Comment trouver quelque argument assez digne pour justifier une œuvre qui n’a pour seule vertu que d’être très courte, et dont les ambitions clairement déceptives, fondées sur le seul hype du générique, sont aussi embarrassantes que littérales ?
Comment trouver quelque argument assez digne pour justifier une œuvre qui n’a pour seule vertu que d’être très courte, et dont les ambitions clairement déceptives, fondées sur le seul hype du générique, sont aussi embarrassantes que littérales ?
Comment trouver quelque argument assez digne pour justifier une œuvre qui n’a pour seule vertu que d’être très courte, et dont les ambitions clairement déceptives, fondées sur le seul hype du générique, sont aussi embarrassantes que littérales ?
Alfredo Aceto (1991, Turin) – Arts Visuels
Il vit et travaille à Lausanne. Il enseigne à l’ECAL (Ecole cantonale d’art de Lausanne), établissement où il a auparavant étudié avec Valentin Carron et Philippe Decrauzat. Sa résidence à Milan est pour lui l’occasion d’associer deux régions très importantes à sa pratique: actuellement basé en Suisse, il peut désormais renouer avec la scène artistique italienne. Certains enfants ne se satisfont pas facilement des histoires qu’on leur donne à entendre. Alfredo Aceto a certainement été de ceux-là. Essayer d’imaginer ce qu’était son rapport avec les récits classiques de l’enfance n’est pas si étrange, puisque la plupart de ses gestes ont pour point de départ cette période de sa vie. Ce sont les composants d’une cosmologie que l’artiste reconfigure pour chaque projet, construisant un monde plein de symboles et d’événements, où la temporalité est floue – autrement dit non linéaire. La temporalité – plus que le temps lui-même – constitue précisément la première obsession d’Alfredo Aceto. Au travers d’analogies intuitives, Alfredo Aceto crée une dramaturgie alimentée par des associations libres et des (auto)références. De même, les plumes d’oiseaux éparpillées sur son bureau donnent au lieu une étrange qualité anthropomorphique, tout en suggérant la figure du monstre, motif récurrent dans son travail.