Cher patron,
Certains disent que je suis un peu naïve, et que ça finira par me perdre. Dans ce monde, il faut se vendre, être productif, compétitif, vous donner un mirage de perfection tout en camouflant avec finesse ses faiblesses. (suite…)
Cher patron,
Certains disent que je suis un peu naïve, et que ça finira par me perdre. Dans ce monde, il faut se vendre, être productif, compétitif, vous donner un mirage de perfection tout en camouflant avec finesse ses faiblesses. (suite…)
Cher Docteur,
D’aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours eu ce sentiment qu’il fallait que je me dépêche de vivre, car la mort ne m’a jamais semblée très loin. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je ne me pose que trop rarement, trop occupée à tout expérimenter, tour découvrir, tout apprendre, tout essayer, sans guère laisser de place aux doutes ou à la peur. Une vie sans questionnement et sans surpassement ne m’intéresse pas. Je m’ennuierai et dépérirai dans la routine. (suite…)
Chère 2019,
Il faut qu’on discute, toi et moi. J’aurais envie de te dire que tu as été une année de merde, et surement que ça te ferait plaisir. (suite…)
Alors, c’était comment ton voyage?
Mes amis me regardent tout sourire, l’œil brillant, attendant avec impatience que je leur raconte mes aventures. Je reste quelques instants muette, ne sachant que répondre, la gorge nouée. (suite…)
“Assieds-toi Myriam.
On a trouvé le nom de ta maladie. Tu as un syndrome d’Ehlers-Danlos.”
A toi l’ami à la bonne humeur imperturbable, solide pilier contre lequel je pouvais me reposer, à toi le géant au grand cœur toujours prêt à me suivre dans mes aventures les plus folles, avec lequel j’ai appris à tellement aimer la vie et le sport. J’aurais voulu te dire au revoir. Un dernier câlin, un dernier burger chez Holy Cow, une dernière virée ensemble en montagne. (suite…)
Aujourd’hui c’est à toi que je m’adresse, toi la petite fille qui fuyait sous les menaces, se cachait des coups et des moqueries et pleurait chaque soir en silence. (suite…)
Ankara, le 24 octobre 2018
Le 24 septembre je suis partie. Aujourd’hui, cela fait déjà un mois que je parcours le monde avec mon sac sur le dos et Múki en compagnon. C’est peu dans une vie de routine, c’est beaucoup dans une vie de voyage. J’ai vécu de multiples expériences, j’ai rencontré de nombreuses réponses à mes questions et trouvé le chemin vers la sérénité qui me tenait tant à cœur… alors le moment est venu de partager quelques anecdotes avec vous!
Gjirokastër, le 9 octobre 2018
Pourquoi tu pars?
J’ai tourné et retourné cette question dans ma tête, elle m’a hantée durant des jours et des nuits. J’ai galéré tant d’années à construire le peu de stabilité que j’ai pu obtenir, alors pourquoi tout quitter pour partir dans l’inconnu? (suite…)