Le conseil des évêques suisses a voulu faire interdire mon blog

Le conseil des évêques suisses a voulu faire interdire mon blog sous prétexte qu’il incite au suicide. Il a même attaqué le «Temps» devant le Conseil suisse de la presse, et le journal a gagné, au nom de la liberté de la presse. Voici la réaction de Elke Baezner, qui a été présidente de Exit et présidente de la DGHS (association allemande pour le droit à une mort digne).

>> A lire: La Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses contre «Le Temps»

A hurler!

On peut décrire les pires crimes dans les moindres détails, on peut étaler des histoires et des images détaillées de sexe sans retenue, chaque soir à la TV, on nous sert du «sexe et du crime» durant des heures, à vomir, on ne punit pas les producteurs de films pornographiques et pire, de la pornographie avec des enfants, tout juste ceux qui les distribuent, sans jamais faire le rapport entre ces images et l’incitation à commettre ces crimes dans la réalité. Et on n’ a encore jamais lu une seule phrase de protestation des églises, toutes religions confondues, et surtout pas des Catholiques, contre ces horreurs! Une disproportion éhontée.

Mais les mêmes représentants de l’Eglise Catholique osent parler de «banalisation et incitation au suicide assisté», du «risque d’ imitation», d’utiliser le terme d’«euthanasie active» contre toute vérité. Ils prétendent que l’ avis d’ une personne saine d’esprit, capable de discernement et suffisamment âgée pour savoir de quoi elle parle, qui explique calmement ses raisons de raccourcir sa fin de vie pour des raisons qui lui sont propres, sans mettre en danger quiconque, ne compte moins que le leur.

Nous ne sommes plus, aujourd’hui, des sujets des églises! Il est scandaleux que la Conférence des Evêques suisses, CES,ose prétendre que ces quelques lignes sérieuses dans un journal sérieux, «Le Temps», sans images, que ce texte devrait être supprimé et le journal blâmé, en invoquant la déontologie journalistique.

Luttant activement depuis plus de 30 ans pour le droit à l’ autodétermination de toute personne capable de discernement et consciente de sa responsabilité, mais souffrant d’une maladie incurable et/ou de polypathologies de plus en plus lourdes, correctement informé de son état et des options de traitement, j’exige, nous exigeons de décider seuls de la fin de nos vies avec des méthodes qui ne mettent personne d’ autre en danger. Je proteste de toutes mes forces contre cette inégalité de traitement de la part des Eglises et de certains hommes politiques. Heureusement que Le Conseil de la Presse a remis les pendules à l’heure.

Par Elke Baezner

Jacqueline Jencquel

Jacqueline Jencquel est née en 1943 à Tien-Tsin en Chine. Elle milite pour le droit de mourir dans la dignité, notamment au sein de l’ADMD France. Dans ce cadre, elle a accompagné des dizaines de Français en Suisse pour leur permettre d’obtenir un suicide assisté. Dans ce blog elle évoquera l’expérience d’une vie entre plusieurs continents ainsi que le quotidien de son combat.

132 réponses à “Le conseil des évêques suisses a voulu faire interdire mon blog

  1. Une honte pour notre vie. Une telle réaction de l église.
    Le chemin est vraiment long à parcourir heureusement que des personnes comme Elke nous soutiennent et merci à la liberté de la presse.

    1. Surtout que je n’ incite personne au suicide . Je demande juste le choix pour les malades incurables ( possible en Suisse , pas en France ) et pour les vieux qui en ont marre d’ être vieux . On a réussi à prolonger la vie en contrecarrant les projets divins . Il y a cent ans , on mourrait bien plus jeune . Grâce aux progrès de la médecine ( pas des prières ) on a réussi à prolonger la vie . Dans quel but ? Pour certains , c’ est un bonus . Pour d’ autres, non . Je demande le choix et rien d’ autre .

      1. Comme j’approuve ton combat Jacqueline. Je suis aussi membre de ADMD- France.

        L’église est bien souvent une ‘manipulatrice émotionnelle’ .
        Comme on le sait bien les manipulateurs émotionnels sont d’excellents menteurs.
        Peut être devraient-ils apprendre la compassion, et de faire l’effort de comprendre qu’une fin de vie dans un EHPAD dans la souffrance peut être inconcevable.
        Je dis ” Laissons les croire que vivre la fin de vie dans la souffrance peut faire gagner une place au paradis ! ” … Laissons le libre choix à chacun et cela dans la dignité

      2. Bonjour
        Mon message va beaucoup vous surprendre,voir vous allez me prendre pour un fou.
        Je vous demande de lire jusqu’à bout ça vaut le détour!
        Depuis 10 ans je decouver qu on peut arrêter de vieillir voir rajeunir!
        Je ne sais pas comment vous envoyer deux photos dans ce blog.
        Donne moi un mail et vous verrez comment j’étais en 2008 et en 2018!!!
        Tout ce joue dans l intestin grêle ou on a 80% de notre défense immunitaire!
        Aujourd’hui à 64 ans j’ai une défense immunitaire que je ne jamais eu!
        Me genoux n’ont jamais étais aussi bien!
        9 ans sans aucune maladie même pas un rhume!
        J écrit à des milliardaire américains mais vous vous êtes pas un milliardaire,votre msg ma beaucoup touché du faite que vous parle de la dignité!
        J espère que vous allez vous donner l occasion de m écoute!!!
        A bientôt
        Ps Si la sience ne pas basée sur la Nature c’est ne plus que de la science-fiction!
        On sait bien que la nature est très forte dans tous les domaines et pourquoi pas dans la santé humaine
        C’est sont 2 des mes citations

          1. Comme dirait François Morel dans sa chronique d’il y a quelques années sur France Inter : ” mais vous mourrez quand même”. Rajeunir, c’est croire encore au Père Noël, même à 64 ans.

          2. C’est ne plus qu une question de temps!!!

            Vous croyez que c’est une blague,la blague ça serait après,quant la sience ne seras pas ou c’est mettre!
            Depuis des milliers d année l homme crois que son vieillissement est naturel!
            Le vieillissement de l’homme n’est pas l œuvre de la Nature!
            Citation 3

          3. Heureusement qu’on finit par mourir. Il n ‘y a pas que les humains, tout le vivant meurt. Pas seulement. Même les roches, la terre, l’univers. Et c’est tant mieux. Quant à la résurrection, les croyants ont le droit d’y croire. Pas de preuve de l’existence d’un dieu quel qu’il soit.

          4. Cette réponse je l adresse à tous
            Pour les plus grandes inventions (et la je détiens la plus Grande) en premier on est ridicule en second dangereux (2medecins me le dises déjà) et en troisième,regarde il avait raison!!!
            Je vous invite d aller voir sur Facebook ma transformation,de 54 à 64 ans!
            Vous allez pense que c’est un trucage!
            Tzatzanas Stellios

        1. Faites gaffe de trop rajeunir, Tzatzanas Stylianos. On vous retrouvera dans les couilles de votre père.

          ps. Pas nécessaire d’être fou pour consulter un psy, s’avez.

      3. Est-ce que l’organisme Dignitas accompagnent les gens qui, comme vous, veulent simplement faire le choix de partir avant que la vieillesse ne leur laisse plus aucune qualité de vie? Faut-il absolument être atteint d’une maladie au moment où on fait appel à cet organisme?

        Je partage pleinement votre vision des choses, madame Jencquel. Vous avez tout mon respect.

      4. Bonsoir Madame, je vous trouve quelque peu intransigeante à propos de la religion et de la foi, des prières : vous semblez méconnaître l ‘ apaisement que peut apporter la foi, ceci serait long à détailler, et ne mérite pas le mépris apparent que vous semblez exprimer .
        Certaines personnes trouvent dans cette croyance une Espérance, ne piétinez pas ceci, et l’ argent, quant à lui, ne permet pas ce mépris.
        Respectueuses salutations.

        1. Cher monsieur, je ne méprise pas les religions et encore moins les croyants . Je regrette de vous avoir donné cette impression. Si je vous ai blessé , je vous demande pardon .

