Lobbys à Berne : quand des médias mainstream désinforment

Lundi, les grands titres de presse reprenaient une information de la plateforme Lobbywatch selon laquelle un tiers des activités extraparlementaires de nos élus sont rémunérées. Certains journalistes ont profité des chiffres pour leur faire dire à peu près n’importe quoi.

Tout est parti d’un communiqué de Lobbywatch, la plateforme d’information sur les liens d’intérêts des élus fédéraux. Cette dernière expliquait que plus d’un tiers de toutes les relations d’intérêts déclarées par les élus sont rémunérées, avant de classer les partis suivant la proportion de leurs liens d’intérêts indemnisés.

La première question que l’on se pose, c’est la pertinence de l’indicateur choisi (pourcentage des mandats rémunérés). Veuillez excuser le calcul mental, mais prenons ensemble un exemple : le parti X déclare 5 liens d’intérêts avec les lobbys, dont 3 sont rémunérés. Le parti Y en déclare 50, dont 20 sont rémunérés. S’il est vrai que 60% des mandats du parti X sont payés contre 40% pour le parti Y, peut-on vraiment affirmer que le parti X est champion des mandats rémunérés ? Non, bien entendu, puisqu’il n’en compte que 3, contre 20 pour Y.

Un cas d’école de désinformation

Vous me direz que c’est un peu gros et que les médias n’auraient pas partagé une information aussi tronquée. Malheureusement, c’est exactement ce qui s’est passé. Prenons l’exemple de l’article paru sur le site lematin.ch (Tamédia).

Sous le titre « l’UDC champion [sic] de mandats rémunérés », le journaliste militant Eric Felley introduit ses chiffres en affirmant que « comme on pouvait s’en douter, les parlementaires bourgeois ont nettement plus de mandats de lobbying rémunérés que ceux de gauche. Les champions sont du côté de l’UDC avec 47% des mandats rémunérés ». Il liste ensuite les partis comme suit :

  • Le Centre, 46%.
  • PLR, 38%.
  • Vert’libéraux, 33%.
  • PS 25%.
  • Les Verts, 23%.

Ce que la publication du géant médiatique subventionné Tamédia « oublie » de préciser, c’est que certains partis ont beaucoup moins de relations avec les lobbys que d’autres. Pourtant, l’information était en libre accès, jointe au communiqué de presse de Lobbywatch.

On découvre que si un élu UDC est lié en moyenne à 6,4 groupes d’intérêts, un élu Vert en côtoie 7,6 et un socialiste 9,6. Voici la liste exhaustive :

  • PLR, 13,4 relations d’intérêts par élu.
  • Le Centre, 12,2.
  • PS, 9,5.
  • Vert’libéraux, 8,4.
  • Les Verts, 7,6.
  • UDC, 6,4.

Oui, vous avez bien lu : les élus de l’UDC sont les parlementaires ayant le moins de liens avec des groupes d’intérêts. Au contraire, le PS, le Centre et le PLR se retrouvent en tête du classement.

En ce qui concerne le nombre de liens d’intérêts rémunérés, un rapide calcul permet de déterminer qu’à l’exception du PLR et du Centre, dont les élus bénéficient en moyenne de 5 à 6 relations indemnisées, tous les partis se tiennent dans une fourchette de 1,8 à 3 mandats rémunérés par élu.

Un biais parmi d’autres

Si le choix de l’indicateur est clairement tendancieux et l’omission concernant le nombre total de liens d’intérêts frise la désinformation crasse, ce ne sont pas les seuls griefs que l’on peut avoir contre les comptes-rendus médiatiques de cette information.

Ainsi, le présupposé selon lequel il y a de bons lobbys (bénévoles) et de mauvais lobbys n’est pas satisfaisant. Ce serait passer outre le fait que, sans rémunérer les élus, les associations, syndicats ou ONG peuvent donner de nombreux avantages indirects à leurs représentants au parlement (tribunes dans les journaux internes, publication de classements ou d’instructions de vote à l’approche des élections, financement parfois massif des campagnes, mise en place de “baromètres électoraux” ciblés, …) alors que, à l’inverse, certains mandats rémunérés, notamment ceux qui existaient avant l’élection d’un parlementaire, n’influencent aucunement le comportement de vote de la personnes concernée.

Alors que les médias relèvent que le lobbyisme rémunéré touche particulièrement la thématique de l’énergie, on peut proposer le classement suivant, issu de données publies par Tamedia il y a quelques semaines. Au sein des commissions traitant de l’énergie, le nombre de liens d’intérêts dans le domaine énergétique par élu est le suivant :

  • Vert’libéraux, 5 liens d’intérêt par élu.
  • PLR, 1,7
  • PS, 1,6
  • Les Verts, 1,3
  • Le Centre, 1,4
  • UDC, 0,7

Cette liste, étonnamment, n’a pas fait été publiée sous forme de classement des partis. Il s’agit certainement d’un oubli.

Le public attend des informations crédibles de la part des médias subventionnés

Lorsqu’il affirme que « l’UDC est champion de mandats rémunérés », le journaliste Eric Felley induit ses lecteurs en erreur, cette information étant factuellement fausse. Il s’agit à mon sens d’une violation de l’article 5 de la déclaration des devoirs et droits du journaliste. J’ose espérer que son journal publiera un rectificatif (au vu de la grande visibilité de son article, une simple correction discrète ne serait pas suffisante).

D’une manière plus générale, la couverture de cette information par les médias subventionnés, se basant uniquement sur des chiffres relatifs (pourcentage de liens payés par rapport au total), transmettent à mon sens une information, si ce n’est fausse, tout du moins orientée sur le sujet important de la transparence. C’est bien dommage, tant les questions liées aux groupes d’intérêts et à l’indépendance des représentants politiques intéressent la population.

 

 

 

 

 

 

Yohan Ziehli

Né à Lausanne en 1993, Yohan Ziehli a grandi entre les vignes de Lavaux et de la Riviera. Amateur de produits du terroir, lecteur compulsif et pianiste à ses heures perdues, il travaille pour le groupe de son parti au parlement fédéral en tant que juriste, spécialisé dans les questions de politique extérieure, institutionnelle et démographique. Il est conseiller communal et vice-président de l’UDC Vaud.

