La Suisse et la sanction

Coup de gueule… que ce soient :

  • la nourriture vendue sous un label X plutôt qu’un label Y (Ex : Findus, etc.) ;
  • la drogue vendue sur la place St-François à Lausanne en toute impunité ;
  • Novartis qui offre la somme de CHF 72'000'000.00 à son président pour non concurrence durant 5 ans ;

La question restera toujours la même : quelles sont les sanctions ?

  • Jours amendes ? Inutiles !
  • Quelques mois de prison avec sursis ? Inutiles !
  • Initiatives populaires (Ex Minder) ? Inutiles !

La Suisse (et sa justice) doit impérativement réviser ses lois, mais surtout les peines infligées afin que ces dernières découragent les contrevenants.

Gérer l’asile devient une urgence pour la Confédération

La politique d'asile est à revoir ! A l’instar de ce que proposent certains partis politiques, il suffit d’établir des règles strictes, les appliquer et les contrôler et, surtout, d’éviter tout recours possible. La Suisse a besoin de main-d’œuvre étrangère ainsi que de cerveaux. Tout étranger désirant venir travailler en Suisse est le bienvenu, pour autant qu’il s’engage à respecter nos lois, nos coutumes, nos autorités, nos standards de qualité et nos normes de performance, qu’il puisse s’exprimer dans au moins une de nos langues nationales et qu’il puisse participer activement à la prospérité de notre pays.

L’Etat doit mettre rapidement en place une politique d’asile s’appuyant sur des règles claires et facilement applicables

La Suisse doit rester un pays d’accueil et solidaire, mais pas à n’importe quel prix et encore moins aux risques d’une déstabilisation intérieure. La problématique de l’asile pourrait être réglée rapidement par la mise en place de règles claires et facilement applicables. Voici quelques règles de base :

  • toute personne pourra obtenir l’asile en Suisse, puis un permis d’établissement, pour autant qu’elle arrive en Suisse avec des papiers valables, qu’elle prouve ses origines, qu’elle provienne d’un pays considéré « à risques » ;
  • le requérant d’asile doit s’engager à respecter les règles et les coutumes de notre pays, respecter les lois et le droit suisse, ne pas prétendre à un autre droit et, à défaut, s’engager à quitter le pays ;
  • le requérant dispose d’une année (identique au système finlandais), période durant laquelle il sera logé dans une structure, pour apprendre une des 4 langues nationales, apprendre l’histoire suisse, l’instruction civique, les lois de base et la géographie. Il travaillera au profit de la communauté (dans une activité non concurrente à l’économie : par exemple au profit de la commune d’accueil) durant cette période pour montrer sa volonté d’intégration. A la fin des 12 mois, il aura 2 mois pour se préparer à passer l’examen sur ce qu’il a appris et sur une des 4 langues. S’il échoue, il bénéficiera d’une seconde et dernière période de deux mois pour repasser l’examen. En cas d’échec, il sera alors renvoyé dans son pays. En cas de réussite, il aura une période de 2 mois pour trouver du travail et disposer d’un salaire décent pour vivre en Suisse. Sans ce travail et ce salaire décent, il sera prié de quitter le pays ;
  • dès son arrivée, le requérant d'asile ne pourra déposée une demande d'asile uniquement si il a signé un document dans lequel il reconnait qu'en cas de rejet de sa demande d'asile, il s'engage personnellement à quitter le territoire suisse avec effet immédiat et qu'il ne fera aucun recours contre cette décision ;
  • durant toute la période de son séjour, mais au maximum durant 18 mois, le requérant touchera une solde et un montant identique à celui de la caisse de compensation que connaît chaque militaire suisse. Par contre, il sera nourri et logé dans la structure. Une aide pour l’habillement lui sera apportée ;
  • durant toute sa période de vie dans la structure, il sera noté sur la discipline, sa capacité d’adaptation, etc. Par exemple, en cas de bagarre, il recevra un carton jaune et en cas de récidive un carton rouge et devra quitter la Suisse. Encas de trafic de stupéfiants, il sera automaiquement débouté et renvoyer du territoire national.