          1. Bonsoir Madame, je vous suis reconnaissant de cet éclaircissement de votre point de vue.
            Je partage certains des vôtres et de l ‘ ADMD,
            et désapprouve évidemment le dogmatisme
            religieux réactionnaire ( : obscurantisme sur quasiment tous les sujets societaux, de la contraception à la fin de vie et à l’ aide à partir, et lobby religieux, loi Leonetti hypocrite…. ).
            D ‘ autre part, Exit ou Dignitas ont elles encore actuellement leurs locaux de prise en charge de l ‘ aide à mourir, dans des zones industrielles comme, me semble t il, il y a quelques années ? Ce type de prise en charge est il plus humain et plus accessible en Belgique ?
            Je ne sais que penser des soins palliatifs en France.. : efficaces ? ” humains” ?, faux semblants ? Je vous remercie sincèrement de ces précisions.
            Cordialement.
            B. BARBEDIENNE

          2. C‘est avec un tel dialogue que nous arriverons à nous rapprocher les uns des autres . Merci !

            Je vais essayer de répondre à vos questions : Exit
            n‘ aide que les Suisses et les résidents en Suisse, donc les patients qui demandent une aide médicale au suicide sont accompagnés chez eux . Quant aux associations comme Dignitas , Lifecircle et Ex International qui acceptent d‘ aider les étrangers ,elles sont obligées de recevoir les patients dans des endroits sans voisins – pas trop marrant de voir passer la police et les pompes funèbres plusieurs fois par mois . Quant à la Belgique , elle accepte des patients étrangers à condition qu‘ils soient suivis régulièrement par des médecins belges .La loi Léonetti est cruelle et hypocrite . Je ne comprends pas pourquoi on interdit aux médecins français d‘ endormir les patients en fin de vie qui en font la demande . Chaque anesthésiste sait le faire . Merci d‘échanger vos idées sur mon blog 🙏

          3. En ce qui concerne les soins palliatifs en France , ils ne sont accessibles qu’ à 20% de la population . On en a beaucoup
            parlé pour les opposer à l’aide active à mourir . C’ est une aberration car les soins palliatifs et l’ aide médicalisée à mourir sont complémentaires : on essaie de soulager les douleurs et si ce n’ est plus possible , il faut laisser le choix aux patients : une mort lente ou une mort rapide .

  2. Complètement d’accord.
    J’ai le droit de décider jusqu’à quel degré de souffrance ou de perte d’autonomie je peux aller
    SANS AVOIR À ME JUSTIFIER !
    Nous ne sommes pas à égalité, perso j’ai la recette et les ingrédients,
    c’est pas le cas pour tous, c’est injuste !
    Je respecte le choix des religieux, qu’ils respectent le mien.

    1. Malheureusement, seulement une minorité a la recette et ce qui va avec…il faut donc penser à tous les autres qui eux ont le choix entre partir en Belgique ou en Suisse, ou celui de se suicider de façon brutale (et pas toujours sûre..) ou celui d’aller agoniser dans un Ehpad…

    2. En même temps, toute personne qui croit encore à son ami imaginaire passé l’âge honorable de 10 ans ne peut être raisonnablement considérée comme saine d’esprit.

    3. Pourquoi n’avez-vous pas décidé du jour de votre naissance ? Pourquoi ce n’était pas possible ? J’aimerais comprendre que si on peut décider du jour de sa mort, pourquoi pas celui du jour de sa naissance?

      1. Nous naissons par hasard : un spermatozoïde parmi des millions d’ autres a gagné la course . Pensez- vous que Dieu décide pour les huit milliards d’ humains quel sera chaque fois ce spermatozoïde ? Nous mourons par hasard aussi : un accident , une guerre , une maladie . Je pense qu’ on ne devrait pas laisser au hasard un moment aussi important de nos vies .

  3. Chère Jacqueline,
    Je lis votre blog depuis quelques mois avec beaucoup d’intérêt et approuve totalement votre démarche. Vous êtes une femme courageuse, une vraie battante, j’ai particulièrement apprécié votre dernière comparaison entre notre vie et les saisons. Je suis un Valaisan de 62 ans et le moment venu je ne laisserai personne décider à ma place si je dois aller jusqu’au bout de l’hiver…
    Quant aux évêques, qui les écoute encore ? Si l’on pense à tout le mal qu’à fait l’église catholique au cours des siècles, à leur incapacité à nous apporter la moindre preuve de l’existence de leur dieu, comment osent-ils encore vouloir interférer dans nos vies ?
    Si je discute de la fin de vie avec des membres de ma belle-famille en Belgique où la liberté de choix de fin de vie leur est garantie par la loi, je constate bien à quel point ils sont soulagés de savoir que personne ne pourra entraver leur décision si nécessaire. Le beau-père de mon beau-frère souffrant de polypathologies a choisi de s’en aller lors d’une cérémonie familiale émouvante et toute la famille a approuvé sa décision. Rien ne justifie des souffrances inutiles, absolument rien.
    Merci pour votre combat et vivez encore de beaux jours dans cet Oberland bernois où j’ai apprécié de vivre plus de 10 ans.
    Freddy

  4. Nous sommes au 21ème siècle ? Les religions continuent à vouloir régner et imposer leurs lois à des personnes athées. On n’a jamais pu prouver que Dieu existait. Je respecte le choix des croyants. Je voudrais qu’on respecte aussi le mien d’être capable de réfléchir sans qu’on me dicte ce que je “dois” penser. Je suis assez grande pour cela. J’ai dit précédemment que je souhaitais partir à 75 ans. J’en ai 71 et je me prépare tranquillement. C’EST MON CHOIX. Je n’incite personne à faire de même.
    Continuez Jacqueline dans votre combat que je soutiens pleinement depuis longtemps.
    Fraternellement, Christiane.

  5. C’est de pire en pis !!!
    Chère Jacqueline, cette douloureuse information est un mal pour un bien.
    Elle montre que nous aurons toujours besoin de votre courage et de votre sensibilité, pour nous aider.
    Si vos douleurs sont supportables, merci de nous aider, encore et encore, durant des années.
    C’est ce genre d’attitudes catho. qui pourrait pousser au vrai suicide, les jeunes incroyants et fragiles.
    En même temps, selon moi, le mot “suicide assisté” n’est pas adapté.
    Nous devrions chercher et trouver un autre mot.
    Et puis, peut-être devrions-nous également nous battre pour que les prix soient accessibles, à un plus grand nombre. Pour les plus démuni(e)s ?
    Ils ont sans doute souffert toute leur vie de la pauvreté, et ils doivent encore se taper toutes les étapes de la souffrance, lente et inhumaine, pour enfin partir.
    C’est encore une injustice qui pourrait s’atténuer, si nous sollicitons les responsables.
    C’est ce que je crois, mais j’ignore pourquoi les prix en Suisse, sont si élevés.
    La transparence serait bienvenue.

    1. les prix sont beaucoup
      plus élevés en Suisse pour les étrangers que pour les Suisses ou les étrangers qui résident en Suisse . A cause des formalités et de toute la partie administrative . Si on l’ autorisait en France , ce serait pris en charge par la Sécu ( comme pour l’ IVG )

    2. Le marché de la ”Mort” est très LUCRATIF……à moins que vous soyez assez naive et crédule pour croire que c’est par ”bonté d’âme”…..
      Naiveté+crédulité= manipulable….

      FAITES VOS RECHERCHES SUR ” DIGNITAS.”….VOUS SEREZ ÉTONNÉE……d’autant plus qu’ils jettent la plupart des urnes au fond de l’EAU…….

      1. C’est une grande nouvelle MICHE !
        Ne savez-vous pas que tout, ou presque, est lucratif ?
        Ne savez-vous pas qu’une famille paie, de sa poche, plus de 2500 euros par mois, minimum, pour une personne atteinte de la malade d’Alzheimer ?
        Et ce, durant souvent plusieurs années. 9 ans pour une tante…270 000 euros !!!
        Quant à la manipulation, vous-même, vous tentez de manipuler des êtres éclairés.
        Ne perdez pas votre temps.

