Les démocrates peuvent aussi mentir

Le candidat républicain à la vice-présidence des Etats-Unis Paul Ryan a laissé une impression étrange ces dernières semaines en commettant deux gros mensonges qui pourraenit saper en partie sa crédibilité. Mais manifestement, les républicains, qui ont fait du mensonge ou des demi-vérités une arme de campagne ne sont pas les seuls à jouer avec la vérité.

Voici quelques jours, la présidente du Comité national démocrate, Debbie Wasserman Schultz, a déclaré qu'un ancien ambassadeur israélien, Michael Oren, lui a confié que la politique que les républicains entendent mener serait "dangereuse" pour Israël. Or le diplomate en question réfute de tels propos. La polémique n'a pas fini de faire des remous, car Debbie Wasserman Schultz ne lâche pas prise. Elle réaffirme les déclarations de l'ambassadeur. Quant au Washington Post, qui a procédé à son exercice habituel de vérification des faits (fact checking) en réécoutant les propos de la démocrate, iil attribue quatre Pinocchios à la présidente du Comité national démocrate.

 

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