51 réponses à “Lobbys à Berne : quand des médias mainstream désinforment

    1. Tout à fait. Mais cette possibilité est limitée et j’envisage d’en faire usage pour d’autres cas.
      Cependant, si quelqu’un a le temps et l’envie de le faire, c’est très volontiers.

      1. Ca vaudrait peut-être la peine de le faire. Et si vous n’avez pas le temps, peut-être que l’UDC, qui est mise en cause, pourrait, et même devrait le faire.

  1. Sans intérêt.

    Vous faites en revanche quoi pour freiner cette immigration massive sous couvert de l’asile ?? 😡

    https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-90875.html

    “Actuellement, ce sont près de 800 personnes qui déposent une demande d’asile en Suisse chaque semaine.”

    Et c’est sans compter les Ukrainiens ! Qui rentrent régulièremenr pour des vacances en Ukraine, aux frais du contribuable suisse !

    https://insideparadeplatz.ch/2022/10/21/ukrainer-massen-pendeln-via-zuerich-kloten/

    1. Bonjour.
      Vous avez déposé des commentaires similaires sous plusieurs de mes articles. J’y ai répondu et ne souhaite pas devoir me répéter à chaque fois.

      Nous déposons à chaque session fédérale nombre d’objets pour limiter cela. Pour le reste, je me réfère à ma dernière réponse, étant donné que ce commentaire n’est pas lié à mon article.

      1. Et je le répéterai.

        Le lobby pro migratoire est fort, réactif et à l’oreille des médias.

        https://www.letemps.ch/opinions/se-souvenir-laccueil-selon-merkel

        Où est le contre-discours ?
        Combien de Lola en Suisse ?
        Combien de personnes simples détroussées, humiliées, violentées dans le silence ?

        Les Etats vident leurs prisons et leurs hôpitaux psychiatriques et les envoient en Europe ? A quand une parole forte pour le dénoncer ?

        Visiblement, l’UDC a d’autres choses à faire… et ne se soucient plus de nous.

        1. Je vais donc devoir m’y remettre. En quoi voyez-vous une absence de combat de l’UDC à ce sujet ? Je vous publie ici une liste, de loin pas exhaustive, des objets déposés par l’UDC ces 5 dernières années sur la seule question des clandestins et au seul niveau fédéral (puisque vous faites référence à l’affaire Lola).

          • 17.3099 « Autorisations de séjour accordées aux clandestins. La pratique genevoise doit être suspendue » ;
          • 17.414 « La clandestinité n’est pas un cas de rigueur » ;
          • 18.3421 « Pour une pratique cohérente vis-à-vis des immigrants illégaux (sans-papiers) » ;
          • 20.3987 « Pour une pratique cohérente vis-à-vis des immigrants illégaux (sans-papiers) » ;
          • 20.4626 « Immigration illégale. Pour une pratique cohérente » ;
          • 21.3493 « Mesures contre l’immigration illégale (1/9). Pour une action cohérente face aux migrants illégaux » ;
          • 21.3487 « Mesures contre l’immigration illégale (2/9). Pas de rente AI pour les sans-papiers ;
          • 21.3488 « Mesures contre l’immigration illégale (3/9). Extension de l’obligation d’informer les autorités ;
          • 21.446 « Mesures contre l’immigration illégale (4/9). Obligation de présenter une attestation de domicile de la commune pour la conclusion de contrats importants » ;
          • Mesures contre l’immigration illégale (5/9). Emettre une réserve au pacte de l’ONU relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ! » ;
          • 21.3490 « Mesures contre l’immigration illégale (6/9). Les communes de résidence doivent assumer les coûts engendrés par les migrants illégaux (sans-papiers) » ;
          • 21.3491 « Mesures contre l’immigration illégale (7/9). Pas de « city card » pour les migrants illégaux » ;
          • 21.3492 « Mesures contre l’immigration illégale (8/9). Systématiser l’échange des données concernant les immigrés illégaux » ;
          • 21.3943 « Mesures contre l’immigration illégale (9/9). Pour une action cohérente face aux migrants illégaux ».

          Comment pouvez-vous y voir une acceptation ou un détournement de la part de l’UDC ? Je pourrais citer des listes bien plus longues d’objets concernant l’immigration “régulière” et l’asile, ou encore la criminalité.
          Nous agissons. Et nous pourrons le faire encore bien mieux si les majorités parlementaires faisaient un tour à droite en octobre 2023.

  2. Venant d’un membre de l’UDC votre commentaire ne m’étonne pas vraiment !!! Mais comme mon grand père le disait déjà, si tu veux avoir une idée d’information un tant soit peu plausible, il faut lire un journal de gauche et un journal de droite. Tu mélanges le tout et la vérité se trouve à peu près au milieu !!! Belle soiree.

    1. Votre grand père était vraisemblablement un homme sensé : il ne se limitait pas à décrédibiliser un commentaire car il venait d’un parti ou d’un autre. Dommage que vous n’ayez pas suivi son exemple.

      Par mon billet, je demontre l’inexactitude d’un article largement diffusé. Avez-vous un argument contre mes propos ?

  3. Bonsoir,
    Pour bien faire son travail, il faudrait encore mettre en lien les 2 premiers chiffres:
    Le pourcentage de mandats rémunérés x le nombres de mandats.
    Et là, on pourra en dire quelque chose.
    Visiblement, le Centre et le PLR semblent avoir le plus de liens d’intérêts rémunérés.
    Et cela ne me semble pas un scoop.
    Cela dit, le vrai travail, ce serait de détailler quels sont ces liens d’intérêts principaux (rémunérés, mais aussi non rémunérés).
    Les liens d’intérêts posent un vrai problème à la démocratie s’ils ne sont pas affichés et présentés aux électeurs. De ce point de vue, c’est un enjeu très réel.

    1. C’est effectivement un enjeu réel et c’est pour cela que la légèreté avec laquelle les médias en général et lematin.ch en particulier ont repris le communiqué de lobbywatch m’exaspère.

