acceptée telle qu’elle.

    Vous affirmez d’un côté le pouvoir de la volonté humaine de dominer des phénomènes cosmiques comme le réchauffement climatique. Ayant posé cette prémisse audacieuse, vous ne pouvez pas affirmer ensuite que les phénomènes migratoires sont irrésistibles et ne sauraient en aucun cas être maîtrisés.

    C’est vrai qu’il y a eu des précédents historiques comme la chute de l’empire romain, ou les invasions mongoles de la Chine, où une civilisation affaiblie a été submergée par des hordes de barbares. Dans le cas de l’empire romain il s’agissait de la faiblesse d’un empire décadent qui était devenu impuissant. En Chine les Mongols et leur culture ont finalement été absorbés et sinisés. Mais s’agissant de l’Europe actuelle, certes elle est décadente, mais les Européens n’ont jamais donné leur consentement à l’immigration massive qu’il subissent. Cela leur a été imposé anti démocratiquement par un complot des élites, comme par exemple les élites britanniques qui ont écarté Enoch Powell (alors qu’il était destiné à devenir premier ministre) et ont mis à sa place Edward Heath, pédophilie notoire (donc tenu), afin qu’il applique la volonté oligarchique de transformer la Grande Bretagne en société multiculturelle. (Margaret Thatcher elle aussi, a été contrainte, pour avoir la permission d’accéder au pouvoir, de poursuivre le multiculturalisme). Le peuple britannique a été patient mais maintenant il a fini par se soulever. Et ce fut le Brexit. Ce n’est qu’un début.

    Donc, je ne crois absolument pas que l’invasion migratoire l’emportera. Je crois simplement que la démocratie est très lente. Les peuples ne parviennent pas à s’opposer tout de suite aux volontés du pouvoir. Quand ils décident de se soulever c’est toujours très tard. Et ça fait du dégât.

    Il aurait mieux valu des régimes autoritaires qui se seraient opposés à l’immigration (comme l’ont fait les élites japonaises) dès le début, c’est à dire dès les années 1970. Cela nous aurait épargné des effusions de sang.

    Je pense qu’aujourd’hui nous sommes proches du soulèvement des peuples européens de race blanche. Pour le moment le pouvoir oligarchique est parvenu à provoquer artificiellement, par la manipulation et la propagande, un contrefeu en créant cet épouvantail de “l’urgence climatique”, ce qui explique le sursaut des Verts aux élections européennes. Mais il ne s’est agi que d’un vaguelette. L’angoisse existencielle des peuples européens est latente et resurgira. Elle s’exprime actuellement par le mouvement des gilets jaunes, qui ne faiblit pas.

    Les peuples ne réagissent qu’in extremis. Peut-être que l’imminence du grand remplacement n’est pas encore assez évidente pour tout le monde. Mais cela ne saurait tarder. A ce moment là les votes populistes deviendront archi majoritaires dans toute l’Europe et les gouvernements seront contraints de faire comme Salvini en Italie. Ce n’est qu’une question de temps. Il y aura des turbulences, terribles, c’est certain. Mais la race blanche ne mourra pas.

    1. Je suis d’accord que les situations critiques qui vont se développer mettront la démocratie en péril et donneront le pouvoir à des dictatures de toute espèce. Mais je doute que celles-ci puissent enrayer une marée humaine, sauf à se livrer à des massacres. Ce ne serait pas le premier génocide des temps modernes. Je ne puis évidemment pas souhaiter ce genre d’avenir.

  7. @GUILLEMETTE ROY

    Il s’agit de l’ensemble des populations européennes, dans leur diversité, telles qu’elles ont existé pendant des millénaires (avec certes quelques brassages, mais internes au continent), jusqu’au moment où des pouvoirs politiques illégitimes ont décidé, contre la volonté des populations en question, d’organiser l’invasion ethnique de l’Europe pour la submerger en déportant massivement des peuples entiers en provenance d’autres continents, d’une part pour faire basisser le prix de la main d’œuvre, mais aussi et surtout dans le but de détruire notre civilisation en la rendant multiculturelle et multiraciale.

