Thérapies de conversion : une loi marketing ne résoudra rien

Le Canton aura bientôt sa propre loi punissant les thérapies de conversion… qui sont pourtant déjà punissables. Derrière ce « progrès » annoncé, on retrouve surtout une grande dose d’électoralisme et très peu de courage pour s’attaquer aux abus du lobby LGBT.

Rembobinons. Le 2 mars 2021, une motion est déposée afin d’interdire les thérapies de conversion, soit les « pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle et affective ou l’identité de genre d’une personne ». Acceptée par le Grand Conseil, elle aboutit sur un avant-projet de loi. Objectif : interdire ces « thérapies » dès lors qu’elles « violent le principe d’autodétermination et induisent chez autrui le dégoût de soi ».

Un but louable et une révision logique, non ? Pas tout à fait. En réalité, la réforme ne fait que sanctionner des actes qui le sont déjà et crée le malaise en distinguant les bonnes et les mauvaises atteintes à l’orientation et à l’identité des individus.

Les pratiques visées sont déjà interdites et sanctionnées pénalement

Tout d’abord, comme l’a plusieurs fois rappelé le Conseil fédéral, le droit fédéral répond aujourd’hui déjà à cette problématique de manière exhaustive. Les actes visés par l’avant-projet constituent des infractions pénales : contrainte, menace, usure, extorsion et tout un panel d’atteintes à l’intégrité physique. Seul un tribunal peut déterminer, au cas par cas, si une infraction a été commise.

En outre, les professionnels en contact régulier avec des mineurs sont d’ores et déjà tenus d’aviser l’autorité de protection en cas de mise en danger de leur bien-être. Quiconque peut d’ailleurs le faire. Pour leur part, les professionnels de la santé qui pratiquent de tels actes, à l’encontre de mineurs comme d’adultes, violent leurs devoirs et doivent être signalés à l’autorité de surveillance, qui prend le cas échéant des mesures pouvant aller jusqu’au retrait de l’autorisation de pratiquer.

L’avant-projet de loi vaudoise n’apporte rien de nouveau

Concrètement, la loi vaudoise n’apportera rien en termes de punition : les actes qui pourront être punis peuvent déjà l’être. Le Conseil d’Etat reconnaît par ailleurs que « le droit pénal permet déjà de sanctionner certaines pratiques à l’instar de l’abus de faiblesse, des faits de violence, d’atteinte à l’intégrité et de l’exercice illégal de la médecine ». Il se borne quelques lignes plus tard à justifier la loi par la nécessité « d’adresser un message ».

Oui, vous avez bien lu : la justification de la loi dans un rapport de 10 pages se résume à la volonté d’adresser un message. Tout le reste n’est que garniture. Cette manière de faire, saupoudrée de truismes et d’affirmations non-sourcées n’est pas crédible et n’apportera aucune plus-value.

Le Conseil d’Etat délimite les bonnes et les mauvaises modifications de l’identité

Le Conseil d’Etat aurait pu s’en tenir à une répétition, inutile, des interdictions fédérales. Mais il va plus loin et cède sous la pression du lobby LGBT sur un point crucial : la définition des thérapies de conversion.

En lisant la loi, on croirait que toutes les pratiques tendant à « modifier l’orientation affective et sexuelle ou l’identité de genre d’une personne » sont visées. En réalité, le gouvernement limite sa définition aux pratiques dont le but est de « rendre [la personne] conforme à un idéal hétérosexuel cisgenre ».

Pour le Conseil d’Etat, une pratique visant à modifier l’orientation affective ou l’identité de genre d’autrui ne constitue pas une thérapie de conversion tant qu’elle va dans un sens non-hétérosexuel et non-conforme au sexe biologique (sexe constaté à la naissance). Si cet élément n’est pas inscrit tel quel dans la loi, il relève de la définition proposée par le Conseil d’Etat dans son rapport et servira de base d’interprétation pour l’application des sanctions.

Euphorie pour les transitions : le Canton fonce droit dans le mur

Alors que les pays « pionniers » en matière de théorie du genre tirent la sonnette d’alarme et que des hôpitaux réputés cessent de prescrire des hormones aux mineurs en raison d’une compilation d’études « montrant qu’il n’y a pas de preuves de l’efficacité de ces traitements pour le bien-être des patients » et de la dangerosité des effets secondaires, le Canton de Vaud fonce à pleine vitesse dans le mur de l’idéologie.

D’ici quelques années, les cas de jeunes Vaudois regrettant leurs traitements hormonaux prescrits dans une euphorie généralisée se multiplieront. Il en ira de même des opérations chirurgicales irréversibles : ce qui arrive dans les Etats « à la pointe » se produira chez nous. Ces cas, dans leur grande majorité, ne seront pas concernés par la loi présentée par le Conseil d’Etat.

Si le but de l’avant-projet est d’envoyer un message, il nous faut malheureusement constater que ce n’est pas le bon.

Un sujet grave devrait appeler une réponse cohérente

Il est navrant de constater le manque de rigueur avec lequel notre Canton traite la question. Alors que le Conseil d’Etat assimile les thérapies de conversion à des actes de torture, on serait en droit d’attendre qu’il y apporte des réponses cohérentes et efficaces.

Des projets empreints d’émotions à vocation purement électoraliste ne correspondent évidemment pas à cette exigence. Cela d’autant plus lorsqu’ils sont proposés à la hâte avant les élections, sans attendre le rapport à venir du Conseil fédéral sur la situation des thérapies de conversion en Suisse et le cadre légal y afférent.

