conseil en management - enjeux clé, limites et risques - un paper par Elena Debbaut

Enjeux clé, limites et risques du service de conseil en management pour les entreprises — ou comment éviter de se faire déplumer

Le conseil en management est une pratique courante dans les entreprises et les organisations gouvernementales qui consiste principalement à fournir des conseils et des recommandations pour améliorer leur performance et leur gestion. Bien que cette typologique de conseil puisse offrir des avantages significatifs aux entreprises, il présente également des limites et risques importants.

Aux yeux de certaines entreprises, mais surtout du grand public, le domaine du conseil en management est souvent associé à des scandales tels que les surfacturations et gestions de projets chaotiques, les conflits d’intérêts et une opacité quant aux méthodes répétitives — le tout accompagné d’une qualité médiocre et résultats aléatoires ou fragiles.

Toutefois, une telle perception est seulement une vision partielle.

Le véritable enjeu se situe au niveau du modèle économique et certaines pratiques inefficaces aux besoins réels. Une fois compris, une entreprise et les services publics peuvent éviter de se faire déplumer pendant un mandat.

Cette publication vous offre quelques éléments de réponses et solutions pour réduire les risques liées au conseil en management. Voici les sujets couverts.

 

Conseil entreprise - Elena Debbaut - redressement de projet et entreprises en difficulté

 

Table des matières

Conseil entreprise - Elena Debbaut - redressement de projet et entreprises en difficulté

 

Comprendre le concept du conseil en management

Habituellement, un consultant analyse le fonctionnement d’une entreprise ou des unités fonctionnelles dans les grands groupes. Les questions principales consistent à identifier si l’ensemble des processus et systèmes d’organisation fonctionnent selon la stratégie globale — et tentent de découvrir ce qui peut être fait pour accroître l’efficacité opérationnelle.

 

publication business sur le besoin de processus dans une entreprise par Elena Debbaut
Lire l’article publié sur LeTemps: Elena Debbaut sur la nécessite de processus dans une entreprise

La partie technologique a un rôle de plus en plus important sur des aspects tels que la sécurité, la complexité des systèmes, la gestion des risques, la formation du personnel, ou encore les pièges des coûts et gestion opérationnelle pour l’implémentation et les opérations ultérieures.

Mais cette partie est souvent mise à côté par les cabinets de conseil en management traditionnels qui se concentrent plutôt sur les aspects organisationnels et stratégiques. Ou au pire, la facturation de tels services est sans commune mesure avec la valeur réelle.

Pourtant, la réussite de toute entreprise dépend en grande partie de sa capacité à intégrer stratégiquement les technologies dans ses processus et ses opérations courantes.

Il est important que les entreprises soient conscientes de l’importance de ces dimensions dans leur écosystème.

 

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– Vision globale d’une entreprise: un modèle pour la performance –
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Le service de conseil en management peut être décomposé en quelques étapes comme (1) identifier ce qui ne va pas, (2) chercher les causes, (3) rétablir ou reconstruire ou créer une toute nouvelle approche, et (4) quand les conditions le permettent, de créer un consensus autour des recommandations émises. Selon les besoins, il est possible de (5) implémenter les changements, ou encore, (6) faciliter l’apprentissage du client pour que celui-ci puisse résoudre des problèmes similaires. Cette liste n’est pas exhaustive.

Par exemple, une entreprise peut présenter des dysfonctionnements plus ou moins importants dans les flux de travail et processus, ou les investissements, ou l’organisation de diverses ressources, ou l’utilisation et l’intégration des technologies, ou passer par une crise qui ne peut pas être dépassée avec les seules ressources internes.

 

Livre et eBook: Plan de continuité et Gestion opérationnelle en situation de crise avec Listes pratiques pour les 50 premiers jours de crise, un livre pratique en format .pdf ou imprimé par Elena Debbaut, consultante en entreprise et gestionnaire de crise

 

Dans un grand nombre de situations, la case “réduction des coûts” est proposée comme solution rapide et simpliste — et sans que cela soit toujours justifié. Vient ensuite des idées qui circulent grandement sur le marché. Enfin, il y a aussi quelque exemples de réussite exceptionnelle et dont les conditions ne peuvent pas être récréées.

Mais trop souvent, ces approches ne correspondent pas aux réalités du terrain. Or, un tel service de conseil peut faire la différence entre une entreprise “innovante” pour du vrai, une autre qui n’est plus préparée et accentue même les effets négatifs d’une situation de crise, ou d’autres qui décident de désinvestir et tout simplement abandonner un marché.

 

Quelques fausses idées sur l'innovation - Elena Debbaut - conseils et ateliers pratiques innovation - Suisse
Lire l’article sur LeTemps: Quelques fausses idées sur l’innovation.