    1. Cette définition de la “race blanche” est inapplicable. Elle exclut les descendants d’Européens vivant dans les Amériques et en Australie. En sens inverse, elle exclut les habitants de l’Europe descendants de “brassages” externes. Parmi la trentaine de descendants de mon père, d’origine flamande, il y a eu des mariages avec des Africains, des Asiatiques, des Latinos, et même des Juifs. Quel intérêt a dès lors ce concept? Les “pouvoirs politiques illégitimes” comportent-ils ceux de la Suisse qui sont pourtant l’expression la plus directe de la volonté du peuple? Le Conseil d’Etat vaudois qui comporte un seul Suisse de pure extraction est-il illégitime bien qu’élu par le peuple? La Suisse est peuplée comme l’Australie d’un quart de résidents nés hors du pays : font-ils partie de la “race blanche”?

    2. @ Martin
      Il y a des commentaires qui, dans un premier temps, donne envie de pleurer, et dans un deuxieme donne la nausee. Il en fait partie.
      A quoi bon essayer d’amener des arguments? C’est peine perdu.

      1. Je publie certains commentaires sans y répondre parce qu’ils se détruisent tout seul. Il est important de découvrir les idées qui circulent.

      2. En effet, CLAUDECR, je n’en reviens pas de ce qu’on peut lire comme idées. Exprimées APRÈS la Shoah, elles sont encore plus incompréhensibles – et graves. J’essaie parfois de décrypter ce système de pensée : comment peut-on être amené à écrire de telles absurdités? Sur quoi s’appuient les auteurs de ces idées? Quels sont leurs intérêts ? Comment fonctionne leur mauvaise foi? … Mais comme le dit M. Neirynck, il n’est pas besoin de chercher très loin pour voir ces “démonstrations” s’effondrer sur elles-mêmes. Il me semble que le “climatoscepticisme”, le complotisme et l’idéologie fasciste se rejoignent sur les points suivants :
        a) Ils peuvent ressortir de n’importe quel sujet. Nul doute que lorsque M. Neirynck écrira sur les petits pois, les notions d’immigration, de race et d’invasion apparaîtront dans les commentaires.
        b) Les adeptes de ces idées partent de leur opinion, puis cherchent des preuves, soit l’inverse de toute réflexion un peu honnête. Cela explique que leurs sources soient vagues ou inexistantes, les dates, imprécises ou incohérentes, les noms et les événements, anecdotiques, etc.
        Malgré toutes ces divergences entre deux systèmes de pensée, je crois qu’il est essentiel de tenter une communication. Même si cela semble peine perdue, en effet.

        1. @GUILLEMETTE ROY

          Et moi je n’en reviens pas de votre mauvaise foi.

          Vous m’avez demandé de préciser mon analyse pour montrer comment, en effet, certaines forces politiques ont décidé d’organiser le métissage général. J’ai donné des faits historiques incontestables. J’ai fait l’effort d’argumenter rigoureusement. Mais vous préférez esquiver mes arguments rationnels pour vous réfugier dans l’idéologie moralisante. Ce n’est pas glorieux. Vous ne faites pas preuve de rigueur intellectuelle.

          Si vous acceptez de gaîté de coeur ce phénomène que nous voyons sous nos yeux et que l’on pourrait qualifier d’ethnocide des peuples européens, c’est évidemment votre liberté de pensée. Vous êtes dans ce cas en accord avec ces forces politiques qui travaillent à détruire ce qui reste de notre civilisation de notre identité et de notre culture. C’est très à la mode. Mais je ne pense pas que vous puissiez contester les FAITS: des décisions ont été prises. Les décisions inverses auraient du être prises si l’on avait voulu protéger les peuples européens qui ont toujours désapprouvé cette politique immigrationiste, et si l’on avait voulu éviter les guerres ethniques qui ont déjà commencé (le pays où elles sont le plus graves est le Royaume Uni, pour le moment, mais demain ce sera partout en Europe). Dans les années 1970 il était parfaitement possible, par une politique humaine et ferme, d’éviter le désastre actuel qui n’a pas encore déployé tous ses effets. Le pire est à venir. Comme on n’a pas voulu prendre ces mesures humaines à temps, une situation irréversible s’est créée, qui se développe et dont la conséquence inévitable, à terme, sera ce qu’Enoch Powell avait prophétisé: c’est à dire des fleuves de sang.