  6. Je pense que l’on obtiendra une loi le jour où l’on comprendra enfin ce que coûte le maintien en état de totale perte de conscience et d’autonomie de pauvres êtres… bien sur ds un premier temps on parlera d’inégalité…. Personnellement j’ai toujours été infiniment reconnaissante aux deux toubibs qui en 74, puis en 77 ont fait une piqure salvatrice à mon oncle, puis à ma maman… lesquels se sont endormis, apaisés…
    Nous nous étions promis d’aller en suisse… mais la privatisation d’autonomie a privé mon mari de pouvoir faire ce voyage… (faute d’avoir un jet privé…) alors il a refusé de manger… … 44 jours…

  7. L’avocat des parents dépose un recours… quand on se souvient avoir lu qu’avant d’être approchée par les institutions catholiques, ….

    C’est une énième étape de ce feuilleton judiciaire qui est devenu emblématique de la fin de vie en France : le Conseil d’Etat a validé, dans une décision rendue mercredi 24 avril, l’arrêt des soins de Vincent Lambert, en état végétatif depuis un accident de la route en 2008. La plus haute juridiction administrative a estimé que la décision collégiale d’arrêt des soins, prise le 9 avril 2018 par le CHU de Reims et contestée par les parents du patient, était légale.
    Cela valide une décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne en janvier, pour qui “le maintien des soins et traitements” de Vincent Lambert constitue “une obstination déraisonnable”, clé de voûte de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie.
    Le Conseil d’Etat s’était déjà prononcé en 2014 pour l’arrêt des soins dans la décision “la plus difficile qu’ait eu à rendre le Conseil d’Etat ces 50 dernières années”, selon son ancien vice-président. Mais cette décision d’arrêt des soins n’avait toutefois pas été appliquée car le médecin qui l’avait prise n’était plus en charge du patient une fois les recours contentieux épuisés.
    Recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme
    Les parents de Vincent Lambert ont déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) après l’annonce du Conseil d’Etat, ont fait savoir leurs avocats mercredi. Sur “des fondements juridiques différents”, les parents ont également saisi le Comité international de protection des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l’ONU. “La décision du Conseil d’État n’est donc pas définitive et la décision de provoquer la mort de Vincent Lambert ne peut pas être exécutée”, ont affirmé les avocats des parents Jean Paillot et Jérôme Triomphe.

  8. Prolonger notre vie est une rente en or pour certains. Peut-être est-ce à cause de cela en partie que ceux qui votent les lois refusent d’évoluer. L’argent fait le malheur des humains, surtout des pauvres évidemment, qui eux n’en ont pas.

    1. Le problème est là. Et les grands gagnants de cette triste triste comédie arrosent les évêques j’en suis sûre pour qu’ils ne cessent de brailler comme des ânes “la vie est sacrée, pas touche!!” Les évêques en France comme ailleurs ont de gros gros besoin d’argent on l’aura bien compris grâce à Grâce à Dieu, grâce à SODOMA, pour conserver leur train de vie de pacha, mais surtout pour acheter le silence de certaines victimes de leurs abus en tout genre.
      Il faut attaquer ces curés-là mais comment? Moi j’ai boycotté récemment la messe d’enterrement d’une tante en expliquant brièvement par courrier à mes chères cousines pourquoi je ne voulais plus rentrer dans une église. Cela les incitera peut-être à lire SODOMA et à ne pas se sentir obligées à leur tour d’aller aux enterrements religieux. Il faut les boycotter. Par tous les moyens pacifiques bien sûr il faut tirer sur ces abuseurs auréolés, la plus part ne croient plus en rien depuis longtemps.

  9. “tu ne tueras point”, on pourrait aussi ajouter “tu n’abuseras point”.
    Ou “tu n’interdira pas la liberté d’expression, ni la liberté de chacun”.

    Mais il est toujours intéressant d’apprendre ce que font réellement “les églises”, hormis leurs grands discours 🙂

  10. Article très pertinent. Autrement dit, la société ferme les yeux sur les violences subie, sur la mort subie, mais s’offusque envers ceux qui choisissent de mourir.

  11. Bonjour Jacqueline,

    Pardonnez moi de passer par là sincèrement mais je cherche à vous joindre. Je travaille à Europe 1. Je vous laisse mon numéro si vous acceptez de me rappeler : 06.22.38.54.28.

    Cordialement,

    Charlotte

  12. Je pense qu’il serait temps a ces évêques hypocrites de se méler de leurs affaires, de se plaindre ou d’interdir les abus de mineurs dans leurs propre eglises catholiques dans le monde entier, car ça, ce n’est pas acceptable. De choisir le moment de quitter ce monde en dignité doit être notre choix, nous ne vivons plus au moyen age ou il fallait la permission du curé pour pouvoir baiser (excuser le mot, mais cela se passait comme ça, il est temps de remetre a sa place cette eglise toujurs plein de pouvoir sur nous ( moi pas, car j’ai toujours été un rebelle et fière de l’être).

  13. Ce n’étaient pas bien malin de vouloir censurer votre liberté d’expression, même si je ne partage pas vos opinions. En revanche, le message de votre amie est contre-productif. Pour s’insurger contre votre censure, elle en appelle à une censure encore plus large…

    Parfois, mieux vaut se taire ou dire simplement : je suis heureuse de pouvoir m’exprimer librement, même si mes choix de sujets peuvent vous choquer. 🙂

  14. Merci à toi Jacqueline et merci à Elke d’avoir remis les pendules à l’heure !
    L’Église ne capitulera JAMAIS ! il faut le savoir. Nous voyons bien que 44 ans après la légalisation de l’IVG, elle continue à être contre et à essayer de faire en sorte que cette loi soit remise en question et abrogée. La vie est sacrée pour eux et nous pourrons faire et dire tout ce que nous voudrons, nous nous adressons à des sourds !
    Et pourtant la loi sur l’IVG est passée quand même ! Une loi légalisant, ou dépénalisant l’euthanasie et le suicide assisté passera un jour, il ne peut en être autrement puisque la quasi-totalité de la population le veut, mais nous l’obtiendrons pour des mauvaises raisons. Nous, nous la voulons pour nous réapproprier notre fin de vie et faire valoir notre droit au choix. Par humanité aussi. Eux, (les politiques) ils y viendront parce qu’ils ne pourront plus soigner tous les malades et tous les “vieux” qu’ils traitent actuellement moins bien que nous traitons nos animaux de compagnie ! Il n’y a qu’à voir les reportages tournés dans certains EHPAD ! la honte !
    Et je vais me permettre un ” coup de gueule” un peu plus fort que ceux que j’ai habituellement – : Si nous n’arrivons pas à obtenir cette loi chez nous, c’est aussi parce que les Français en sont les principaux responsables ! Ils ne se mobilisent pas pour obtenir une loi comme en Belgique ou en Suisse. Ils ont su descendre dans la rue pour brailler contre le mariage pour tous qui ne concernait que 2% de la population et qui ne leur enlevait aucun droit à eux, mais ils sont incapables d’en faire autant pour défendre un droit qui les concernera tous fatalement un jour ! C’est incompréhensible !
    Tous les jours, je reçois des appels de malades Français qui veulent aller mourir en Belgique ou en Suisse, mais les Français ne se penchent sur le sujet que lorsqu’ils sont déjà malades et que le temps presse pour eux !
    S’ils veulent une nouvelle loi qui leur permette d’avoir le choix, IL FAUT QU’ILS PRENNENT LE PROBLÈME A BRAS-LE-CORPS et qu’ils DESCENDENT EUX AUSSI DANS LA RUE pour RÉCLAMER CE DROIT. Il n’y a pas 36 solutions pour se faire entendre ! puisqu’on ne veut pas nous écouter quand nous parlons calmement, passons à la vitesse supérieure ! C’est triste d’en arriver là pour se faire entendre mais devant la surdité et la cécité de nos dirigeants successifs, avons-nous le choix ?