Une fois les examens réussis, le demandeur d’asile recevra un droit d’établissement et sera considéré comme un travailleur étranger habitant et travaillant en Suisse. Cependant, l’Etat veillera à ne plus naturaliser systématiquement. Une personne étrangère (ancienne demandeuse d’asile ou non) pourra être naturalisée uniquement si elle démontre ou apporte à la Suisse une valeur ou quelque chose d’exceptionnelle. Le naturalisé obtiendra la nationalité suisse, mais en aucun cas la Bourgeoisie.

 

La Suisse face à l’Europe et à ses rechercheurs d’emploi : une solution !

« Avant de rêver il faut savoir ». Jean Rostand

Comment gérer l’afflux croissant de travailleurs arrivant de l’espace Schengen ou d’ailleurs ?

Plusieurs questions importantes se posent : disposons-nous d’assez de places de travail pour toutes ces personnes arrivant en Suisse ? Nos infrastructures (logement, école, routes, etc.) sont-elles capables de supporter une immigration massive ? Sommes-nous capable de lutter contre le dumping salarial ? Disposerions-nous d’une main d’œuvre temporaire qui, apparemment, ne se trouverait pas en Suisse ?

Il est évident que le marché du travail en Suisse n’est pas extensible. Pour la sécurité d’une nation, il est indispensable que l’Etat veille à ce que le taux de chômage soit le plus bas possible. Dans un pays comme la Suisse, il devrait tendre vers zéro.

Ne pas contrôler le flux migratoire dû à la recherche de travail est suicidaire pour la sécurité d’un état. Certes, il y a la possibilité de réactiver la clause de sauvegarde. Mais quelles sont les conséquences de cette clause ? Froisser l’Europe ? Est-ce une raison suffisante pour ne pas défendre les intérêts de notre pays ? D’autres solutions pourraient-elles être mises en place rapidement ?

Nous pourrions penser différemment ?

En fonction des enjeux décrits par les quatre problèmes ci-dessus, une approche différente pourrait être mise en place si l’Etat veut bien jouer son rôle de régulateur :

1. Une personne peut s’établir en Suisse pour une courte ou longue durée si son salaire lui permet de s’assumer complètement (lui et sa famille) et s’il n’y a pas un risque qu’elle se retrouve au service social. Pour l’obtention d’un permis d’établissement, le service concerné de l’Etat examinerait le contrat de travail, les conditions salariales, le niveau de vie de la région d’habitation, le contrat de bail à loyer, etc. Si les conditions personnelles d’équilibre budgétaire ne sont pas remplies, aucun permis d’établissement ne pourra être délivré. Sans permis d’établissement, il ne devrait pas y avoir de possibilité d’obtenir un contrat de travail. Le statut de frontalier ne pourrait pas, lui non plus, être un moyen détourné d’obtenir un contrat de travail du fait que les frontaliers doivent habiter une région limitrophe, rentrer chez eux le soir et payer l’impôt à la source par l’intermédiaire de leur employeur.

2. Pour les domaines évoluant en fonction d’activités saisonnières, l’agriculture et l’hôtellerie, une solution pourrait être trouvée avec les offices régionaux de placement (ORP) afin d’obtenir un travail temporaire pour les chômeurs de notre pays. L’Etat continuerait à verser la différence entre le prix de l’heure payée par l’agriculture et l’hôtellerie et l’allocation de chômage. Cette solution transitoire prolongerait son droit au chômage et lui donnerait une chance d’être occupé, de travailler, le remettant ainsi dans le circuit du travail. De plus, une économie serait faite par l’Etat.

3. L’Etat doit encore mieux contrôler le « travail au noir » et les conditions de sous-traitances en mettant sur pied un cadre légal.

