L’impossible conversion

 

Ainsi, nous déclarons que l’épidémie est terminée. Personne ne sait si c’est vrai, mais cela n’a pas d’importance. Nous sommes tellement habitués au déni de réalité qu’il faut user de cette faculté lorsqu’elle devient indispensable. Or, le peuple était las. Il ne supportait plus qu’on le contraigne. Il ne supportait plus que le pouvoir lui donne des ordres. Il allait sombrer dans n’importe quelle folie plutôt que d’écouter la raison.

On lui a donc donné arbitrairement, administrativement, théoriquement raison : l’épidémie est terminée. En démocratie on ne peut vivre indéfiniment dans la contrainte. La logique politique est de reconnaître la folie collective pour la faire prendre verbalement pour un exercice contrôlé de la raison.

Si le virus avait des antennes, il saurait qu’il a désormais le champ libre pour se développer en Afrique non vaccinée, où mijoter de nouveaux variants, et pour lancer de nouvelles vagues contre lesquelles les vaccins actuels seront inefficaces. L’avenir dira si vraiment l’épidémie est devenue un rhume endémique. Provisoirement nous sommes de retour à la case départ en retrouvant les autres embarras ordinaires.

Le plus courant est la menace impensable d’une guerre en Europe parce que la Russie redevient agressive. Nous ne pouvons rien lui opposer que des sanctions économiques. Or, la Russie a déjà mérité de telles sanctions, dès la conquête de la Crimée en 2014. On ne les a pas appliquées, d’où l’on a laissé entendre à la Russie que l’on ne désirait pas se brouiller avec elle pour défendre l’intégrité de l’Ukraine. Poutine en a tiré la conclusion logique qu’il pouvait continuer face à un adversaire sans volonté. Macron ou Scholz viennent énoncer des plaidoyers à Poutine, isolés au bout d’une longue table, comme des vassaux face à un suzerain. Mais le président du Conseil Européen, l’aimable Charles Michel, ne serait même pas reçu en Russie, car il ne possède aucun pouvoir de l’inquiéter sérieusement.

Pour peser dans la politique mondiale, il faut exister en tant qu’Etat d’une taille suffisante. L’UE a la taille, mais pas d’Etat. La Suisse n’a pas du tout la taille et boude l’UE. On peut difficilement imaginer Poutine recevant Ignazio Cassis, même au bout de la table car il n’a pas de temps à perdre. Il ne connait même pas le nom de notre président annuel.

Or, il subsiste un autre problème, bien plus important qu’une très éventuelle guerre ouverte. Il persistait avant l’épidémie et il revient en force : le climat a continué à se réchauffer et menace la survie de beaucoup d’espèces vivantes, à commencer par la nôtre. En plus de l’épidémie, on a eu droit à une multiplication de cyclones, de sécheresses, de fonte de glaciers et de feux de forêts.

Comme le problème a été négligé pendant deux ans, des solutions bâclées dans l’urgence commencent à apparaitre. L’UE vient de verdir réglementairement deux filières : le gaz et le nucléaire, comme si cette déclaration abrogeait leurs inconvénients. La France envisage cinq nouvelles centrales nucléaires, comme si cela assurait son autonomie, dépendante forcément de l’alimentation en combustible par des pays producteurs aussi fiables que le Niger ou le Kazakhstan, comme si les réacteurs d’une nouvelle génération disposaient d’une sécurité à 100%. La Suisse se propose de prévenir la pénurie menaçante d’électricité l’hiver prochain en construisant (plus tard) de nouveaux barrages ou même trois centrales à gaz, qui ne fonctionneraient que de façon intermittente en cas de pénurie. C’est-à-dire que le courant qu’elles produiront sera monstrueusement cher pour amortir l’investissement. Bref on bricole, chacun dans son coin.

