Redonner ses lettres de noblesse à Bex

Demandez à un passant, au hasard, à quoi il associe le nom de Bex ! Vous-même, lecteurs, à quoi pensez-vous lorsque vous lisez le nom de ce village de l’Est Vaudois ? Dans de nombreux cas, la réponse est « drogue », « affaires de mœurs » ou « drames passionnels ». De quoi imprégner notre commune d’un arrière-goût sulfureux !

Ces dernières années, Bex est devenu pour beaucoup le village de la drogue, un lieu mal famé qui n’attirait que les touristes d’un genre douteux.

Même mes amis n’auraient pas l’idée de s’arrêter dans le village ou dans nos magnifiques hameaux après avoir visité nos célèbres Mines de Sel ! Non, ceux qui viennent à Bex le font en voiture ou en car et repartent dès que possible.

Malgré tout, nous voulons faire savoir aux Vaudois que notre commune est un lieu où il fait bon vivre.

 

Du 18ème siècle au début du 20ème siècle, Bex fut le haut-lieu du tourisme. De nombreux hôtels virent le jour et les étrangers du monde entier se donnaient rendez-vous dans notre localité. Les cartes postales de l’époque parlaient de Bex-les-Bains car nous avions des bains thermaux dont l’eau salée faisaient miracle pour soigner plusieurs maladies.

A l’heure actuelle, la commune de Bex est la 3ème en superficie du canton. Elle s’étend des plaines du Rhône jusqu’au glacier des Diablerets ! La région de Bex est même devenu le berceau du polar à succès « Le Dragon du Muveran » qui fera découvrir au lecteur la région allant de la commune voisine de Gryon à notre belle commune.

Bex accueille d’ailleurs plusieurs sites touristiques incroyables : les « Mines de sel » qui ont fait de Bex un centre économique d’importance nationale au 17ème siècle et qui se classe aujourd’hui dans les sites touristiques les plus visités de Suisse ; l’exposition « Bex & Arts » qui fait la part belle aux œuvres artistiques contemporaines, la marmite glaciaire des Caillettes qui témoigne du passage du glacier du Rhône sur notre territoire à cet endroit, il y a 17'000 ans, et tous ces paysages qui font la beauté de ce lieu à parcourir aussi bien à pied qu’à vélo !

Malheureusement, ces différents trésors ne sont pas assez connus du grand public. Parfois même, pas connus des citoyens eux-mêmes !

C’est pour cette raison qu’il faut que Bex travaille dès aujourd’hui à faire renaître l’envie de découvrir cette région et même, qui sait, à venir s’y établir !

Car oui, Bex grandit chaque jour un peu plus sous la pression démographique mais elle conserve et gardera ses joyaux et nous pensons qu’il est primordial de les partager avec vous, futurs Bellerins, Vaudois ou touristes.

En tant qu’élus, nous prendrons à cœur de faire rayonner notre commune et enfin lui permettre de retrouver ses lettres de noblesses perdues.

Michael Dupertuis et Circé Fuchs, candidats « Ouverture » à la municipalité de Bex

 

Expo "Bex et Arts"

Bex & Arts

Le bourg de Bex

Une maison du Hameau des Dévens

 

Et si nous profitions des taux d’intérêts négatifs?

Nous apprenons aujourd'hui que la BNS a perdu plus de 50 milliards de francs sur un semestre à cause du franc fort. 

 

Si la situation ne se rétablit pas très rapidement, ce sera une perte énorme qui plombera directement les finances des collectivités avides des dividendes de la BNS.

Par contre, une petite information semble passer inaperçue.

Dans le communiqué de la BNS nous pouvons en effet lire que notre banque nationale a généré plus de 500 millions de francs de bénéfice sur le franc grâce aux intérêts négatifs!

Ces intérêts sont actuellement prélevés sur les avoirs en comptes de virements. Donc sur l'argent que les banques déposent auprès de la BNS. 

Nous vivons une période de risques et de changements. La situation que nous vivons est à la fois un problème majeur pour notre économie exportatrice mais aussi une opportunité gigantesque pour le développement de notre marché intérieur.

La situation unique des taux d’intérêts négatifs devrait motiver nos cantons et même la confédération à emprunter de manière massive des capitaux étrangers pour réinvestir en Suisse ou alors soutenir le développement international de nos PME. Dans une telle situation, les Etats emprunteront de l'argent bon marché à un taux ridiculement bas tout en permettant aux sociétés qui manquent cruellement de liquidités de se développer et de saisir cette opportunité unique qui leur tend les mains.

