Mais où va l’Europe?

Actuellement, «performer économiquement» est montré du doigt

José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a ouvert une enquête approfondie sur la performance économique de l'Allemagne malgré les féroces oppositions de la chancelière Angela Merkel. Tandis que la France de François Hollande, toujours d'après Bruxelles, doit accélérer ses efforts de réforme pour redresser la compétitivité de son économie. Selon le commissaire chargé des affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, la France et l'Allemagne rendraient un grand service à la zone euro en mettant réellement en application les recommandations du Conseil européen.

Et la Suisse?

Imaginez une Suisse faisant partie de l’Europe aujourd’hui: quel ordre recevrions- nous? «Arrêtez de performer», vous dérangez la bonne marche d’une Europe qui plonge!

En suivant cette idée, alors que la région lémanique performe plus que le triangle d’or zurichois, nos amis alémaniques, relayés par la voix du Président de la Confédération clameraient haut et fort: «Romands, s’il vous plait, cessez d’être bons économiquement et ayez la politesse de ne pas dépasser les alémaniques.»!

Et même si cela n’est pas dit ainsi, la réalité démontre les injustices si l’on compare la répartition des dépenses de la Confédération dans les régions latines (10.9 % pour la Romandie et 2.66 % pour le Tessin selon les chiffres de 2011 ci-dessous).

Graphique: En 2011, la Confédération a dépensé 4889 millions en travaux. Berne en touche 31% et 71% des dépenses de la Confédération sont répartis sur les 5 cantons de BE, LU, TG, ZH et AG. Où est l’erreur?

 

Imaginez que la Confédération répartisse correctement ses dépenses, c’est-à-dire 24.7 % pour la Romandie et 4.82 % pour le Tessin (selon le PIB du Tessin et de la Romandie). La Romandie performerait encore plus! C’est-à-dire disposerait d’un revenu supérieur de CHF 666'275’229.00 par des commandes supplémentaires de la Confédération.

Revenons maintenant à la vraie notion du fédéralisme :

  • Non à une Europe non fédérale;

  • Oui à un Gouvernement suisse respectant l’autonomie des cantons;

mais également un grand OUI afin que Berne respecte totalement le fédéralisme en appliquant une vraie répartition des dépenses fédérales sur l’ensemble des cantons.

Mécanisme d’alerte

Revenons à la Commission européenne qui a mis en place, voici deux ans déjà, un "mécanisme d'alerte" destiné à prévenir l'émergence de déséquilibres macroéconomiques au sein de l'Union européenne et de la zone euro. A ce titre, la Commission surveille les faiblesses et disparité économiques, mais a longtemps hésité avant de pointer du doigt les excédents allemands.

Et si en Suisse, nous mettions en place un tel mécanisme afin de donner l’alerte dès que la répartition des dépenses de la Confédération ne serait plus équitable entre cantons ? Ce mécanisme de contrôle s’inscrit tout simplement dans les systèmes dits de « bonne gouvernance » d’un Etat et des mécanismes de régulation et de contrôles qu’il doit mettre en œuvre.

Le boycott des Jeux Olympiques n’est pas une solution

Là où Christophe Passer se trompe*

Un Etat peut-il s’accorder le droit de priver ses athlètes de participer au plus grand événement sportif, ces athlètes qui se sont astreints à tant de sacrifices, tant de privation, tant d’effort pour donner le meilleur d’eux-mêmes le jour de leur discipline durant les Jeux Olympiques ?

La réponse est NON !

Oui, Monsieur Passer, le fond de votre pensée et l’idée de faire appel au Conseil fédéral sont louables, mais pas par un boycott.

Pourquoi, à chaque fois que quelque chose ne fonctionne pas ou dérive des buts initiaux, veut-on le sanctionner en aval ?

La responsabilité entrepreneuriale, publique et/ou sociale est justement d’empoigner le problème en amont. C’est dans la vision, dans l’anticipation, dans la stratégie que l’on reconnaît la sagesse du penseur.