          Vous ne voulez pas croire mon constat pessimiste. Soit. Je prie Dieu que vous ayez raison et que nous échappions aux guerres ethniques. Mais je ne crois pas que ce sera possible.

          Même Valéry Giscard d’Estaing a pris conscience du problème et il a déclaré publiquement qu’il avait commis un faute impardonnable, aux conséquences tragiques, en acceptant le regroupement familial (qui a transformé l’immigration de travail en immigration de peuplement).

          En conclusion permettez moi de vous dire que je trouve particulièrement choquant et scandaleux que vous osiez faire référence à la Shoha pour nier mon droit d’exprimer de légitimes préoccupations. De nombreux Juifs que je connais, et dont certains sont issus de familles ayant connu les horreurs de la seconde guerre mondiale, font exactement la même analyse que moi. En général ils sont encore plus radicaux que moi dans leurs conclusions car l’expérience vécue par leur peuple les rend plus clairvoyants que les autres, et ils sentent bien que dans cette société multi-culturelle et multiconflictuelle (ça va ensemble), ceux qui sont les plus menacés sont précisément les Juifs. Et d’ailleurs cela se vérifie déjà. Si vous en doutez, allez vous promener un peu du côté de Malmö en Suède.

          En conclusion je vous invite à plus de rationalité et de lucidité par rapport à ce problème. Et plus de tolérance pour ceux qui ne pensent pas comme vous.

  8. M. Martin, bonjour,

    La vidéo suivante me semble très intéressante et instructive : https://www.youtube.com/watch?v=GgK_DCbRxLM
    On peut toujours imaginer qu’il s’agit d’acteurs mis en scène, mais même… Cela ne remettrait pas le fond en question.
    (J’ai essayé de regarder la vidéo que vous suggériez, cependant mes notions d’allemand sont bien trop maigres et trop anciennes, je ne comprends pas.)
    A quand (quel siècle, disons) remonterait cette “invasion massive”? Qui exactement l’aurait décidée? Quelles personnes au “pouvoir illégitime” (était-ce normalement une période démocratique? Où? Quand?) ont décidé de “détruire leur civilisation”? Quelles sont vos sources?
    Merci d’avance pour vos réponses.

    1. @GUILLEMETTE ROY

      J’ai regardé votre petite vidéo. C’est un clip de propagande habile en faveur du métissage mais je trouve que les acteurs jouent mal. Ca sonne faux.

      De toute façon je ne partage pas la conception racialiste qui est donnée dans ce clip. Car il s’agit d’une conception biologique. C’est très dangereux. Si on commence à rendre obligatoire des tests ADN pour déterminer l’origine des gens, où va-t-on? Ça fait penser à l’idéologie d’Hitler, inversée mais c’est la même idéologie.

      Ma conception est tout à fait différente: les peuples européens de race blanche sont des composés de différentes ethnies mêlées en proportions diverses. Mais il existait jusque dans les années 1980 environ une certaine stabilité et homogénéité de ces composés ethniques. C’est ce qui permettait la paix sociale. C’est aussi, en effet, le substrat d’une civilisation distinctive par rapport aux civilisations d’autres continents. Tout cela est factuel. L’immigration excessive détruit cette homogènéité et crée des populations instables, sujettes à la violence interethnique. Comme le prouve l’exemple de tous les pays multiculturels, par exemple le Brésil. Il y a des gens qui o t intérêt à ces conflits.

      Pour vos autres questions, j’y réponds dans mon message à monsieur Neirynck.