La complexité de l’économie actuelle est indéniable — notamment en raison de la rapidité des évolutions technologiques, de la globalisation et l’interconnexion des chaînes d’approvisionnement et marchés, et plus récemment encore, des changements importants au niveau géopolitique. Ces facteurs ont conduit à une multiplication des données à analyser, mais aussi une augmentation de la complexité des modèles financiers et de conduite d’affaires.

Les directions d’entreprise sont également plus sollicitées que par le passé, que cela soit à un niveau stratégique global, investissements, voire même des interventions à un niveau opérationnel, mais avec un impact transversal. La prise de décisions est difficile pour chercher les nouvelles tendances, sécuriser les financements appropriés aux divers projets. La peur de ne pas rater des idées innovantes ou les raccourcis liés aux biais cognitifs et préjugés impactent la capacité d’analyse neutre. La sensation de tourner en rond est bien présente.

L’appel à un service de conseil externe peut, dans certaines situations et contextes, aider à débloquer une telle situation.

Introduction: présentation des enjeux clés, limites et risques du conseil en management

Les limites du conseil en management peuvent inclure des problèmes d’ordre stratégique, comme la résistance au changement, le manque d’engagement des employés et autres collaborateurs, la dépendance excessive aux consultants externes. Mais la difficulté de taille est surtout la difficulté à intégrer les recommandations du conseil en management dans la culture de l’entreprise.

Les risques peuvent inclure des éléments comme les coûts de service qui sont élevés — notamment si l’entreprise est en crise, une perte de contrôle sur les décisions et les opérations de l’entreprise, mais aussi une baisse de la confiance des employés et des partenaires commerciaux. Un trop grand niveau d’externalisation à de tiers pour les fonctions et processus comme le BPO ou RPA entraîne une absence du savoir-faire interne, donc une dépendance encore plus élevée envers des prestataires et une perte de contrôle.

Dans ce contexte, les entreprises peuvent se retrouver dans la situation où elles dépendent entièrement de consultants, en oubliant que leur propre expertise est essentielle pour une prise de décision plus efficace et plus en accord avec leurs objectifs. Par conséquent, il est important que les entreprises ne voient pas les consultants en management comme une solution facile ou rapide à tous leurs problèmes, mais plutôt comme un complément à leur expertise interne. Si celle-ci n’existe plus, alors il faudra songer à la recréer.

Les collaborateurs et les divers niveaux hiérarchiques d’une entreprise peuvent également se sentir exclus ou ignorés pendant le processus de conseil en management, ce qui peut entraîner une résistance au changement, voire même des actes de sabotage plus ou moins directs.

Pour éviter ce type de situations, il est dès lors important que les consultants travaillent en étroite collaboration avec les employés et les collaborateurs de l’entreprise pour comprendre leurs préoccupations et leurs perspectives. Cette approche peut aider à créer un sentiment d’engagement et de participation active, augmentant ainsi les chances de réussite des mandats.

 

changement entreprise - l'art de la transformation d'une entreprise même en absence de crise - par Elena Debbaut, gestionnaire de crise
Lire l’article: L’art de changer sans perdre son âme — quelques stratégies même en absence de crise

De plus, les entreprises doivent être conscientes quant aux coûts souvent élevés dans le secteur du conseil en entreprise, ainsi que des risques de perte de contrôle sur certaines décisions et typologiques d’opérations.

Afin d’agir de manière proactive, une entreprise devra ainsi évaluer attentivement ses besoins, et travailler avec les consultants qui ont une expertise autant sur le plan opérationnel, technologique, gestion de ressources humaines et financières, que sur le volet stratégique. Il est essentiel que les équipes de consultants soient alignées selon les objectifs et le cadre donné par le conseil d’administration, ou la direction d’entreprise à pouvoir décisionnel — cela garde un certain contrôle.

La perspective macro-économique des entreprises

Au cours de dernières décennies, le monde des affaires a été confronté à une série de stratégiques macro-économiques foireuses, et qui ont conduit à des conséquences désastreuses.

Les entreprises ont été lessivées par des slogans tels que “fini la réglementation dans le monde des affaires, et allons tout vapeur vers l’ultra-libéralisme” en passant par “socialisons les pertes et privatisons les bénéfices” et “plus que le profit est grand, moins d’impôts qui sera payé” ou encore “salarier avec une misère les créateurs de valeurs et les travailleurs, mais offrons des bonus mirobolants à la direction d’une entreprise“.

Ces idées ont été vendues comme des solutions miracles pour stimuler la croissance économique.

 

La face cachée de l'économie numérique, un essai d'économie et gestion, par Elena Debbaut

 

Certaines grandes entreprises dans le conseil en management ont réussi à officialiser et à imposer ces idées pour entretenir les illusions d’une croissance d’entreprise sans limites. Mais de plus en plus souvent, les entreprises traversent des crises à répétition. Et là, les grands groupes de conseils ont quelques difficultés à comprendre et à s’adapter à la réalité du terrain. Ces grands groupes ont entretenu l’illusion que le conseil en management serait une solution à de nombreux problèmes.

