#STOPBonnant – ou lorsque l’éloquence ne suffit plus.

J’aurais pu débuter ce court pamphlet par le célèbre „Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? Quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet? quem ad finem sese effrenata iactabit audacia?”, mais je ne le ferai pas, pour deux raisons; la première est que Monsieur Bonnant tient plus de Verres que de Catilina, et la seconde, plus essentielle, est que ce n’est pas sur le plan de la rhétorique que je me positionnerai aujourd’hui, mais sur le fond. Je dis donc simplement:

#StopBonnant.

Cela fait longtemps que son verbe emphatique mais stérile se déverse dans les médias et les scènes les plus diverses, bête de cirque terriblement performante pour l’audimat. Tel Miss Univers, son show excite les pulsions des jeunes coqs inexpérimentés tout en ravivant la flamme molle de ceux de sa génération. Sous prétexte de surmoi, il ne touche que le ça, et ça fonctionne parfaitement. Une reine de beauté plaît, et on ne lui en demande en général pas plus.

Le problème avec l’avocat du bout du lac est que par la beauté de son verbe choisi et de sa rhétorique fulminante, lorsqu’il ne défend pas quelque riche crapule, il fait mine de nous transmettre de brillantes idées, qui pour la plupart du temps sont au mieux vieillies, souvent sinistres et au pire discriminatoires envers les femmes, les non judéo-chrétiens ou les plus faibles.

Si Miss Univers ravit par la beauté de son physique, il n’y a en général pas de corrélation avec la beauté de sa pensée, pour laquelle nous n’avons que peu d’attente. A défaut de plumage, le Mister francophonie de l’éloquence ravit par son ramage ; mais là non plus, il n’y a pas corrélation avec la beauté de sa pensée; et pourtant trop se laissent gruger.

Si beaucoup prennent plaisir à ses performances dans quelques joutes oratoires sans conséquences au sein de coteries estudiantines, on a assisté mardi 21 mai dernier à une farce d’un tout autre calibre. C’est ainsi que « Maître Bonnant » s’est donné en spectacle en tant qu’avocat de la défense lors d’une audience publique au tribunal de Sion. Vous en lirez le récit instructif dans l’article de Xavier Lambiel >ici. Le show réalisé par Monsieur Bonnant a tellement flatté son auditoire de groupies d’extrême droite que le juge a dû rappeler: «On n’est pas au cirque». Ce jour là, les mots choisis et la rhétorique du septuagénaire servaient l’ineptie suivante sous les vivats de l’assemblée « L’islamophobie est non seulement légitime, mais c’est le devoir de toute intelligence structurée dans notre civilisation judéo-chrétienne ».

Nous n’avons pas le droit de nous laisser tromper par le parfum musqué de son verbiage autour de sa pensée malodorante et dangereuse. Il est dès maintenant de notre devoir de dire:

#StopBonnant.

Le Dorian Gray de l’éloquence française a fait son temps. La justice s’occupera un jour, peut-être, de ses activités côté jardin, mais son activité côté cour doit prendre fin aujourd’hui. Il ne s’agit pas ici de lui interdire de parler, comme personne n’interdit à une Miss Univers vieillissante de se montrer. Mais ne lui offrons plus les tréteaux pour se produire en public, où malgré son âge, il se plaît à diffuser ses idées fétides, sous couvert de libre pensée, dans des esprits momentanément éblouis. Ne le laissons plus répandre son compost, joliment ciselé mais malodorant, sur le terreau de l’extrême-droite. Et offrons ces planches libres à la génération en devenir, qui, sur des idées belles et neuves, saura polir son éloquence et nous refaire rêver !

Marc Münster

ApaRtide féru de politique suisse et curieux de l’avenir de mes deux filles, arpenteur inlassable de la twittosphère (@Munsterma) et de ma planche à repasser, je poursuis la chimère de l’humanisme des Lumières. Suisse allemand de culture vaudoise ou inversement, je m’entraîne de longues heures au retourné de röstis dans ma cuisine bernoise. Passionné de passé – latiniste puis géologue - je consacre ma vie professionnelle au futur et à la société (formation et accompagnement stratégique en développement durable).

68 réponses à “#STOPBonnant – ou lorsque l’éloquence ne suffit plus.

