Intrus à la Maison-Blanche (suite)

000_Was8867212L'intrusion de l'ex-combattant en Irak Omar Jose Gonzalez dans le périmètre sécurisé  de la Maison-Blanche (photo Mandel Ngan/AFP) vendredi dernier n'en finit pas de provoquer des vagues. Selon les premiers éléments de l'enquête, le fait que le jeune homme de 42 ans, armé d'un couteau, a pu franchir la barrière protégeant la pelouse nord de la Maison-Blanche et se rendre jusqu'à la porte d'entrée de l'auguste bâtisse continue d'interloquer. Aucun agent des services de sécurité (Secret Service) n'a réussi à l'arrêter alors qu'un dispositif en plusieurs étapes est censé stopper tout intrus le plus rapidement possible.

Le plus inquiétant est ailleurs. Omar Jose Gonzalez avait déjà attiré l'attention de la police à deux reprises cette année. Cet été, il fut arrêté pour une infraction à la circulation routière en Virginie. La police découvrit plusieurs armes dans sa voiture, dont des fusils d'assaut et à pompe, des pistolets. Il avait aussi apparemment près de 800 cartouches. Elle découvrit même une carte indiquant la Maison-Blanche. Les autorités ne jugèrent pas son attitude menaçante pour le président et ne décelèrent pas en lui de problèmes psychiques. A la fin août, un agent des services de sécurité le vit devant le portail sud de la Maison-Blanche avec une hache à la ceinture. Là aussi, pas de raison selon l'agent d'arrêter une personne qui ne représente a priori aucune menace.

L'incident paraît anodin, mais il révèle de graves lacunes dans le service de sécurité du président de la première puissance mondiale.

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