  9. Vous avez parfaitement raison. Mais le sort de la race blanche en dehors d’Europe m’est assez indifférent. Je me soucie d’abord de mon continent. Aux blancs d’Amérique de défendre eux-mêmes leur droit à l’existence.

    S’agissant des brassages avec des populations non européennes, certes ils ont toujours existé, mais autrefois c’était minime. Donc les caractéristiques extra européennes étaient très vite diluée. Prenons l’exemple de l’écrivain Alexandre Dumas fils, personne ne pouvait voir à l’œil nu que certains de ses aïeux avaient été africains. Dans la situation actuelle le brassage est tellement massif que le type européen est menacé de disparition pure et simple.

    Si cela vous est égal, il s’agit de votre point de vue personnel. Mais il est certain que les populations européennes, “blanches”, ne sont absolument pas d’accord de devenir minoritaires en Europe. Plus on se rapprochera de la proportion 50% 50% plus le “racisme” deviendra fort car le consentement au mixage total ne sera jamais donné. Donc, si on veut éviter des turbulences effrayantes, des guerres ethniques, des violences et des périls pour la démocratie, il faut impérativement et drastiquement stopper le flux migratoire le plus vite possible.

    J’en viens à la question la plus difficile que vous posez: vous prétendez que les politiques d’immigration massive ont été acceptées démocratiquement. C’est clairement faux dans la plupart des pays européens qui n’ont jamais laissé les peuples se prononcer par référendum sur cette question, car on savait que le peuple exigerait qu’on stoppe l’immigration, mettant ainsi en échec la volonté ethnocide de l’oligarchie. De toute façon il est clair que le pouvoir n’appartient pas au peuple. Il appartient à des oligarchies qui sont capables d’imposer leurs volontés aux élus du peuple. Sinon Enoch Powell serait devenu le premier ministre le plus populaire de l’histoire britannique.

    S’agissant de la Suisse, c’est peut-être un peu différent car il y a eu un certain nombre d’initiatives dites “xénophobes”. Le peuple a donc donné un certain consentement à des choses comme la libre circulation des personnes. Mais il faut noter que l’on a toujours senti une très forte réticence populaire face à l’immigration et si le pouvoir officiel avait voulu protéger le peuple suisse il lui aurait été loisible de pratiquer une politique d’immigration beaucoup plus restrictive avec l’approbation de l’opinion. Mais, en Suisse aussi, les dirigeants ont été dans la main des pouvoirs mondialistes qui voulaient l’Union Européenne et l’ouverture des vannes de l’immigration. Il y a eu une résistance populaire tenace, menée par l’UDC, qui a du affronter l’establishment entier. Et finalement cette résistance a obtenu une victoire démocratique éclatante le 9 février 2014 en inscrivant dans la constitution la régulation autonome de l’immigration et la préférence nationale à l’embauche, deux principes contraires à la libre circulation des personnes.

    Et là on a pu voir la réaction du pouvoir oligarchique. Emmené par madame Communauté des Etats Socialistes Latino Américains Amarelle (C. E. S. L. A., c’est son nom cf. Wikipedia), le parlement a violé l’article 121a de la constitution voulu par le peuple, et décidé de ne pas appliquer le résultat de la votation. Cela s’est fait par suite de pressions de Bruxelles, la chose a été documentée par des déclarations officielles et des articles de presse nombreux.

    Donc en Suisse, on peut dire que l’on a forcé la main au peuple, un peu plus en douceur qu’ailleurs, mais on lui a forcé la main. D’ailleurs dans une large mesure ces questions ont été décidées par des accords internationaux non soumis au référendum. Il n’est pas toujours possible de lancer un référendum contre tous les acords qui mettent en péril l’intégrité du pays. Et la pression des medias en faveur de l’immigrationisme a été tres intense.