Cet ensemble de solutions pourrait :

  • résoudre la question du dumping salarial : si une entreprise peu scrupuleuse n’offre pas un salaire décent à son futur collaborateur lui permettant de s’établir dans la région, y trouver un logement correct et y vivre, ce dernier ne recevra pas de permis d’établissement. Il ne pourra donc pas travailler pour cet employeur peu scrupuleux ;
  • assurer l’égalité entre le travailleur suisse et le travailleur étranger de même pour les cantons touchant les frontières nationales ;
  • permettre l’utilisation de la main d’œuvre suisse en remettant les chômeurs sur le marché du travail;
  • permettre une régulation économique du flux migratoire en fonction d’un permis d’établissement, en relation avec le niveau salarial du contrat de travail ;
  • résoudre le contrôle du risque que des personnes venues en Suisse pour y travailler ne se retrouvent par rapidement au service social.

Dans un Etat sûr, le taux de chômage doit être proche de zéro. Pour le mesurer, il faut tenir compte des chômeurs inscrits dans les ORP, des chômeurs en fin de droit et des étrangers venus sur le territoire national dans l’attente de trouver un travail. Cela devrait s’appeler le « taux de demandeurs d’emploi » plutôt que le « taux de chômage ». A cela s’ajoute la problématique des requérants d’asile auxquels on interdit de travailler. Ce taux d’inoccupation augmente les actes d’incivilité et diminue le niveau de sécurité de la nation. Il faut agir dès maintenant et c’est à la Confédération ainsi qu’à chaque canton de réagir vite, avant que la situation ne dégénère et ne soit plus gérable.

Fusillade de Daillon: comment éviter un nouveau drame?

La sécurité d’Etat est aussi la sécurité de chaque citoyen.

En revenant sur le drame de Daillon, est-il normal qu’une personne ayant séjourné en asile psychiatrique ne soit pas suivie davantage? Qu’en est-il de la responsabilité politique?

Il serait, dans une société moderne et libérale, irresponsable de mettre un «policier» ou une surveillance derrière chaque citoyen mais il est autant irresponsable de ne pas mettre une surveillance derrière des personnes évaluées «à risque». Il en va de la sécurité de l’Etat et de chacun de ses citoyens.

Le risque zéro n’existant pas, ce risque devrait pourtant tendre vers zéro. Des drames que viennent de connaître les Etats-Unis ou, il y a quelques temps la Norvège, devraient servir de leçon à la responsabilité citoyenne. En effet, toute personne étant au courant d’un cas à risque, sans être un délateur, devrait informer la police afin que cette dernière puisse prendre les mesures nécessaires pour éviter un drame. Le politique doit soutenir cette action en mettant les moyens nécessaires à disposition des polices cantonales, pas nécessairement en moyens policiers directs mais en surveillance médicale (soins à domicile par exemple) et, suivant les cas, en obligeant la transmission de "rapports de suivi" à l’administration policière.

Il en va de même dans les écoles où, là, l’enseignant(e) a aussi une responsabilité pour la sécurité de ses élèves et doit, dans tout les cas, dénoncer les élèves qui seraient en possession «d’armes» tels que couteaux ou autres.

Avant de lire dans la presse un nouveau drame conjugal, si une femme menacée va demander protection à la police, cette dernière doit impérativement prendre cette menace au sérieux. Ce qui dit à nouveau, pas forcément utiliser des moyens policiers, mais ordonner un examen médical du conjoint menaçant!

Sans vouloir surveiller la population mais dans l’objectif unique de sa sécurité, une liste confidentielle des personnes à risque devrait être établie et un suivi régulier organisé. Le fait de se donner bonne conscience en disant qu’on a retiré toutes les armes de la personne à risque, s’il en possédait, n’est pas suffisant car la majorité des drames conjugaux, par exemple, s’opèrent à l’arme blanche.

Voulons-nous une Suisse sûre? Alors, donnons-nous les moyens et mettons en place des solutions nouvelles pour y parvenir!

UBS… De qui se moque-t-on ?

L'UBS ne contribue plus à l'image et à la sécurité de la Suisse !