En fait, que cela soit pour l’attribution de grandes organisations telles que les Jeux Olympiques, le Mondial, tous les Championnats du monde, il faut que le cahier des charges comporte des clauses permettant de se prémunir contre toute dérive, tout abus. Certes, au CIO, à la FIFA, et dans d’autres grandes organisations sportives ces documents et processus existent, mais il manque encore le concept des contrôles. Les Comités ne doivent pas seulement disposer d’un cahier des charges pour le choix des pays / villes candidats mais également d’un cahier de critères d’évaluation permettant une mesure concrète. Au final, le « boycott » interviendra en amont, en éliminant le pays ou la ville candidat qui ne répondrait pas aux critères d’évaluation (Ex : droits humains – critère d’évaluation tel que l’occupation de pays comme le Tibet pour la Chine, etc.).

En matière de contrôles, ce n’est pas en se focalisant sur un ou deux détails que l’on va réussir, mais bien en y incluant le contrôle des principes de gouvernance et le contrôle des processus de contrôles. Seul un organisme indépendant est en mesure de le faire.

Cet organisme existe. Il s’agit de l’Agence mondiale de la gouvernance du sport (WSGA : World Sport Governance Agency – www.wsga-amgs.org). On peut dès lors s’étonner qu’aucune organisation sportive n’y ait encore adhéré.

Il serait donc plus judicieux d’empoigner le problème en amont en demandant au Conseil Fédéral d’encourager le CIO ainsi que toutes les grandes fédérations internationales sportives qui se trouvent sur notre territoire à adhérer à l’agence (WSGA) et à accepter ses contrôles à l’image du contrôle de révision financière auxquelles elles sont soumises. Si le CIO et les organisations internationales sportives implantées en Suisse disposent d’une multitude d’avantages offerts par la Confédération, elles n’ont pas pour autant pleine liberté dans les contrôles de gouvernance. Il en va de leur responsabilité sociale. Le sport est une « entreprise » d’intérêt public, donc les organes dirigeants ont un devoir éthique, moral, de responsabilité sociale afin de pouvoir évoluer dans une stratégie de développement durable et de reconnaissance de l’imputabilité de leurs dirigeants.

L’acceptation de la part de ces organisations d’évoluer dans un environnement contrôlé par une agence indépendante ne peut que renforcer leur position et leur volonté de meilleure gouvernance, du respect de l’éthique (Droits humains, lutte contre la corruption, trafic d’influence, trucage, etc.), c’est-à-dire l’accroissement de leur crédibilité.

 

* Chronique de Christophe Passer, « Sotchi et le juste mot de boycott », Hebdo No 45 du 7 novembre 2013.

1-12: une initiative qui tuera l’entrepreneurship suisse

Quel jeune étudiant ou apprenti ne rêve pas de devenir un jour «un futur Bill Gates», développant, au fond de son garage, le produit ou la solution phare de demain, se voyant rejoindre les grands entrepreneurs de ce monde Larry Page et Sergueï Brin les fondateurs de Google, Mark Zuckerberg de Facebook, Bill Gates de Microsoft, etc? Et gagner ainsi beaucoup d'argent rien qu'avec une idée novatrice et sa commercialisation! Voulez-vous tuer cet espoir?

Lors de l’émission Infrarouge, le Conseiller aux Etats Luc Recordon prétend connaître la gestion des ressources humaines, puis se fâche quand l’entrepreneur et Conseiller national Jean-François Rime lui demande s’il a déjà payé un salaire de sa vie. En étant membre du conseil d’administration de la Banque cantonal vaudoise, il ose défendre un système communiste dogmatique et, en parallèle, encaisser de gros jetons de présence sur le dos des petits épargnants !

La prise de position du Professeur Rossi, qui habituellement dispose d’une bonne vision sur le plan économique, m’a beaucoup surpris. Il est vrai que les professeurs d’université n’ont pas à entreprendre pour gagner leur salaire. L'entrepreneur, lui, serait immédiatement sanctionné et verrait son chiffre d'affaire baisser d'une façon vertigineuse face à une erreur stratégique.