A l’évidence, à une époque où la politique se mue toujours plus en succession d’affaires à la mode, il convient désormais de proposer des lois marketing, quand bien même elles ne résoudraient rien. Quelques élus ont pu flatter un électorat-cible durant la dernière campagne. Le Canton pourra affirmer qu’il a agi pour protéger les personnes les plus vulnérables. Les militants des associations LGBT ne seront pas inquiétés par l’administration vaudoise quand bien même ils outrepasseraient leurs attributions.

Et personne, dans le monde politico-médiatique, ne semble vouloir affronter les tabous de notre époque pour dénoncer cette manière de faire.

Yohan Ziehli

Né à Lausanne en 1993, Yohan Ziehli a grandi entre les vignes de Lavaux et de la Riviera. Amateur de produits du terroir, lecteur compulsif et pianiste à ses heures perdues, il travaille pour le groupe de son parti au parlement fédéral en tant que juriste, spécialisé dans les questions de politique extérieure, institutionnelle et démographique. Il est conseiller communal et vice-président de l’UDC Vaud.

28 réponses à “Thérapies de conversion : une loi marketing ne résoudra rien

  1. Je ne comprends pas. Si on est homosexuel soi-même et qu’on désire cesser de l’être, on n’aurait pas le droit de choisir librement une thérapie de transition ?

    Ce serait incroyable comme discrimination et comme interdiction de la liberté de choisir son mode de vie. On favoriserait le choix de celles et ceux qui veulent “transitionner”, c’est à dire se faire castrer ou fabriquer un pénis par chirurgie, mais on interdirait à un-e homosexuel-le qui ne veut plus l’être de revenir dans le droit chemin, si, dans son for intérieur, il-elle le ressent ainsi ?

    Où est le respect de la liberté et du choix de chacun ?

    1. Le droit chemin ?… Pour un libertaire, le choix des mots est douteux. Un homosexuel qui ne le serait plus n’a aucun obstacle, que je sache, pour devenir hétérosexuel par exemple, puisqu’il se sentira comme tel. Ps: l’écoute de Danielle Messiah De la main gauche, ne peut pas vous faire de mal.

      1. ça peut être un obstacle car il reste homosexuel, mais souhaiterait ne plus l’être grâce à des gens de bonne volonté, de bienveillance et d’ouverture d’esprit à toute épreuve qui pensent que les préférences sexuelles de personnes consentantes les concernent, comme Libertaire ici présent… Forcément que dans ce type de société, être homosexuel peut devenir une souffrance horrible au point de chercher à ne plus l’être.
        C’est incompréhensible de voir autant de jugement sur un sujet qui ne les concerne pas. Vous n’avez vraiment rien de mieux à faire que de vous occuper du c*l des autres?

        1. Où voyez-vous quelconque jugement dans mon commentaire svp ? Je sous-entendais plutôt que tous les chemins se valent et que chacun est libre de choisir son chemin.

          1. Cette partie était dédiée à Libertaire, toutes mes excuses si ce n’était pas clair mais il me semble évident que nous partageons les mêmes idées sur le sujet.

  2. Bon, admettons que l’homosexualité soit un état naturel à 100% inné, qu’on ne choisit pas, et non le résultat d’un certain nombre de facteurs dans l’enfance ou la jeunesse qui ont causé un penchant, que la personne concernée a choisi de suivre, ou non.

    On aurait donc une situation analogue au sexe biologique: Une personne a un sexe biologique mâle, ou femelle, qui ne lui convient pas. Il (elle) se sent une femme dans un corps d’homme, ou vice versa. La loi, et la pression idéologique woke écrasante, imposée par le pouvoir, exigent que cette personne, si tel est son choix, puisse être castrée, ou qu’elle puisse se faire construire chirurgicalement un pénis, plus subir un traitement hormonal pour changer de sexe (cependant tout le monde est d’accord que cela ne permettra pas à la personne transgenre d’avoir des ovaires, ni des spermatozoïdes s’il a un autre sexe chomosomiquement).

    Ne contestons pas cette vision des choses. Prenons là par hypothèse, comme un donné et comme 100% justifiée.

    La question qui se pose dès lors est celle-ci: si l’orientation sexuelle est un donné inné, comme le sexe biologique, pourquoi un individu né homosexuel, mais qui se sent hétérosexuel, n’aurait-il pas le droit que sa préférence intime soit respectée, et ne pourrait-il pas subir une thérapie, certes infiniment moins violente et intrusive qu’une mutilation génitale irréversible, pour accéder, ou retourner à sa véritable orientation sexuelle telle qu’il-elle la ressent intimément?

    VIK suppose que ce désir n’est dû qu’à une pression de l’entourage. Qu’est-ce qui l’autorise à juger les motivations intimes d’une personne? Cela revient au même que de dire que si une personne a une disporie de genre, ce serait dû à l’influence de l’ambiance woke dominante dans le milieu scolaire.

    Il y a là une contradiction évidente. Un déni total du droit des homosexuels à changer d’orientation sexuelle, s’ils ne se sentent pas à l’aise dans l’identité sexuelle qui leur a été assignée par la nature.

    Etant donné que l’Etat, qui est totalement soumis aux injonctions totalitaires de l’infime minorité woke fanatique, interdit par la contrainte légale aux homosexuels de changer d’orientation sexuelle (interdiction des thérapies de conversion, assortie de sansctions pénales), et que d’autre part, le même Etat exige que tout l’arsenal juridique, judiciaire, médical etc., soit mis à disposition pour faciliter la “ré-assignation”, même précoce, même en recourant à des mutilations génitales hyperviolentes et irréversibles (et les revendications du lobby LGBT vont jusqu’à exiger que l’on ne puisse pas s’opposer à ce que ce genre de mutilation soient pratiquées sur des enfants n’yant pas atteint l’âge de raison), il est donc totalement inconcevable de pratiquer dans le raisonnement un deux poids deux mesures en interdisant aux homosexuels QUI LE DESIRENT, de tenter, tenter au moins, de changer leur orientation sexuelle.