    1. Marc Bonnant demeure l’étoile polaire, magnifique et sensible, de nombreuses vocations juridiques, émouvante de culture classique, exhumant nos contradictions et faiblesses, si bien partagées, parfois veules, toujours ferventes d’humanité. Au sens japonais de l’acception : Bonnant est un “trésor national vivant”. Comprenne qui voudra : ” Qui hante la tempête et se rit de l’archer, exilé sur le sol au milieu dès huées, ses ailes de géant l’empêchent de marcher”.

    2. Nul et prétentieux… dans le durable … beaucoup d imposteurs et de menteurs.. la twitosphère leur convient parfaitement ?

  1. Quel régal que de vous lire en ce matin de l’Ascension !
    Je fais mien tout ce vous dites de l’avocat qui n’en finit pas de mal vieillir.
    J’ai écrit hier au Temps pour me plaindre qu’il ait consacré une demie page au “procès théâtral de Jean-Luc Addor”, cela équivalant à faire la promotion du prévenu, de ses idées et celles de son avocat.
    Cordiales salutations.

    1. Merci pour votre retour. Si je partage votre avis sur l’avocat, j’ai trouvé l’article du Temps relatif au procès d’Addor plutôt bien tourné, montrant bien l’instrumentalisation sans gène de la justice à des fins de promotion personnelle.

    2. Il est evident que votre niveau intellectuel se résume à cela. Quel dommage!

    3. L orthographe est toujours plus mise à mal… le moérateur me sévit toujours … bizarre -il doit défendre les jeunes et l imprécision

  2. Très bonne analyse!
    En listant l’article du Temps, je me disais que ce vieux monsieur méritait à son tour d’être poursuivi d’office pour les mêmes motifs que son minable client.
    Et surtout, il mérite d’être vite oublié…

  3. Marc Bonnant demeure l’étoile polaire, magnifique et sensible, de nombreuses vocations juridiques, émouvante de culture classique, exhumant nos contradictions et faiblesses, si bien partagées, parfois veules, toujours ferventes d’humanité. Au sens japonais de l’acception : Bonnant est “un trésor national vivant”. Comprenne qui voudra : “Qui hante la tempête et se rit de l’archer, exilé sur le sol au milieu des huées, ses ailes de géant l’empêchent de marcher”.

    1. Je constate que l’Albatros en question a assez d’humanité et de connaissances de nos faiblesses pour les exploiter professionnellement avec succès. Mais l’humanisme de sa pensée me passe au dessus, comme un orage qui assèche au lieu d’abreuver.

      1. Vous êtes tes dans la même rhétorique que Maître Bonnant qui à fait ses preuves. Vous le copiez mal. Dommage pour vous.

  4. Excellent article! Je vous en félicite.
    Les mots qu’il a prononcés l’autre jour au Tribunal de Sion étaient tout simplement odieux.

    1. Entièrement d’accord. A se demander si l’art. 261bis du Code pénal suisse cesse de s’appliquer dans le prétoire.

  5. Parfait, voilà qui est bien évoqué.
    Lorsque je vois le personnage en question, ou lis ses propos, c’est le terme de faisandé qui me vient en tête, allez savoir pourquoi…

  6. Ridicules pensées d’un socialiste, de plus progressiste dans son sens le plus nauséabond! Nous pensons et nous disons ce que l’on veut de la manière que nous le souhaitons et vous ne nous ferez jamais taire! Quel esprit gangrené et brainwashed par la pensée unique médiatique. #freespeech #libertarien

    1. Saurez vous m’expliquez en quoi critiquer une pensée gesticulatoire et contraire aux valeurs judéo-chrétiennes serait socialiste?

  7. J’aime en général assez vos articles, Monsieur Münster, mais pas celui-ci.
    Vous confondez rhétorique et rôle de l’avocat. Je n’étais pas à Sion, et ne suis pas vraiment cette affaire. J’ai cependant siégé avec Me Bonnant dans le passé, et persiste à croire qu’il défend ses clients avec le juste mot, et les arguments qu’on attends de son avocat.
    Me Bonnant s’est exprimé avec talent sur toutes sortes de sujets (je pense à un article paru il y a longtemps sur l’homme et la femme), et si je ne partage pas forcément ses opinions, il a le mérite de faire réfléchir. Je ne vois rien de putride ou autre qualificatif: Faire réfléchir avec quand même le respect de celui qui nous met en face de nos idées pas toujours cohérentes. Il n’y a pas que le “politiquement correct” qui alimente sainement la réflexion; il faut parfois du poil à gratter (et vous aussi, à votre manière, nous donnez du poil à gratter!).