Voulez-vous que l’État s'initie dans le mode de fonctionnement des entreprises privées ? Voulez-vous prendre exemple sur nos voisins français? Est-ce modèle que vous désirez? Ou encore mieux, le modèle de l'ancienne URSS, privilégié par les jeunes socialistes et les partis de gauche?

Il en coûterait finalement aux entrées fiscales (1:39, ratio entre les petits et hauts revenus) et aux caisses AVS (1 :20, ratio entre les petits cotisants et les grands cotisants). Pour rappel, les «riches» n’ont pas besoin d’AVS, mais la caisse AVS a besoin des «riches» pour son financement.

Lorsque l’entrepreneur gagne un certain salaire, un tiers est versé directement aux impôts. Une grande partie du solde, l’entrepreneur le capitalise pour des jours plus sombres afin d’éviter des licenciements de ses collaborateurs. Il serait donc suicidaire pour un travailleur de ce pays de soutenir une telle initiative.

NON à l'initiative 1:12, pour pouvoir sauver vos places de travail

Vignette à 100 francs: un leurre!

A quoi bon accepter cette augmentation?

Notre Gouvernement ne sait pas tenir ses engagements!

En 1985, introduction de la vignette: CHF 30.00 avec une promesse inconditionnelle qu'elle n'augmentera jamais ! Ses recettes, se situent entre 151 millions de francs suisses (1985) et 201 millions de francs suisses (1992). Au 1er janvier 1995, elle passe à CHF 40.00 et maintenant on voudrait nous la faire payer CHF 100.00, soit 2½ fois le prix actuel.

Il en était de même pour l’introduction de la TVA à 7.5% avec la même promesse: elle n'augmentera pas! Mais quelques années plus tard, elle passe à 7.6% et est aujourd'hui à 8% avec la promesse de redescendre à 7.6%. Vous y croyez?

Explications:

En 2006, par exemple, la redevance poids lourds liée aux prestations (RPLP) a rapporté un produit net de 1.55 milliard de francs suisses, après déduction des coûts de perception, des restitutions prévues par la loi et des contributions aux contrôles du trafic des poids lourds. Extrapolé pour 2015, cela représente près de 2 milliards millions de francs suisses. La répartition se fait à raison d'un tiers aux cantons et de deux tiers à la Confédération.

Un autre impôt existe aussi, celui des carburants (huiles minérales grevant l’huile de pétrole, les autres huiles minérales, le gaz de pétrole et les produits résultant de leur transformation). Le montant de cet impôt varie selon l’huile minérale considérée. Il se monte ainsi par litre à 73,12 centimes pour l’essence sans plomb, 75,87 centimes pour l’huile diesel, et 0,3 centime pour l’huile de chauffage extra-légère, plus une surtaxe sur les huiles minérales grevant les carburants tels que l’essence. Cette surtaxe s’élève à 300 francs suisses par 1000 litres, quel que soit le carburant. Il représentera près de 12 milliards de francs suisses en 2015*, sans compter l’impôt sur les véhicules.

De plus, si on fait un calcul du passage de la vignette de CHF 40.00 en 2014 à CHF 100.00 pour 2015 cela donne des recettes supplémentaires de CHF 610 millions**. Par contre la Confédération annonce, quant à elle, une augmentation de recettes de CHF 305 millions ! Mais où va passer la différence ?

Ce que les Suisses ne savent pas encore est que, outre une vignette plus chère, les deux chambres souhaitent introduire une vignette autoroutière à CHF 40.00 valide pendant deux mois. Elle serait avant tout destinée aux touristes. Ce qui est un flagrant délit d’inégalité entre suisses et étrangers.

De plus, pour faire bonne mesure, l'Office fédéral des routes (OFROU) projette encore une nouvelle taxe de 55 à 70 centimes par litre d’essence.