1,4 milliard de francs suisses d’amende après le "scandale Libor" s'ajoutent au 700 millions de francs suisses que l'UBS a déjà payés aux USA l'année dernière ! A qui appartient cet argent ? A vous, à nous, aux actionnaires… Si l'UBS était mieux gérée et durablement responsable, elle redistribuerait une part de son bénéfice aux épargnants (un meilleur taux), à ses actionnaires (un meilleur dividende), aux détenteurs d'obligations (un meilleur rendement) et à sa clientèle hypothécaire (un taux hypothécaire plus faible).

Si l'UBS avait thésaurisé ces 1,4 milliard et les avait mis au profit de PME suisses en leur offrant des lignes de crédit permettant leur développement, la création de valeurs et la création d'emplois, toute l'économie suisse en aurait profité ! Plutôt qu'agir avec éthique et déontologie, l'UBS a préféré jouer avec le feu dans des opérations des plus contestables. Ceci signifie que l'UBS est devenue un danger pour la sécurité de l'économie de notre pays !

En dénonçant 40 de ses collaborateurs comme « responsables », l'UBS ne prend pas ses responsabilités. La dernière fois, elle livrait 4'000 noms aux Etats-Unis. A-t-on déjà vu agir pareillement un patron d'une PME ? Il en a été de même dans le jugement du trader londonien ! Mais de qui se moque-t-on ? Dans une PME (représentant le 95% du tissus économique suisse), le patron serait instantanément jugé et devrait aussitôt mettre la main à son porte-monnaie pour rembourser l’amende. A l'UBS, pas de jugement, pas de patrons dénoncés, ni bonus de la direction mis à zéro !

Dans l'exemple du trader, il est impossible que seule cette personne ait eu la possibilité de négocier un montant de cette importance sans obtenir l’aval d'un supérieur. Chaque table d’une salle de marchés est contrôlée par le "desk manager". Dans l’échelonnement des contrôles, le « responsable produits ou marchés » chapeaute l’ensemble de la transaction. Puis, le "Risk Manager" valide le risque. L'UBS ne prend décidément pas ses responsabilités !

Si nous remontons à l'affaire Swissair, le même scénario s'est passé ! Mais où sont passés les dirigeants responsables ? Dans une PME, on a jamais vu disparaître la première PME pour cause de faillite et commencer la deuxième, dix jours plus tard, avec le parc complet de la première! Où est la faute ?

Dans toutes les entreprises où les dirigeants n'ont pas leur fortune personnelle en jeu, des cas semblables se produiront ! Mais l'UBS reste championne en la matière !

Tout ceci est une affaire de gouvernance, donc de responsabilité des conseils d'administration. En fait, les compétences attendues des personnes faisant partie de ces conseils d'administration ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Pourtant des dispositions légales relatives aux droits et aux devoirs des administrateurs existent.

Dans le cas Swissair, comme dans le cas UBS, il suffirait d'appliquer ces lois en mettant les administrateurs et dirigeants devant leurs responsabilités. Mais là encore, le politique est laxiste ! Trop d'intérêts en jeu ! Chaque personne entrant dans une carrière politique devrait renoncer, à vie, à faire partie de conseils d'administration, hormis les entreprises où elle a investi sa fortune personnelle.

Malheureusement, l'histoire se répète et personne ne dit rien. Aucun courage politique, à part quelques esprits effarouchés ayant déjà oublié ces pratiques des années passées.

En conclusion, le politique comme la FINMA devraient retirer la licence bancaire à UBS et obliger UBS à se restructurer en plusieurs sociétés "contrôlables" et "dirigeables" ! En contrepartie, la FINMA pourrait accorder des licences bancaires à Postfinance et à d'autres établissements financiers qui se comportent de manière éthique et qui le méritent depuis longtemps.

Obligation de servir? Il faut être capable de penser différemment

Je vais continuer, sous cette rubrique "Etre capable de penser différemment", d'expliquer l'appréhension d'un problème par une approche différente. Que se cache derrière l'obligation de servir pour la stabilité et la sécurité de la Suisse ?