    1. Merci pour votre retour fondé. En effet, ce n’est pas le politiquement incorrect qui me dérange; mais bien le fait que sous couvert d’excellence dans l’éloquence il obtienne une tribune pour des idées qui n’ont que peu à voir avec cette excellence; au final beaucoup sont séduits par la forme pour ensuite en tolérer le fond.

      1. Mr Münster, vous dites :”au final beaucoup sont séduits par la forme pour ensuite en tolérer le fond”. Vous n’avez pas tort, et c’est précisément la methode réthorico-dialectique employée par ce que l’on a coutume de laconiquement nommer aujourd’hui la “bien-pensance”. Cette conivence rédactionnelle tacite et décomplexée mise en oeuvre par une singulière univocité de la mediasphère mainstream, par la séléction minutieuse de vocables, termes, tournures, expressions et périphrases en tout genre choisis pour leur connotation, au détriment de leur sens. Je déplore cela en m’apercevant que, depuis trop longtemps hélas, la réaction émotive est instrumentalisée pour primer malheureusement sur la réflexion raisonnée, où la forme prime sur le contenu, où l’emballage prime sur le produit, où le messager prime sur le message, et, de manière plus générale, lorsque toute pensée est réduite à un slogan ou pire, à un vulgaire “hashtag” dont on finirait presque par oublire qu’il se nomme dièze. Hélas, il ne s’agit plus de comprendre, mais de juger. Pour ma part, je préfère comprendre plutôt que juger car, comprendre implique de réfléchir, alors que juger implique de comdamner. La novlangue est En Marche…

        1. Je peux suivre votre raisonnement sur certains points; mais sachez qu’il ne s’agit pas du dièze musical, mais du croisillon. Et le mélange des langues, c’est la vie des langues. Je suis heureux que vous compreniez et ne jugiez pas.

  8. Merci beaucoup pour ce billet brillant qui met en en lumière les caractéristiques constantes de la pensée fétide de Me Bonnant, depuis longtemps figée dans ses références réactionnaires et stériles, mais aussi la fascination qu’il exerce sur certaines personnes en maintenant actif son besoin de transgression. C’est d’ailleurs probablement la seule chose qui demeure réellement vivante en lui.

  9. Saurez-vous m’expliquer en quoi critiquer une pensée socialiste et contraire aux valeurs objectivistes serait gesticulatoire? Cessez le grand mot pour taire celui des autres et réservez votre parole faussement judéo-chrétienne à votre curé. Vive la Suisse aux Suisses.

    1. Le verbe du personnage en question est gesticulatoire. Et il y a d’autres mouvements que le socialisme qui refusent la discrimination des plus faibles, qui préférent s’élever que rabaisser les autres, qui préfèrent le courage à la peur.

  10. MDR! Que du bonheur! Merci Mr. Münster pour ce bel article! Bien connu pour sa rhétorique juridique, on oublie trop souvent son côté misogyne et raciste. Beaucoup bouffent sa M et en redemande sous prétexte qu’elle est servie dans un jolie paquet cadeau. Le “trésor national vivant ” est un peu malodorant…

    1. Les racistes et autres misogynes ne sont bien entendu que des hommes blanc de plus de 40 ans. Heureusement que pour tous les autres, il ne s’agit que de différences culturelles…

  11. Bonjour,

    Un article vide qui m’a peut-être informé que l’auteur, qui semble apprécier qu’on se rende compte qu’il a, lui aussi, de la culture, n’aime pas Monsieur Bonnant.

    Un article qui est tellement estampillé bonne conscience, genre développement durable évidemment, qui était, avant sa disparation, typiquement soutenu par le journal L’Hebdo, soit disant bon pour la tête, émanant d’universitaires en sociologie ou science politique lausannois qui ont toujours su, eux, ce que doit être le monde et les bonnes pensées.

    Fatiguant et stérile

    En réalité, un article qui trahit le fait que l’auteur, fervent défenseur de la liberté qu’il impose aux autres, ceux qui ont de mauvaises pensées, ne semble pas comprendre grand chose ce qui l’amène à devoir utiliser des poncifs, à la femme maltraitée, à moins, plus moderne, qu’il veuille plaire à de futurs clients rassurés pas tant de conformité.

