Adoptée en janvier 2023, la nouvelle loi genevoise sur la médiation marque un tournant majeur pour ce mode alternatif de résolution des conflits en mettant l’accent sur l’information et la coordination entre les différents acteurs impliqués. Cette législation innovante vise à promouvoir la médiation en sensibilisant le public et les professionnels à cette pratique.
Un aspect important de la loi est la mise en place d’infrastructures pour la médiation, telles que la création d’un bureau de médiation et d’une commission de pilotage. Ces organes permettent de centraliser les informations sur la médiation, de faciliter le partage d’expériences et de bonnes pratiques et de garantir que les services de médiation soient accessibles et efficaces pour les personnes concernées.
La collecte et l’analyse des statistiques sont également prévues pour montrer le taux de réussite élevé de la médiation et pour encourager son développement. La loi couvre un large éventail de situations et même une prise en charge des frais par l’état, rendant la médiation plus accessible et pragmatique. Il s’agit d’un véritable changement de paradigme : la médiation comme service public !
La formation et l’accréditation des médiateurs sont cruciales pour garantir leur professionnalisme et compétence, et la loi met l’accent sur la formation continue et la reconnaissance des associations de médiation. La médiation est d’ores et déjà intégrée dans le cursus universitaire de droit à Genève, favorisant ainsi une culture de résolution amiable des conflits.
En résumé, la loi genevoise sur la médiation et les infrastructures mises en place représentent une avancée majeure pour encourager l’utilisation de la médiation comme alternative aux procédures judiciaires traditionnelles. Espérons que cela inspire d’autres régions à prendre des mesures similaires pour promouvoir la médiation.