Il n'est pas lieu ici d'entrer dans un débat stérile gauche-droite, mais d'apporter quelques éléments de réponse pour le maintien de l'obligation de servir dans notre Pays.

Contrairement à ce que peut penser un certain pourcentage de la population, l'obligation de servir, pour un jeune de 20 ans, n'est pas une idée dépassée ni même une contrainte désuète d'une Suisse en mal d'un passé militaire ! Au contraire, l'obligation de servir, pour un jeune de 20 ans, apporte une stabilité et une sécurité à toute épreuve pour notre Pays. Premièrement, un pays dans lequel tout citoyen est soldat signifie que l'Etat accorde une grande confiance à ses citoyens, non seulement en leur confiant une arme personnelle, mais en leur demandant de réfléchir et ne pas exécuter un ordre qui pourrait aller à l'encontre de la morale. En Suisse, c'est le peuple qui fait son armée, c'est-à-dire, contrairement à des pays totalitaires ou à des pays disposant d'une armée professionnelle capable en tout temps de mener un coup d'Etat, qui assure d'abord la stabilité et la sécurité intérieure de l'Etat simplement en étant "citoyen-soldat". Sans violence ! Uniquement par le comportement de chaque citoyen face à l'Etat.

Pour un jeune de 20 ans, dans l'obligation de faire un service de plusieurs mois pour son Pays, quelle n'est pas la meilleure sécurité pour l'Etat que de l'instruire aux maipulations des armes. De ce fait, chaque jeune apprendra non seulement les effets de l'utilisation des armes mais encore plus les conséquences de leur utilisation. Ce passage sous les drapeaux sensibilise la jeunesse suisse au danger des armes. Si, en comparaison, nous regardons ce qui se passe à l'étranger et/ou dans toute violence liée aux armes, nous constatons que tous ceux qui en ont fait usage n'avaient aucune formation militaire. C'est en quelque sorte une phobie ou une admiration pour les armes par des personnes qui n'en ont jamais eu entre leurs mains durant une formation spécifique.

Autre élément, l'obligation de servir, tout comme la détention de l'arme personnelle à la maison, sont des atouts que nos voisins ou toutes autres nations nous envient, car c'est un symbole de responsabilité du citoyen, de liberté, de stabilité et de sécurité. En conséquence, vue de l'étranger, la Suisse est un pays économiquement sûr pour ces raisons. Ce qui serait totalement impassable dans tout autres pays.

La Suisse s'est créée non pas sur la base d'un pacte économique mais bien sur la base d'un pacte de défense. Base du fédéralisme et de l'équité dans notre pays. Si l'Europe s'était créée sur la base d'un pacte de défense, c'est-à-dire un modèle tel que celui de l'OTAN mais sans les Etats-Unis, les bases du fédéralisme (politique des régions) et du respect de chaque Etat membre aurait eu pour conséquence l'obtention d'un vrai ciment entre Etats européens. Malheureusement, l'Europe s'est créée sur la base d'une "alliance économique" qui, aujourd'hui, périclite du fait que tôt ou tard, les différences économiques deviennent visibles entre Etats. Le passage à la monnaie unique (l'Euro) dans chaque Etat membre, hormis les plus malins, a été le premier élément du début de l'agonie. En fait, ce passage s'est fait sans contrôle, c'est-à-dire où chaque citoyen détenteur d'un commerce ou d'une entreprise n'avait qu'un seul but : adapter ses prix sur la moyenne élevée des prix européens, sans adapter aussi ses charges à la hausse (tel que le salaire de ses collaborateurs, etc.) avec souvent une seule vision : le touriste ! Aujourd'hui, l'Europe ne peut tout simplement plus fonctionner et le retour en arrière paraît impensable !