La confiance en nos institutions est brisée, preuve à l'appui! Les promesses c’est fini! Le peuple suisse décidera. Un NON massif s'impose donc dans les urnes le 24 novembre prochain. Un NON qui sanctionne le manque de stratégie et la méthode utilisée mais en aucun cas notre réseau routier.

Ce n'est pas un prix de CHF 100.00 (même pour les véhicules étrangers), restant totalement modeste face à nos voisins européens, qui est contesté mais bien le fonctionnement de notre gouvernement : aucune vision, les promesses qui ne sont jamais respectées et l’augmentation de 250%.

* La consommation pétrolière en Suisse en 2010 : 242’700 barils par jour, soit 38’586’217.71 litres donc: 365 x 38’586’217.71 = 14'083'988'915 l/an. Ce qui signifie, à un coût d’imposition moyen de 74 cts par litre, un revenu de CHF 10'422'151'797.00 pour 2010 donc plus de 12 milliards de francs suisses pour 2015.

** En 2006, 7'805'329 vignettes ont été vendues et en 2011, 9'024'947 vignettes vendues. En extrapolant, nous arriverons à 9'756'718 vignettes vendues pour l’année 2014 à CHF 40.00 et 10'000'641 vignettes vendues pour l’année 2015 à CHF 100.00 soit une augmentation de CHF 609'795'380.00

 

Naïfs, ces Présidents !

Suite aux différentes déclarations sorties dans la presse et/ou faites par l’ancien espion américain Swnoden, Madame Angela Merkel joue les vierges effarouchées !

C’est incroyable avec quelle naïveté les chefs d’états européens ont appris cette nouvelle ou, plutôt, cette information ; que chaque personne touchant de près ou de loin au monde de la sécurité connaissait déjà depuis de nombreuses années.

Les surveillances téléphoniques et informatiques d’états et de personnes clés font partie du jeu et de l’influence sur les négociations (amis comme ennemis). Cela fait parti de la recherche standard du renseignement afin d’être mieux préparé à négocier et éviter une surprise.

Etant donné que la recherche du renseignement et de l’information est vieille comme le monde, il s’agit simplement pour un chef d’état de se prémunir en se protégeant contre l'éventualité d’être suivi, écouté, observé, etc. Mais ce sont de grands naïfs apparemment !

Crypter son téléphone mobile et ses mails avec des systèmes adéquats et non standards permet d’atteindre un minimum de sécurité. Mais il est vrai que cela ennuie les chefs d’état, car ces équipements de communication sont un peu plus gros et plus lourd à transporter. Par contre, passer des informations confidentielles d’Etat en clair par téléphone ou par mails est un crime et une irresponsabilité de celle ou celui qui le fait ! Madame Merkel crie t’elle au scandale pour couvrir son irresponsabilité ?

Et ses collègues européens ? Le naïf et paumé Hollande ou le jovial et dragueur Berlusconi ? Seuls les Anglais rigolent, car comme les Américains, ils se promènent avec la valise téléphone comprenant les systèmes d’encryption adéquats. Tout porte à croire que les Russes comme les Chinois en font autant.

Et les Suisses dans tout ça ? Pas de raison de s’affoler. Une ancienne conseillère fédérale voulait téléphoner en Suisse depuis l’Ambassade de Suisse au Liban et quand le responsable de la sécurité militaire lui demanda d’utiliser le téléphone crypté, elle refusa en s’énervant sous prétexte que son téléphone mobile était plus simple à utiliser !

Pour des opérations critiques, quelques soient les acteurs, confier la sécurité à Microsoft, Cisco, Check Point, etc., toutes des entreprises américaines ou israélienne, revient à confier les clés de sa voiture ou de sa maison à son voisin. Le prétexte, dans le domaine de la sécurité de faire confiance aux géants de ce monde, en pensant que c’est du standard et que cela va mieux fonctionner, c’est offrir une clé universelle à tous ses voisins comme à ses ennemis.

