A New York, en marge de la 68e Assemblée générale des Nations unies, nombreux furent les hauts dignitaires d'Etats membres à avoir eu le privilège de rencontrer le nouveau président iranien Hassan Rohani. Jeudi, dans une rencontre historique, le secrétaire d'Etat John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif (photo Reuters) se sont parlés en tête à tête à l'issue de la réunion des six puissances négociatrices chargées de traiter avec Téhéran sur le dossier nucléaire iranien. Autour du Conseil de sécurité, des centaines de journalistes attendaient le moment avec impatience. Jamais une rencontre entre de hauts représentants américains et iraniens n'avaient été aussi "intime". Aujourd'hui, beaucoup nourrissent de vrais espoirs quant à une percée dans les négociations sur le nucléaire.
Conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères, le ministre suisse Didier Burkhalter (photo Reuters) s'est lui aussi félicité du changement de ton de Téhéran lors de sa rencontre avec Mohammad Javad Zarif. Il se félicite aussi de la tenue, le 15 octobre prochain à Genève, d'une réunion des six puissances négociatrices et de l'Iran. Voici ses propos recueillis dans la East Lounge du Palais de verre de l'ONU à New York jeudi après-midi:
L'interview de Didier Burkhalter (1)