Tesla ou Renault : qui a raison ?

Depuis quelques années, lorsque l’on évoque les véhicules électriques, la marque Telsa vient spontanément à l’esprit de beaucoup de personnes. Il est vrai que cette marque a été – et est toujours – considérée comme pionnière dans le secteur. Bref, elle fait souvent office de référence en la matière.

Bien évidemment d’autres constructeurs proposent également depuis de nombreuses années des véhicules électriques dans leur gamme, de manière plus ou moins timide. J’aimerais ici m’attarder plus précisément sur l’approche du constructeur Renault dans ce domaine. Elle est résolument différente de celle adoptée par Tesla, mais n’en reste pas moins intéressante à mes yeux : ce que l’on pourrait nommer la continuité dans le changement !

2 approches radicalement différentes pour vous convaincre de rouler à l’électricité

D’un côté : Tesla

Avec une mise en avant des performances – accélération et autonomie – et un positionnement clairement haut de gamme, Tesla démontre qu’il est tout à fait possible de se faire plaisir au volant d’une voiture à propulsion électrique. Ce positionnement engendre aussi un sentiment d’exclusivité de la part des propriétaires : rouler en Tesla, c’est un peu comme appartenir à un club relativement confidentiel. Il y a bel et bien un esprit “Tesla” parmi les propriétaires de la marque. J’ai personnellement pu le constater lors d’un week-end prolongé, pendant lequel j’ai parcouru avec ma famille presque 2’000 km en 4 jours à travers la Suisse et la France en modèle S, notamment autour des stations Supercharger de la marque.

Cela ne doit pas occulter l’avance technologique prise par la marque. La qualité des batteries produites par Tesla d’abord, mais n’oublions pas non plus que le patron de Tesla depuis bientôt 15 ans, Elon Musk, vient de l’industrie logicielle. Il fut notamment l’un des principaux dirigeants de ce qui est devenu Paypal, géant des paiements sur Internet. Il a en fait appliqué a l’industrie automobile (d’ordinaire orientée sur le hardware) des pratiques issues du monde informatique (orienté sur le software). Résultat le plus visible :

la voiture continue d’évoluer au grès des mises à jour logicielles, et cela même plusieurs années après son achat.

C’est donc plutôt en essayant de bousculer les habitudes que Tesla a réussi à s’imposer comme un leader reconnu dans ce milieu.

De l’autre : Renault

Avez sa petite Zoe, sortie en 2012, Renault adopte une posture bien différente. Le maitre mot ? Rassurer ! En effet, le groupe Renault propose une voiture électrique dont la conduite offre un comportement  très proche de celui d’une voiture thermique. Par exemple, il n’y a pas de forte décélération lorsque vous levez simplement le pied de l’accélérateur comme sur la plupart des véhicules électriques ou hybrides. Ce comportement très troublant la première fois que l’on conduit une voiture de ce genre, est induit par le mécanisme de récupération de l’énergie. Sur une Zoe, il faut actionner la pédale de freins pour enclencher d’abord ce mécanisme de régénération, secondé ensuite par des freins classiques si la pédale de freins est manœuvrée plus fermement. Comportement rassurant pour les conducteurs venant des véhicules thermique car cela ne change en rien leur façon de conduire.

L’autre bonne idée de Renault, c’est de proposer de louer les batteries installées dans le véhicules plutôt que de les acheter. Cela permet de proposer la Zoe au même prix d’achat qu’une voiture non électrique de gamme équivalent. Et le loyer des batteries me direz-vous ? Et bien il est calqué sur les dépenses engendrées par l’entretien et l’alimentation en carburant d’un véhicule thermique, soit une centaine de Francs par moi. Malin ! Le propriétaire d’une Zoe continue ainsi à gérer son budget comme il l’aurait fait avec une non électrique.