Mais revenons à notre jeune Suisse de 20 ans accomplissant ses obligations de servir. Côté sécurité économique de la Suisse, il va, sans s'en rendre compte, y contribuer. Le fait qu'à 20 ans, il doit fréquenter des personnes qu'il n'a pas choisi lui même de fréquenter durant 4 mois, des personnes provenant des quatre régions linguistiques de la Suisse, de toute profession, de tout niveau social va faire de ce jeune un citoyen suisse responsable dans la société et l'économie suisse. Il gardera l'image des différences qu'il a vécues durant ces 4 mois pour toute sa vie et contribuera ainsi à l'économie de la Suisse dans ses futures prises de décisions. Dans les autres pays, il y a deux approches, c'est-à-dire deux classes : l'élite des hautes écoles et la classe moyenne, ceci se perpétuant de génération en génération. En Suisse, pour l'instant et grâce à l'obligation de servir ce n'est pas le cas. Un moment donné dans la vie de chaque Suisse, il y a ce passage obligé mélangeant toutes les classes de la population. Il est donc important que chaque jeune Suisse ne puisse pas passer entre les mailles du filet et qu'il doive accomplir, au minimum, ces 4 mois d'obligation de servir. Il en va de la prospérité, de la sécurité et du respect de la Suisse face à nos voisins.

La Suisse un pays de liberté ? Alors NON à toutes taxes !

Le débat fait rage sur l'augmentation du prix de la vignette autoroutière…

Mais pour quelles raisons devrait-on augmenter le prix de la vignette: Le financement du réseau routier suisse? ou simplement un impôt déguisé?

Le bon peuple suisse n'est que la "vache à lait" de l'Etat ! Il faut penser plus loin et se poser des questions différentes. L'Etat, malheureusement, ne gère pas son budget avec une vraie vision d'avenir, c'est-à-dire en tenant compte de tous les facteurs importants et leurs conséquences ! Si nous augmentons le prix de la vignette aujourd'hui, d'ici quelques années, lorsque l'Etat aura à nouveau besoin d'agent, le prix de la vignette sera à nouveau touché et ainsi de suite…

Il serait judicieux de penser autrement. Par exemple, le citoyen suisse qui paye ses impôts, sa benzine, ses taxes, sa vignette, etc. contribue largement au réseau routier. Par contre, en pensant différemment, on pourrait créer une vignette à 40 CHF pour les véhicules étrangers avec une durée d'un mois. Ceci aurait pour premier avantage de forcer les frontaliers à emprunter les transports publics, donc moins de trafic à Genève, Bâle, Chiasso, etc. Le vacancier, le touriste, au contraire, ne serait pas touché car un mois de validité reste largement dans la norme pour une période de vacances. Cette idée permettrait, tout en étant très économique, de contrôler le volume du trafic étranger et de le limiter dans une certaine mesure. Ceci entraînerait des économies pour la Suisse et une participation directe sans devoir systématiquement ponctionner le citoyen suisse.

En raisonnant différemment, si nous prenons la taxe au sac, pour les ordures ménagères, à part une augmentation d'impôt, à quoi sert-elle? En fait, si elle a été introduite pour réduire le volume d'ordures ménagères, l'effet se fait sentir que dans les six premiers mois puis, payer son sac devient une habitude, donc plus de tri et la quantité d'ordures ménagères re-augmente. Dans ce cas, il aurait été préférable de distribuer des vignettes gratuites pour chaque ménage en fonction du nombre de personnes (par exemple pour un couple sans enfant 52 vignettes par an et pour une famille de 4 personnes, 104 vignettes). Dès que le nombre de vignettes est dépassé, le ménage doit en racheter afin de pouvoir finir l'année et là, le prix pourrait être de CHF 6.00 par vignette. L'incitation à réduire le volume de déchets est alors marqué et ce n'est donc pas un impôt déguisé.

Il en va de même avec les taxes Billag! Ces dernières doivent disparaître car ce n'est pas en subventionnant la RTS que cette dernière va optimiser ses dépenses. Il faut la rendre autonome et c'est à la RTS elle-même d'équilibrer son budget ou de trouver un système à prépaiement pour avoir accès à certains programmes!

La réponse est: NON aux assistés! La Suisse est un pays libéral et les taxes, par définition, devraient être abolies. Il en va de même pour les impôts. Ils devraient tendre vers un coût minimum.