    CQFD.

    1. Partir d’une hypothèse pour démontrer quelque chose est toujours hasardeux… En l’occurrence, j’avais lu un jour que même Rocco Siffredi avait enfant essayé avec un mec, pour voir si c’était son truc, bon pas de mystère pour la suite. Mais je pense que c’est comme ça que la plupart des gens découvrent leur préférence sexuelle, en essayant. Ensuite, sait-on au moins si ces thérapies fonctionnent ? J’ai souvent entendu des religieux en parler pour “soigner” les homosexuels d’une soi-disant maladie, propos que je trouve vraiment choquants…

    2. L’analogie entre l’homosexualité et le sexe biologique me paraît contestable. Certes, on peut admettre que les deux sont innés, mais l’analogie s’arrête là. Le problème que peut poser le sexe biologique tient à une contradiction entre cette caractéristique physique et un ressenti psychologique. En revanche, s’agissant d’homosexualité, il n’y a rien de physique, à ma connaissance: tout est de l’ordre du ressenti psychologique. Du coup, j’imagine mal pourquoi celui qui ressent une attirance pour les personnes de même sexe, éprouverait simultanément le besoin de ne pas ressentir ce besoin! Si ce n’est sous l’effet des préjugés véhiculés dans la société.

    3. Avant de commencer, je me permets de vous faire remarquer que vous semblez confondre homosexualité et transgenre. Ce sont deux choses distinctes et en faire l’amalgame amène forcément à des pensées simplistes qui ne reflètent pas la complexité de l’esprit humain. A ce compte, votre argumentaire n’est pas clair. Vous parlez d’une personne homosexuelle mais qui se sent hétérosexuelle. Qu’entendez-vous par là? Que cette personne souhaite coucher avec des personnes d’un sexe opposé mais n’y arrive pas car n’a pas d’attirances? Dans ce cas je vous pose la question, pourquoi souhaiterait-elle faire ça alors qu’elle n’a pas d’attirance? C’est comme si en tant qu’homme hétérosexuel je vous expliquait que j’adorerais coucher avec un homme mais n’ai pas d’attirance et donc que je souhaiterais une thérapie pour y arriver…… cela ne fait aucun sens.
      Un homosexuel qui souhaite vivre son hétérosexualité est soit un hétérosexuel (auquel cas je ne comprends pas le débat) soit qu’il subit dans sa vie des pressions qui le poussent à devenir hétérosexuel malgré son attirance pour les personnes du même sexe (que ce soit la famille, la religion, la société, etc.).
      Vous semblez vouloir faire un parrallèle avec une idéologie woke écrasante. La seule chose qu’une idéologie de ce type dirait est qu’il ne faut pas juger les autres pour leur préférences sexuelles tant que ces dernières se font dans un cadre consentant. Je ne vois pas de quelles pressions vous parlez qui pousseraient les jeunes à expérimenter tous les types de relations sexuelles possibles avant de décider, ce n’est pas comme ça que ça se passe.
      Mais puisque vous me demandez de jouer le jeu, partons de votre postulat dans lequel les homosexuels et les transgenres sont les mêmes personnes, que la gauche bobo LBGTQIXYZ123++++ est au pouvoir et lave le cerveau de notre jeunesse en ciminalisant l’hétérosexualité et en dominant l’état par ses lobbies puissants.

      Au risque de vous surprendre, je ne suis pas non plus favorable à la généralisation d’un changement de sexe chirurgical (ne parlons que de celui là, les autres peuvent changer d’avis donc laissons ce débat pour un autre jour).
      Je pense que ce souhait est généralement poussé par une souffrance mentale importante et qu’une chirurgie ne devrait pas pouvoir être autorisée pour les enfants, ni à des adultes en situation émotionnelle instable.
      Toutefois, c’est déjà le cas. Pour faire un changement de sexe, il faut passer des heures de théarpies et avoir le feu-vert d’un médecin-psychiatre et d’un chirurgien qui continue de vous suivre après l’opération. Donc il ne suffit de trébucher sur un hôpital et sur un coup de tête de vouloir changer de sexe pour que ça se passe.

      Ajoutez à cela le fait que la pression dont vous parlez “contre” les hétérosexuels ou qui pousserait les transgenres à se faire opérer est complètement imaginaire.
      Je n’ai jamais entendu parler (hors dans les propos tenus par des politiciens d’extrême-droite) de pression morale pour pousser à un changement de sexe. Nombreux sont les tansgenres à ne jamais sauter le pas de la chirurgie, ils n’en ressentent pas nécessairement le besoin et le changement de leur apparence est souvent suffisant pour qu’ils se sentent mieux dans leur corps. D’autant plus qu’il n’est plus nécessaire pour eux de subir une chirurgie pour avoir le droit de changer de sexe officiellement, ce qui avant était nécessaire.
      A l’inverse, les pressions qui poussent à des thérapies de conversion sont un fait. Il existe même des exorcisme pour faire sortir le démon de l’homosexualité dans des églises évangéliques reconnues en Suisse. Le nier ne fait pas avancer le débat.

      A partir de là je vous repose la question: qu’est-ce que ça peut vous faire ce que les gens font de leur sexualtié ? Vous ne pensez pas qu’il y a des combats qui méritent plus d’attention avant de s’attaquer à ceux qui ne concernent que les personnes en question?