Enfin, Renault propose une assistance gratuite en cas de panne d’énergie et ce pendant toute la durée de la garantie du véhicule. L’autonomie n’est-elle pas le principal frein psychologique à l’adoption d’un véhicule électrique pour beaucoup d’entre nous ? Et bien Renault se veut encore rassurant en proposant un tel service :

En cas de panne d’énergie, vous bénéficiez d’un remorquage jusqu’au point de charge de votre choix, si ce dernier se trouve à moins de 80 km. Bénéficiez de ce service sans franchise kilométrique et autant de fois que nécessaire. www.renault.ch

Deux approches distinctes, mais aussi des points communs

Conscients de la nécessité de proposer à leur clients des moyens de recharges efficaces, Tesla et Renault offrent un accès facilité à ces réseaux : stations Superchager d’un côté, ZE Pass (opéré par Bosh) de l’autre.

Seconde caractéristique commune, tous ces modèles électriques sont également des voitures fortement connectées. Toutes viennent avec une ou plusieurs apps à installer sur son téléphone. Ces applications permettent par exemple de piloter la charge de sa voiture mais aussi de pré-conditionner l’habitacle en lançant à distance le chauffage ou la climatisation quelques minutes avant de prendre le volant. Avec le plaisir de conduite, douceur et silence, cela contribue certainement à convaincre de plus en plus de personne de choisir ce genre de véhicules.

Biensûr, il ne faut pas oublier que l’intérêt de ces véhicules, mus par l’énergie électrique, dépend fortement des sources d’approvisionnement (d’origines renouvelables et non pas fossiles). Je souhaite simplement mettre l’accent sur les inéluctables changements d’habitudes que nous, conducteurs, devront accepter pour aller dans le sens de la transition énergétique en cours, ainsi que les moyens mis en œuvre par certains acteurs de ce domaine pour nous accompagner sur ce chemin d’avenir.

 

Demain, qui conduira qui ?

Conduirez-vous votre voiture ou votre voiture vous conduira-t-elle ?

Les progrès liés au numérique impactent en profondeur le secteur automobile et offrent de nouvelles perspectives visant à désengorger le réseau routier et rendre la conduite plus agréables et sures.

Après la voiture électrique, les grands constructeurs automobiles s’attaquent à la voiture connectée. Inversement, de plus en plus d’acteurs issus du monde technologique s’intéressent au secteur automobile. Preuve en, est l’annonce de l’assouplissement des conditions d’accès au salon de l’Auto de Genève pour les entreprises high-tech.

Voiture intelligente : communicante, connectée et autonome

Une voiture intelligente dialogue, communique et échange avec son chauffeur, mais aussi avec les autres usagers du réseau routiers (voitures, camions, motos, …) ainsi qu’avec des services et éléments externes (maison, feux de signalisation, parking, péages, …). La collaboration entre constructeurs et acteurs technologiques ne date pas d’hier. En guise d’exemple, les premières voitures connectées ont été fabriquées par General Motors en collaboration avec Motorola Automotive lorsque la OnStar fut lancée 1996.

Une voiture connectée a aujourd’hui une puissance de calcul équivalente à celle de 20 ordinateurs, comporte environ 100 millions de lignes de code et génère et traite jusqu’à 25 Giga bytes de données par heure, soit l’équivalent de 7 films en haute définition.

Capteurs

Cette connectivité est rendue possible grâce à des capteurs digitaux qui ont fait leur apparition dans un monde qui était encore entièrement mécanique et tout juste électrique.

Pour faire un peu d’histoire, c’est par les systèmes d’allumage électronique et de freinage, à la fin des années 70, que l’évolution vers le numérique a commencé. Pour l’allumage, les capteurs fournissaient les données et le microprocesseur calculait alors le meilleur moment pour actionner les bougies, ce qui représente un progrès immense en termes de consommation et de performance. Pour le freinage, ce fut l’invention de l’ABS: les capteurs servant ici uniquement à observer si les roues se bloquent, le système de freinage ajustant ensuite la puissance afin d’éviter le blocage de ces dernières.

Depuis, bien d’autres perfectionnements se sont succédés, la plupart utilisant toujours des capteurs. Dans certaines voitures se trouvent plusieurs dizaines d’entre eux à la disposition d’un système de plus en plus perfectionné. Et, fait relativement nouveau, ils sont en contact permanent avec l’usine-mère et bientôt d’autres acteurs, comme les services de secours par exemple. C’est à partir de cette connexion permanente que la voiture toute entière est devenue un objet connecté.

