le bruit

Le bruit, un poison pour la santé

“Le silence se meurt, le bruit prend partout le pouvoir ; c’est la seule calamité écologique dont personne ne parle.” Alain Finkielkraut

 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cette nuisance qualifiée de pollution sonore insidieuse, aurait un impact certain sur notre santé.

Le risque auditif tourne autour de 80-85 décibels soit l’équivalent d’une sonnerie de téléphone, d’une moto ou d’un tracteur.

Les nerfs des citadins peuvent être mis à rude épreuve et peuvent pourrir la vie au quotidien. Les décibels qui agressent nos oreilles à longueur de journée affectent notre santé : risques cardio-vasculaires, altération du sommeil, troubles mentaux, stress, etc..

L’Agence Européenne de l’Environnement dans son dernier rapport évalue l’impact sanitaire du bruit à 10 000 décès prématurés chaque année, à 43 000 admissions dans les hôpitaux et 900 000 cas d’hypertension. L’organisme humain ne s’y accoutume pas.

le bruit est le deuxième facteur le plus important de morbidité environnementale en Europe après la pollution atmosphérique.

D’après l’Institut pour la santé mondiale de Barcelone (ISGlobal), les enfants qui fréquentent des écoles où la circulation est plus bruyante présentent un développement cognitif plus lent.

Une autre étude, publiée le 8 décembre 2022 dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, a également révélé que “le bruit ambiant est considéré comme l’un des principaux risques pour la santé physique et mentale et le bien-être”.

Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), plus d’un million de Suisses sont exposés à des nuisances sonores excessives.

Le bruit représente un coût social considérable pour le pays. En Suisse, ce problème engendre 2,6 milliards de francs de coûts pour la santé, induits par le bruit du trafic.

 

Serge Kurschat

Historien diplômé de l'Université de Franche-Comté, multientrepreneur, chroniqueur sur le blog du journal Le Temps.

Une réponse à “Le bruit, un poison pour la santé

  1. Et malgré tous ces risques connus et avérés, les autorités n’en tiennent pas compte (non assistance à personne en danger ?, on n’en est pas loin…). En tant que locataire, j’ai dû déménager 4x à cause des autres. Et quand j’ai eu la bonne idée d’aller en commission de conciliation, l’avocat censé me défendre se moquait de moi et le préfet a donné raison au proprio qui avait pourtant un chien qui aboyait toutes les nuits, alors que c’est illégal, et ceci au seul prétexte que je vivais seul et le proprio avait une famille. Belle hypocrisie que nos lois quand il faut toujours se défendre à nos frais contre l’agresseur, et qu’en plus les autorités sont de mêche avec ceux-ci…

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