      Pour le nombre que vous demandez, j’ai fait les calculs que je cite à ce paragraphe :

      “En ce qui concerne le nombre de liens d’intérêts rémunérés, un rapide calcul permet de déterminer qu’à l’exception du PLR et du Centre, dont les élus bénéficient en moyenne de 5 à 6 relations indemnisées, tous les partis se tiennent dans une fourchette de 1,8 à 3 mandats rémunérés par élu.”

      Pour le surplus, tous les liens d’intérêts sont affichés sur le site du parlement.

      1. Certes, les liens d’intérêts sont listés sur le site du Parlement, mais cela ne fait pas débat.
        Chaque parlementaire devrait les rappeler avant de prendre la parole sur un sujet lié à ses intérêts. Cela rendrait la démocratie plus transparente pour les électeurs.

  4. L’article était parfaitement clair. Qu’il précise des faits qui ne font pas briller votre parti ne le rends pas mauvais (ou mensonger) pour autant. Qu’il ne donne pas tout les faits (d’autres qui vous plaisent plus) est un angle d’attaque extrêmement pauvre (mais je rêve debout en pensant qu’un politique puisse faire preuve d’honnêteté intellectuelle).
    In fine, comme bien dit dans l’article, ce sont les montants en jeu qui comptent, car qui paye commande.
    Quand l’UDC agira-t-elle pour cette transparence-là ?

    1. Votre commentaire correspondrait à la majorité des articles parus sur le sujet, qui se contentent de partager ce critère à la pertinence douteuse (proportion de mandats rémunérés sur l’ensemble des mandats, sans indication du nombre de mandats). Il s’agit en effet plus d’un angle d’attaque extrêmement pauvre que d’une désinformation.

      Toutefois, dans l’article du matin, le journaliste (habitué des tirades hostiles au milieu conservateur) rajoute des commentaires qui induisent clairement en erreur: “Comme on pouvait s’en douter, les parlementaires bourgeois ont nettement plus de mandats de lobbying rémunérés que ceux de gauche. Les champions sont du côté de l’UDC”. Cette phrase est factuellement fausse et trompeuse.

      Pour le surplus, je vous laisse responsable de votre attaque personnelle quant à l’honnêteté intellectuelle, bien qu’elle ne vous honore guère.

      Quant à la question de la rémunération, je l’ai traitée dans mon billet : comment quantifier les avantages fournis par les ONG et associations qui ne sont pas des rémunérations directes ? Du point de vue de l’honnêteté intellectuelle, se concentrer sur les postes indemnisés et fermer les yeux sur l’influence de ces prestations très politisées, notamment de la part d’associations écologistes ou syndicales, est plus que douteux.

      1. Il ne fallait pas prendre ma remarque sur l’honnêteté intellectuelle à votre seule encontre – c’est l’ensemble vague des politiques qui était visé. En tant que juriste, vous savez sûrement à quoi servent les pronoms indéfinis (désignent des êtres ou des choses dont on ne précise pas l’identité ou le nombre). C’est vrai que lorsque l’on est dans la victimisation…

        1. Contrairement à ce que vous sembler penser, je ne victimise pas et n’ai jamais prétendu que votre pique ne visait que moi. Si je la qualifie d’attaque personnelle, c’est qu’elle est inscrite dans un contexte la dédiant, entre autres, à ma personne. Je suis étonné que vous n’assumiez pas et préfériez vous cacher derrière une argumentation de bas étage concernant les pronoms définis – vous sembliez plus affirmatif dans votre premier commentaire.

          Je constate cependant, non sans amusement, que vous ne répondez que sur ce point de détail. J’en déduis que vous admettez ma contradiction sur les éléments de fond que vous affirmiez (notamment la clarté présumée de l’article du matin et la question des montants).

          Ne vous inquiétez pas: tenter une pique personnelle pour avoir le dernier mot dans un débat perdu, ce n’est pas très noble, mais c’est courant.

          1. Chers M. Ziehli, je n’ai effectivement répondu que sur un point de votre argumentaire, qui, pour la bonne tenue de la discussion, me semblait le plus essentiel.
            Je “traiterai” donc les deux autres, dans cet ultime message.
            Vous dites que le journaliste est mensonger dans son propos (parce qu’il n’aime pas votre part), en citant une partie “induisant le lecteur dans l’erreur”. Cependant, rajoutez un “proportionnellement” dans son propos, et il sera parfaitement vrai. Orienté, sans doute, mais correct. N’est-ce un peu fort pour accuser un journaliste de désinformation ? (remplacez un instant “journaliste” par “notaire”, “policier”, ou “juge” – en transposant le reste de l’accusation, et vous réaliserez peut-être à quelle frontière vous vous rendez).
            Finalement, reste la question des supposés avantages qui ne seraient pas de la rémunération directe… en réponse à ma question sur la transparence des montants versés. Que dire d’autre qu’il ne s’agit que d’un dégagement en touche stratosphérique ?! (Honnêteté intellectuelle, disions-nous !).
            Comme il est dimanche, et que je ne travaille pas, je vais m’étendre quelque peu. Admettons que ma situation (salarié) soit assimilable à celle d’un élu avec mandats. En utilisant le critère relatif de l’article qui vous déplait, 100% de mes “mandats” sont rémunérés. Je ne suis donc pas très indépendant, et champion de ces mandats. Si l’on suit votre argumentaire, et que l’on regarde les choses en valeur absolue, je n’ai qu’1 seul petit mandat rémunéré. Je devrais ainsi être très indépendant !? C’est bien évidemment l’inverse qui est vrai. Si maintenant, je multiplie par 10 ces mandats, à part égales. Le ratio est toujours de 100% (très peu indépendant) – la valeur absolue a augmenté d’un facteur 10 (bien moins indépendant selon votre logique). Et pourtant, mon indépendance vis-à-vis de ces mandataires est bien plus grande.
            Si à présent je vous dis que 9 de mes mandataires ne me rémunèrent que 100.- le mois, et que le 10e le fait à hauteur de 6’000… je suis bien indépendant des neufs premiers, mais pas du tout du dernier. C’est bien là tout le problème… que vous regardiez les valeurs relatives ou absolues n’y change rien. Ce sont bien les montants qui importent, et la transparence sur ceux-ci (ajoutez-y celle sur les financements des partis et des campagnes, et vous aurez couvert bon nombre des “autres avantages” que vous invoquez pour ne pas vous prononcer sur le fond de mon propos).
            Pour le surplus, rassurez-vous, je ne retire aucun plaisir à avoir “le dernier mot” dans un blog, auquel je ne participe que de manière (semi) anonyme ; contrairement à vous, ces communications n’ont aucune influence sur ce qui me fait vivre (ce n’est pas ma vitrine politique – je n’en fais pas, ni même par adhésion à un part). Il y aura certainement suffisamment de petites piques, failles ou erreurs de frappes dans ce dernier message pour qu’un esprit affuté comme le vôtre puisse s’y accrocher, afin de conclure avec brio cet échange (après tout, c’est la moindre des politesses vis-à-vis d’un auteur de blog).