Mise en réseau

Pour l’instant, nous avons l’impression que la voiture autonome cherche son chemin toute seule… Le grand progrès viendra lorsque tous les véhicules, autonomes ou non, se mettront à coopérer en réseau, avec la capacité d’informer les autres sur l’état de la circulation, les incidents ou accidents, l’état des routes, des obstacles imprévus mais également sur leurs intentions à l’approche d’un carrefour par exemple. Bref, lorsqu’une pleine coopération sera mise en place, nous accèderons à une situation en temps réel de la circulation routière.

Dans un tel contexte, l’échange d’informations entre des véhicules circulant à portée les uns des autres est très complexe : en effet, les points mobiles du réseau rendent la communication entre les véhicules instable et volatile. Il est donc primordial d’assurer un niveau de qualité élevé de ces transmissions entre véhicules. Une piste de réflexion consiste à développer une série de techniques de communication adaptative (appelée également ad-hoc ou opportunistique) pour répondre à ces défis de qualité du service en fonction des applications liées à ces réseaux de véhicules (VANet – Vehicular Area Network). C’est d’ailleurs le sujet d’un projet (1) sur lequel je travaille actuellement et qui s’intéresse tant à la communication entre les véhicules (V2V – Vehicle to Vehicle) qu’entre les véhicules et l’infrastructure routière (V2I – Vehicle to Infrastructure).

Ces communications se déroulent par le biais de différentes technologies (réseaux Wifi, Bluetooth, 5G) et visent à proposer des services qui avertissent du trafic, des collisions et d’autres alertes de sécurité.

Par exemple, par temps de brouillard, les capteurs combinés d’un ensemble de véhicules évoluant à proximité les uns des autres peuvent partager instantanément des informations sur un éventuel obstacle invisible pour l’œil humain.

Relevons encore la communication entre les infrastructures routières et les véhicules puisque les feux de signalisation communiquent également avec les véhicules. Le constructeur allemand Audi a par exemple développé une fonctionnalité permettant à leurs véhicules de communiquer avec plus de 1300 feux de circulation au Nevada, permettant ainsi une gestion intelligente du flux de véhicules et des prédictions sur les conditions de la route (création de bouchons).

Plus proches de nous et tout aussi intéressant, les navettes autonomes deployées dans la ville de Sion recoivent désormais des informations directement des feux tricolores pour les aider à mieux appréhender la complexité du trafic en ville.

Les constructeurs ainsi que les acteurs de la mobilité doivent dorénavant collaborer avec les acteurs du secteur logiciels, comme la start-up lausannoise BestMile qui développe un programme permettant de coordonner une flotte de véhicules avec ou sans pilote.

Repenser le système dans son ensemble

Au final, préparer l’arrivée des véhicules autonomes, c’est devoir tout repenser : la circulation, les modèles économiques, la fluidité du trafic, la sécurité (y compris celle des systèmes informatiques), le confort des passagers et autres usagers, leur rôle ou encore le lien avec l’usine-mère ainsi que les différents fournisseurs. Une nouvelle voiture va naître et avec elle, un autre imaginaire, un autre récit.

Reste encore une dernière question en suspens :

Comment le cinéma pourra-t-il intégrer le chauffeur qui ne fait rien dans un film d’action ? Mystère…

Yann Bocchi

 

 

(1) Projet CONTACT (Context and Content Aware Communications for QoS support in VANets) de la HES-SO Valais-Wallis

Merci à Xavier Comtesse pour les échanges à ce sujet et à Matthieu Delaloye pour sa contribution à la rédaction de cet article.