Le conseil ou la mort de l’entreprise, fut le message.

Or, une telle approche binaire manque de nuances.

Dit-on que les consultants volent la montre du client pour lui communiquer l’heure. Il y a une part de vérité dans cette pensée. Mais les études du marché qui déclenchent des “projets hautement stratégiques” ont des données approximatives et ne font qu’officialiser quelques idées de mandats. Il faut absolument que les entreprises adoptent ces projets avec prudence, tout en gardant en tête que les consultants en management ne sont pas toujours des experts de leur secteur ou de leur entreprise spécifique.

En effet, il peut manquer de connaissances contextuelles importantes.

Ainsi, les consultants généralistes en management “vendent” les idées du moment — parce que les solutions “sur mesure” adaptées à un contexte particulier sont plutôt rares et réservées à des mandats hautement confidentiels. Ces mandats se font souvent par le truchement et l’appel aux cabinets externes de niche.

Le conseil en management est aujourd’hui une industrie en pleine croissance.

Les chiffres avancés par diverses sources mentionnent entre un demi-million à plusieurs millions de consultants en management dans le monde. Par exemple, aux États-Unis, le chiffre de 710’000 consultants a été avancé par Statista. Mais quoi qu’il en soit, les études et les chiffres du marché ne sont pas fiables. De plus, tout et chacun peut s’improviser comme consultant, et sauf erreur pour certaines régions lointaines, il n’y a aucune limite quant au pays ou le secteur d’activités.

Le marché Suisse des services de conseil — quelques estimations chiffrées

Quel est le nombre de consultants en Suisse ? Je n’ai pas un chiffre officiel ou exact sur le nombre des consultants en Suisse, mais il est possible d’extrapoler à partir des statistiques officielles sur le nombre d’entreprises selon leur structure, mais aussi selon les résultats de la base de données LinkedIn — selon les mots-clés “consultant”,  “consultant en entreprise”, et “consulting”.

Le secteur des consultants est vaste, avec 194 000 résultats pour “consultant”, 31 000 pour “consultant en management” et 249 000 pour “consulting”. Le secteur tertiaire en Suisse représente 76,95 % du total des entreprises, soit environ 474 604 entreprises.

Par rapport au nombre d’entreprises dans le secteur tertiaire, il est dès lors raisonnable de penser que nombreuses entreprises actives dans l’informatique, le conseil financier et gestion, information et communication, la gestion des ressources humaines (HR), ou le secteur pharmaceutique, ou celui des matières premières peuvent également offrir un volet avec des conseils en entreprise.

 

Le conseil en management en Suisse - estimation chiffrée du marché, par Elena Debbaut, gestionnaire de crise
– Quelques estimations chiffrées du marché Suisse du Conseil –
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A titre personnel, j’estime que l’offre actuelle de services de conseil en entreprise pour le marché suisse se situe minimalement entre 250’000 et 270’000 personnes, compte tenu que de telles activités ne figurent pas toujours sous les mots-clés ci-avant ou sous une catégorie précise dans les statistiques suisses.

Questions éthiques, opérationnelles et stratégiques pour consultants et entreprises clientes

Les entreprises se plaignent ne pas pouvoir accès aux consultants qui ont une expertise duale, autant stratégique qu’opérationnelle et technologique, et les consultants se plaignent souvent de ne pas être compris par les clients. Pire encore: ni les entreprises, ni les clients ne sont plus en mesure d’expliquer ce qu’ils font réellement, ni quels résultats sont possibles.

La complexité croissante que j’ai mentionnée au début de cette publication implique que la maîtrise d’un grand nombre d’informations et connaissances devient de plus en plus difficile — même pour les consultants habitués à traiter un grand volume de problèmes. Bien que par divers artifices et aides, ce savoir et le savoir-faire est encore possible dans certains domaines, les limites humaines ne peuvent plus être dépassés. Ainsi, il est de plus en plus rare qu’une seule personne a le savoir-faire acquis dans plusieurs domaines de compétences.

Mais quelques consultants et les grands groupes de consulting ont toujours cette idée qu’un consultant serait capables de travailler dans tous les domaines, et avec tout type d’entreprise.

Il suffirait, selon cette perception, de juste observer le travail de divers collaborateurs pendant quelques heures seulement, tout au plus quelques jours dans plusieurs départements, et venir ensuite avec des beaux graphiques et un jargon spécialisé. Le tout, bien chiffré sur la base de leurs “découvertes” et “études du marché” mais qui sont souvent produites par eux-mêmes — ce qui est normal dans une optique d’affaires, car ces structures vendent d’abord leur marque.

Le plus grand problème avec cette approche, c’est que les données acquises dans le cadre d’une “enquête” ou “étude du marché” ont une certaine cohérence, mais elles ne représentent aucunement une vision absolue d’un marché donné ou un secteur d’activités. En même temps, l’attente d’une “vision totale” serait irréaliste, compte tenu des spécificités et la fragmentation des marchés — mais l’interprétation du peu de données existantes par des personnes qui connaissent leur métier reste indispensable.