            Une belle semaine.

          2. Je vous remercie d’être revenus sur les points que vous présupposiez jusqu’ici, cela permettra un peu de clarté. Je serai bref, conformément à un voeu qui nous semble commun de se limiter à l’essentiel.

            1) Sur l’exactitude de l’article du Matin tout d’abord. Le fait est que, précisément, il manque toute référence à la proportionnalité. Le lecteur qui se fie à ce texte croira que les élus UDC ont plus de mandats rémunérés que les autres. C’est ce qui ressort sans nul doute de la lecture du texte, et c’est faux. Lire la section “commentaires” du Matin permet de s’en rendre compte (section qui, par ailleurs, a été fermée depuis…). Le fait est, aussi, que toutes les informations exhaustives étaient liées au communiqué de Lobbywatch et que le journaliste y avait accès.

            2) Sur les avantages liés aux mandats, maintenant. Courtement.
            Tout votre petit développement est très intéressant et je ne vais pas m’amuser à chercher la petite bête. Je vous dirai simplement… qu’il tend à confirmer mon propos. Je n’ai jamais dit qu’un mandat non rémunéré était forcément équivalent à un mandat rémunéré – ce serait mal me lire. Je dis qu’on ne peut pas le savoir et que la transparence n’y changerait rien (l’argument selon lequel l’influence d’une rémunération peut dépendre de son montant va d’ailleurs dans le sens de ma critique, puisque Lobbywatch n’en a pas tenu compte).

            Ce qu’on fait un certain nombre de journalistes sur la base des informations brutes de Lobbywatch, c’est sous-entendre qu’un mandat rétribué 100 francs par an influence plus un politicien qu’un mandat non rétribué, mais “donnant droit” à divers avantage (article dans le journal d’une ONG à quelques semaines d’une élection, bon classement dans un baromètre des candidats “les plus ci ou les plus ça” ou encore présence sur un tout-ménage de campagne).

            A une époque où les ONG dépensent environ 20 millions par année dans des campagne du centre-gauche (soit 30% de plus que les associations patronales et entreprises), vous ne pouvez pas nier que de tels avantages peuvent être plus importants et peser plus lourd sur l’orientation politique d’un élu qu’un poste défrayé quelques centaines de francs à l’année…

            Vous pouvez ainsi reprendre tout votre calcul et constater qu’il confirme mes propos: critiquer des élus qui touchent des sommes parfois faibles pour leurs liens d’intérêts et faire totalement abstraction de ceux qui bénéficient , potentiellement, d’avantages bien plus importants, ne fait pas de sens.

            Sur ce, un excellente semaine à vous aussi, en vous remerciant pour la participation à la discussion sur ce blog.

  5. bonjour Mr.Yohan Ziehli; en France tous les journaux mainstream sont subventionnés, et mon président de la République a également le contrôle absolu des autres médias TV et radio appartenant à ses petits copains richissimes; je nomme tout cela média-macron; vous n’êtes pas surpris de ce qu’on nous y raconte n’est-ce pas; ainsi de l’épidémie covid dont tous les aspects sont désormais critiqués publiquement sur les média français libres, tels FranceSoir ou SudRadio. Ainsi de la conférence donnée par le Pr. Perronne au parlement européen à Strasbourg, dénonçant point par point tous les aspects de la gestion gouvernementale de cette histoire scandaleuse; d’ailleurs votre sémillant conseiller fédéral Alain Berset va sans doute être mis en cause sur ce sujet;
    un journal subventionné écoute la voix de son maitre; c’est tout.
    Je vous serais très obligé, par ailleurs de faire supprimer l’encart pro “recapcha” apparaissant systématiquement au bas droit de l’écran; en vous rermerçiant.

    1. Ça n’a pas grand-chose à voir avec l’article en question, mais j’aimerais quand même préciser quelques points. Nous avions pour le covid, en Suisse, une task force, Swissmedic, etc, qui approuvaient ou indiquaient la voie à suivre, donc M. Berset n’a aucunement à porter seul la responsabilité de la gestion covid, il fut bien plus un porte-parole qu’un réel décisionnaire. Gestion covid en Suisse qui d’ailleurs ne ressemble pas du tout à la vôtre, puisque nous n’avions pas de confinements stricts, pas de couvre-feu, etc. Un rapport quant à la légitimité des mesures est d’ailleurs en train d’être réalisé par plusieurs collaborateurs européens, dont notre université de Fribourg, nous verrons bien mais je doute être surpris.

      1. Swissmedic ou la Taskforce ne sont pas directement des organes décisionnels de l’Etat. Swissmedic peut certes autoriser ou pas une mise sur le marché (et c’est sa responsabilité), mais Swissmedic ne décide pas de la stratégie, ni des achats et des incitations des vaccins, ni des restrictions pour les non-vaccinés, de la fermeture des commerces, etc.
        C’est bien le CF qui a pris les décisions principales et piloté toute la stratégie jour après jour. La Taskforce n’a aucun pouvoir sinon de parler et de tenter d’influencer l’opinion publique.
        Le conseiller fédéral Berset est donc pleinement responsable de ses actes – de même que les Conseillers d’Etat des divers cantons pour la part qui leur revient.