Au vu des quelques débats qui ont eu lieu jusqu'à ce jour, la voie d'un emprunt massif sur les marchés n'est pas du tout envisagée par nos édiles. 

Après tout, pourquoi se mouiller en période électorale en prenant un chemin innovant que les autres semblent aussi vouloir ignorer.

Malgré tout, il reste encore une piste intéressante à parcourir. Cette piste s'appelle le cautionnement. C'est un outil parfait pour toute collectivité qui ne souhaite pas prendre de risque tout en soutenant l'économie directement.

Pour faire simple, une entreprise cautionnée emprunte avec la garantie de l'Etat. La partie qui prête l'argent, dans ce cas un fonds étranger souhaitant placer de l'argent en francs suisses, offre un taux ridiculement bas au vu de la garantie de remboursement donnée par l'Etat lui-même.

Dans un tel cas, le prêteur évalue la solvabilité de l'Etat et non de l'entreprise.

Continuons le cheminement, l'entreprise reçoit son prêt à un taux très faible et peut donc investir sur de nouveaux marchés ou alors développer un nouveau produit, service ou toute activité lui permettant d'assurer son futur. Par la suite, grâce au retour sur son emprunt, la société rembourse petit à petit et tout le monde est content.

Cette forme de cautionnement est déjà disponible auprès de quelques structures dont le CRC PME bien que les démarches soient compliquées et les possibilités de financement faibles.

Aussi, il existe maintenant le Fonds de Technologie qui propose un cautionnement aux sociétés cleantechs possédant une technologie permettant d'améliorer la préservation de notre environnement. Là aussi, le fonds est faiblement doté et les conditions trop strictes. Il ne permet par exemple pas de cautionner un projet de ferme solaire puisque la technologie des panneaux solaires n'appartient pas à la société suisse qui la déploierait.

Ces différents outils, aussi limités soient-ils, ont pourtant fait leur preuve. Nous pourrions donc envisager d'augmenter leur portée à une toute autre échelle et cela de manière temporaire.

Il est donc temps d'imaginer un grand partenariat Public-Privé pour la mise en place d'une structure de cautionnement nationale permettant à nos sociétés d'emprunter des liquidités à bon marché grâce à la situation du franc fort et particulièrement grâce à la mise ne place des taux d'intérêts négatifs mis en place par la BNS.

En tant que défenseur de la transition énergétique, je aussi par ce biais de voir nos sociétés emprunter à taux faible pour financer les opérations demandant beaucoup de liquidités mais rentables sur une dizaine d'années que sont l'assainissement énergétique et aussi réduire notre dépendance aux énergies fossiles en finançant des centrales d'énergies renouvelables.

La Suisse a sur être visionnaire sinon elle ne serait pas dans la situation de stabilité qu'elle connait aujourd'hui.

Ne nous reposons pas sur les efforts et le courage que nos ancêtres ont eu et prenons exemple sur eux en développant cette solution innovante.

Cette voie permettra de sortir notre économie de la période de morosité qu'elle connait actuellement.

 

 

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L’innovation ne peut être arrêtée!

Tenter de contrer l'innovation est contre-productif! Nous avons un exemple entre la ville de Lausanne et la société de taxis virtuels Uber. 

Les vieux monopoles tentent de rester en place en interdisant les nouveaux services mais ces services, eux, sont soutenus par la société elle-même; ils répondent à un besoin réel et sont donc voués à remplacer l'existant. 

Aujourd'hui, nous apprenons qu'Uber investit en masse dans les voitures automotrices. Cela signifie que la société pourra un jour se passer des conducteurs et servir directement les clients sans violer aucune loi. 

La question que je vous pose est: Qui les pousse dans cette direction au risque de voir l'ensemble des emplois dans le transport de privés se réduire comme peau de chagrin?

Ce sont les mêmes réfractaires au changement qui pensent sauver un métier, en l'occurence les taxis, en ajoutant des restrictions au marché. 

Ces réfractaires me font penser à des nageurs tombés dans une rivière torrentielle. Ils dépensent toute leur énergie pour remonter le courant sans imaginer que leur meilleure chance de survivre est plutôt de suivre le courant en s'adaptant. Quitte à rejoindre le rivage avant d'y laisser sa peau!

Comme le disait Victor Hugo, "Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue"

Il est donc l'heure pour Lausanne et tous les réfractaires au changement d'accompagner l'innovation plutôt que de se tuer à l'interdire.

 

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