    1. Je n’aurais pas dit mieux les Français sont des frileux et suffisamment oportunistes pour profiter éventuellement un jour d’une loi pour laquelle ils n’auront pas combattu pour l’obtenir

      1. les politiques sont frileux en France . Pas le peuple . La réalité : lorsqu’ on se bat pour nourrir sa tribu , on n’ a pas le temps de penser aux questions de société . C’ est un luxe et un privilège d’ avoir le temps de réfléchir . On élit donc des personnes qui sont censées nous représenter et défendre nos intérêts . Malheureusement , ce n’ est pas le cas en France . Voilà pourquoi nous n’ avons toujours pas obtenu le droit de préférer la mort à la maladie et/ ou la vieillesse .

  15. Je ne me serais pas attendu à une pareille manœuvre de l’Église catholique… D’autres que moi peuvent être surpris aussi, et c’est finalement une bonne chose que les gardiens d’une religion se révèlent plus clairement pour qu’on sache mieux relativiser des paroles qui prétendent appeler à la tolérance, la générosité du cœur, le pardon inconditionnel… Derrière cette douceur il y a encore toujours des désirs d’autorité et de contrainte que l’on croit appartenir au passé.
    Je pense malgré tout qu’il existe des prêtres de bonne foi, au sens non religieux du terme, persuadés qu’ils seraient capables le jour venu d’affronter et résister à toutes les souffrances. Cette certitude existe tout autant chez d’autres personnes non croyantes, jusqu’à ce qu’elles éprouvent elles-mêmes ce qu’elles parvenaient à nier chez les autres. Je connais un prêtre depuis de longue date, très soucieux de son état de santé, angoissé de perdre ses cheveux, voulant me persuader qu’à 67 ans je suis encore aussi jeune que lui à 69. Et que me répond-il quand je lui expose des souffrances dont j’ai été témoin, et pour lesquelles il n’y avait pas de solutions pour les atténuer suffisamment ?.. « Plus aujourd’hui ! La médecine a fait de très grands progrès !.. » J’ai alors pensé que la médecine évolue effectivement, mais que la religion n’a pas progressé pour se rapprocher des réalités. Mais voilà qu’un pharmacien retraité, ami du prêtre, est venu donner son avis : « Maintenant l’héroïne est légalement utilisable dans la panoplie des analgésiques… Il n’y a plus aucun problème ! » Le diplôme de pharmacien est un diplôme d’études universitaires, comprenant en particulier un volume important en biochimie théorique et pratique, en rapport avec la recherche dans la conception de nouveaux médicaments, en collaboration avec les physiologistes et chimistes… Comment une personne ainsi formée peut-elle à son tour nier les souffrances des premiers concernés et leur entourage familial ou médical quand ils y sont sensibles et peuvent en témoigner ? Les fortes croyances héritées d’une éducation inculquée dès le plus jeune âge qui dominent la raison encore à l’âge adulte : l’obéissance à Dieu… Mais si Dieu existe, je ne le rends pas responsable ! Il existe tant de croyances sur terre, jusque dans la brousse où Dieu serait là aussi pour chacun, peut-être bien différent de celui que décrivent les catholiques. Quel orgueil finalement de vouloir représenter une puissance invisible à laquelle on croit pour édicter des lois divines ou recourir au tribunal pour faire taire une femme qui a certainement mieux connu les relations d’affection et d’amour ou la vie tout court que ces hommes en robe !
    Je vous remercie Madame Jencquel pour votre courage et le bien que vous continuez à nous apporter. Si les croyances de la religion devaient être les seules croyances justes, que le monde serait triste ! Dans ce sens élargi, nous sommes nous aussi de vrais et honorables croyants. Nous avons même droit aux contradictions qui sont propres à notre esprit humain dans notre corps de mortels. Permettez-moi pour en donner une illustration de vous faire part de ma citation d’aujourd’hui : « Je crois au bonheur ici et pas ailleurs, et j’espère qu’au ciel je m’en souviendrai encore »

  16. Tout le monde devrait lire l’excellent livre du Dr Yves de Locht, un médecin généraliste Belge qui pratique des euthanasies dont le titre est “Docteur, Rendez-moi ma liberté” Paru chez Lafon.
    La première personne qu’il a euthanasiée était…. un prêtre ! Ces gens-là sont comme nous, même s’ils croient et disent le contraire ! quand ils souffrent, ils voudraient bien ne plus souffrir et sont bien contents quand quelqu’un peut les aider à mourir plus rapidement. Pour les hommes politiques, c’est pareil ! Il n’y a qu’à se souvenir de François Mitterrand !

  17. De nombreuses EHPAD appartiennent directement ou indirectement (Emmaüs et autres) à l’Église. Ne cherchez donc pas plus loin la raison pour laquelle l’Église s’oppose au suicide. C’est la même raison qui pousse de nombreux médecins à pratiquer un acharnement thérapeutique qui est un supplice pour le patient mais qui rapporte gros à ses auteurs.

    En ce qui concerne votre suicide programmé, Jacqueline, et en voyant votre photo, je me dis que vous avez encore le temps d’y penser. Mais peut-être pensez-vous, comme moi d’ailleurs, qu’il existe un risque de ne plus être assez conscient pour prendre la décision de le faire si on attend trop longtemps.
    C’est une de mes craintes. Pour moi, Exit est trop cher donc, comme je suis chimiste, je me suis préparé quinze grammes de nembutal à utiliser en cas de maladie incurable ou de vieillissement cérébral catastrophique. Mais justement, dans ce dernier cas, je risquerais de ne pas rester assez conscient pour me rendre compte que mon cerveau est perdu. Je peux, comme vous prévoyez de le faire, me suicider préventivement mais ce serait risquer de le faire inutilement ou trop tôt. Aussi pensai-je maintenant à une autre solution. L’idée m’est venue en voyant certains drones de loisir capables d’obéir à des signes et j’en ai “démonté” un. Par ingénierie inverse, je suis actuellement occupé à créer un programme que j’installerai sur une machine qui prendra en toute objectivité la décision de me supprimer le jour ou son programme détectera une éventuelle chute dans la démence. En espérant ne pas faire de bug.

    1. Je pense qu’ il vaut mieux ne pas bricoler . Sur 50 tentatives de suicide , 49 ratent et vous vous retrouvez aux urgences !

      Exit ne coûte rien si vous vivez en Suisse . Si vous vivez en France , je vous conseille d’ écrire des directives anticipées , d’ adhérer à l’ ADMD ( si vous n’ êtes pas déjà adhérent ) et d’ adhérer aussi à une des associations suisses qui aident les étrangers ( Dignitas , Lifecircle et Ex International )

      1. Merci à vous, madame Jencquel.

        Non mais! Difficile de lire cette décision sans se pincer; c’est fou à quel point la souveraineté de son propre corps appartenait autrefois (appartient encore dans plusieurs sociétés) aux évêques et autres “représentants manipulateurs d’un dieu imaginaire”. Car il s’agit bien de cela; maintenir autorité sur notre corps.

        Et vous leurs dites, madame Jencquel : Ça suffit! Basta! Mon corps m’appartient, bas les pattes l’évêques. Que vous êtes belle , madame Jencquel. La tête bien haute et fière malgré tout. Malgré la bêtise crasse à l’eau bénite ou autrement.

        Merci encore.

  18. Comme je suis d’accord avec vous Mme Jencquel. Où vont les libertés individuelles ? Les religions veulent imposer leurs dogmes.
    Tenez-bon !

    1. pas toujours facile de faire comprendre qu’ il n’ est pas nécessaire de prolonger la vieillesse !

      1. Selon moi la majorité comprend et approuve votre démarche. Irritants, certes, les évêques, mais tout de même insignifiants, marginales. L’os est ailleurs et couche à présent avec le politique. L’engendre même. Son logo : $

        L’argent à tout prix, le néolibéralisme tout azimut. Prolonger la souffrance des vieux est trè$ rentable, la dignité humaine secondaire. Triste.

        1. La majorité des Suisses , oui .

          En France , on n’ aide même pas les cancéreux en phase terminale à mourir . Sédation profonde et continue si le pronostic vital est engagé à court terme !!! Il faut être déja mourant pour avoir le droit de mourir . La vieillesse ???? Il faut la prolonger sans oser dire qu’ on en a marre . Pas bien . Immoral . A la fin , on meurt quand même .