        1. Non, plusieurs fois le CF a suivi les recommandations de la task force, le CF s’est également basé sur les études scientifiques disponibles, mais en a étrangement aussi écarté d’autres (comme l’étude de l’institut Pasteur sur les pires endroits de propagations (dont les fitness ne faisaient pas partie)). Et comme vous le dites justement, le CF a aussi décidé de la politique sanitaire, donc pas uniquement M. Berset, c’est ce que je sous-entendais. Quant au complotisme, il me semblait pourtant évident que la Suisse avait déjà suivi plus d’une fois les Etats-Unis ou l’UE, moins par soumission que par intérêt je pense. Le CF a également pris la température des autres pays de l’UE pour adapter la stratégie, et nous ne sommes au moins pas tombé dans l’extrémisme de l’Autriche, l’Italie ou la France, sans faire non plus tout juste. Un peu de nuance serait appréciable.

          1. L’existence même de cette task force était un scandale sans nom. Il s’agissait d’une poignée de pseudo scientifiques sans légitimité, qui n’étaient en réalité rien d’autre que des lobbyistes de la pharma camouflés en conseillers du gouvernement. Ils avaient tous des conflits d’intérêts. Comment se fait-il que la Suisse ait pu tomber aussi bas, en adoptant des pratiques de république bananière?

          2. Absolument. Il suffit par exemple de procéder à une analyse soignée de leurs curriculums vitae respectifs, facteurs d’impact des publications et liste des conférences sur invitation y compris, et n’importe quel quidam comprend très vite de quel côté de bât blesse !

            Les Pharmas tuent en toute impunité une partie des humains, tout en engrangeant beaucoup trop de bénéfices. Cela dure depuis bien trop longtemps – cette pandémie permettra je l’espère que cet engrenage malsain se grippe définitivement.

            Mon pays est celui du silence consensuel. Donc un pays de lâches, car les courageux (donc les médecins intrépides et honnêtes) sont très vite mis sur le côté du chemin.

            « Ne vois pas », « N’entends pas », « Ne parle pas », “Ne reconnais jamais tes erreurs”. Bienvenue en Helvétie ! eab

      2. Ce que vous sous-entendez a d’ailleurs une connotation très complotiste – à savoir que les autorités démocratiques n’auraient eu qu’une responsabilité limitée.
        Ce qui est faux.
        Les autorités élues ont piloté toute la crise. Et si il s’avère dans quelques mois ou années qu’elles se sont lourdement trompées et/ou qu’elles ont mit en danger la vie de la population (sciemment ou non), elles en porteront la pleine responsabilité politique et juridique.
        On ne peut pas vouloir être responsable quand on ne risque rien et vouloir être non-responsable quand on prend des décisions extrêmement fortes qui impactent la population en entier!
        D’ailleurs, si pression il y a eu (ce qui reste à prouver), c’est plutôt dans le sens de pressions sur Swissmedic pour accélérer les procédures et pas dans l’autre sens.

        1. Bonjour Samy et merci de vos lignes.
          Précision importante : AUCUNE DICTATURE, AUCUN EXTRÉMISME EN ITALIE avec mon exemption vaccinale, contrairement à ce que prétend D. Marasek (homonyme d’un footballer autrichien). A-t-il vécu en Italie durant la pandémie ? Sûrement pas. Par contre, c’était mon cas jusqu’en août 2020 …. Et à temps partiel, cela a toujours été le cas jusqu’au jour d’aujourd’hui et lundi 31.10.2022 je re-déménage vers un autre environnement linguistique. Il y a des humains « nomades dans l’âme » et aucune frontière ne les arrêtera jamais. Faire le Brenner et passer ailleurs en période pandémique, je connais aussi trop bien …… zéro virgule zéro problème avec une exemption et un test négatif !

          Donc l’exemption vaccinale en ITALIE = Plutôt comme une lettre à la poste, méga compréhension et respect partout où je suis passée durant toute la période pandémique (avec tests négatifs ad hoc). Je n’ai jamais cessé mes virées transfrontalières, à aucun moment et suis très au fait des petites douanes sympa. En sus, mes bars à café préférés (Insubria, Lombardie, Veneto, Trentino, Alto Adige) n’ont jamais pinaillé face à mon exemption vaccinale.

          Il s’est avéré que la DICTATURE c’est chez moi en HELVÉTIE, avec réactions primaires bizarres et peu professionnelles de différents acteurs que je ne nommerai pas ici, mais qui sont dorénavant fichés pour extrêmement longtemps. A croire que ces acteurs sont incapables (professionnellement parlant) de décoder des exemptions vaccinales définitives chez des personnes restées « négatives » sur toute la ligne aux fameux tests qui nous ont été imposés manu militari.

          Il n’y aura JAMAIS de PARDON envers ces autorités helvétiques qui ont pris de très mauvaises décisions. Toute cette clique totalement à la merci de certains acteurs (nous savons lesquels, inutile de répéter) est dans le collimateur et le restera extrêmement longtemps. Cette clique croit que nous avons la mémoire courte or elle se trompe lourdement.

          Je ne bénéficie pas de votre sagesse. Je règle toujours mes comptes, tôt ou tard.
          Belle journée, eab

          1. Depuis quand une exception est la règle ? S’il est vrai que je n’ai pas remis les pieds en Italie depuis trois ans, il me semble pourtant avoir lu dans les journaux le pass obligatoire pour TOUS les travailleurs italiens, et l’obligation vaccinale aussi. L’a-t-on fait en Suisse piur le travail ? Pas dans cette mesure. Voilà, merci, bonne journée.