Aucun ménage, aucune entreprise ne peut fonctionner sur un tel modèle. L'Etat doit repenser son financement tout comme la RTS.

Risques pour les centrales nucléaires suisses

EXECUTIVE BRIEF (Risques pour les centrales nucléaires suisses)

Les centrales nucléaires en Suisse sont généralement soumises aux mêmes risques que les autres entreprises exploitant des infrastructures critiques (dites "SCADA"); parmi les risques opérationnels auxquels elles doivent faire face, on compte celui qui implique des incidents et des attaques informatiques. Toutefois, les évènements récents au Japon, et l'impact que cette actualité a eue sur l'opinion, signifient qu'un incident même mineur affectant ces entreprises pourraient désormais avoir des répercussions politiques et économiques supérieures.

A cet égard, un scénario de risque extrêmement précis est apparu ces derniers mois, sous la forme du ver informatique Stuxnet. Ce dernier, vraisemblablement conçu pour cibler le programme nucléaire iranien, a eu un impact important largement au-delà des frontières iraniennes, sur d'autres systèmes industriels critiques. Ce ver continue de se propager et de causer des dégâts. Il est devenu impératif de s'assurer que les infrastructures industrielles critiques en Suisse – et à fortiori les centrales nucléaires – ne peuvent pas en être la cible involontaire.

Cette actualité est aggravée par le fait que le code de Stuxnet a été volé au fournisseur de défense américain HBGary, et se trouve désormais disponible sur Internet. L'hypothèse d'un Stuxnet modifié, qui ciblerait d'autres systèmes industriels, en exploitant d'autres failles permettant une propagation tout aussi efficace, est par conséquent tout à fait envisageable de surcroît.

De nombreux experts ont émis un avertissement à cet égard, abondamment relayés par la presse. Le rapport daté du 26 juillet 2011 présenté au Parlement américain détaille notamment ce danger.

Au-delà d'une réflexion large et rigoureuse sur la manière dont la Confédération doit aider les exploitants d'infrastructures critiques à se parer des cyber-dangers – dans la même mesure d'ailleurs où elle les aide à se parer des dangers dans le monde tangible – une action concentrée et immédiate est nécessaire pour contrecarrer l'hypothèse de Stuxnet (ou d'un Stuxnet 2.0) affectant leurs installations.

Une action urgente est d'autant plus indispensable qu'elle est largement possible. Une société genevoise, hautement innovante et reconnue comme telle par la Confédération (label CTI), a en effet publiquement démontré la capacité de sa technologie à parer Stuxnet en identifiant son comportement. A la différence des solutions de protection classiques qui identifient la signature des menaces (inutile dans le cas de Stuxnet, et à fortiori dans celui d'un hypothétique Stuxnet 2 encore inconnu), cette approche permettrait de sécuriser efficacement et rapidement un enjeu stratégique pour le pays.

“Etre capable de penser différemment”

Je vais essayer, sous cette rubrique "Etre capable de penser différemment", d'expliquer l'appréhension d'un problème par une approche différente. Je me permettrai de reprendre cette dernière, de temps à autre, pour réagir sur certains sujets,

En réaction, tout comme en complément aux propos de notre ami Philippe Le Bé, nous nous permettons d'aborder le problème de la circulation dans notre pays d'une façon différente. Partons déjà du postulat que la voiture de demain soit presque totalement propre (tendance à la voiture hybride à très faible consommation, à la voiture électrique, à la voiture fonctionnant au gaz naturel, etc,), ce demain est presque là. C'est-à-dire, qu'en fonction du lancement des gros travaux que nous devrions encore entreprendre dans notre pays pour l'amélioration du réseau de communication routier, cette "voiture propre" ne sera plus un rêve une fois les travaux terminés.

Le deuxième postulat passe par une réflexion simple, nous ne changerons pas les habitudes des automobilistes !

Dans l'appréciation de la situation, il faut encore tenir compte d'un aspect très important : l'économie de notre pays. C'est-à-dire, qu'en matière de réflexions routières, il faut penser à ne pas entraver l'économie par des ralentissements sur le réseau routier pour tous nouveaux projets, comme pour toutes rénovations.

