Mercredi soir, le colistier de Mitt Romney, Paul Ryan, a tenu un discours qui a enflammé le Tampa Bay Times Forum en Floride lors de la convention républicaine. Dans le feu de l'action, les commentateurs ont été plutôt élogieux. Mais avec le recul, l'allocution du candidat à la vice-présidence des Etats-Unis était pleine de grossières erreurs. Cela paraît invraisemblable. Le discours a sans doute été lu, relu et encore relu par une foule de responsables du Parti républicain. Or ces filtres n'ont servi à rien. Paul Ryan a avancé des vérités qui n'en n'étaient pas. En campagne électorale, les petits mensonges (white lies) sont monnaie courante aussi bien chez les démocrates que chez les républicains. Mais quand Paul Ryan accuse Obama de ne pas avoir tenu sa promesse de tout faire pour qu'une usine de General Motors dans le Wisconsin ne délocalise pas, il s'est trompé de cheval. A l'époque, Barack Obama n'était pas président, ni même élu. C'était George W. Bush qui régnait à la Maison-Blanche.