          1. Selon moi la majorité comprend et approuve votre démarche en France aussi. Cependant, il est plus difficile dans les plus grandes démocraties néolibérales de mettre l’argent au service des humains. C’est d’ailleurs l’inverse. La dignité humaine est une volonté noble mais intenable devant l’argent à tout prix. Elle est même variable.

            Vous avez raison, madame Jencquel; “Pas bien”. “Immoral”. Mais incroyablement rentable pour certains actionnaires, ceux-là mêmes jamais bien loins de la chose politique. L’un étant tributaire de l’autre. L’un ne pouvant exister sans l’autre.

  19. Dès la parution de votre blog, j’ai été conquise, car j’ai la même intention que vous. Il faut préparer soigneusement l’exécution du projet, ne fût-ce que pour alléger les ennuis pour ceux qui restent. C’est une affaire d’organisation.
    Quant aux évêques, qui sont censés connaître les Ecritures, ils oublient juste une chose: dans la Genèse, il est précisé que l’homme a reçu de la divinité le libre-arbitre. Alors, de quoi se mêlent-ils ?
    Et un dernier pour la route: pour supprimer le déficit de la Sécu, il suffirait de vendre librement le natrium-pento-barbital en grandes surfaces.
    Encore bravo pour tout ce que vous faites et écrivez dans ce sens.

    1. Mais on ne peut évidemment pas vendre le pento- barbital dans les grandes surfaces ni même dans les pharmacies . Il ne faut pas dramatiser la mort , pas non plus la banaliser .

      1. Madame Jencquen, vous avez le libre choix de publier ou non ce commentaire, car c’est à vous qu’il s’adresse directement, mais dans ce blog il apporterait peut-être des vagues inutiles. Vous remerciez trop vite l’auteure du commentaire ci-dessus, puis réfléchissez, et ajoutez un complément de réponse : « Il ne faut pas non plus banaliser la mort… » Cette idée stupide selon laquelle il « suffirait de proposer en vente libre le Pento-barbital » ne vous choque pas ? Dans les entretiens que vous menez chez Exit depuis longtemps, vous ne dites pas aux personnes dès que vous êtes en face d’elles : « Allez-y ! Donnez-vous la mort ! » Excusez-moi pour cette image brusque (qui ne vous correspond justement pas), je pense seulement que la vente utopique en grande surface favoriserait le suicide rapidement planifié, en grand décalage avec votre but qui est d’aider à faire un vrai choix avant l’étape technique finale. Je pense que le « libre-service » vous choque, mais aussi que vous restez très modérée en parlant simplement de « banalisation… » C’est bien plus qu’une banalisation, et cela sert à merveille les arguments des opposants qui vous ont accusée de favoriser le suicide. Ne les aidez pas en soutenant par des remerciements des opinions que vous estimez positives, présentées dans un panier où se cache une idée pourrie et inacceptable. Les arguments et les récits donnés dans tous vos articles visent à obtenir une meilleure humanité par la compréhension des besoins humains (et bien naturellement des sentiments de révolte), c’est cela votre efficacité, vous n’êtes pas l’avocate qui lance de brusques théories lui donnant des chances de gagner la partie en soufflant sur les braises pour battre le fer pendant qu’il est rouge… Alors détachez-vous de ces amis (dans les blogs) qui vous serrent la main pour se promouvoir et se valoriser. Gardez votre position plus clairement sans soucis de politesse ou de tact. Ils foutent en l’air votre travail !
        (Ma manière de m’exprimer est peut-être désagréable, j’espère que mon message ne sera pas mal pris, mais croyez bien que je partage votre état d’esprit qui vous anime. J’ai été membre d’Exit à ses débuts en Suisse il y a environ cinquante ans, bien que tout jeune et en pleine santé, par désir de soutien.)

        1. vous avez raison et je trouverais contre- productif de vendre le produit sans ordonnance médicale .

        2. Monsieur Dominic.

          Vous semblez suivre l’engagement de madame Jencquel depuis bien plus longtemps que moi. Peut-être cela explique t-il le petit côté tatillon de votre remontrance à son endroit. Mais non, monsieur Dominic, pas une vague inutile et distrayante, plutôt un blog permettant de discuter en écrivant un commentaire si nécessaire. Ce que vous auriez pu faire, d’ailleurs, en répondant directement à Avocat Santschi et son barbital en grandes surfaces.

          J’ai levé les yeux en lisant cette étrange proposition de Avocat Santschi. Madame Jencquel (comme probablement bien d’autres lecteurs) a sûrement fait de même.

          De ce que je connais de la démarche de madame Jencquel, j’ai davantage le réflexe de la juger AD-MI-RA-BLE que OU-BLI-EU-SE.

          J’en connais peu d’un tel engagement pour une cause aussi délicate, prenante, importante. D’autant plus que, malgré son suave doigté public, madame Jencquel ne semble ne pas vraiment être enthousiasmée de se retrouver à ce point sous les projecteurs.

          Elle tire diablement bien vers le haut et serait probablement soulagée de reconnaître votre soutien en vous adressant directement, ouvertement à Avocat Santschi via ce blog. Pour le bénéfice de nous tous d’ailleurs.

          Le débat sur le suicide assisté mérite davantage vos lumières que l’ombre anticipé de votre part.

          Bienvenue à la discussion, Dominic.

          1. Monsieur Carl

            Je n’aime pas beaucoup que l’on déforme mes propos, mais ne veux pas non plus transformer ce blog en discussions entre commentateurs qui ne servent pas directement le sujet, je m’arrêterai donc à l’essentiel. En premier lieu il n’y a aucune « remontrance » de ma part adressée à Mme Jencquel. Je n’ai fait que souligner ce que celle-ci a ensuite été d’accord de confirmer. La proposition d’une fin de vie grandement facilitée par une vente libre de Pento-barbital va à contre-courant du but d’assistance entrepris par Exit qui se saborderait vite si elle ne se positionnait pas clairement, pour ne pas prêter le flanc aux attaques d’opposants qui n’hésitent pas à déclarer : « Exite tue ! » C’est dans ce sens que je souhaitais une réponse plus consistante de Mme Jencquen à l’Avocate Santschi dont le soutient est à double tranchant. Maintenant, et c’est à mon avis un détail dans ce débat, si vous parcourez les blogs de Mme Jencquen, il vous sera aisé de constater que L’Avocate Santschi ne souhaite pas de réponse directe à ses commentaires, et ne répond jamais non plus. C’est sa liberté, qui ne me gêne pas, de se faire connaître sans participer aux dialogues dans la colonne…

  20. Le conseil des évêques suisses devrait avoir du respect pour les gens qui ont des convictions différentes des siennes. Bravo pour votre engagement et votre courage ! Je suis Français, j’ai 69 ans et je suis dans le même état d’esprit que vous. J’ai eu une vie aventureuse avec du sport, des voyages, des activités commerciales et artisanales. Je pratique encore la randonnée à un niveau assez élevé mais les bobos commencent petit à petit à limiter mes possibilités. Ma santé ne me pose pas encore de réel problème mais ça va venir. C’est inéluctable. Je veux, comme vous, décider quand et comment mourir. Je veux prévoir dès maintenant ce que vous appelez “suicide de bilan”. J’ai contacté les 3 associations Suisses qui acceptent les étrangers. La première vient de me répondre que la loi Suisse interdit ce que vous appelez “Interruption volontaire de vieillesse”, si on n’est pas atteint d’une maladie incurable ou d’un grave handicap. La deuxième, chez qui vous avez prévu votre IVV, me répond que cela n’est possible qu’après avoir atteint l’âge de 80 ans.
    Vous n’êtes pas âgée de plus de 80 ans et n’avez ni maladie incurable ni d’un grave handicap. Je ne pense pas que vous puissiez m’expliquer comment m’y prendre sous peine d’être accusée d’incitation au suicide. J’ai juste voulu témoigner que ce n’est pas si simple que ça d’organiser sa mort en Suisse.
    Je n’écris pas ça pour rassurer le conseil des évêques suisses 🙂

    1. Heureusement que ce n’ est pas simple . Il faut éviter les dérives . D’ abord adhérer à une des associations . Ensuite , lorsque vous souhaitez être médicalement assisté , savoir bien argumenter votre cause .