          2. Monsieur, lorsque vous écrivez, évitez ce que vous ne connaissez pas du tout et/ou n’avez pas pratiqué depuis longtemps.
            Pour l’Italie (où j’ai vécu plusieurs années avec un universitaire particulièrement titré sur 2 sites prestigieux), abstenez-vous SVP et, avant d’affirmer quoi que ce soit, merci d’avance d’aller vérifier sur le terrain. Le terrain et bien le connaître, c’est ma passion.
            Et il y a 2 semaines à peine, à Brixen en milieu hospitalier, le port du masque était extrêmement aléatoire, tout comme la désinfection des mains (depuis 2020 je n’ai jamais désinfecté mes mains, passeports d’allergies très clairs en mains).
            Il y a toujours ces médecins non spécialisés qui croient tout savoir de spécialités très pointues et à la longue, c’est extrêmement énervant. Les médecins-cantonaux de mon pays sont l’exemple parfait de ces sublimes et étroites “œillères médicales”. Nous en rirons encore longtemps, que ce soit en Italie du Nord, en Autriche mais aussi en Allemagne où je me rends de routine.
            Belle journée pleine de soleil, eab exemptée jamais contaminée à tests négatifs répertoriés et sécurisés pour la postérité

  6. Vous avez bien raison de dénoncer cet article de Lobbywatch. Comme beaucoup de ces officines (Operation Libero, Foraus, WWF, Déclaration de Berne-Public Eye, Amnesty International, Transparency International, Greenpeace, Sleeping Giants, et beaucoup d’autres…) on a l’impression que Lobbywatch poursuit des objectifs peu clairs, hypocrites, biaisés, qui sont très loin de la transparence qui est l’objectif affiché.

    En fait, Lobbywatch est un lobby, se comporte comme un lobby. Là est l’hypocrisie. Mais qui exactement se cache derrière le lobby Lobbywatch? Nous ne savons pas exactement.

    Personnellement je trouve plutôt judicieuse, au moins dans son principe, la politique russe consistant à imposer un statut d'”agents étrangers” aux organisations qui se permettent de s’ingérer dans les affaires intérieures du pays, tout en recevant des financements de l’étranger. Mais bien entendu, si l’on appliquait ce genre de mesures en Suisse on crierait tout de suite au fascisme, à la démocrature, démocratie illibérale, etc. Je pense donc qu’une telle politique ne serait pas praticable en Suisse. Mais c’est agaçant de devoir subir les ingérences d’organisations de spin doctors téléguidées de l’étranger et qui visent à déstabiliser nos institutions. Même dans la récente votation sur les “Entreprises responsables”, on a appris que des ONG qui reçoivent des fiancements publics avaient utilisé cet argent pour les frais de campagne de leur inititative. Cela a suscité des protestations, non seulement de la “droite affairiste” mais même de politiciens de gauche, comme Pascal Couchepin (pour moi c’est un homme de gauche) cotisant eux-mêmes à ces ONG, qui se sont senti floués que leur argent soit employé dans un tel but.

    Personnellement je suis de droite, même à la droite de la droite, et je suis pro business. Donc je reconnais que dans un pays d’économie libérale comme la Suisse on ne peut pas empêcher que des groupes d’intérêts fassent du lobbying. Pourtant j’avoue que les évènements récents m’on rendu perplexe. Surtout cette dérive dictatoriale que nous avons vécu à l’occasion de l’épidémie Covid, où l’on a interdit aux médecins de soigner avec des médicaments ayant fait leurs preuves, pour mieux rendre obligatoire un pseudo vaccin très dangereux dont les effets secondaires dévastateurs apparaissent aujourd’hui ; on a imposé des lockdowns totalement inutuiles qui ont ruiné l’économie et les finances fédérales, et on a essayé de nous contraindre à un système de pass sanitaire visant à contrôler le bétail humain comme des animaux de boucherie en stabulation libre. Toutes ces dérives insupportables ont été clairement des conséquences d’un lobbyisme inouï de la part de l’industrie pharmaceutique qui apparemment avait acheté toute la classe politique. Ce genre de choses sont extrêmement inquiétantes. D’autant plus inquiétante que l’industrie pharmaceutique est l’une des plus puissantes de neotre économie, nous en sommes fiers, et elle dispose de moyens financiers presque illimités.

    Que faire par rapport à ces problèmes? C’est excessivement difficile à dire. Dans notre système traditionnel de parlement de milice, la prise d’influence par des groupe d’intérêts sur le vote des députés en leur accordant des mandats rémunérés, fait partie des moeurs. Difficile de changer ça, et si on voulait le changer, la corruption se ferait quand-même, simplement de manière plus cachée. La question du financement des partis politiques pose un peu les mêmes problèmes. Je pense que la non transparence actuelle dudit financement est le moins mauvais système. Mais il permet aussi à certains partis de recevoir des financememnts occultes de l’étranger, lors de certaines campagnes qui intéressent un agenda mondialiste. C’est un sérieux problème.

    Que faire? Franchement, je ne sais pas. C’est un des problèmes les plus difficiles de la politique suisse actuellement. J’ai tendance à penser que ce genre de problèmes, on est obligé de les considérer comme tout simplement insolubles.

    1. C’est dommage, ça partait bien, j’étais d’accord avec vous (étant pourtant plutôt de gauche)…jusqu’au covid, dont vous auriez mieux fait de ne pas parler, surtout pas de cette façon outrancière qui n’a rien de la tempérance suisse, surtout que ce n’est pas le sujet.

      1. Ça ne partait pas si bien: l’article incriminé n’est en rien celui de lobbywatch, mais s’appuie sur une communication de cette organisation.

      2. Ah bon? Ca n’est pas le sujet?

        Vous voulez rire j’espère.

        La crise du covid a fait apparaître au grand jour les conflits d’intérêts massifs entre le monde politique, médical, l’administration, l’OFSP, et l’industrie pharma: lobbying, corruption et conflit d’intérêts à tous les étages.

        Vous aurez beau nier l’évidence, les gens ne sont pas dupes. Et chaque jour qui passe, la prise de conscience augmente, aidée par le fait que dans toutes les familles maintenant on constate des dommages irréversibles à la santé de tonton, de tata, du cousin, etc., après le vaccin, alors que ces gens étaient en parfaite santé maintenant ils se mettent à tomber malades, souffrant de myocardites, thromboses, taux de d-dimères inquiétants, troubles de la menstruation, fausse couche, stérilité…

        Les gens, voyez-vous, ne peuvent pas s’empêcher de se poser des questions et de voir un lien de cause à effet…

        Un pro vaxx anticomplotiste change vite d’opinion quand il constate que sa santé est irréversiblement dégradée à la suite du vaxxin, alors qu’il avait une santé de fer avant de s’être fait vaxxiner.