  3. Les associations LGBT ont donc réussi à interdire les « thérapies de conversion », considérant que celles-ci s’attaquent à l’intégrité psychique saine des homosexuels, soit un remède nocif proposé pour une maladie qui n’a jamais existé. À l’époque où l’homosexualité était honteuse, assimilée à un délabrement moral, le curé était là pour tenter de guérir à sa manière, et la police veillait à ce que les « invertis » n’approchent pas de jeunes garçons influençables dans les lieux publics. Maintenant les LGBT ont créé des brigades d’un autre genre (c’est le cas de le dire), les rencontres et discussions sont « bénéfiques » pour qui peine à s’orienter sur son identité sexuelle : est-ce que ces brigades sont les plus aptes à tenir ce rôle ? Elles l’ont en tout cas pris, et les enseignants du genre « traditionnel » sont semble-t-il nombreux à les relayer en classes où prend forme cette particulière « liberté de choix ». Ce n’est pas là le regard de l’homosexualité qui se penche sur le bien-être des élèves, mais ce n’est pas moins stupide.

    Les thérapies de confirmation permettant de prendre conscience de sa bonne santé d’homosexuel sont encore trop récentes pour en mesurer les effets attendus, et éventuellement secondaires.

  4. Je vois que mon billet a été suivi de quelques commentaires – je vous remercie pour l’attention portée à ce sujet. Toutefois, il me semble que ces commentaires sont relativement distants du propos de mon article, qui peut se résumer en trois points, ou plutôt en la critique de trois éléments:

    1) l’élaboration d’une loi qui n’apporte aucune protection par rapport au droit actuel, dans un but électoraliste;
    2) le manque de rigueur évident qui caractérise l’élaboration de cette loi, notamment dans le cadre du rapport du conseil d’État ;
    3) la définition des comportements incriminés qui ne vise à sanctionner que les cas allant dans un sens (hétérosexuel, cisgenrel) sans inquiéter des cas potentiellement similaires et délictueux qui iraient dans l’autre sens.

    Je pense qu’il pourrait être utile de recentrer le débat là-dessus. Les diverses hypothèses et perceptions des choses ci-dessus me semblent peu relevantes en ce qui concerne le débat qui attend le Grand Conseil vaudois au sujet des thérapies de conversion.

    1. Désolé cher Monsieur Ziehli, mais là je ne suis pas d’accord. Je suis un grand admirateur de votre action politique intelligente et courageuse, mais en l’occurence vous ne pouvez pas empêcher les internautes de réagir sur un sujet de société que vous avez soulevé et qui déchaîne les passions. C’est la discussion sur l’agenda woke LGBT etc.

      Bien sûr votre aticle se concentrait sur un ascpect particulier de ce débat: une loi vaudoise dont on discute au grand conseil. Mais de fait très peu de gens, si ce n’est personne, ne s’intéresse à cette loi, probablement stupide, et on n’a pas la patience de s’y intéresser. En revanche nous sommes tous concernés par cette nuisance qu’est la propagande woke et LGBT irrespirable qui empeste l’atmosphère et nous étouffe.

      Donc, s’il vous plaît, laissez les gens discuter de ça. Si le moment venu il faut signer un référendum contre cette loi stupide, ceux que vous aurez laissé s’exprimer signeront votre référendum et voteront en conséquence, ne vous en faites pas.

      1. Pas de crainte : je ne veux interdire à personne de parler. J’ai d’ailleurs validé les commentaires et vais continuer de le faire. Ma phrase introductive de remerciements pour l’attrait porté au sujet n’est pas une figure de style.

        Il s’agit avant tout pour moi de préciser le cadre de mon article, également pour des lecteurs qui liraient les commentaires sans avoir réellement lu le billet d’origine.

        Pas de censure à craindre de ma part, donc. Encore merci pour la participation aux discussions et toute bonne journée à vous.

    2. Et si je vous faisais remarquer qu’il faut écrire “Des projets empreints d’émotions” et non pas “emprunts d’émotions”? Est-ce que ça irait là? Est-ce que ce serait suffisamment recentré et suffisamment relevant, pour vous?

      1. Bien entendu. Je n’ai pas la petitesse de rejeter la correction de mes coquilles. Merci pour la vigilance.

  5. @VIK

    Je remercie et félicite VIK pour ses louables efforts afin de m’apporter la contradiction. J’espère qu’il (ou elle) me le pardonnera, mais je n’ai pas l’énergie de lui répliquer point par point. Toutes ces discussions me fatiguent.