  21. Simple réflexion.

    Imaginons l’accès sans condition au suicide assisté pour les vieux de 75 ans ou plus. Indépendamment donc de leur état de santé. M’est d’avis qu’il n’y aurait que très peu d'”abus”. Très peu. “Abus” insignifiants à la lumière de la détresse et/ou souffrance vécue présentement par l’ensemble de la population.

  22. Je ne suis pas catholique. Le conseil des évèques suisses ne représente rien pour moi. Si on veut être respecté, il faut respecter. Dans le cas présent il y a un manque de respect évident. Pas la peine de préciser de qui envers qui. Face à un manque de respect faut-il réagir avec modération et compréhension ? Ma réponse est non. Le manque de respect, d’où qu’il vienne et de la part de qui que ce soit mérite des réponses cinglantes et percutantes. A condition, bien sur qu’on en ait les moyens. Sinon on se couche, c’est une question de bon sens.
    Je suis d’avis que le conseil de bla bla bla ayant cru jugé utile de jeter un pavé dans la mare, nous (tous ceux qui sont du côté de Mme Jencquel) devrions demander des comptes à ceux qui nous ont manqué de respect. Dans quels termes, de quelle façon ? On peut y réfléchir.
    Si mon commentaire dérange par son réalisme ou autre chose, j’en sui navré.

    1. Monsieur Conte Michel.

      Être navré pour une telle politesse de votre part vous honore.

      Imaginez. Ces douteux personnages, les évêques suisses et leur belliqueux conseil, sont membres d’une secte brandissant un dieu imaginaire pour manipuler les gens. L’histoire prouve que cette manigance leur a été extrêmement profitable. Mais il faudrait causer psychologie de notre race, ce qui pourrait être long et affligeant. Passons.

      Restons-en donc à l’essentiel de votre requête, celle d’offrir une réponse cinglante et percutante à ces sinistres personnages irrespectueux. Vous exigez des excuses et encouragez une réflexion. C’est déjà pas mal. Personnellement, moins qu’un profond mépris à leur égard est au dessus de mes forces.

      Oui, un abyssal mépris. Par politesse.

      1. M. Carl

        Causer psychologie « de notre race » pourrait en effet s’avérer très long, à moins que vous fassiez distinction entre race humaine et animale, afin de préciser que cette dernière n’est pas concernée par le conseil des évêques… La psychologie enseignée à l’université est celle de l’être humain, les cours ne sont pas catégorisés par race, cela vous étonne ?

        Pour ce qui est du mépris, le mépris ne demande que peu de force, c’est celle des faibles.

  23. Je ne puis qu’être d’accord avec votre vision des choses, qui est aussi la mienne.
    Le compte rendu d’une amie qui a accompagné sa maman lors de son décès planifié m’a rapporté la sérénité, et le respect, dans laquelle ce moment s’est déroulé.
    Un témoignage qu’elle a partagé lors de réunions d’information de l’ADMD en Belgique où je vis.

  24. Merci CONTE MICHEL pour ces informations provenant de deux associations Suisse.
    Maintenant, je n’ai plus qu’à espérer devenir Alzheimer débutant, et ce sera plus facile…
    En effet CARL, l’accès sans condition à l’Interruption Volontaire de Vieillesse pour les personnes de 75 ans ou plus, est une très bonne idée.
    Pour les associations, à partir de quel âge sommes-nous vieux ?
    Jacqueline, pour bien argumenter notre cause, nous avons intérêt à savoir ce qu’il ne faut pas dire.
    L’ADMD aide t-elle ?
    Merci pour tout.

    1. l’ ADMD est une association qui milite pour que la loi change en France . Elle ne peut pas proposer d’ aide médicalisée au suicide , car c’ est illégal . Par contre , nous écoutons et nous conseillons de notre mieux . On peut dire ce qu’ on pense si on est sincère . Je ne crois pas aux stratégies de communication lorsqu’ il s’ agit de vie ou de mort .

  25. Bonjour Jacqueline,
    “Je ne crois pas aux stratégies de communication lorsqu’ il s’ agit de vie ou de mort .”
    Vous avez raison c’est justement ce qui me perturbe dans ce projet – ou plutôt cet espoir , je précise pas pour tout de suite – d’aller en Suisse, de ne pas savoir argumenter ma décision, de ne pas savoir mentir. Ce “dossier médical” à fournir , je me vois mal le réclamer à mon médecin traitant, étant donné que mes raisons sont philosophiques ( je ne veux pas attendre de devenir Alzheimer comme ma mère, ma grand-mère et ma tante) d’une part, et d’autre part, mes polypathologies (vertiges, douleurs articulaires de plus en plus généralisées, voire parfois handicapantes), je n’ose même plus les signaler à mon médecin, il y en a trop et les médecins (le mien en tout cas) il ne faut leur signaler qu’un problème de santé à la fois, le plus urgent. Aller consulter toutes les semaines pour une nouvelle douleur, non merci.
    Oui, ce dossier médical à fournir pour aller en Suisse m’angoisse et se transforme en obsession d’envisager … en tout cas d’y penser sérieusement.
    Encore merci pour votre blog qui nous permet de nous exprimer.

    1. Le problème en France , c’ est la loi hypocrite qui oblige les médecins à se voiler la face devant la réalité. Adhérez à une association suisse et le jour venu , , vous argumenterez votre droit à l’ autodétermination en cas de maladie grave ou de vieillesse insupportable . La sincérité est toujours le meilleur argument

  26. Bonjour,
    il faut quand même des institutions qui défendent la vie.
    Où s’arrêterait l’acceptation du suicide ? Est-on vraiment capable médicalement de discerner l’envie de la pathologie ? En fin de course, pourquoi une pathologie qui pousse au suicide ne doit-elle pas être aussi respectée ? L’état et pourquoi pas une église n’ont-ils pas pour mission parmi d’autres de défendre les gens contre eux-mêmes ? A force de promouvoir le suicide ne perd-on pas de vue l’essence de la vie ? Sans ces évêques que vaudrait votre combat ?
    “Un matin, se levant avec l’aurore, il s’avança devant le soleil et lui parla ainsi :
    « Ô grand astre ! Quel serait ton bonheur, si tu n’avais pas ceux que tu éclaires ? “

    1. Défendre la vie lorsqu’ un tiers la menace . Toujours et sans le moindre doute . Cependant , la vie cesse d’ être la vie à un certain moment , qui est entièrement subjectif . Ce n’ est pas une institution qui doit décider pour un sujet éclairé , lucide et capable de discernement quand il prend la décision de ne pas prolonger une survie pénible qui mènera inévitablement à la mort . Croyez- moi , aucun mortel ne se résout de gaîté de coeur à mourir et il n’ y a pas de dérives dans les pays qui accordent cette ultime liberté à leurs compatriotes .

    2. Bonjour Jérôme Gonsolin.

      Il faut lire au moins trois fois votre commentaire pour en être persuadé; oui, c’est bien ce qu’il a écrit. Coupons dans le gras charabia moralisateur de votre commentaire et restons-en au suicide, assisté ou non.

      Alors, monsieur Gonsolin, expliquez-nous; en quoi un suicide est-il inacceptable?

      Merci de nous éclairer de votre réponse.

    1. Mais bien sûr : adhérer à une association ne vous donne aucune certitude . C’ est vous qui devez répondre à vos questionnements . Il s’ agit de vous et de votre vie .

  27. C’est vrai, il s’agit bien de nous, de notre vie et de notre mort. Cela ne regarde que nous.
    Personne ne peut décider pour nous.
    Mais lorsqu’on prend conscience de tout ce qui est à faire, sans avoir la certitude d’y arriver, c’est effectivement angoissant !
    Pour moi, la personne qui décide de faire une IVV est sincère.
    Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Mais peut-être que je me trompe.
    Il faut tout de même être solide, avoir beaucoup de force et de patience, entre adhésions, plusieurs années à cogiter, voyages, attente, acceptation ou refus. C’est pas léger.
    En attendant, votre blog m’apprend beaucoup, merci !