Pire encore, les répondants à ce type d’études, n’ont pas toujours la motivation et la rigueur de correctement évaluer la question selon la réalité du terrain — les choix et les commentaires se font presque à l’instinct. Pour ne rien arranger, le nombre des entreprises participantes à ces études est insuffisant pour constituer un échantillon suffisamment représentatif. Néanmoins, les résultats peuvent donner une idée générale de quelques tendances, sans plus.

Cette typologie de conseil est existante dans tous les grands groupes de conseils, et les dépenses des entreprises clientes pour “entrer et suivre les chiffres présentés” atteignent des sommes colossales. Au final, les résultats sont variables et contestables, surtout quand il s’agit de l’argent des contribuables, et comme le démontrent les scandales à répétition par divers cabinets comme McKinsey, PwC, ou toutes autres sociétés de conseil. En effet, les stratégies audacieuses comprennent toujours un haut niveau de risque élevé, et qui n’est pas toujours reconnu par les clients. Et puis, certains cabinets offrent aussi n’importe quoi comme conseil et des objectifs irréalistes.

Le monde du conseil en management a longtemps été associé à une certaine opacité et un manque de transparence — sous le prétexte d’une haute confidentialité pour les affaires du client.

À nouveau, il y a une part de vérité dans cette idée.

Toutefois, au cours des dernières années, une série d’informations sont rendues publiques et dévoilant certaines pratiques cachées, voire même illégales et à l’encontre même des intérêts de leurs clients — la liste est bien longue, tout comme les dessous de la transformation radicale de McKinsey.

Dysfonctionnements des services du conseil lui-même

Ainsi, des méthodes courantes et peu orthodoxes comme la facturation de tarifs exorbitants pour des services de qualité variable ou la réutilisation des mêmes méthodes en oubliant même de remplacer sur les présentations le nom du client précédent.

Il est également habituel d’employer des consultants sans aucune expérience, ni formation adéquate ou surveillance par les niveaux plus expérimentés — tout au plus l’apprentissage comme un perroquet de quelques “méthodologies” restées au stade théorique. Ou les sous-estimations régulières des risques. Ou la revente d’une même solution sous le prétexte que “tout le monde le fait” et la création d’une fausse urgence stratégique.

Pour les missions importantes ou une gestion de crise en urgence, ces approches sont tout simplement malsaines éthiquement, et peuvent mettre en danger l’existence même de l’entreprise cliente.

Par exemple, dans l’industrie du conseil en management, il y a la recommandation aux dirigeants de l’entreprise selon laquelle ils doivent réduire le nombre de personnes qui y travaillent. Ce sont les fameux licenciements économiques avec des chiffres qui varient habituellement entre 5 % et 10 %. Cependant, ces recommandations peuvent avoir des conséquences désastreuses, surtout quand les licenciements se font sans compréhension opérationnelle, et juste sur la base d’un organigramme, voire même d’une approche “tous les départements doivent être réduits d’un tel pourcentage“. Une entreprise a toujours du “gras” à couper, mais il y a d’autres méthodes que les licenciements.

Les décisions de licenciement entraînent toujours une baisse de motivation et de la qualité de services, plus une augmentation des arrangements au niveau politique, car les employés restants ont plus d’intérêt à faire le nécessaire pour garder leurs postes, que faire le travail. Davantage quand ledit poste n’a pas d’autre équivalent rapide sur le marché. Le peu de personnes qui ne font pas la politique et sont sur la partie purement opérationnelle sont exploitées de tous parts.

En fin de compte, la désorganisation de l’entreprise est telle qu’après quelques années, il y a encore des mandats de conseil pour “réparer” ce qui a été provoqué par un mauvais conseil. Quand l’entreprise ne fait pas faillite bien avant et possède encore quelques ressources, c’est une suite logique. Paradoxalement, la rentabilité sur le moyen et le long terme est bien mise à mal. La stratégie d’entreprise aussi.

Il y a quelques années, un grand cabinet de conseil avait choisi une personne dont le CV vidéo la montrait déguisée en banane et chantant du rap. Oui. Et sans aucune expérience, ni formation dans la technologique, mais tout juste après l’école. C’était pour un poste stratégique de conseiller en management et cybersécurité. Quelques années plus tard, l’entreprise a été victime d’une cyberattaque peu élaborée — ce qui se passe quand l’embauche de bananes attire les singes.

Pour réparer ces quelques exemples de ratés — et qui ne devaient pas exister — en voici maintenant les experts de haut niveau. Encore des mandats pour résoudre les problèmes créés. Certes, les anecdotes ne sont pas des preuves concluantes, contrairement aux données — mais offrent une perspective humaine et des informations importantes plus proches de la réalité.

