Gérer l’asile devient une urgence pour la Confédération

La politique d'asile est à revoir ! A l’instar de ce que proposent certains partis politiques, il suffit d’établir des règles strictes, les appliquer et les contrôler et, surtout, d’éviter tout recours possible. La Suisse a besoin de main-d’œuvre étrangère ainsi que de cerveaux. Tout étranger désirant venir travailler en Suisse est le bienvenu, pour autant qu’il s’engage à respecter nos lois, nos coutumes, nos autorités, nos standards de qualité et nos normes de performance, qu’il puisse s’exprimer dans au moins une de nos langues nationales et qu’il puisse participer activement à la prospérité de notre pays.

L’Etat doit mettre rapidement en place une politique d’asile s’appuyant sur des règles claires et facilement applicables

La Suisse doit rester un pays d’accueil et solidaire, mais pas à n’importe quel prix et encore moins aux risques d’une déstabilisation intérieure. La problématique de l’asile pourrait être réglée rapidement par la mise en place de règles claires et facilement applicables. Voici quelques règles de base :

  • toute personne pourra obtenir l’asile en Suisse, puis un permis d’établissement, pour autant qu’elle arrive en Suisse avec des papiers valables, qu’elle prouve ses origines, qu’elle provienne d’un pays considéré « à risques » ;
  • le requérant d’asile doit s’engager à respecter les règles et les coutumes de notre pays, respecter les lois et le droit suisse, ne pas prétendre à un autre droit et, à défaut, s’engager à quitter le pays ;
  • le requérant dispose d’une année (identique au système finlandais), période durant laquelle il sera logé dans une structure, pour apprendre une des 4 langues nationales, apprendre l’histoire suisse, l’instruction civique, les lois de base et la géographie. Il travaillera au profit de la communauté (dans une activité non concurrente à l’économie : par exemple au profit de la commune d’accueil) durant cette période pour montrer sa volonté d’intégration. A la fin des 12 mois, il aura 2 mois pour se préparer à passer l’examen sur ce qu’il a appris et sur une des 4 langues. S’il échoue, il bénéficiera d’une seconde et dernière période de deux mois pour repasser l’examen. En cas d’échec, il sera alors renvoyé dans son pays. En cas de réussite, il aura une période de 2 mois pour trouver du travail et disposer d’un salaire décent pour vivre en Suisse. Sans ce travail et ce salaire décent, il sera prié de quitter le pays ;
  • dès son arrivée, le requérant d'asile ne pourra déposée une demande d'asile uniquement si il a signé un document dans lequel il reconnait qu'en cas de rejet de sa demande d'asile, il s'engage personnellement à quitter le territoire suisse avec effet immédiat et qu'il ne fera aucun recours contre cette décision ;
  • durant toute la période de son séjour, mais au maximum durant 18 mois, le requérant touchera une solde et un montant identique à celui de la caisse de compensation que connaît chaque militaire suisse. Par contre, il sera nourri et logé dans la structure. Une aide pour l’habillement lui sera apportée ;
  • durant toute sa période de vie dans la structure, il sera noté sur la discipline, sa capacité d’adaptation, etc. Par exemple, en cas de bagarre, il recevra un carton jaune et en cas de récidive un carton rouge et devra quitter la Suisse. Encas de trafic de stupéfiants, il sera automaiquement débouté et renvoyer du territoire national.

Une fois les examens réussis, le demandeur d’asile recevra un droit d’établissement et sera considéré comme un travailleur étranger habitant et travaillant en Suisse. Cependant, l’Etat veillera à ne plus naturaliser systématiquement. Une personne étrangère (ancienne demandeuse d’asile ou non) pourra être naturalisée uniquement si elle démontre ou apporte à la Suisse une valeur ou quelque chose d’exceptionnelle. Le naturalisé obtiendra la nationalité suisse, mais en aucun cas la Bourgeoisie.

 

Sandro Arcioni

Sandro Arcioni, Dr ès sciences, lieutenant-colonel, expert en stratégie et en cyberdéfense, directeur de mupex Sàrl et enseignant-chercheur dans le domaine de la gouvernance.