Par contre, pour le gouvernement et l’armée suisses, faire confiance à une PME romande ou tessinoise en sécurité des systèmes d’information paraît bien « léger » pour les dirigeants et décideurs bernois. Dommage ! Car, au contraire de la grande multi-nationale, c’est en faisant confiance à nos entreprises suisses et à leurs compétences pointues dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information que nous parviendrons à un réel niveau de sécurité.

Terrorisme et pédophilie

Deux crimes méritant une peine maximale

S’il n’y a pas actes plus odieux que le terrorisme et la pédophilie, c’est que l’un s’attaque de façon délibérée et aveugle à des innocents et l’autre de façon délibérée non seulement à des innocents mais à des enfants.

Entendre une ancienne Conseillère nationale de gauche, Anne-Catherine Menétrey, sur le plateau d’une chaîne nationale,  affirmer que le terroriste Hariri avait des « mobiles honorables » dans son acte, (il avait abattu un passager français lors du détournement d’un DC-10 d'Air Afrique se rendant de Brazzaville à Paris avec escale à Rome en 1987) est tout simplement  insupportable.

Il en est de même pour la Cours européenne de Strasbourg qui oblige l’Espagne à relaxer des terroristes prétextant qu’ils ont suffisamment purgé leur peine ainsi que l’ensemble des erreurs commises par des juges et fonctionnaires cantonaux qui ont permis la mise en liberté de trois dangereux criminels se soldant par les meurtres de Lucie (Bulle), Marie (Payerne) et Adeline (Genève) toutes trois innocentes.

Certes, la Suisse est un pays libre, démocratique mais aussi un Etat de droit qui doit offrir à ses citoyens toutes les libertés possibles mais également toute la sécurité nécessaire.  

Nous devons prendre toutes les mesures préventives afin d’éviter la mort d’innocents tels qu’enfants, femmes et toutes personnes risquant de se retrouver un jour confrontées à une telle situation.

C’est donc bien en amont que la Confédération doit travailler par l'instaurauration d'une surveillance accrue des cas à risque (psychologiquement faibles, détraqués, délinquants, criminels, terroristes potentiels ou individus déterminés). La détention à vie est une solution pour les pédophiles comme pour les terroristes et aucune instance internationale ni aucune conseillère nationale n’ont le droit de remettre en cause la légitimité d’un Etat qui protège ses citoyens. Mais il en va également de la responsabilité des fonctionnaires chargés de l’application de la détention à vie. A vie, signifie jusqu’à la fin des jours du condamné, sans aucune sortie possible. Aujourd’hui, nous déplorons les conséquences d’une telle tolérance excessive !

Une fois le crime commis, faire appel aux fonctionnaires d’un canton voisin pour demander  une analyse des dysfonctionnements relève d’une fantaisie aveuglante ! Premièrement, un canton ne va pas accuser un autre canton (manque d’impartialité) et deuxièmement un système de contrôle devrait être mis en place bien avant que le probleme arrive.

L'audit devrait faire partie intégrante du système de contrôle de gouvernance des institutions publiques et de leur fonctionnement comme un modèle itératif constant (prévention, fonctionnement, audit, corrections). La solution serait certainement de mettre en place un système d’évaluation (assessment) de l’Etat (Confédération, cantons, communes), des hommes politiques et des hauts fonctionnaires, par un organe indépendant afin d’éviter toutes dérives.