Dès lors, il est important que les entreprises travaillent dès le début avec des consultants en management qui ont une expertise pertinente et réelle dans leur domaine. Le contraire est un facteur qui rend l’entreprise plus fragile aux crises macro-économiques, à une faillite. En effet, l’appel ultérieur à des équipes de type Task Force et redressement est extrêmement coûteux.

 

Task Force pour les entreprises pendant la gestion de crise
Lire l’article sur LeTemps: Le rôle d’une équipe Task Force pour la reprise des activités et projets en difficulté dans une entreprise

Pour rester dans le cadre de deux exemples ci avant, le conseil de sur-embaucher pour ensuite virer est une erreur stratégique si caractéristique dans une croissance de type “Blitzscaling”. Or, cette approche n’est pas adaptée à tous les secteurs ou typologies d’entreprises et un tel conseil serait tout simplement catastrophique selon les circonstances.

Quant à la “créativité” et l’éventuelle “capacité innovante” de certaines personnes pour se faire remarquer dans un lot de plus de 800 candidats, cela se passe de tout commentaire sur les aptitudes de certaines sociétés de conseil à identifier les véritables “perles rares” si recherchées de nos jours — il semblerait qu’il manquerait de candidats. En fait non, pas toujours, mais j’en parlerai sur ce sujet et les possibles solutions dans une autre publication.

Dès lors, les entreprises doivent également avoir les capacités stratégiques pour évaluer correctement les impacts potentiels des recommandations reçues, et ce, sur l’ensemble de l’entreprise. Voire même une estimation de son évolution future à un niveau macro-économique. Les conseils reçus doivent toujours être évalués en fonction de leur faisabilité, de leur impact sur l’engagement des employés et de la culture d’entreprise, ainsi que de leur alignement avec la vision et les objectifs de l’entreprise. Le tout validé selon le cadre législatif et l’état réel du marché.

L’intégration des recommandations stratégiques dans les opérations courantes

Intégrer les recommandations stratégiques dans les opérations quotidiennes est compliqué sans une expérience et appui opérationnel fort. Les entreprises doivent souvent jongler avec le RTB (run the business) — soit la gestion des opérations courantes – et le CTB (change the business) soit la gestion du changement. Les consultants en management peuvent aider dans un certain nombre de situations, mais leur rôle est souvent surestimé.

Des observations empiriques dans ce secteur auprès de mes clients, mais aussi certains de mes confrères et consœurs, ont dévoilé qu’un grand nombre d’entreprises qui ont fait appel à des consultants en management ont été déçus par le résultat final, voire même que les recommandations étaient inutiles, inapplicables, ou carrément nuisibles.

Avec l’arrivée de la pandémie de COVID-19, un grand nombre d’entreprises ont fait appel aux services des consultants en management — cela pour trouver des solutions à leurs diverses difficultés économiques et opérationnelles.

En même temps, le nombre de consultants de haut niveau sur le marché a baissé, même si les effectifs des consultants de toutes sortes a quant à lui, fortement augmenté. L’illusion d’un choix, sans toujours savoir comment faire la différence.

Dans ce contexte, et si le contexte macro-économique permet ce luxe, il vaut mieux qu’une entreprise réfléchisse et adopte d’abord quelques stratégies internes. Cette approche est préférable, au lieu de tenter à suivre des théories généralistes et trop limitées au seul aspect financier ou opérationnel. En effet, de nombreuses personnes qui connaissent l’entreprise, qu’il s’agisse de collaborateurs de longue date ou même externes, sont régulièrement exclus, alors que leurs expériences et connaissances concrètes peuvent être très utiles pour résoudre les problèmes.

Un exemple: la réduction des coûts par les licenciements

Par exemple, les sociétés de conseil et les cabinets ont la fâcheuse tendance à simplement réduire les coûts par une méthode à la portée de chacun — soit licencier du personnel. Certes, c’est très rapide et peut être une solution efficace et intéressante dans certains contextes. Mais cette “recette” a aussi un grand risque pour l’entreprise. Ainsi, les indemnités de départ peuvent être supérieurs aux salaires économisés.

Mais les coûts finaux sont plus grands encore. Par exemple, les employés restants sont moins productifs, car plus stressés. Et plus désagréables aussi, ce qui est immédiatement perçu par les clients. De plus, quand une entreprise paye des honoraires dont la somme est plus importante que les économies potentielles en termes de salaires, alors ce message passe encore plus mal que s’il était communiqué et appliqué par la direction elle-même.

Quant à la fameuse innovation permettant de gagner un avantage compétitif, celle-ci devient une chimère dans un tel contexte de licenciements économiques — bien que les séances de recherches d’idées et les présentations en couleurs se multiplient à tout-va. Il est un peu difficile d’innover et même rester productif sous la menace d’un licencient.

Au final, le client subit de plein fouet cette approche et s’en va.

Or, c’est le client qui a le pouvoir du porte-monnaie.

Et sans clients, une entreprise a beaucoup de chances de déposer son bilan et faire faillite.