    Je demande simplement à VIK de comprendre ma position. Je suis un homme de 63 ans. De toute ma vie jusqu’à environ l’âge de 50 ans, je n’ai jamais remarqué dans la société, ni à l’école, ni à l’université, ni au service militaire, ni dans la vie professionnelle, qu’il existait aucun problème de disporie de genre, aucune personne souffrant d’être un homme né dans un corps de femme, ou l’inverse, ou désirant changer de sexe. Donc pour moi ces choses n’existent tout simplement pas. Ce sont des inventions et des aberrations qui sont nées dans les cervelles dérangées d’intellectuel(le)s gauchistes américain(e)s agités du bocal, et par suite d’une conspiration à la fois des universités, des médias et de certains groupes militants fanatiques, on a réussi à imposer ces faux problèmes à tout le monde jusqu’au point ou on on est venu à promulguer des lois pour rendre obligatoire ces insanités. On n’a jamais vu un viol des consciences pareil depuis que le monde est monde. De telles choses ne pouvaient simplement pas exister à une époque où il n’existait pas de traitememnt hormonaux ni de chirurgie permettant de changer l’apparence des gens. Depuis environ 30 ans, il y avait bien des travestis brésiliens, mais il ne s’agissait là que d’une forme de prostitution puisque visiblement tous les goûts sont dans la nature. On fait parfois de jolies imitations. Puis cette mode de prostitution a déteint dans toute la société. Bien entendu, je ne suis pas dans le déni. Je sais bien que de tout temps il a existé des hommes qui souffraient du désir brimé d’exprimer une certaine féminité qu’ils avaient en eux, et l’inverse. Quand j’étais jeune on parlait de femmes homasses, et d’hommes efféminés. D’ailleurs ces gens et ces expressions existent toujours. Mais il est évident qu’il n’y a jamais eu un phénomène massif dans la société avec des gens désirant changer de genre ou de sexe (déjà l’aberration de cette expression grammaticale: le “genre” !!! alors qu’il existe seulement deux sexes, et pas trois, sauf les hermaphrodites qui sont des anomalies biologiques). Il y a toujours eu des excentriques qui ont éprouvé le besoin de se travestir, et c’était très bien ainsi. Je pense qu’on aurait dû être plus tolérant avec ces fantaisises, ç’aurait été mieux et peut-être évité les insanités actuelles. On ne manquait d’ailleurs pas totalement de tolérance. J’ai lu que Walter Boveri, le fondateur de Brown Boveri, ce grand industriel, en prenant de l’âge avait pris l’habitude de se promener travesti en femme dans les rues de Baden, petite ville où il avait ses usines. Les gens le saluaient quand même respectueusement, évidemment il était l’employeur de tous les habitants de cette petite ville. On avait peut-être moins de respect envers les travestis de rang social plus modeste, c’est sûr. Mais enfin, de toute façon, il est insupportable qu’une violence physique soit exercée pour imposer l’agenda LGBT. Ne le niez pas VIK, vous savez très bien qu’il y a eu des intimidations physiques récemment par des militants LGBT à l’université de Genève pour contraindre le rectorat à interdire des conférenciers parfaitement légitimes au plan scientifique, mais qui déplaisaient à ces fanatiques. Et en plus le rectorat, d’une lâcheté écoeurante, a cédé.

    Donc en résumé, je revendique le droit de ne pas avoir de respect pour ces idéologies et de les nier comme des aberrations absolument sans fondement qui nous sont imposées par une violence insupportable, idéologique, physique, légale, administrative, médiatique etc. Je le répète: pendant environ 50 ans de ma vie ce problème n’a pas existé, absolument pas. C’est donc qu’il n’existe pas en réalité, et qu’il a été fabriqué de toute pièce sous l’impulsion du diable pour subvertir toute la société.

    On ne sait pas ce que tout cela va finir par donner. Ce qui est sûr c’est qu’il n’y a pas 3 % de la population qui se sente concernée par ce faux problème. Et pourtant on pourrit la vie aux 97% restant avec une idéologie et des contraintes légales, et des procédés criminels d’incitation à la mutilation génitale ce qui serait gravissime de tourte façon, même s’il ne s’agissait pas des enfants, mais en plus on s’en prend aux enfants.

    Donc il se pourrait que l’agenda LGBT soit la goutte d’eau qui fera déborder le vase et causera une colère tellement terrible dans la population que du coup la réaction sera un rejet massif de toute l’idéologie gauchiste féministe progressiste dans son ensemble. Si cela se passe ainsi alors l’agenda LGBT aura servi à quelque chose. A part ça, il s’agit d’un fléau qui doit être combattu

    1. Ok, mes craintes initiales étaient donc bien fondées, vous n’avez strictement rien d’un libertaire en fait, votre médisance pour la pensée gauchiste et votre service militaire en est la preuve, ponctué par Satan, manquait plus que lui… Loin de moi l’idée de vous faire un procès d’intention, mais je ne supporte pas l’hypocrisie, spécialement mêlée à un débat. Je suis d’accord que cette loi est absurde, mais de là à partir dans un délire total anti-LGBT. Partant du même postulat juvénile que vous – je ne le vois pas donc ça n’existe pas, je pourrais pareillement dire que l’agenda LGBT et toutes ces élucubrations de grand reset, etc, n’existent pas plus. Faudra m’expliquer aussi vos histoires de contraintes, car là encore, je n’en vois aucune me touchant personnellement, non vraiment, je ne vois pas en quoi ça impacte la vie de certains d’offrir la possibilité de changer de sexe à d’autres (pour autant qu’il n’y ait pas de contrainte d’aucune sorte justement, cela va de soi)…

    2. Eh ben, sacré réponse! Content d’avoir pu vous aider à sortir ça de votre système, vous devez vous sentir un peu plus léger!
      Je reprends rapidemement, on ne va pas y passer la journée, autour d’un canon on pourrait prendre des heures mais derrière un écran c’est moins drôle.
      Pour commencer, je crois que vous sous-estimez mon accord avec certains de vos propos. Je ne suis pas homosexuel, ne suis pas transgenre, ne suis pas concerné par aucune décision de ce type, juste une personne avec de l’empathie et une certaine ouverture d’esprit.
      Toutefois je ne trouve absolument pas “naturel” ou “normale” de prendre des prises hormonales, encore moins les chirurgies de ce type.

      En revanche, n’étant pas affecté, je ne comprends pas l’énergie que les gens mettent pour s’opposer à ces pratiques qui ne sortent pas du cadre privé.
      Enfin ce n’est pas vrai, je comprends bien pourquoi les politiciens en parlent, je ne comprends juste pas pourquoi les gens se laissent “happer” et berner par ce type de discussion qui ne sont que diversions.

      En vérité, n’en déplaise à votre idéologie évidemment libérale et de droite, il s’agit d’un sujet de récupération politique (et certainement pas par la gauche bobo que vous décrivez).
      Ils font monter en épingles des situations qui cristallisent les désaccords entre les partis pour faire croire que de voter à gauche cela signifie valider tous ces comportements anormaux (de même que cela signifierait accepter du terrorisme sur notre térritoire ou autre co**eries de ce genre).
      Ils parlent de lobbies LGBT comme si ces derniers avaient un pouvoir, un impact politique massif, évitant ainsi que nous ne puissions parler des vrais industries qui impactent notre politique que sont par exemple les pharma, les pétroliers, les multinationales, les banques, l’armement, etc…

      Mais avec une once de réflexion on devrait pouvoir voir clair dans leur jeu. Comment voulez vous que des associations a but non-lucratif avec des intérêts financiers nuls tels que les LGBT puissent faire vaciller la démocratie ? A l’inverse, la liste des lobbies défendants les intérêts des plus fortunés sont légion et ont des moyens de pression autrement plus persuasifs pour nous faire avaler des couleuvres.