Photos : Robert De Niro dans Taxi driver (Columbia Pictures/Sony Pictures), Paul Newman (CC0 Creative Commons)

Comment l’intelligence artificielle s’immisce dans notre quotidien

L’autre jour, mon fils faisait ses devoirs de maths. La scène ne sort pas de l’ordinaire jusqu’au moment où il décide, face à un calcul difficile, d’appeler son assistant vocal le plus naturellement du monde : “Ok Google, combien font 25 fois 32 ?” sans même lever les yeux de sa feuille. Il n’y a pas si longtemps que ça, nous aurions sorti notre calculette pour cela.

Que se cache-t-il derrière ces assistants vocaux ? Et quelles sont les autres applications de l’IA (intelligence artificielle) ?

Cette année, il sera encore plus difficile d’y échapper, non pas parce que l’IA est en plein développement, mais parce qu’elle trouve des applications dans notre quotidien. Nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’objet connecté immédiatement utilisable.

Sur la base d’observations réalisées lors de deux conférences majeures auxquelles j’ai eu la chance de participer en ce début d’année, j’esquisse ici le panorama des domaines impactés par cette technologie, inaugurant ainsi mon carnet de route d’un monde connecté.

CES 2018

Le Consumer Electronic Show, le plus grand salon dédié aux loisirs technologiques et à l’univers du numérique, n’est plus à présenter. Sitôt passées les fêtes de fin d’année, ce salon réunit plus de 4’000 exposants et près de 190’000 participants à Las Vegas. Avec Maria Sokhn, Professeure de l’Institut Informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis nous avons été invités à présenter nos travaux de recherche[1] sur le stand IEEE ComSoc.

Les Sommets du digital

La Clusaz accueille pour la 3ème fois une conférence en altitude sur le thème de l’innovation à laquelle j’ai pu participer conjointement avec AlpICT. Ce rendez-vous rassemble 250 participants et 44 speakers à la montagne, dans un écosystème éphémère unique pour innover et networker.

Omniprésence de l’intelligence artificielle

En parcourant les allées sans fin du CES ou en assistant aux conférences alpines des Sommets du digital, j’ai pu noter que l’année 2018 affiche une continuité à plusieurs niveaux. Certaines technologies devenues matures sont intégrées au marché grâce à la création de produits et services innovants. On peut citer l’omniprésence des appareils intégrant l’intelligence artificielle ainsi que la démocratisation des objets connectés.

En effet, l’accroissement de la puissance de calcul des ordinateurs et l’augmentation massive des données récoltées permettent aux ordinateurs d’apprendre et de prendre des décisions de la même manière que les humains. L’intelligence artificielle (IA) a énormément progressé et se voit intégrée dans différents domaines d’activité, de l’énergie à la santé.

Outil d’aide au diagnostic médical, Prof. Henning Müller, HES-SO Valais-Wallis

Le domaine de la santé numérique se voit redessiné avec l’arrivée de l’intelligence artificielle qui continue de croître avec de nouvelles solutions innovantes. Le diagnostic profite des systèmes d’analyse automatique et la surveillance ainsi que le traitement des maladie sont facilités grâce aux outils numériques. La Poste française a d’ailleurs présenté un carnet de santé en ligne permettant à tout un chacun de gérer ses données de santé et de les partager avec les professionnels de la santé.

Les véhicules autonomes prennent le volant

Depuis quelques années, les voitures autonomes sont l’un des sujets les plus brûlants de l’industrie. Cette tendance est confirmée par la présence de nombreux constructeurs au CES, prouvant la maturité de ce marché : la conduite autonome n’est plus une technologie du futur, mais bien du présent.

Mercedes a séduit en présentant son nouveau MBUX, un véhicule connecté qui comprend les commandes vocales et est équipé d’un bel écran tactile haute résolution. Le jeune constructeur chinois Byton s’est démarqué en dévoilant un concept de SUV autonome intégrant la reconnaissance vocale avec l’assistant Alexa d’Amazon.

Hyperloop One, CES 2018

Elon Musk a fait également parler de lui en démocratisant Hyperloop, un concept de transport à grande vitesse. La société a dévoilé les tests réalisés à grande échelle ainsi qu’une application pour les passagers. Les capsules à lévitation magnétique se rapproche de la réalité au CES 2018.