    Quand nous constatons aujourd’hui que le canton de Vaud élit un gouvernement de gauche composé d’étrangers naturalisés (tous sauf Mr Leuba) cela signifie uniquement que la gauche a été capable dans le canton de Vaud de créer artificiellement une nouvelle majorité électorale issue de la diversité, le peuple vaudois étant devenu minoritaire dans son propre pays à cause des naturalisations massives qui ont été pratiquées. Logiquement cette majorité a élu un gouvernement qui lui ressemble et le peuple vaudois n’est plus maitre chez lui.

    Il s’agit donc là ni pIus ni moins que d’une technique de conquête et de conservation du pouvoir par une gauche internationaliste, consistant à modifier en profondeur la composition ethnique du peuple pour assurer la réélection automatique de cette gauche là. Dans le canton de Vaud cette prise de pouvoir a eu lieu. Dans le canton de Genève aussi. Maintenant il y a une lutte, ou plutôt une course de vitesse, pour tenter d’imposer la même modification ethnique profonde dans toute la Suise afin que la Suisse entière soit gouvernée de la même manière que Lausanne par des majorités roses vertes issues de l’immigration. Le but de la manœuvre est qu’ainsi la Suisse cesse d’être ce gêneur qui ennuie l’Union Europeenne en s’agrippant à ses libertés démocratiques. On ne sait pas encore qui emportera cette lutte. La Suisse allemande résiste encore.

    1. Je ne vois aucune réponse à mes questions (dates et sources de ce que vous écriviez hier?). Par ailleurs, où est-il dit que les tests ADN seraient obligatoires ?

    2. Ah oui, je vois pourquoi vous reprenez le terme “obligatoire”. Ceci n’est pas dit en vue de la création d’un fichier et du massacre de personnes de certaines origines, comme le faisaient les nazis. C’est dit dans le sens : ce devrait être obligatoire … pour tous les racistes, qui, dans leur ignorance profonde, évoquent des “races” humaines, créent des scénarios délirants, refont l’Histoire.
      Ce contre-sens est énorme. Pensez-vous vraiment que ce mot, “obligatoire”, est dit pour trier les gens et en éliminer certains? C’est l’impression que vous donnent les auteurs de l’enquête ? Leur objectif est de l’ordre de la violence ?
      Détourner les idées, raconter de soi-disant faits historiques, sans pouvoir s’appuyer sur des documents, en évoquant des “millénaires” au lieu de citer des dates, des “pouvoirs”, des “peuples” sans les nommer, sans préciser les sources des informations, prétendre que l’espèce homo sapiens sapiens comporte plusieurs races, placer une de ces “races” au-dessus des autres et vouloir la défendre, c’est plonger sans vergogne dans l’idéologie fasciste et nazie.

  10. @GUILLEMETTE

    Vous pensez pouvoir me coincer en faisant remarquer que je ne dis pas les noms des personnes et organisations qui ont voulu l’immigration massive et le multiculturalisme.

    Ca ne tient pas.

    Je vais vous répondre.

    Il y a eu plusieurs épisodes historiques précis que l’on peut retracer rétrospectivement et qui permettent de se faire une ideée.

    Un premier épisode est emblématique: en 1968 un homme politique britannique: Enoch Powell, leader du parti conservateur et désigné comme futur premier ministre, a tenu un discours dans lequel il mettait en garde contre les dangers de l’immigration. Il citait un poète latin parlant d’une “écume de sang” sur le Tibre, et prophétisait que si l’on ne réduisait pas l’immigration extra européenne à “des proportions négligeables” eh bien, cette écume de sang on la verrait sur la Tamise et non sur le Tibre.

    Aujourd’hui chacun est contraint de reconnaître que les propos de Enoch Powell étaient prophétiques. Car le sang a déjà coulé abondamment en Grande Bretagne dans des véritables batailles rangées ethniques.

    Bon, je veux essayer de ne pas faire trop long: que s’est-il passé?