Il ne s’agit pas d’introduire une milice volontaire, mais de supprimer l‘armée

Quels sont les objectifs de la gauche ?  En clair :

  • Le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA): „Le but du GSsA reste l’abrogation de l’armée. Mais pour ébranler l’armée dans ses fondements et démasquer en même temps le pseudo-débat autour du service civil au Parlement, l’abrogation du service militaire obligatoire est le moyen le plus adapté » (GSoA-Flyer / Argumentaire p. 4).
  • Le Parti socialiste suisse mentionne dans son Programme 2010, sous « Les engagements du PS, point 6, page 44 : «…le PS préconise la suppression de l’armée ». Et sous point 7, il définit son engagement comme suit : En attendant que cet objectif soit atteint, l’armée suisse doit être massivement réduite et transformée pour contribuer avant tout à la protection de la population civile et à la promotion internationale de la paix.
  • Dans son programme électoral 2007, le Parti des Verts a souligné à la page 33, sous 4.3. Promotion active de la paix :  « Les Verts suisses ont soutenu en 2001 la deuxième initiative pour la suppression de l’armée. Nous maintenons cette position: la Suisse n’a pas besoin d’une armée… ».

 

En conclusion :

Certains groupuscules et la gauche veulent l'abolition de l'Armée, mais mieux encore l'abolition du système de milice en général ! Le peuple doit donc rejeter cette initiative pour l'abolition de servir le 22 septembre prochain.

  1. La Suisse n'a pas d'alternative car :

       – avec une armée de volontaire, il serait impossible d'assurer la sécurité de notre Pays car le nombre d'hommes ne serait pas suffisant (au mieux 30'000);

       – avec une armée de professionnels, cette dernière serait dangereuse pour notre démocratie et sa facture ne serait pas payable.

 

  1. Le besoin de la Suisse pour garantir une réaction à tous dangers (catastrophe naturelle, sécurité, etc.) est de 5'000 à 7'000 hommes par jour durant toute l'année

       – avec 30'000 hommes professionnels que ferions-nous ? On ne veut pas une armée de projection (engagement à l'étranger) !

       – avec moins de 30'000 volontaires, il serait impossible de tenir sur toute l'année

 

  1. Le fait qu’un pays dispose d’une obligation de servir et équipe d’une arme chacun de ses citoyens donne la garantie de la démocratie ! Aucune dictature ne pourrait le faire !

 

  1. Tout le système Suisse repose sur la milice : armée, institutions, associatif, politique, etc. L'initiative en veut au système tout entier. Elle tendrait à le faire mourir ! IQu'en serait-il de l'image de la Suisse à l'étranger ?

 

  1. Notre Armée est la meilleure marché du monde avec notre système de milice basé sur l'obligation de servir ! Il faut donc le maintenir.

Dopage, corruption, matches truqués, l’image du sport est salie… Comment y remédier?

Harmonisation de la gouvernance afin de lutter contre la tricherie

Commençons par le dopage, et poursuivons par toutes les autres tricheries…

Le monde du sport et de ses organisations est un système complexe par la multiplicité des éléments qui le compose et l’ambiguïté des relations entre ses membres et son environnement. Les Fédérations Internationales sportives (FI) sont fédérées par les règles du système olympique, mais chaque FI est une association indépendante au sens des articles 60 et suivants du Code civil suisse. Dans ce contexte, comment le monde du sport peut-il alors s’harmoniser, c’est-à-dire contrôler et améliorer sa gouvernance ?

Prenons le cas du dopage : l’harmonisation des peines de suspension en cas des contrôles anti-dopping positifs n’existe pas encore entre les différents sports : IAAF (athlétisme) – 2 ans, FIS (ski) – 2 ans, UCI (cyclisme) – 2 mois, ITF (tennis) – aucune sanction, FIFA (football) – à bien plaire, etc. 

La création d’un organisme de régulation (World Sport Governance Agency : WSGA) permettrait de lutter contre la tricherie par l’harmonisation des peines, donc par l’amélioration de la gouvernance de chaque FI.

La création d’une « World Sport Governance Agency » devient urgent suite aux différents et récents scandales tels que :

L’économie privée l’a prouvé par la « Sarbanes Oxley Act » aux USA, en Europe par les règles de bonne gouvernance de la Commission européenne et en Suisse par Bâle 2 puis 3. La création de cette WSGA comblerait un vide juridique sur le plan international et éviterait que le UN-Watch ou la Commission européenne édicte leurs lois au monde du sport.