    En résumé, tous les curés de tous poils sont insupportables.

    Bon congé de l’Acensions,

  12. Magnifique polémique, où l’on reconnait que les étoiles, de quelque ciel qu’elles soient, ne laissent jamais indifférent.
    Tout l’art de Me Bonnant, qui a compris qu’il faut vivre avec son temps, malgré les apparences :)!

  13. Le courage… le courage du judéo-chrétien est l’ascension vers l’islamophobie. Érigeons de nouveaux murs contre la barbarie islamiste. Cessez d’être cucks! Soyez fiers de ce que nous sommes, soyez patriotes!

  14. Me Bonnant devra se retrouver dans peu devant le ministère publique pour être un des avocats les plus talentueux au niveau des Panama Papers

  15. Personne d’autre ne voit d’ironie dans le fait de dénoncer des propos “discriminatoires envers les femmes” en ayant recours à la métaphore éminemment sexiste et misogyne de la reine de beauté chez qui “il n’y a en général pas de corrélation avec la beauté de sa pensée, pour laquelle nous n’avons que peu d’attente”?

    1. Je parle de corrélation beauté et pensée, et non pas femme et pensée. Vous me faites la un procès d’intention. J’espère bien ne pas être compris ainsi.

      1. Mais si mais si, c’est exactement dans le sens bassement sexiste évoqué par Judith que nous sommes nombreux à avoir compris vos comparaisons. Pas fortiche pour un bobo bisounours…

      2. Peut-être que Judith a vu juste au contraire, en mettant le doigt sur l’impensé de votre propos. On vous lit avec beaucoup de déplaisir. Vous vous présentez en pourfendeur des préjugés et des conformismes. Mais vous êtes le préjugé et le conformisme incarnés. Vous croyez être un homme féministe, mais le lapsus souligné par Judith révèle votre hypocrisie et vos frais réflexes, c’est ce qui vous met mal à l’aise. Vous êtes le gros lourd de la pensée printemps. Le harceleur idéologique du politiquement correct. Vous croyez être un esprit libre mais dans votre défense de la doxa bien-pensante vous êtes en réalité du côté de l’inquisition ou du consistoire (version protestante, oui, vous seriez plutôt Calvin que Torquemada). En 1945 vous auriez tenu la tondeuse pour tondre les pauvres filles qui avaient fauté, et vous l’auriez fait dans la parfaite bonne conscience de celui qui pense appartenir au camp du bien.

        Ceci dit, je ne vous reproche pas de critiquer Bonnant. Il est trop snob et souvent ridicule. Mais on lui pardonne beaucoup à cause de son côté réactionnaire qui est une soupape nécessaire alors que nous vivons sous une chape de plomb progressiste étouffante, et hypocrite, dont vous êtes un petit verrou.

  16. Quelle parfaite analyse du personnage. Des craquelures du vernis désormais vieillissant se diffuse la vraie odeur du personnage et de ses pensées. Les mots ne finissent-ils pas toujours pas trahir les pensées? Celui qui veut tant briller par la verve de son verbe, imbu de toute son arrogance et de son sentiment de supériorité, risque bien de périr par cette même arme dont il a usé. De cause à effet, aucun être n’échappe à cette loi universelle.
    Cela est certainement ce que l’âme doit expérimenter pour retrouver l’humilité perdue.

  17. Allons, allons, foin de ces disputes inutiles !
    Pendant quelque temps encore, ses laudateurs vont pouvoir continuer à bayer devant ce narcisse, et tous les autres continuer à faire avec…
    Et puis, il va disparaître.
    Sic transibit gloria…
    Paix donc à ses futures cendres !

  18. On n’est sali que par la boue!

    Vous dites vous faire du souci pour vos enfants? Et bien moi de vos enfants je me ferais du souci d’avoir un père aussi médisant, jaloux et médiocre.
    Vous, aussi cultivé…..? Laisse-moi rire!