    1. ce n’ est pas tellement compliqué en Suisse . Il suffit d’ adhérer à une association .le moment venu , savoir expliquer ce dont vous souffrez . C’ est clair que raconter qu’ on va très bien mais qu’ on a assez vécu , ça ne suffit pas et ça choque . Je l’ ai appris à mes dépens !

    2. Bonjour Noëlle.

      Pas léger et angoissant, oui. Inhumain et barbare, même. Mieux que rien cependant grâce à l’excellent travail de madame Jencquel et de bien d’autres, mais toujours insuffisant, infantilisant, humiliant.

      Vivement la deuxième vitesse; l’accès sans condition au suicide assisté pour les vieux de 75 ans ou plus, et ce, indépendamment de leur état de santé.

      Manches de chemises relevées, tête fière et haute; dégagez évêques! politiques! marchands de pilules! Votre cirque manipulateur intéressé doit cesser.

      1. Merci Carl pour cette deuxième vitesse proposée. C’est celle qui ôterait nos angoisses et nous permettrait même de vouloir vivre, serein.e.s, peut-être quelques années de plus. Un vrai choix.

  28. Bonjour Carl,
    Oui, et parlons-en, encore et encore :
    L’IVV autorisé à partir de 75 ans, indépendamment de l’état de santé !!!

    Merci Jacqueline ! Ce serait bien moi ça…
    « Bonjour docteur, je vais bien, je viens pour un IVV, j’ai assez vécu.
    Ah bon, vous êtes choqué ? Mais ce n’est pourtant pas ce que je vous demande.
    Je vous demande d’accepter, même ce qui est inacceptable à vos yeux ».

    C’est vrai, je vais assez bien.
    Mais j’envisage de faire une IVV, lorsque les moins, (psychologique ou et physique), seront durablement plus forts que les plus.
    Je ne sais pas quand. Je ne sais pas si je le ferai. Comme nous tous d’ailleurs.
    Nous ne maîtrisons pas grand-chose.
    Nos vies sont mouvements. La seule chose qui ne change pas, c’est le changement, nous le savons bien. En quelques secondes nos vies peuvent changer, en bon, comme en mauvais.

    L’important est de nous battre pour cette belle cause.
    Heureusement, Jacqueline remue, interpelle, fait bouger même les évêques… qui n’acceptent que les êtres qui pensent comme eux. Les pauvres !
    Echanger comme nous le permet Jacqueline…lire, entendre, comprendre et accepter nos différences, c’est intéressant. Battons-nous, triomphons !
    Mais accepter nos différences est ce qui est le plus difficile pour beaucoup.

    Je pense au suicide depuis mon adolescence, et cela ne m’a pas empêché de vivre.
    Je me suis toujours demandée ce que je faisais là, au milieu…mais j’ai quand même toujours fait des choses qui m’intéressaient et m’intéressent encore.
    Aujourd’hui, si j’étais prête à faire le pas, j’aimerais ne pas avoir à m’expliquer, à me justifier.
    Ma mort ne regarde que moi, les raisons m’appartiennent.
    Peut-être que dans 10 ans, je ne verrai plus d’inconvénients à rendre des comptes.
    En vieillissant, nous devenons fragiles, vulnérables. Nous sommes aussi à la merci de certaines personnes qui profitent de la faiblesse des plus âgé(e)s. C’est triste !

    Mais le moment venu, je suis certaine que ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on part.
    Je veux bien le croire. Parfois, j’y pense fort, mais c’est impossible à saisir, c’est un concept.
    Nous nous sommes tellement attachés aux formes, et il y en a de si belles.
    Et ne plus voir le soleil, la pluie, la neige, la grêle, les nuages, la lune, les étoiles, les animaux.
    Ne plus entendre le chant des oiseaux, le cri des enfants émerveillés, innocents et insouciants dans la cour de l’école.
    Ne plus voir les fleurs, les arbres, les ports, les bateaux, la mer, la montagne, le désert, la campagne.
    Ne plus déguster, savourer ce que l’on aime.
    Ne plus sourire ne plus rire.
    Ne plus sentir toutes ces odeurs sublimes.
    Pas d’inquiétude, c’est mon délire de pleine lune ;-), il se manifeste deux ou trois jours avant.

    Mais pour apprécier l’univers, il ne faut pas souffrir.
    Cependant, faire le pas n’est certainement pas aussi facile qu’on pourrait le penser.
    Il faut une grande détermination, beaucoup de courage, et un grand ras le bol de tout.
    Bien sûr cela n’engage que moi.
    Mais c’est vrai, ça se prépare, comme plus ou moins tout, et l’univers fait le reste !

    1. c’ est si juste ce que vous écrivez . On aime la vie et aucun mortel ne se résout de gaîté de coeur à mourir . On s’ y prépare comme on peut . J’ ai fixé une date pour ne pas finir comme tous ces vieux qui s’ accrochent au pouvoir ou qui se laissent priver de leurs droits . Je milite pour que les vieux puissent choisir ce qu’ ils veulent et qu’ on les aide s’ ils préfèrent mourir plutôt que d’ être infantilisés et relégués dans des mouroirs .Je veux rester un sujet qui prend ses propres décisions . quand on devient malade , on est faible et vulnérable . On ne peut demander à personne de prendre cette décision à notre place .

      1. Madame,
        Il est clair que vous limitez l’humain à son corps….Normal que vous pensiez ainsi.
        Personnellement, je crois à la dimension ”spirituelle”….celle qu’on ne peut expliquer.
        D’ou vient notre faculté d’aimer, de penser, de choisir, de réfléchir ?
        Sans cela, nous serions des ”robots”……
        Mangeons, buvons, baisons et dormons car demain nous mourrons…c’est ”limite” comme façon de vivre…..

        1. Je ne pense pas qu’ on ait deux dimensions : l’une spirituelle et l’ autre corporelle . Je pense que nous formons un tout , comme toutes les autres espèces vivantes..nous vivons et nous mourons . C’ est dans l’ ordre des choses . Prolonger la vie au- delà de sa durée normale , c’ est contrecarrer les projets célestes . La médecine , c’ est nous qui l’ avons inventée .

      2. Une bonne nouvelle pour la défense de l’IVV :
        Le nombre de cas de démence va tripler d’ici 2050, selon l’OMS…le nombre total de personnes souffrant de démence atteindra 82 millions en 2030 et 152 millions en 2050.
        En descendant dans la rue, ou en lisant de nombreux commentaires par-ci par-là, nous avions déjà une petite idée (LOL!)
        L’OMS nous dit qu’il Il existe actuellement 72 causes de démences répertoriées dans la littérature. Les syndromes démentiels qu’ils soient d’origine dégénérative (maladie d’Alzheimer…), vasculaire, infectieuse, carentielle, toxique, etc… conduisent à la perte d’autonomie et entraînent des coûts sociétaux considérables (financiers, mais également humains avec la souffrance et l’épuisement des proches). En 2015, le coût social global de la démence était estimé à 1,1 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.

        Pour soi, mais également par respect pour les proches, soyons courageux, la LOI sur l’IVV est NECESSAIRE !
        Laissons les EHPAD aux personnes qui veulent porter leur croix.

        Cette loi n’obligera pas les gens à faire l’IVV. Non !
        Toutes les femmes enceintes ne font pas une IVG. Mais la femme reste seule juge de sa situation.

        Dans le cas de l’IVV, le vieillard de 75 ans sera seul juge de sa situation.
        Pour ceux qui ont peur de faire un grave accident avant la date prévue, ils pourraient rédiger des directives anticipées.
        D’ailleurs, grâce à ces directives anticipées, il est possible de se donner quelques années de plus 🙂
        Ma mère va avoir 95 ans. On vient de lui diagnostiquer un Alzheimer modéré.
        Jusqu’à présent elle a bien vécu, sans aucune maladie grave.
        Là encore, nous ne sommes pas tous égaux devant la vieillesse.
        A chacun de voir, sentir si le moment est venu…Cela n’empêche pas de donner une date et d’en changer. Tout change !
        Regardez Jacqueline, Nicolas ou une autre personne peut soudainement entrer dans votre vie et vous faire découvrir des choses que vous soupçonniez pas ;-).
        Mais je suis bien de votre avis. Je ne veux pas finir ma vie dans la souffrance d’un mouroir, manipulée et infantilisée. Non merci !