    D’une part Enoch Powell est instantanément devenu immensément populaire en Grande Bretagne car toutes les classes populaires ont espéré qu’une fois qu’il serait premier-ministre (ce qui, je le répère, était prévu) il mettrait un terme à cette immigration qui était ressentie dans les working classes comme un cauchemar. Par conséquent le premier ministre Enoch Powell aurait pu mettre sa politique en application et il aurait été un premier-ministre d’une popularité exceptionnelle. Tout l’électorat du labour party se serait rallié à lui. Le labour party ne s’en serait jamais remis et les conservateurs auraient été imbattables pendant des générations. Enoch Powell aurait pu redresser le Royaume Uni bien mieux que ne le fera plus tard Margret Thatcher car il aurait eu le soutien des classes ouvrières et populaires, qu’elle n’a pas eu. Seulement voilà, et là nous approchons de la réponse à votre question, cela ne s’est pas passé ainsi.

    C’est le parti conservateur britannique qui, environ une semaine après ce discours, et en toute connaissance du fait que leur leader Enoch Powell avait le soutien massif de l’opinion publique, a décidé de se débarrasser de lui. Le discours d’Enoch Powell a été dénoncé comme incendiaire, raciste, xénophobe et à la limite nazi. Toutes les puissances de l’establishment britannique se sont liguées contre lui et sa carrière a été brisée.

    Donc, Guillemette, vous voulez savoir qui sont les coupables du désastre actuel: eh bien je peux vous indiquer qu’il s’agit des personnes qui ont le pouvoir et/ou l’influence déterminante sur un parti comme le parti conservateur britannique et qui en 1968 ont fait pression pour que Enoch Powell soit écarté. Ne me demandez pas des noms. D’une part je ne les connais pas. Il s’agit de personnes dans l’appareil et surtout de bailleurs de fonds qui par définition sont dans la coulisse et dont les noms restent inconnus. Mais ce sont eux les coupables. Je vous laisse faire vos recherches vous-même.

    Il faut tout de même poursuivre un peu l’analyse du cas Enoch Powel car ce fût un tournant historique et Enoch Powell, même s’il n’a pas eu le pouvoir restera dans l’histoire pour cette raison. Après avoir écarté Enoch Powell CONTRE SES INTERÊTS EVIDENTS, qu’a fait le parti conservateur britannique? Il a choisi un personnage falot comme leader: Edward Heath. Ce dernier est donc logiquement devenu premier-ministre à la place d’Enoch Powell et… – c’est cela qu’il faut comprendre – il a accepté de mettre en place cette fameuse politique de “multiculturalism” PROFONDEMENT REJETEE ET HAÏE PAR LE PEUPLE BRITANNIQUE depuis le début et jusqu’à maintenant (ceci soit rappelé au passage pour ceux qui prétendent que ces politiques ont été voulues par le peuple, démocratiquement. C’est faux: elles ont été voulues par les puissants et certaines puissances d’argent, contre le peuple.) En conséquence Edwad Heath a été un mauvais premier-ministre, impopulaire, et son parti a rapidement perdu le pouvoir. Les travaillistes sont donc revenus, avec des premier ministres très mauvais comme James Callaghan, qui eux aussi ont poursuivi l’immigration et le multiculturalisme tout en aggravant la dégradation de l’économie britannique.

    On voit bien que le parti conservateur a joué contre ses intérêts car avec Enoch Powell au pouvoir les travaillistes n’auraient pas pu revenir.

    Finalement quand la situation a été tellement dégradée qu’il n’y a plus eu d’autres solutions, le parti conservateur a proposé une femme énergique: Margret Thatcher, qui a redressé le pays. Mais il faut relever que Margret Thatcher, elle aussi, a continué à trahir le peuple anglais en continuant l’immigration, même si elle a fait des déclarations verbales anti immigration pour être élue. Cela signifie donc que le vrai pouvoir, celui qui est dans la coulisse, lui avait interdit de remettre en cause l’immigration et le multiculturalisme. Et Margret Thatcher, ambitieuse, pour avoir la permission de devenir premier-ministre, a du se soumettre à cela.