Robots et drône

Les robots, rejoints par les drônes il y a quelques années, ont toujours eu une place prépondérante lors du CES et l’édition 2018 n’a pas dérogé à la règle. Hanson Robotics a présenté Sophia, un robot humanoïde avancé, et LG a mis en avant la gamme CLOi de robots domestiques (guide d’aéroport, robot de nettoyage, portier ou chariot d’achats).

IoT : Maison connectée et assistants personnels

Depuis bientôt 5 ans, les objets connectés sont sous les feux des projecteurs permettant aux objets, des voitures à nos foyers, de devenir intelligents. La maison semble être au centre des préoccupations avec le développement de produits évidents, comme le téléviseur, à d’autres produits qui le sont moins, comme le fer à repasser ou la gamelle pour chien.

Sommeil 2.0

Notre sommeil occupe un tiers de votre vie : à 80 ans, nous aurons passé plus de vingt-cinq ans à dormir et ce territoir est donc également colonisé par l’évolution digitale.

Sleep Number, CES 2018

Au CES, j’ai pu me familiariser avec une multitude de produits, des capteurs à placer sur le sommier, aux lunettes de luminothérapie ou encore au bandeau connecté visant à faciliter l’endormissement, à améliorer le sommeil profond et à optimiser le réveil.  Mais cela ne s’arrête pas là, car la qualité de votre sommeil passe également par le SmartDuvet qui permet de réguler la température à sa guise, de chaque côté du lit.

Assistants personnels

Les assistants personnels ont également le vent en poupe avec Alexa pour Amazon ou Google Home pour Google. Autre exemple d’innovation grâce à la société suisse Mitipi qui a inventé un haut-parleur intelligent protégeant votre maison. Ce haut-parleur allume des lumières et enclenche la télévision à différents moments lorsque personne n’est à la maison, pour donner l’impression d’une présence dissuasive. Au delà de telles applications, au quotidien aussi ces assistants s’immiscent partout, à tout moment. J’en veux pour preuve l’anectode de mon propre garçon expliquée en guise d’introduction.

Wearables moins présents ou plus discrets

Les produits tirés des technologies portables (wearable technology) semblaient être moins présents au CES 2018. Peut-être car les accessoires comportant des éléments informatiques et électroniques avancés sont de plus en plus discrets. J’ai pu trouver des sous-vêtements connectés, produits par le fabricant Spire, ou une bague discrète surnomée Motiv Ring. Ce traqueur d’activités a préféré la forme discrète d’une bague à celle plus classique d’un bracelet. Moins encombrants et moins contraignants, le design des nouveaux objets connectés se rétrécit et s’allège afin de s’intégrer à notre quotidien de manière moins intrusive.

Les animaux ne sont pas en reste
Wagz Smart Pet Collar, CES 2018

Les animaux de compagnie ont également droit à leur corbeille connectée, leur pisteur d’activité ou leur robot de compagnie. Litter-Robot a présenté une litière auto-nettoyante pour chat, Tractive a proposé un tracker GPS pour animaux et Pebby, une balle intelligente pour chien et chat. Ce système intelligent équipé de capteurs et d’une caméra permet à l’animal de jouer en toute autonomie pendant que son maître le surveille à distance.

Human is the next big thing

CES 2018

Nous vivons dans un monde en mutation, au niveau technologique, économique, politique mais également au niveau social. Les machines deviennent de plus en plus intelligentes et nos vies d’autant plus liées à nos appareils connectés.

Que ce soit au CES à Las Vegas ou aux Sommets du Digital à La Clusaz, les même buzzwords se répètent : intelligence artificielle, big data, IoT, wearable, smart home, … . L’évolution technologique est réelle et impacte notre société ainsi que notre quotidien, et même si elle fait peur, il faut rester conscient que cette transformation digitale ne peut se produire que par l’humain, un humain au coeur de cette transition technologique.

 

Yann Bocchi

Merci à Matthieu Delaloye pour sa contribution à la rédaction de cet article

 

[1] Démonstration nommée « Smart District – A nomadic infrastructure based platform »