Le réseau routier doit donc être pensé autrement.

Par exemple, les autoroutes pourraient être construites à double étages : une piste semi-enterrée, l'autre piste semi-élevée. Ce qui permettrait de disposer très rapidement de 4 voies par sens et d'une augmentation de la sécurité. Ce concept est purement écologique puisqu'il tient compte d'une réduction des surfaces utilisées pour les routes.

L'accès aux villes : fini les parkings en dehors de l'agglomération ! Mais, l’avenir est à la construction d'énormes parkings sous-terrains au centre ville avec des ascenseurs rapides, des prix journaliers ne dépassant pas les CHF 5.00 et des voies d'accès rapides sous forme de tunnels prévus sur les quatre entrées de la ville. Le tout organisé afin que chacun puisse, avec sa "voiture propre" de demain se rendre en quelques minutes de la sortie d'autoroute au centre ville, voiture parquée. Un dispositif embarqué de cartes « wireless » permettant de réserver sa place auparavant et d'être automatiquement conduit par une signalisation personnalisée.

Dès ce moment, plus de problème pour le creusement du deuxième tube routier sous le Gothard voir même d'un troisième tube pour l'alternance du trafic en fonction de sa charge. Toute la réflexion se base sur l'amélioration de la fluidité du trafic impactant directement sur l'économie. Il en va de même pour la finition du réseau autoroutier en Valais et dans le Jura.

En parallèle à ce développement, il faut continuer à investir dans le transport public, mais en pensant différemment. Creusons ! Oui, relançons Swiss Métro pour le trafic des voyageurs. Il faut commencer à creuser immédiatement. En ce qui concerne le trafic des marchandises, là encore, il faut penser différemment, c'est-à-dire en obligeant le trafic de transit à travers la Suisse d’utiliser le rail. Le trafic des marchandises coûte cher en entretien des routes et cet entretien paralyse l'économie, puisqu'il la ralentit. Donc, offrons la gratuité des transports sur le rail pour le trafic de transit. L'un dans l'autre, les coûts s'annuleront. Et les risques d’accidents aussi.

De plus, si nous diminuons le temps passé sur les routes et commençons des grands travaux pour la Suisse de demain, tout le monde y gagnera : les entreprises suisses de construction, les salariés, presque toute l'économie et, surtout, nos enfants qui disposeront d'ici quelques dizaines d'années d'un réseau routier performant.

Petite réflexion encore ! Si notre ministre des finances, ainsi que ses successeurs, pensent qu'à augmenter le prix des carburants pour diminuer le trafic et/ou financer les énergies vertes, le postulat de la "voiture propre" va à l'encontre d'une augmentation de la masse fiscale, étant donné la tendance à une « consommation zéro » ou une consommation d'énergie verte.

Ce scénario peut paraître imaginaire ou très futuriste ! Il se base sur une réflexion différente, celle des réseaux de télécommunications. Il y a encore cinquante ans, nous aurions pu écrire le même texte pour la téléphonie et l'Internet. Il faut simplement être visionnaire, c'est-à-dire être capable de penser différemment.

 

Un organisme pour le contrôle de la gouvernance du sport

Création d’un organisme indépendant pour le contrôle de la gouvernance du sport dans le monde

En fait, il ne s’agirait pas directement d’un organe de contrôle au sens strict du terme, mais bien d’un organisme indépendant, travaillant dans le monde du sport, capable d’aider tous les membres et les acteurs du sport à améliorer leurs structures de gouvernance et tendre vers une transparence totale ainsi que vers une harmonisation totale.

Cet organisme indépendant aurait pour mission d’assister les membres de la famille olympique aux améliorations de leurs structures, ainsi que tous les acteurs du sport amateur et professionnel, sur le plan international comme national. Il s’agira pour cet organe d’établir un système de contrôle de la gouvernance afin de tendre vers un standard de gouvernance du monde du sport.

www.wsga-amgs.org