        Ca s’appelle la pédagogie des catastrophes. C’est comme pour l’immigration et l’insécurité. Ne dit-on pas qu’un électeur lepéniste c’est un électeur socialiste qui s’est fait cambrioler?

        1. Vous êtes mignons ceux qui découvrez le monde et la nature humaine depuis le covid. C’est pas comme si j’étais au courant du scandale des opiacés bien avant la pandémie, et dont les acteurs principaux, les Sackler, se cachent en Suisse, pour ne prendre qu’un exemple. Quant aux effets secondaires, je n’ai que deux informations sur lesquelles me reposer: les chiffres officiels (qui sont loin d’être alarmants vous en conviendrez) et la constatation de mon entourage (et là sur une centaine de vaccinés, zéro, rien, pas le moindre effet secondaire). Conclusion: soit vous êtes de sacrés menteurs propagateurs de fake news, soit vous avez raison ou en partie mais peinez à le démontrer par des faits. Étant un sceptique dans l’âme, vous comprendrez que je ne puisse pas abonder plus avant vers vous pour l’heure.

          1. J’espère cher Docteur que vous savez que certains humains ne développement ni effet secondaire, ni accoutumance à certains opiacés. Et comme vous le savez bien sûr en votre qualité de médecin, merci de m’indiquer exactement sur quelle(s) colonne(s) du cytochrome P450 et compagnie ces humains se situent.
            Je confronterai vos connaissances de pharmacogénétique avec les miennes de simple patiente qui a été informée à mille pourcents par de vrais et grands médecins.
            Car ce qui est valable pour les opiacés est valable pour toute la panoplie médicamenteuse, sans exception (donc également les vaccins et leurs composantes parfois très dangereuses).
            Belle journée. eab

          2. Je me demande ce qui a pu vous faire penser que j’étais médecin… Et si vous étiez ironique, cela montre que vous ne m’avez pas mieux compris.

  7. Merci d’avoir pris le temps de publier ce correctif. La transparence doit être une vertu digne de notre démocratie directe qu’on nous envie souvent dans le monde entier. Il y a encore du chemin.

  8. Les articles faisant usage d’anglicisme et de phrases hasardeuses en évidence sont une véritable plaie à lire. Mettre en évidence une conclusion ou une phrase choc n’ajoute rien au contenu ou à vos calculs mentaux.

    Votre clarification est utile mais les liens d’intérêt non-financés peuvent cacher d’autres lingots et des rénumération non pas aux élus et élues mais aux partis. En parler reste le devoir de la presse, même si la présentation est scabreuse.

    Avec grand regret, je constate que même dans un article louable, vous ne vous empêchez pas de mettre en évidence la gauche et les verts dans vos paragraphes alors que toutes vos tables et calculs mentaux font ressortir le PLR. Le problème de transparence chez ce parti n’est pas nouveau et des affaires douteuses récentes existent à la pelle; celle avec les assureurs en 2018 où des élus ont gagnés 2000.-/jour pour des conférences bidons ou toute cette affaire avec De Quattro et Orllati.

    Pour la Suisse et un gouvernement sain, il aurait été plus juste de mettre le doigt sur cette zone d’ombre que de tacler l’autre bout de l’échiquier. Malheureusement, le catch politique est en vogue là ou les idées fortes se font rares…

    Et pour répondre à HELVETICUS… sortez de chez vous et touchez de l’herbe. Les ONGs ont bien moins de moyens financiers et de liens gouvernementaux, comme cet article le démontre si bien. Alors lister des ONGs communément perçue de gauche pour renverser la vapeur et mettre les autres sous le tapis, c’est osé et malhonnête.

    1. Je vous remercie d’avoir pris le temps de répondre au présent billet. Je passerai outre vos considérations sur le style – dont je prends bonne note, n’en doutez point – pour vous répondre sur le fond.

      Tout d’abord, concernant votre second paragraphe: nous sommes d’accord, il est du devoir de la presse de parler des liens d’intérêts non rémunérés. C’est exactement le propos de mon billet. Je ne vois pas vraiment où est l’opposition entre mes clarification et ce constat que nous partageons.

      Concernant la suite, je peux entendre votre reproche selon lequel je mets l’accent sur la gauche plutôt que le PLR. Toutefois, je ne le partage pas: je cite le PS et les Verts plutôt que le PLR dans un seul paragraphe, et cela afin d’insister sur le fait que le lien entre droite et groupe d’intérêts est un peu rapide. D’ailleurs, trois paragraphes plus loin, je cite exclusivement le PLR et le Centre. Je n’ai ainsi pas l’impression de faire du “catch politique où les idées fortes se font rares”, mais bien de citer des données relativement complètes.

      Pour terminer et en revenant sur les ONG, il me semble un peu précipité d’affirmer qu’elles auraient “bien moins de moyens financiers et de liens gouvernementaux”. Entre 2019 et 2020, les ONG ont dépensé 39 millions de francs dans les campagnes politiques suisses en soutien à la gauche, soit largement plus que les milieux économiques (https://www.tagesanzeiger.ch/wer-die-schweizer-politik-finanziert-275098897718).

      C’est l’une des raisons pour lesquelles je critique le critère du pourcentage de mandats rémunérés par rapport à l’ensemble des mandats, repris largement par la presse: les ONG peuvent offrir des avantages massifs aux camps qu’elles soutiennent, et cela sans même rémunérer les élus qui les soutiennent. Cela est d’autant plus dérangeant quand ces mêmes élus votent par la suite des programmes de subventions auxdites organisations…

    2. ”Les ONGs ont bien moins de moyens financiers et de liens gouvernementaux, comme cet article le démontre si bien.” Ha ha ha ha ! ! ! !