      Si la droite libérale parle de ces thèmes (de même que quand elle parle d’immigration) c’est pour détourner l’attention des vrais problèmes. Problèmes qui sont créés et amplifiés par les intérêts qu’ils défendent.
      Car sur le terrain des idées, ils ont clairement un train de retard. Inégalités grandissantes, pénuries énergétiques, crise climatique, effondrement de la biodiversité, dépendance industrielle et alimentaire de la suisse, ….. Il est du coup beaucoup plus facile pour eux d’attaquer les adversaires (même si c’est sur des sujets annexes et non des sujets de fond) plutot que de défendre leur agenda mortifère, de copinage et de défense d’intérêts privés dans un monde qui réalise petit à petit que leur modèle de société n’est pas durable et ne l’a jamais été.

      C’est visible comme le nez au milieu de la figure, pourtant votre haine d’une pensée sociale vous empêche de le voir et vous vous faites manipuler, comme tellement de monde, par ces partis malhonnêtes. C’est ce qui m’attriste le plus dans votre commentaire, le reste je peux le comprendre.

      En effet, vous êtes né dans une génération qui n’a pas l’habitude de ce type de choix et de libérté, il serait stupide de vous jeter la pierre pour ne pas accepter et comprendre ces idées.
      Les humains ont peur de l’inconnu, j’imagine que vous n’avez jamais rencontré et encore moins discuté avec un transgenre, peut être même pas avec un homosexuel. Ce n’est pas un blâme. On a vite fait de penser que les autres humains avec d’autres choix de vie sont différents et que notre morale est irréconciliable avec de tels comportements. Mais au final ce sont des personnes avec des souffrances, des craintes et des envies très similaires aux nôtres, et souvent, comme nous, un peu perdues dans leurs combats.

      Mais si vous essayez de prendre le temps de les rencontrer et de discuter avec eux je suis convaincu que vous changeriez d’avis. Pas lors d’une “pride” où toute votre haine serait exacerbée, mais dans la rue, à des amis de vos enfants ou petit-enfants s’ils en ont, au bistro ou n’importe où… A force de penser au sortir de ces discussions “je ne les aimes pas mais je dois bien avouer que cette personne n’a pas un mauvais fond” vous réaliserez que l’exception ce ne sont pas les personnes transgenre, homosexuel ou immigrée avec qui vous partagez votre humanité mais les personnes avec qui vous ne partagez rien.

  6. Je n’ai pas le temps de répondre à VIK et Daniel Marasek ici.

    Juste un point: s’il n’existait pas un lobby LGBT surpuissant, qui bénéficie de la complaisance inavouable d’autorités lâches qui ont été intimidées par des procédés violents (et cette violence serait facile à démontrer, si j’ai le temps je mettrai des liens internet pour le prouver) eh bien, comment se fait-il que ce programme idéologique impopulaire, qui révulse 97% de la population et ne correspond à une préoccupation que pour une minorité infinitésimale, soit enseigné aux petits enfants dans les écoles et que cet enseignement soit obligatoire?

    Et toc !

  7. Sauf que vous n’avez rien prouvé… Il y a bien un programme d’actions de formation et de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire (à raison si on lit ça: https://amp.20min.ch/fr/story/un-noir-tableau-de-lhomophobie-decomplexee-et-au-quotidien-889449547453), mais jusqu’à preuve du contraire il ne s’agit pas d’une propagande en faveur d’un quelconque changement de genre, ce qui serait en effet mal venu de la part de professeurs.

  8. “Il y a bien un programme d’actions de formation et de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire “. C’est déjà trop, on n’a pas à parler de ces choses avec des enfants. C’est de l’incitation à devenir trans.

    Vous êtes inquiet de l’augmentation de la trabnsphobie et de l’homophobie… ? Très bien continuez comme ça avec cette propagande en faveur de la transexualité dès le plus jeune âge, continuez avec cette dictaturee LGBT qui exaspère la quasi totalité de l’opinion, et vous aurez réussi à ,crérer une véritable haine anti homo et anti trans.

    Je le répète, ces choses n’existaient ABSOLUMENT pas avant. On a créé tout ça de toutes pièces, y compris l’inévitable réaction anti trans et homophobe. Il y a 20 ans, AUCUN enfant ne s’interrogeait sur son identité de ”genre”.

    Quelques liens qui prouvent l’existence d’une politique publique perverse visant à inciter els engants dès le plus jeune âge à changer de sexe :

    https://www.rts.ch/info/suisse/9013262-dans-les-ecoles-lemaniques-les-enfants-peuvent-changer-de-genre.html

    https://www.rts.ch/info/suisse/12729677-les-mesures-facilitant-les-transitions-de-genre-se-multiplient-mais-les-parents-sinquietent.html

    https://www.planetesante.ch/Magazine/Gynecologie/Sante-sexuelle/Transidentite-de-plus-en-plus-d-enfants-et-d-adolescents-en-questionnement

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-9888899/Scotland-let-pupils-aged-FOUR-change-gender.html

    https://lesobservateurs.ch/2021/08/16/lecosse-autorisera-des-enfants-de-4-ans-a-changer-de-sexe-sans-le-consentement-des-parents/

    https://www.bvoltaire.fr/changement-de-sexe-a-lecole-lideologie-woke-sinvite-au-conseil-detat/

    https://www.juristespourlenfance.com/2022/09/29/changement-de-prenom-de-leleve-a-lecole-la-decision-stupefiante-du-conseil-detat/

    Et quelques liens qui PROUVENT l’existence d’intimidation violente pour contrainfre les universitaires ou les médias à se soummettre à la dictature woke.