Chaque nouveau scandale dans le domaine du sport démontre l’utilité d‘une mise en œuvre rapide d’une Agence mondiale pour le contrôle de la gouvernance du sport afin de lutter contre toute corruption induite dans les modèles de gouvernance actuels et d'harmoniser les sanctions à tous les échelons.

La création d’une agence indépendante de contrôle de la gouvernance permettrait immédiatement d’améliorer et contrôler :

  • La réglementation des systèmes électifs ;

  • L’harmonisation des contrôles en matière d’utilisation de l’argent du sport ;

  • Une proposition harmonisée d’échelle des peines ;

  • Un modèle de hiérarchisation juridictionnelle ;

Elle permettrait d'accompagner des missions et la marche à suivre de la World Sport Governance Agency (WSGA), milieu dans lequel l’éthique a pour but d’être au centre des préoccupations :

  • Contrôles anti-doping régit par un organe indépendant : L’AMA avec peines harmonisées ;

  • Application des règles provenant de la Charte olympique régissant le mouvement olympique, c-à-d, les Fédérations olympiques et reconnues ;

  • Contrôle des mouvements d’argent en toute transparence ;

  • Contrôle des paris sportifs ;

  • Etc.

En conclusion, tous les éléments nécessaires sont entre les mains du Comité International Olympique (CIO). Mais le CIO doit encore disposer du courage nécessaire pour prendre une décision en faveur de la création d’une agence mondiale d’assistance et de régulation de la gouvernance internationale du sport : World Sport Governance Agency pour une amélioration immédiate par l’harmonisation de la gouvernance du sport mondial.

Ce Hollande, quelle misère !

Quand la gauche puritaine veut donner une leçon à la droite…

Déjà médiocre durant toute sa campagne électorale, fanfaronnant des promesses totalement irréalistes, le « Moi Président » s’en prend enfin plein la figure.

Le « Moi Président », durant sa période pré-électorale, a qualifié son adversaire Sarkosy de menteur ! Que penser aujourd’hui de cet accusateur ?

Après bientôt une année de non-action, hormis peut-être celle de la destruction du travail de son prédécesseur, celui qui s’est entouré de ses petits camarades de parti voit ces derniers l’entraîner dans un scandale qui permettra aux Français de découvirir enfin le vrai personnage pour lequel ils ont donné leurs voix !

Hollande permettra d’enrichir la longue liste du célèbre livre donnant les noms des Enarques causant l’échec des français.

Ce moralisateur, accompagnés de ses petits camarades ministres, avait voulu donner des leçons à la Suisse ! En tant que Suisse, nous vous prions de balayer devant votre porte, « François Zéro » ! Vous n’avez pas la carrure d’un chef d’état !

Au Japon, il aurait au moins l’honneur et le courage de se faire harakiri. Malheureusement ces deux qualités lui manquent. Il va emmener son pays, la France entière vers la banqueroute, ce que l’Europe n’a vraiment pas besoin aujourd’hui ! Et François tout court s’en ira off shore…

Oscar Pistorius, Daniel Vasella, tant de belles histoires qui finissent mal….

Pourquoi?

Un grand patron comme Daniel Vasella, qui a réussi de belles fusions, créé une image du plus haut niveau, celle de Novartis.

Pourquoi terminer si mal ? Pour quelques 72 millions ? Décidément le pouvoir aveugle (plus de vision, plus de jugement ni de strategie) et rend stupide.

Pourquoi?

Un athlète handicapé, admiré de toute la société, tel que Oscar Pistorius, qui avait réussi à vaincre son handicap et à se mesurer aux athlètes sans handicap, au plus haut niveau.

Pourquoi terminer si mal, par un acte irréparable ?  La gloire aveugle et fait croire à l'invincibilité.

 

Les grandes enseignes de l'économie tout comme le monde du sport se rejoignent. Ils sont sous le regard de l'intérêt public, donc devraient être exemplaires, responsables!