        Continuez à vous battre pour nous tous. MERCI !
        Multipliez les interviews, ne baissez pas les bras.
        A part adhérer à une association, n’y a t-il pas d’autres moyens pour que nous nous battions ?
        Je le pense également, au référendum, les français voteraient pour une loi de liberté !

        1. Bien sûr que si nous passions au référendum , nous aurions une loi . Malheureusement notre système n’ est pas une démocratie participative comme en Suisse .

  29. Bonjour jacqueline

    Je lis régulièrement vos commentaires et ceux des abonnés et je salue votre courage et votre opiniâtreté dans ce combat
    Il y a quelque temps je vous avais dit que les français étaient frileux sur la fin de vie vous m’avez répondu que ce n’était pas les francais qui étaient frileux mais plutôt les.politiques
    Cela est partiellement juste, car bien que selon les sondages les français sint favorables a l’euthansie ou le suicide assiste, ils n’ont pratiquement pas écrit leurs directives anticipées et encore moins adherés a l’association qui milite pour le droit a une fin de vie digne : l’ADMD!
    Si je me souviens bien quand la Belgique a fait passer la loi sur l’euthansie , les belges avaient adheré de façon beaucoup plus massive a l’association similaire a l’ADMD française et les hollandais avaient je crois manifestè pour obtenir ce droit
    Les français en sont loin et c’est a mon sens une des raisons pour laquelle cette loi ne passe pas en France
    La fin.de vie en France reste vraiment un tabou !

    1. c’est vrai . la religion catholique ? Si on passait au référendum , je crois que les Français voteraient pour une loi de liberté .

  30. Bonjour Madame,

    Je viens de lire votre blog!
    Je suis époustouflé par tant de volonté qui vous anime. Peut-être qu’en vous disant mes prochains mots, je l’analyserais par l’égo qui est en moi, mais punaise…votre beauté intérieur, votre sens de l’humour sont autant de raisons qui me pousseraient à vouloir vous connaître. J’ai ce pincement au cœur, bien que je ne vous connaisse pas, mais ce pincement quand même, voyez vous. Celui qui fait un peu mal, celui de vouloir vous dire mais bon sang, retardez plus longuement l’échéance!!!
    Je vous ai écouté en interview avec Hugo Clément, une sacrée partie de rigolade. Quel aplombs, vous êtes incroyable de sincérité et je ne peux qu’être admiratif.
    Alors oui, je fais parti de ces jeunes qui ont moins de 40 ans, qui ne sont pas bidonnant (je vous laisse esquisser une mimique souriante, je n’en doute pas) . Bref, j’aurai mille raisons de vous prendre dans mes bras et vous dire combien votre cause et noble. Vous êtes belle, ne l’oubliez pas.

  31. Témoignage touchant.

    Dr. David Juurlink sur twitter. Série de 20 tweets en anglais. Patiente octogénaire délivrée…

    Avis aux intéressés.

  32. “n n’ a encore jamais lu une seule phrase de protestation des églises, toutes religions confondues, et surtout pas des Catholiques, contre ces horreurs! ”
    On voit que vous ne lisez pas beaucoup la littérature et la presse catholique! Ni celle des autres confessions chrétiennes ou d’autres religions

  33. Il n’y a vraiment pas de quoi se prendre la tête avec le Conseil des Evêques suisses.
    Ces gens là ne représentent presque rien.
    Vous feriez mieux de vous préoccuper d’une autre religion beaucoup plus intolérante et dangereuse pour les libertés individuelles (l’islam).

    1. les trois religions monothéistes adorent le même dieu et tant que les croyants ne font pas de prosélytisme , c’ est Ok . Ça devient dangereux lorsqu’ ils prennent leurs convictions pour des certitudes.

      1. Oui mais yen a qu’une seule au nom de laquelle des attentats sanglants sont commis chaque jour dans le monde.
        Je vous laisse deviner laquelle …
        Bon je m’écarte du sujet du forum donc je clos le débat.

        1. vous avez raison et vous ne vous écartez pas du sujet , vu que j’ incite les législateurs à la réflexion . Souvenez- vous de la ” conquista ” de l’ Inquisition et des croisades … entretemps , nous avons eu le siècle des lumières en Europe … L’ islamisme radical est dû au fanatisme de l’ ignorance .

          1. D’accord avec vous.
            Madame, est-il possible d’entretenir une discussion avec vous (facebook, mail, etc.) au sujet de l’euthanasie ?

  34. Et le parti écologique, ne pourrait-il pas vous aider dans cette belle bataille que vous menez pour nous, chère Jacqueline ? Je me doute bien que vous y avez déjà pensé. Il vise 2022…(?)
    Si toutefois il est certain de gagner des voix, et non d’en perdre…ce pourrait être un espoir ?

      1. Merci pour votre question.
        Et en quoi l’écologie ne le relèverait-elle pas ?

        Lorsque je me suis posée la question, je n’avais pas lu d’anciens articles. Mon ressenti était bon.

        Je cite: Jadot « le droit à mourir dans la dignité, ça n’est jamais la réconciliation avec la mort, c’est au contraire la réconciliation avec la vie… »

        Véronique Massonneau
        https://www.lepoint.fr/politique/fin-de-vie-l-assemblee-ecarte-un-texte-ecologiste-legalisant-l-euthanasie-29-01-2015-1900828_20.php

        C’est dans cette direction que nous devrions peut-être regarder.
        Je ne pense pas que nous ferons vraiment avancer les choses en s’attaquant aux religions.

      2. Pourquoi ne relèverait-elle pas de l’écologie ?
        Le terme écologie a été inventé en 1866 par le biologiste Ernst Haeckel.
        Il exprimait sa colère en ces termes: “des centaines de milliers de malades sont artificiellement maintenus en vie…sans le moindre profit pour eux-mêmes ni pour le corps.”

        Véronique Massonneau, issue d’une famille très catholique, ex-députée de la Vienne, parti écologiste est l’auteur d’une proposition de loi 2012.
        Jadot a déjà parlé de l’euthanasie. Il vise 2022.

        Cela dit, lorsque je lis certains articles, je désespère.
        Ce n’est malheureusement pas pour demain, qu’une loi, pour les 75 ans fatigués, verra le jour en France.
        Il aura quand-même fallu presque 30 ans à Henri Caillavet, pour arriver à la loi Léonetti…Pff !!!
        Pourtant, Henri Caillavet nous aurait rappelé que « si Dieu existait, il serait probablement radical ».

  35. Bonjour,
    Les évêques ont peur… Tu n’incites nullement au suicide. Très loin de là… Tu souhaites que les lignes bougent, que les commentateurs aient un débat, des réflexions, des arguments et des interrogations au sujet de le droit de mourir dans la dignité.

    Selon le Point, environ 60% des français ne sont pas des croyants. Ça fait beaucoup donc la religion catholique ou autre n’a pas à se mêler de la vieillesse ou du suicide assisté ou de l’euthanasie.

    C’était une horreur pour moi quand j’ai appris qu’on décide de prolonger la vie de Vincent Lambert. Ses parents refusent de faire du deuil.

    La France est tout à fait capable de réguler les demandes du suicide assisté ou de l’euthanasie. Je suis sûre qu’il y aurait une explosion de demandes si jamais la France légaliserait l’euthanasie ou le suicide assisté.

    Ce matin, j’ai eu deux heures de retard en train à cause d’un accident grave d’une personne ( qui est en réalité un suicide pour la plupart des cas), je me suis demandée si c’est une personne vieille ou pas.

    Ce serait bien de faire un statistique du suicide chez les personnes âgées.

    Bravo pour ton combat et j’espère que beaucoup de gens prennent le relais de ton combat.

    1. La plupart des suicides sont des personnes âgées et il faut savoir que sur 50 suicides violents, 49 ratent et on se retrouve aux urgences ou aux soins intensifs et ça ne donne pas envie de recommencer . Du coup , les bien-pensants te diront que la plupart des gens qui tentent de se suicider ne recommencent pas . Tu m’ étonnes !!!!!

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