  19. “Sauf à réécrire le Coran et la vie du Prophète, un islam qui ne serait qu’une religion, qui ne serait pas politique, juridique, qui ne régenterait pas les mœurs, la vie privée des musulmans, un tel islam n’existe pas, n’a jamais existé, ne peut exister” (René Marchand, cité par Mireille Vallette dans son livre «Le radicalisme dans les moquées suisses», Xenia, 2017).
    L’article 261 bis du Code pénal prévoit une peine allant jusqu’à 3 ans de prison contre celui qui porte publiquement atteinte à la dignité d’une personne en raison de sa race, de son ethnie ou de sa religion. Jean-Luc Addor n’a pas enfreint la norme en question puisque les propos qu’il a tenus ne constituent pas une attaque contre la race, l’ethnie ou la religion de qui que ce soit, ils traduisent son rejet d’un régime politique qui veut conquérir le monde pour y implanter la charia, par exemple en lapidant les femmes adultères.
    La Suisse, Etat islamique: qui en veut?
    J’approuve Me Marc Bonnant quand il déclare: “L’islamophobie est non seulement légitime, mais c’est le devoir de toute intelligence structurée dans notre civilisation judéo-chrétienne”. Et je l’approuve bien que n’étant ni juif, ni chrétien mais agnostique.

  20. Je suis d’accord avec tout point de vue sur le fond et je trouve que l’on ne peut excuser l’horreur de ses propos par son éloquence. Par contre, je trouve que l’amalgame avec la reine de beauté où vous déplorez l’absence de corrélation entre la beauté du corps et de la pensée est réductrice et un peu sexiste quand même. Je ne cautionne pas les concours de beauté mais je cautionne encore moins le stéréotype de: miss donc stupide ou vide. En suisse, par exemple, avec leur engagement avec terre des hommes, elles laissent transparaître un peu de beauté d’âme. Je ne nie pas le fait que de choisir la voie des concours de beauté est quelque chose de profond et qu’il y a certaines miss qui ne sont pas brillantes. Mais la généralisation que vous faites dans votre article n’est pas justifiée. C’est dommage, votre article aurait sinon été parfait

    1. je ne dis pas que il n’a pas de personnes belles qui pensent bien; je dis qu’il n’y a pas de corrélation. La dernière miss suisse dont je suis fan prouve bien que qu’on peut être belle et bien penser. Desole si j’ai été peu clair.

      1. “Je ne dis pas qu’il n’y a pas de personnes belles qui pensent bien”… Et voilà l’aveu du bien-pensant. Il est transparent ce gros garçon, on le lit à livre ouvert. C’est ce qui est bien avec lui. La dernière miss suisse pensait bien dit-il. Ah bon. Fait-il allusion à celle qui a flatté les médias en faisant quelques déclarations pro LGBT? L’épaisseur du contentement de soi progressiste bien-pensant autoproclamé s’affiche sans pudeur. À tout prendre on préférait encore la lourde morale protestante du Frauenverein, qui était certainement celle de là grand mère du sieur Münster.

  21. Entièrement d’accord. A se demander si l’art. 261bis du Code pénal suisse cesse de s’appliquer dans le prétoire.

  22. Islamophobie = islamophobie se définit étymologiquement comme la peur ou la crainte de l’ islam. Définition Wikipedia
    Où est la stigmatisation ?
    Alors avant de faire de la désinformation une saine lecture de la définition ne pourrait pas vous faire de mal.

    1. merci pour votre lumière; et saurez vous me citer une “phobie” qui ait des bases saines et des conséquences utiles à la démocratie?

  23. Vous m’avez fait rire… Je comprends que des propos de cet acabit proférés par un homme public, qui plus est avocat (donc conscient du chagrin qu’une mort aussi violente peut susciter), peuvent vous choquer. Je ne cautionne pas ce manque de délicatesse non plus et espère qu’une peine sera prononcée, même si les lois ne me laissent que de très infimes espoirs. Toutefois, je trouve que vos méthodes d’incitation à la détestation sont beaucoup plus analogues (sur le fond comme vous dites) à la stratégie politique de cet affreux “on en redemande” que votre comparaison Bonnant-miss univers. Du coup, je me demandais, quel était votre objectif : Vous dresser contre ce manifest appel à la haine ou profiter de la cause peu noble défendue par un avocat afin de descendre ce dernier ? Je peux comprendre également que le style provoquant de Me Bonnant ne soit pas apprécié de tous mais avez-vous pensé, avant de rédiger votre article, que la mission d’un avocat élu par son client consiste à répondre à sa demande ?