 

Comment choisir et implémenter la bonne stratégie d’entreprise ? avec Elena Debbaut
Lire plus: Comment choisir et implémenter la bonne stratégie d’entreprise ?

Pour réduire les risques d’intégration inefficace des recommandations de conseil en management, les entreprises doivent s’assurer que les objectifs et les résultats attendus sont clairement définis — et aussi, que les données fournies en début de mandat sont correctes et tiennent compte des spécificités de leur secteur et de leur marché.

En effet, les entreprises doivent travailler ensemble avec les consultants, et selon le contexte, ne pas systématiquement cacher ses véritables capacités internes, que cela soit au niveau financier ou la qualité réelle des ressources humaines.

Les entreprises clientes doivent également fournir le cadre permettant un suivi régulier par les consultants. Cela permet aux cabinets de conseil de s’assurer que les recommandations sont mises en œuvre correctement, et si nécessaire, apporter des ajustements rapides selon les résultats du terrain.

Enfin, pour maximiser les chances de succès d’un mandat, les entreprises doivent également être transparentes quant aux objectifs de l’entreprise et les recommandations données par les consultants. Les entreprises doivent également encourager la communication et la collaboration entre les différents départements — ce qui augmente les processus d’implémentation.

Conclusions: nouvelles perspectives pour le conseil en management dans les entreprises

Lorsque l’on examine de plus près l’efficacité de l’industrie du conseil en management, les histoires plus ou moins officielles sur son manque de fiabilité sont anecdotiques et amusantes — si la vie professionnelle et santé mentale de centaines, voire même de milliers de personnes n’était pas en jeu.

Au début de ma carrière, j’ai eu la chance de gagner une solide base en travaillant avec une direction très orientée sur l’opérationnel — mais sans perdre de vue la vision stratégique sur le moyen et le long terme. Je me souviens encore d’une réunion pendant laquelle le défunt cabinet Andersen était venu avec une présentation dont les chiffres du marché étaient toutes inventées.

En effet, dans les pays de l’Est, et après la chute du communisme dans les années 1990 durant presque une décennie, il n’y avait plus aucun reporting centralisé sur les productions des entreprises ou les ressources à disposition. Les entreprises fermaient ou étaient vendues à vil prix pour être “privatisées“. Or, ce “détail” a laissé entrevoir une certaine forme de doute quant à la réelle efficacité des consultants en question. Sans mentionner la pertinence de leurs méthodes, immédiatement vérifiées et invalidées par les véritables experts.

Dès lors, même si ce type de situation est plus caché de nos jours, il est important de souligner que les entreprises clientes ne devraient pas se contenter de suivre des recommandations générales sans prendre en compte les réalités de leur propre perception et leurs propres expertises internes déjà existantes.

Il est également important d’anticiper et de créer les plans de réserve, ainsi que des stratégies internes pour répondre immédiatement aux éventuelles difficultés économiques et opérationnelles, plutôt que de s’appuyer exclusivement sur les théories des consultants en management. En outre, il est nécessaire d’évaluer de manière critique les compétences et les qualifications des consultants en management avant de faire appel à leurs services. Dans un grand nombre de situations, un nom de marque qui est connu n’est plus suffisant.

Assurez-vous d’une réelle valeur ajoutée. Ne suivez pas aveuglément les recommandations des consultants en management, mais créez des stratégies internes et évaluez leurs compétences avant de faire appel à ces services.

Ces pistes peuvent réduire les risques, et peuvent augmenter les chances que les recommandations proposées soient réellement applicables et adaptées aux besoins spécifiques de chaque entreprise.

Finalement, le conseil en entreprise, c’est toute une affaire.

En fin de compte, une affaire de confiance dans l’expertise externe.

 

📌 Droits de Réutilisation …

 

Déchiffrez les réalités du terrain, et ce qui se cache derrière les tendances du moment avec Elena Debbaut - conseil restructuration entreprises et projets en difficulté

 

 

 

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Les groupes de travail Task Force sont encore plus bénéfiques pendant les situations de crise. Voici le rôle d'une équipe Task Force pour la reprise des activités et projets en difficulté. Une publication de Elena Debbaut, consultante en entreprise.

Le rôle d’une équipe Task Force pour la reprise des activités et projets en difficulté

Pour la majorité d’entreprises, l’approche traditionnelle dans la gestion de crise consiste à faire venir une équipe externe de consultants spécialisés dans le redressement des projets et entreprises en difficultés, créer une Task Force subordonnée à la direction, et envoyer quelques communiqués à la presse afin de justifier les licenciements en masse.

Ces concepts et méthodes sont moyennent efficaces, et encore plus quand la direction est plus occupée à couvrir ses arrières tout en tentant maladroitement de mettre la faute sur des causes externes et ignore ses propres manquements.

