Le week-end du 4 juillet à Chicago, l’hécatombe à répétition

Le 4 juillet 2014, le jour de l’indépendance américaine, Chicago avait été le théâtre de multiples fusillades. 82 personnes avaient été blessées par balle dont 16 n’avaient pas survécu à leurs blessures, selon le Chicago Tribune. Cette année n’a pas fait exception. Sept personnes sont tombées sous les balles et 41 autres ont été blessées. La ville de l’Illinois reste un haut lieu de la criminalité. Plusieurs centaines de petits gangs se livrent des batailles sans merci. Ce week-end, un jeune garçon de 7 ans a été tué par balle. L’enfant n’était sans doute pas visé au contraire de son père, un membre haut placé dans un gang de Chicago. Le maire Rahm Emanuel, ex-chef de cabinet de Barack Obama, peine à éradiquer cette criminalité de la ville. Les républicains, eux, y trouvent un exemple qu’ils citent régulièrement pour démontrer que certains policiers blancs impliqués dans la mort de plusieurs Noirs, ne sont pas les seuls à utiliser à mauvais escient des armes à feu dont le nombre est d’environ 300 millions aux Etats-Unis. Les gangs d’Afro-Américains de Chicago, rappellent-ils, y recourent abondamment.

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