  24. L’archétype de l’avocat d’affaires vous saoulant de tournures périphrastiques qui dénoterait une immense culture littéraire, une âme philosophique insufflant toute son énergie au corps sublime de la modernité. Stratagème fonciérement pervers pour dissimuler avec maladresse et arrogance, une soif inextinguible du monstrueux gain financier que lui procure son art à défendre des êtres dont les miasmes idéologiques fétides parfument les neuronnes du Bonnant. Un Kapo du barreau que le cynisme de certains médias transforme en clownerie; toujours dans ce tourbillon du gain par le spectacle fut-il triste et odieux.

  25. Je bois vos propos et vous félicite. Je m’étonne du nombre de remarques négatives, sachant que M. Bonnant n’a jamais défendu que des riches ou ses clones (en matière d’idées, s’entend). On peut donc douter de son engagement pour la défense de la Justice, un engagement pour les ultrariches, oui, mais rien de plus. Le très passionnant article dans le Monde en 2016 profitant des Panama Papers pour exposer sa pensée retorse est à diffuser à tous les sceptiques.

  26. Pourquoi incriminez les reines de beauté et les vieux pour critiquer une idéologie politique ?

  27. Il est à craindre que l’islamophie évoquée par Me Bonnant ne croisse, tant qu’une minorité adepte du “padamalgam” continuera de nier le caractère judéo-chrétien de notre civilisation occidentale, tandis qu’une majorité silencieuse sera toujours plus inquiète de la coexistence de plus en plus imposée avec une religion qui lie de façon intrinsèque pouvoir temporel et spirituel, qui plus est sans véritable Autorité apte à en limiter les dérives.

  28. C’est vrai que de détruire est la plus facile des action. Et vous le faite bien. C’est pas mal, vos phrases. Mais l’esprit qui les engendres est malade. Malade de pas arriver a suivre son éloquence. Il a un esprit fin, le vote est malingre et étroit. malade de jalousie? Possible, en tout les cas, savoir manier la langue française est un art certain, qui m’échappe comme vous. Vous êtes fort pour casser les rêves des gens, des esprits surtout qui apprécient s’abreuver a la beauté du verbe. Ce que le personnage qui porte la parole soit ce qu’il est, tant mieux pour lui, il sait attirer ce qu’il doit faire pour gagner, sinon, c’est quoi c’est avocat là qui perd a cause d’une mauvaise diction? Je crois, que le discuteur sait, a part la joute orale, ce qu’il fait en dehors de ces traits d’esprits. Il est majeur, donc vacciné, et en tout état de cause, plus que nous. Soyons humble, écoutons, apprenons, trions, que notre opinion soit faite, ne dénigrons pas pour des futilités qui créent des luttes intestines de stamtisch.

  29. C’est moi ou il y a que les commentaires positif qui sont admis ici ? Bref monsieur le blogeur n’aime pas Maitre Bonnant, soit, mais faut-il pour autant le faire dans un verbiage qui laisse à penser que la grenouille essaie d’atteindre la taille du bœuf qu’il décrie.

  30. “Si Miss Univers ravit par la beauté de son physique, il n’y a en général pas de corrélation avec la beauté de sa pensée, pour laquelle nous n’avons que peu d’attente.” …
    Pour quelqu’un qui dénonce des propos discriminatoires et moisis d’une figure publique s’adonnant au surmoi, je trouve que c’est assez fort dans le cliché, avec un soupçon de misogynie en arrière-goût. Le tout servi dans un blog, outil propice au culte du surmoi également. Je ne prends pas parti ni ne condamne Me Bonnant, je prône plutôt l’indifférence. Mais si l’auteur veut débattre du fond plus que de la réthorique de l’illustre avocat, qu’il commence d’abord par s’assurer que le sien soit irréprochable…

    1. Vous voyez une corrélation entre pensée et beauté vous? L’un n’empêche en effet pas l’autre…

  31. Il est et il demeurera un sphinx anachronique, une erreur de l’histoire, un passeur de talent d’un temps révolu auquel il fait visiblement partie et vous resterez tristement un imbécile terrorisé par son talent voire par son existence. Vous êtes de ceux qui vivez des influences de votre temps alors que lui baigne dans l’intemporalité des bibliothèques et des idées. Ajoutez aussi une pointe de jalousie et vous obtiendrez votre brulot pas même courageux mais … ignoble.

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