Dans ces conditions, la gestion de crise a toutes les chances d’échouer. Les causes sont multiples. Une des raisons à ce échec est l’absence de décisions audacieuses appuyées par la direction ou le conseil d’administration, ainsi que le manque de compréhension du fonctionnement des structures opérationnelles pendant une gestion de crise.

Cette courte publication fait partie d’une série consacrée à la gestion de crise. Son contenu est un résumé à partir de plusieurs articles académiques que j’ai publiés dans le passé pour le compte des cabinet de conseils en entreprise. La liste partielle de mes publications originales sur ce sujet se trouve en fin de cet article.

Cadre général du groupe de travail de type Task Force

Les groupes de travail de type Task Force peuvent être crées pour satisfaire diverses stratégies d’entreprise, mais sont encore plus bénéfiques pendant les situations comme le redressement opérationnel et la restructuration d’entreprise. Les sections suivantes décrivent quelques démarches pratiques sur la Task Force, et que j’utilise depuis près de 30 ans pour améliorer la gestion pendant les situations critiques pour l’entreprise.

La dimension structurelle sera le point principal lors de la discussion ci-après sur les principaux aspects opérationnels d’une Task Force.

À la fin de ce court article, vous aurez une compréhension plus structurée sur la manière la plus efficace permettant de constituer et travailler avec une Task Force. Cet article résume en quelques paragraphes les aspects suivants :

1 – La gouvernance de la Task Force
2 – Le calendrier de la Task Force
3 – Les activités de la Task Force
4 – La localisation opérationnelle de la Task Force
5 – La gestion financière et opérationnelle de la Task Force

Généralement, une Task Force possède un large éventail de compétences technologiques, managériales et entrepreneuriales variées et pratiques, ainsi qu’une approche transversale et multidisciplinaire qui a fait ses preuves.

1 – La gouvernance de la Task Force

La structure générale de gouvernance clarifie non seulement les rôles, les responsabilités et le résultat global de l’entreprise.

Une implémentation pragmatique de la gouvernance pour la Task Force au début d’un mandat de rétablissement permettra de faire le lien entre la stratégie générale et les efforts opérationnels permettant le rétablissement des opérations courantes (“run the business“). En procédant de cette manière, le succès d’une telle mission se confirme après seulement quelques mois.

En revanche, les programmes dotés d’une structure de gouvernance plus sophistiquée prennent en compte plusieurs facteurs sur l’impact à long terme sur les opérations et la stratégie de l’entreprise.

 

L'implémentation opérationnelle de la stratégie d'une entreprise avec Elena Debbaut, Operating Partner Solutions et Consultante en Entreprise dans la gestion de crise

Lire l’article publié sur LeTemps: Elena Debbaut sur la stratégie d’entreprise: un échec annoncé sans la partie opérationnelle.

 

2 – Le calendrier de la Task Force

Alors que les projets sont soumis à un calendrier bien défini, tous les programmes de gestion de crise et associés aux résultats globaux et financiers de l’entreprise sont souvent soumis à des contraintes de temps chaotiques.

Dans ces conditions, la garantie de la livraison dans les délais d’un produit ou d’un service spécifique est essentielle. Dans ces conditions, la garantie de la livraison dans les délais d’un produit ou d’un service spécifique est essentielle.

Certains obstacles, comme les difficultés liées aux jeux politiques internes, ou encore la nécessité de parvenir à un consensus pour absolument chaque décision risquent de compromettre le calendrier de livraison. Les résultats attendus de la Task Force sont ainsi bloqués par des barrières administratives. Dans ce contexte, une entreprise devrait s’abstenir à appliquer les même méthodes ou habitudes d’un autre temps, et qui ont justement contribué à la crise.

3 – Les activités de la Task Force

Une Task Force typique doit avoir une connaissance approfondie concernant la gestion d’entreprise mais aussi des compétences professionnelles et techniques individuelles et qui peuvent être très rapidement activées en cas de besoin. En effet, les entreprises en difficulté s’attendent à bénéficier d’une approche multidisciplinaire en termes de compétences techniques, managériales et entrepreneuriales.

Lors d’une crise, les membres du groupe de travail devront savoir “comment” et “pourquoi” répondre aux questions opérationnelles sur place, et cela dans les plus brefs délais.

Dans la plupart des cas, sur le plan des activités opérationnelles surtout pendant une gestion de crise, il n’est pas possible de trouver et d’embaucher à brève échéance un employé supplémentaire dont sa mission consisterait en seulement quelques corrections mineures et urgentes. C’est pourquoi, un membre de l’équipe Task Force doit être en mesure de couvrir aussi des tâches opérationnelles peut-être moins glorieuses que celles liées à la gestion stratégique.

 

Le manque de processus dans une entreprise et comment corriger les dysfonctionnements. Une publication par Elena Debbaut, consultante en entreprise

Lire l’article publié sur LeTemps: Voici pourquoi une entreprise a besoin de processus fiables.