  9. L’on peut tourner et retourner le sujet à souhait, mais le fait est là. Nos représentants à Berne ne sont pas indépendants, pire, ils sont dépendants de près et ne peuvent qu’obéir au doigt et à l’œil de leurs mandants. Ceux qui veulent légiférer doivent se consacrer à leur travail de députés, et de refuser tout mandat qui peut les influencer. Ce qui m’étonne au plus haut point, est que la Suisse en matière de corruption est classée dans la première dizaine des pays corrects, alors qu’elle devrait être dans le dernier tiers. Au moins la Droite s’assume plu au moins mais la gauche n’a aucune excuse de pactiser avec ce qu’ils considèrent comme le diable.

  10. Je suis loin d’être un supporter de votre parti mais en tant que scientifique j’apprécie votre commentaire et les calculs que vous faites.
    Le nombre de mandats rémunérés par élu (peut-être) et le nombre de mandats rémunérés par parti (principalement) sont les chiffres qui font du sens et qui montrent l’influence (possible mais pas certaine) des lobbys sur les élus et sur les partis respectivement.

    1. Je vous remercie pour votre retour. Je rajouterai tout de même un élément: le nombre de mandats non rémunérés par parti et/ou par élu. Car certains associations, ONG, entreprises etc. peuvent toute à fait donner des avantages autres que la rémunération, parfois plus déterminants en terme d’influence (possible mais pas certaine, comme vous le dite très justement).

      Par exemple, sur les 39 millions de francs dépensés par les ONG dans les diverses campagnes politiques suisses entre 2019 et 2020, un part sensible a pu consister en publication d’articles signés par des élus, classements ou baromètres électoraux favorisant des candidats à l’approche des élections, distribution de tous-ménages mettant en avant certaines personnalités etc. Il s’agit vraisemblablement largement d’associations qui ne rémunèrent pas toutes les personnes liées. Mais les liens existent à l’évidence et l’influence exercée n’est pas forcément plus faible que dans un cas d’entreprises versant une indemnité.

      1. Il faut bien que qqchose balance le poids mamouth des associations telles que “Économie Suisse”, l’association Suisse des assureurs, l’Union Suisse des Paysans, … qui font la loi à Berne. ce au mépris des citoyens de ce pays.

        1. Si vous aviez au moins la politesse d’être cohérent sur vos allégations gratuites, vous diriez qu’aujourd’hui, ce sont les ONG et associations de centre-gauche qui font la loi à Berne. Comme vous prétendez que le plus d’argent investi dans le lobbying signifie le plus grand impact, c’est la seule conséquence logique que vous pourriez tirer de votre appréciation des lobbys.

          1. Et si vous aviez, vous, la politesse de reconnaître que votre analyse est parfaitement biaisée par votre activité politique et “professionnelle”.

          2. Je n’ai pas grand chose à reconnaître: il s’agit ouvertement d’un blog politique, dans lequel mes intérêts politiques sont déclarés publiquement. Est-ce que mon analyse est biaisée pour autant ? A vous de me le dire. Je n’ai pas reçu de contre-argument jusqu’ici invalidant mon raisonnement. Si cela devait m’être démontré de manière crédible, je serais le premier à le reconnaître.

  11. Vous pouvez tourner les chiffres dans tous les sens, il n’en demeure pas moins que les parlementaires de droite préfèrent les mandats externes rémunérés au bénévolat. Rien de nouveau, on le sait depuis fort longtemps et les votes de la majorité du parlement reflètent cet état de fait. Les élus PS et verts ont une approche plus altruiste, c’est comme ça. En ayant aussi plus de mandats ces élus sont plus connectés avec la vie civile. Les chiffres c’est fantastique, on peut leur faire dire ce que l’on veut.

    1. Vous avez raison sur un point: on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres. A l’évidence, vous ne vous privez pas de cette possibilité, tant votre début de critique construite (phrase une) est immédiatement affublé de présupposés presque caricaturaux.

      Pour faire court: vous passez totalement à travers les éléments (maintes fois exprimés ci-dessus!) selon lesquels la rétribution directe d’un mandat n’est, de loin, pas le seul moyen de rétribuer un lien d’intérêts.

      Vous entendre parler d’altruisme en ce qui concerne les mandats du PS et des verts fait gentiment sourire… c’est méconnaître la réalité de ces liens, respectivement l’influence massive des “associations” que vous attribuez benoitement à la “société civile”. Comme dit plus haut, en réalité, ces liens pèsent 20 millions par année dans les campagnes politique, soit bien plus que les investissements des milieux patronaux et économiques.

      Il faut croire que l’altruisme a un prix…

  12. Je comprends pas.

    “C’est ainsi volontairement, afin de donner du sens aux négociations et de laisser à Mme Buckle l’opportunité d’une sortie honorable, que la Municipalité n’a pas requis des mesures d’instruction (productions de pièces, auditions de témoins-clefs, etc.), qui auraient pu, aux yeux de la Municipalité, être de nature à modifier la décision du Ministère public. A titre illustratif, un seul témoin extérieur à la Ville de Nyon a été entendu, sur un seul aspect des faits dénoncés, alors que d’autres auraient pu l’être.”

    https://www.nyon.ch/actualites/violation-par-mme-elise-buckle-de-la-convention-signee-devant-le-ministere-public-12447/

    Dans les séries tv, on nous apprend que le procureur instruit d’office.

    Le procureur n’est pas sanctionné pour son manque de curiosité ? Et ne doit-il pas reprendre l’instruction ?

    1. Bonjour, si j’ose ne tentez pas de comprendre ! C’est Nyon dans toute sa splendeur, avec en prime toutes les petites magouilles si typiquement vaudoises et incroyablement plus féroces au sein de cette petite cité de rien du tout (mais avec des prétentions hors-normes).
      J’y ai vécu au début des années 2000 et, à la commune, c’était déjà la misère noire, par exemple entregent des employé(e)s à un niveau sous zéro etc… et du point de vue “justice”, oubliez ….. tout simplement cette zone. La personne dont vous parlez n’avait aucune idée des “accointances” à la mode de chez nous ……
      Cette commune doit être rayée des possibilités de vie normale au bord du lac Léman. Il y en a plein d’autres, avec des élu(e)s normaux(ales), donc sans les baronnies vaudoises. eab

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