    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/13105173-une-nouvelle-conference-jugee-transphobe-bloquee-a-lunige-qui-porte-plainte.html

    https://www.letemps.ch/suisse/lettre-ouverte-collectif-radical-daction-queer

    Je m’arrête là, car il y aurait trop de cas à mentionner.

    Votre discours dse veut lénifiant. En fait vous êtes dans le déni : déni de la dictature morale, et des violences physiques exercvées apr une minorité fanatique woke, déni de la complicité des autorités, dénui de l’existence d’une propagande délétère dirigée contre l’ensemble de la société.

    Tout cela est ngravissime et c’est la cause d’une exaspération et d’une colère énorme dans l’opinion majoritaire, ce qui qui nécessairement provoquera l’apparaition de phénomènes haineux, et peut-être d’incidents qui seront immédiatememnt exploités par la propagande larmoyante contre de la ” transphobie”. En réalité, l’incitation à la haine est le fait du viol moral exercé par les organisations woke contre la populatzion générale. C’est l’arroseur arrosé. Quand cette propagande hn’existait pas, il n’y avait pas de haine transphobe.

    Rendez-vous compte du sentiment de désarroi des familles quand elles constatent que de plus en plus de gamins sont incités dàs le plus jeune âge à changer de sexe, c’est à dire à subir des mutilations sexuelles irréversibles. Et rendez-vous compte de la fureur que l’on ressent quand on prend conscience que dans cette affaire les autorités, les médias, l’état lui-même sont du côté de ces militanjts fanatiques violents qui intimident les rédactions, les universités et qui exigenrt des politiques éducatives officielles visant à inciter les enfants à ces choses.

    Cessez donc de nier la réalité. C’est insupportable.

    1. Vous mélangez tout et affabulez ma pensée sans la connaître précisément. Il y a déjà dans votre argumentaire de sérieux manquements de connaissances quant au fonctionnement du monde ; TOUT est propagande, depuis que Bernays en a exposé les mécanismes. Pour rappel, son livre a pour titre: Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie. Titre assez éloquent n’est-il pas. Par exemple l’UDC qui surfe sur la peur avec la guerre en Ukraine pour augmenter le budget militaire, c’est de la propagande. Pareil pour l’initiative contre l’élevage intensif: propagande des deux côtés. N’oubliez pas aussi que l’Homme pervertit tout, et le wokisme, tout comme les mouvements BLM ou metoo ont été repris par des gens malhonnêtes. Et si, comme vous dites, les politiques se sont pliés aux exigences d’une poignée (pourquoi ?), ils se sont pareillement pliés aux exigences (des Etats-Unis, du Maastricht, de Schwab ? J’aurai bientôt tout lu à ce propos…) d’imposer des sanctions à la Russie, sanctions qui met le peuple dans la gonfle et sans l’avoir au préalable consulté. C’est ce manque de souveraineté populaire qu’il faut combattre. Maintenant, que des enfants, sans la consultation de leurs parents, puissent changer de sexe, cela ne devrait effectivement pas être possible dans le droit suisse et doit être aussi combattu. Il y a offrir le choix et il y a inciter, je n’ai pas l’impression qu’on incite plus que tant non plus en Suisse, vos articles concernant notre pays sont rares. Mais que les enfants ne soient pas sensibiliés contre la haine, alors que la haine de la différence a toujours existé et fait encore subir de sérieuses violences, là vous êtes irresponsable envers la société. Et dites-vous sérieusement que l’homophobie n’est qu’une réponse au mouvement LGBT et n’existait pas avant ?!? Je commente habituellement sur Le Matin, et les commentaires homophobes n’y sont pas censurés par exemple, alors que c’est illégal, est-ce plus normal ? La démocratie c’est la loi de la majorité, mais c’est aussi, selon la formule de Camus, la protection des minorités. Donc, d’accuser les gens qui supportent la diversité mais pas l’extrémisme d’être lénifiant, alors que l’extrémisme LGBT n’est la conséquence que d’une poignée d’une minorité – vous le démontrez par vos articles, il faut déjà avoir une sacré couche. Il y a de l’extrémisme dans le militantisme écologique, il y a des jeunes d’extrême-droite qui s’entraînent au tir en Pologne et organisent des tournois à Genève pour recruter des « soldats » pour affronter le Grand Remplacement…, etc. L’extrémisme n’est pas l’apanage du mouvement LGBT et je combats toute forme d’extrémisme. Et puisque la propagande semble inévitable, je la choisis poétique et ceux qui se reposent sur la Nature ou la bible pour justifier deux uniques genres feraient bien de trouver d’autres arguments:
      Dans la nature il plut au ciel
      La diversité qui dérange
      Mais pourquoi s’excuseraient-iels
      D’être non genrés comme un ange…
      J’espère à minima vous avoir quelque peu démontrer ce qu’est un libertaire sérieux.

  9. Impossible de discuter avec quelqu’un comme vous. On vous donne les preuves et vous persistez à nier l’évidence. Votre argumentation est un comble de sophisme, de mauvaise foi et d’hypocrisie.
    Vous mériteriez, si vous avez des enfants, que votre garçin de 10 ans vienne vous dire qu’il a décidé de se faire castrer pour devenir une petite fille. Vous comprendriez alors enfin la vraie signification de cet ambiance kafkaïenne totalitaire dans lequel nous vivons déjà. Et si, comme vous le prétendez, vous n’êtes pas faborable au changement de sexe des enfants, vous vous apercevriez alors que vous vous heurterez à l’appareil d’état qui vous contraindra à vous plier au caorice de vitre rejeton. Caprice qui n’est lui-même que le résultat d’une incitation par le rouleau compresseur de la propagande.