 

4 – L’emplacement fonctionnel de la Task Force

Pour un certain nombre de structures à vocation professionnelle, il est possible d’avoir déjà au siège de l’entreprise ou ses unités administratives un PMO (Enterprise Project Management Office) soit un “Bureau de Projets” qui gère le pilotage des processus et activités permettant la livraison des projets.

La grandeur et complexité d’une telle structure PMO peut varier selon des facteurs comme le secteur d’activités, le nombre de collaborateurs, le degré de maturité d’entreprise. En même temps, la mise en place d’une telle structure peut être rapide pendant une situation de crise.

Grâce à cet outil, la Task Force peut ainsi se concentrer sur la constitution et le développement de nouvelles opérations nécessaires pendant la gestion de crise, et éviter ainsi l’échec des projets futurs et le dysfonctionnement dans les opérations courantes de l’ensemble de l’entreprise. Parallèlement à la concrétisation sur le terrain de la stratégie de redressement, une Task Force peut également fournir toute l’assistance pratique requise pour la continuité des opérations et la transformation d’entreprise.

Lorsqu’une Task Force efficace est présente sur place, une entreprise peut gagner un temps considérable en supprimant toutes les formalités inutiles et les jeux politiques interne. En outre, l’entreprise doit éviter d’appliquer “à la carte” les méthodologies habituelles dans la gestion de projet et de programme. Certes, il s’agit de laisser à des tiers le contrôle temporaire et dans un cadre clairement défini, mais pendant une crise il n’y a pas de temps à perdre pour chercher et blâmer les coupables.

5 – La gestion financière et opérationnelle de la Task Force

En règle générale, l’équipe de travail de type Task Force évitera de remplacer l’ensemble de processus existants, ou les pratiques financières, ou les dispositifs de contrôle globales qui existaient avant le déclenchement de la crise.

La Task Force doit immédiatement identifier toutes les relations et les interdépendances entre les projets transversaux du Programme de Gestion de Crise afin d’assurer les corrections essentielles au niveau du calendrier de livraison et les interventions liées au redressement financier.

En conséquence, un facteur important pour le succès de la reprise opérationnelle est la capacité de la Task Force à gérer simultanément les opérations de chaque jour du projet tout en gardant l’attention autant sur le programme global au niveau de l’entreprise que sur sa stratégie globale.

Une Task Force ne doit pas se limiter à seulement applique le principe bien connu de la “gestion par exception” (ad-hoc) mais devra aussi savoir suivre efficacement toutes les opérations sur site, en particulier au niveau du projet ou du programme. En général, la Task Force présente des rapports et recommandations régulières aux dirigeants de l’entreprise ou à la direction générale. Ces comptes-rendus portent principalement sur les changements, les besoins existants et futurs, ainsi que les réponses apportées ou les stratégies à suivre au niveau financier et opérationnel.

 

Elena Debbaut: conseils et quelques méthodes pour réduire les coûts opérationnels dans une entreprise en difficulté

 

Une Task Force agira souvent en marge des processus opérationnels habituels et nécessite une “approche agile” pour stabiliser une crise.Les membres d’une équipe Task Force en situation de crise agissent également de manière préventive sur les déviations possibles et minimisent l’impact négatif, contribuant ainsi à stabiliser les opérations courantes et préparer la transformation. Ses intervenants sont généralement très efficaces lorsque l’entreprise communique sur ses attentes et soutient ce type d’interventions.

Ce qu’il faut retenir sur une équipe de travail Task Force

Certaines entreprises envisagent la mise en place d’une équipe de travail Task Force uniquement lorsque la situation est très critique. Très souvent selon la pratique du terrain, cette décision est prise tardivement, bien qu’une situation de crise ne va pas se résoudre par par elle-même et va même s’empirer.

Il arrive aussi qu’une Task Force soit utilisée pour des projets simples et de petite importance stratégique, alors que ces situations ne nécessitent qu’une meilleure méthodologie et des personnes qualifiées. Par conséquent, une évaluation correcte des besoins globaux de l’entreprise, dans un contexte macro-économique fera la différence entre le succès et l’échec de ces initiatives et programmes de redressement pendant une situation de crise.

En raison de la nature temporaire et hautement agile de cette structure organisationnelle particulière, la Task Force doit bénéficier non seulement du soutien total des cadres supérieurs de direction (le fameux C-level), et le conseil d’administration, mais aussi d’un pouvoir de décision sur le terrain.

L’implémentation et la gestion d’une Task Force est plus complexe et nuancée dans la réalité du terrain, et ce n’est jamais une mince affaire.

 

Conseil entreprise - Elena Debbaut - redressement de projet et entreprises en difficulté

 

Liste partielle des publications de Elena Debbaut dans la série “gestion de crise”

 

Livre et eBook: Plan de continuité et Gestion opérationnelle en situation de crise avec Listes pratiques pour les 50 premiers jours de crise, un livre pratique en format .pdf ou imprimé par Elena Debbaut, consultante en entreprise et gestionnaire de crise

 

 

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