L’ONU intervient dans le cas Trayvon Martin

Il y a les anciens leaders du mouvement des droits civiques, il y a des avocats, des politiques. C'est au tour de Navi Pillay (photo: Fabrice Coffrini/AFP) d'appeler à Navi Pillayl'ouverture "d'une enquête immédiate" sur les circonstances de la mort de Trayvon Martin, le jeune Noir de 17 ans tué par balle le 26 février dernier à Sanford, au centre de la Floride. La haut-commissaire des Nations aux droits de l'homme estime que "justice doit être rendue à la victime. Ce n'est pas seulement un cas individuel. Cela pose des questions sur la manière dont la justice est rendue dans des cas comme celui-ci."

Pendant ce temps, les médias s'évertuent à faire analyser les paroles du tueur, George Zimmerman, Blanc de mère hispanique, 28 ans, qui estime avoir agi en conformité avec la loi "Stand your Ground". Celle-ci autorise la légitime défense si un individu se sent menacé dans son intégrité corporelle ou de mort.

Peu avant le drame, George Zimmerman avait appelé le numéro d'urgence 911 et  prononcé l'expression "fucking coon" ou "fucking cool". La première signifie "sale négro" et la seconde "horriblement froid". Les experts du son des chaînes de télévision tentent de passer en boucle la bande sonore en isolant la voix du reste. Mais aucun n'arrive à trancher. Coon or cool, that is the question. Ce serait pourtant un élément déterminant pour qualifier la tuerie de meurtre racial.

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