    Je persiste à dire que mes objections priviennent en effet d’un réflexe libertaire, et non libéral. Car noys sommes confrontés à une entreprise totalitaire de destruction des valeurs, qui elle-même se drape dans l’hypocrisie du libéralisme. Et c’est liberticide. Si vous ne croyez pas que c’est liberticide, allez donc dire aux directeurs d’établissements scolaires que vous refusez que vos enfants soient soumis à cette propagande d’incitation à la transexualité.

    1. Pardonnez-moi si vos preuves sont un peu minces… Je lui dirais qu’il est trop jeune pour arrêter son choix voilà tout. Celui qui use de sophisme, c’est vous ; un enfant ne peut changer de genre sans l’accord de ses parents ou tuteur légal avant 16 ans. Ce n’est pas moi qui fait les lois mais c’est pas mal comme ça, après que ce soit facilité là je ne vois pas pourquoi. Donc de dire que l’Etat et tous les juges puissent vous astreindre au choix de votre enfant… Les libertaires sont des objecteurs, pas des complotistes.

      1. N’importe quoi, même avec l’accord des parents c’est horrible qu’un enfant change de “genre”. Ce sont des mutilations génitales irréversibles! Que répondrez-vous à ces hommes castrés qui regretteront à l’age de 20 ans de ne plus avoir de testicules, alors qu’ils se rendront compte qu’ils sont quand même attirés par les femmes et que leur désir de changement de “genre” à l’âge de 11 ans n’avait été qu’un caprice ? Même si ses parents ont été “compréhensifs” et lui auront permis cette abomination, ils leur en voudra éternellement de ne pas lui avoir interdit cette horreur. Vos arguments lénifiants ne sont que de l’enfumage. Je voudrais vous montrer un lien vidéo où l’on voit Joe Biden regretter que dans certains états les lois ne permettent pas les thérapies inhibant la puberté. Vous voyez bien la tendance de ce qu’on veut nous imposer, ça vient d’Amérique. C’est un monde de cauchemar. Toutes ces horreurs doivent être strictement interdites sans aucune nuance, et il faut cesser de pleurnicher sur les frustrations de ces enfants qu’on empêche d’inhiber leur puberté et de subir des mutilations génitales irréversibles. C’est contre nature et c’est abominable. Des choses pareilles, aussi barbares, ne peuvent pas être tolérées dans un pays civilisé.

        1. Mais bon Dieu des libertaires arrêtez avec vos 11 ans, puisqu’un enfant ne peut pas changer de genre je vous dis, ce n’est pas un choix pris à la légère, c’est un processus lourd et les pédopsychiatres et médecins s’assurent que la personne soit sûre d’elle. Vous m’avez l’air d’un bel allumé idéologue, dogmatique, pseudo libertaire et qui n’a pas la moindre idée de ce dont il parle, votre langage vous a trahi depuis un moment ; en fait, vous n’arrêtez pas de supposer, vous n’avez sans doute jamais rencontré et encore moins discuté avec une personne trans ou non genrée, et sans doute aucun libertaire non plus (puisqu’on y trouve tout l’arc-en-ciel), vous pensez que ça implique forcément une castration, et vous n’avez pas la moindre idée du ressenti des gens et de leur souffrance à se sentir dans le mauvais corps. Alors parler de Nature, quand j’annonçais plus haut la couleur, vous voilà tombé dans le piège comme un échéphile du dimanche ; du coup les espèces animales hermaphrodites, vous les genrez comment ? Et les animaux homosexuels n’existent pas non plus pour vous ? Alors occupez-vous plutôt de votre nombril qui semble vous passionner plus que le monde, et tout ira pour le mieux. Ps: profitez-en pour lire un peu les merveilleuses idées de M. Schwab, que vous ne semblez pas connaître, pourtant plus près de nous…

  10. Ces tendances qui sont encouragées dans le but de détruire radicalement les fondements de la vie civilisée, n’ont pas l’approbation de plus de 1% de la population. Ce sont des gauchistes post modernes complètement déjantés qui sont profondément détestés et méprisés par la majorité silencieuse qui subit toute cette propagande comme une agression insupportable.

    Il y a un certain nombre de gens qui n’osent pas s’opposer même s’ils haïssent ces tendances, parce qu’ils ont peur. Des gens risquent de perdre leur boulot ou de subir des conséquences professionnelles s’ils osent s’opposer publiquement. Mais l’écrasante majorité est complètement contre tout cela qui est perçu comme une menace pour toutes les familles.

    Les politiques et les médias ont le devoir de s’opposer frontalement et durement à toutes ces dérives et désigner leurs propagateurs comme des forces du mal qui doivent être combattues. Les complices comme vous (il y en a beaucoup dans les médias et dans la politique) doivent être désignés comme des ennemis d’un pays de liberté où il fait bon vivre. Les violences et les intimidations comme celles de groupes qui ont attaqué la rédaction du Temps ou l’Université de Genève doivent être réprimées sévérement.

    Je pense qu’il va falloir songer à organiser un mouvement populaire puissant pour opposer une contre-pression, dans le respect des lois bien entendu et sans violences, à cette pression subsersive mortifère et violente. (Elle est violente idéologiquement, moralement et même physiquement). Ce thème est certainement très porteur et pourrait être exploité avec succès par une droite intelligente.

    Tout de même, je n’aurais jamais cru qu’on pourrait tomber si bas pour être confrontés à des choses pareilles. C’est inconcevable.

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