    Un autre point mérite d’être relvé aussi. Il y a eu beaucoup de scandales, plus ou moins étouffés, concernant le fait que Edward Heath était un pédophile notoire. Même si cela a été étouffé on peut affirmer sans risque qu’il était pédophile. Donc, cela nous indique que ceux qui ont voulu imposer cette politique criminelle d’ethnocide du peuple anglais, sont des cyniques qui ont choisi Heath car il était tenu, sans doute par des photos de lui dans des situations scabreuses avec des enfants.

    Ces FAITS vous donnent-ils à réfléchir Guillemette?

    Maintenant pour la France, je ne ferai pas un développement aussi long. Interrogez-vous seulement pour savoir quels sont les milieux qui ont usé de leur influence pour imposer au président Giscard d’Estaing la décision funeste d’organiser le regroupement familial. Qui ont été les organisateurs de mouvements tels que SOS racisme, Touche pas à mon pote, etc.?

    En Allemagne, Helmut Schmidt, chancelier socialiste, avait à peu près les mêmes idées que moi. C’était un réaliste sur les questions migratoires. Ayant connu le nazisme et étant intelligent il savait pertinemment que la présence de masses immigrées inassimilables car trop nombreuses et originaires de régions culturellement incompatibles avec l’Europe, ne pouvaient que créer à terme des conflits violents. Cela commence à se vérifier aujourd’hui. Il faut savoir que Helmut Schmidt a fait de nombreuses déclarations anti immigration très dures, qui lui ont été reprochées par certains à gauche, mais comme c’était Helmut Schmidt il a eu le courage de dire la vérité et ça passait. Quand il était au pouvoir il a pris des mesures discrètement, mais énergiquement, pour renvoyer le maximum possible de gens dans leurs pays. Il voyait vraiment noir sur cette question dans l’avenir. En même temps Helmut Schmidt n’a pas pu agir plus ouvertement contre l’immigration car il était réaliste en toute chose et savait donc que la puissance américaine VOULAIT cette immigration pour casser les reins à l’Europe. Donc vue la dépendance de l’Allemagne qui est encore un pays occupé, il n’a pu agir que discrètement. De fait tous les gouvernants allemands, avant Angela Merkel, ont tenté de limiter l’immigration. Mais ils n’ont jamais reçu la permission de la puissance occupante américaine pour cela. Puis est venue Angela Merkel qui a ouvert les vannes toutes grandes. Je ne peux pas vous dire les noms des personnalités américaines qui ont empêché le gouvernement allemand de stopper l’immigration. Mais c’est dans cette direction qu’il faut chercher.

    Concernant la Suisse, elle a subi une immigration excessive, malgré le fait que le peuple suisse était plus que réticent. Il est difficile de donner la liste nominale de ceux qui ont poussé à l’immigration, d’autant plus que dans une large mesure cela a été la conséquence de traités internationaux qui ont été signés bêtement et qui ensuite ont lié les mains des gouvernants. Mais il y a une liste en tous cas qui est très facile à établir: c’est la liste de ceux qui ont voté au parlement avec Mme C.E.S.L.A Amarelle contre l’application de l’article 121a de la constitution, violant ainsi la constitution et la démocratie. Par leur vote ils ont pris la responsabilité d’ignorer une décision populaire de limiter l’immigration et de garder les vannes ouvertes. Bien sûr, nous le savons, ils l’ont fait sous la pression de l’Union Européenne. Donc si vous voulez des noms vous pouvez prendre la liste de ceux qui ont violé la constitution à Berne, et la liste des personnalités de l’Union Européenne qui ont fait pression pour cela.

    Vous voyez Guillemette je vous ai répondu. de façon précise et argumentée. Je ne peux pas donner trop de noms, d’une part parce que ceux-ci ne sont pas souvent connus, et d’autre part parce que je ne suis pas fou… Mais je vous ai expliqué de manière précise et rationnelle les mécanismes. Avec ça vous pouvez poursuivre la réflexion vous-même et tout deviendra très clair.

    Si vous niez que je vous ai répondu, en allant au fond des choses, c’est que vous êtes de mauvaise foi.

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