En fin de compte, la seule source fiable d’énergie est celle que l’on peut récupérer indéfiniment sur le territoire national : le solaire avec l’éolien et l’hydraulique, la géothermie, la biomasse. C’est renouvelable et sûr. Une politique d’envergure consisterait à bâtir une industrie nationale de l’énergie et accessoirement d’économies d’énergie. On n’en prend pas le chemin. La production de CO2 au niveau mondial n’a pas baissé. En Suisse on ne sait pas quand les voitures thermiques et les chauffages aux fossiles seront interdites, quand les recours contre les éoliennes seront abolis. Le peuple a montré tellement peu d’enthousiasme à suivre les conseils du politique en matière d’épidémie que l’on peut imaginer sa résistance à toute forme de changement de ses habitudes. La Berne fédérale se garde bien de tirer des plans sur la comète climatique. On fera comme avec les masques en 2020, on ne prévoira pas, on réagira dans l’improvisation, on fera comme si on n’avait pas été prévenu.

Car s’adapter à la nouvelle donne énergétique consiste rien moins qu’à changer de modèle économique, à abandonner de vieilles habitudes, à prendre moins l’avion, à utiliser moins la voiture, à consommer autrement, à abandonner complètement certaines filières. Non pas à retourner au passé qui nous a transporté dans l’actuel présent, mais à inventer un avenir dont on ne sait rien pour l’instant. A mobiliser toutes les bonnes volontés qu’il faudrait commencer à éveiller.

Empoignons le cas de la publicité. Elle est utile au producteur, car elle garantit ses ventes, et nocive au consommateur, car elle lui fait acheter des produits inutiles en lui faisant croire qu’ils vont assouvir des envies ou réduire des frustrations. En dehors de cette gabegie de la consommation, la publicité est encore indispensable aux médias qu’elle finance, aux clubs sportifs, aux activités culturelles. En sus des impôts levés par les pouvoirs publics, cette vaste industrie finance l’information, le sport, la culture en prélevant une taxe occulte sur le panier de la ménagère. Si l’on voulait vraiment réduire les consommations inutiles, il faudrait bannir la publicité. C’est pratiquement impossible. Car elle transforme les sentiments les plus bas : le désir de paraître, le comblement des déchirures affectives, le plaisir de dépenser, le souci de de se fondre parmi les privilégiés. Elle suscite d’abord une convoitise, dont je n’ai jamais eu besoin, et prétend ensuite que cette envie est un besoin. Elle touche l’esprit avant le porte-monnaie.

On ne changera pas de système économique comme de chemise, sans changer d’abord les hommes. Osons le mot : en les convertissant à la solidarité entre les peuples et entre les générations, en renonçant à l’avidité et à l’envie, en abolissant les violences physiques ou psychologiques. Ce fut longtemps la charge des religions, qui ont toujours plaidé pour cette conversion avec une belle unanimité. Cette universalité de l’approche spirituelle dévoile un besoin fondamental de l’être humain.

Malheureusement beaucoup de religions restent immobilisées sur des textes et des conseils datant de plusieurs siècles, inadaptés à la conjoncture actuelle, pratiquement inaudibles. Il faudrait donc imaginer de nouvelles méthodes de prédication, sans avoir le loisir de les développer. On peut donc douter que cette conversion se produise à temps. Il faudra, comme dans la pandémie, attendre les prodromes de la catastrophe pour induire la componction.

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

54 réponses à “L’impossible conversion

  1. A propos du Donbass, je pense que vous êtes mal informés. La Russie ne souhaite pas envahir l’Ukraine, car ce serait un acte des plus périlleux pour Vladimir Poutine.
    Mais si l’Ukraine attaque le Donbass, la Russie sera un peu forcée de réagir, car elle a signifié que la résolution violente à la crise du Donbass par l’Ukraine comme une ligne rouge vis-à-vis de sa population et de sa crédibilité internationale.
    Les Européens jouent avec le feu en titillant la Russie – alors que l’Ukraine n’applique plus les accord de paix en massant depuis des mois des armes lourdes sur la ligne de front – et cela pourrait très mal se terminer pour tout le monde.
    Poutine n’est certes pas un saint.
    Mais cela n’empèeche pas de regarder objectivement ce qui se passe en ce moment.
    Qui a intérêt à la guerre?
    Pas la Russie.
    Mais peut-être les concurrents de la Russie ont intérêt à ce que la Russie s’embourbe en Ukraine?
    Tout cela est très très sale.

    1. Le fils de Biden fait de belles affaires en Ukraine depuis des décennies, les USA par son père a des intérêts à vendre des armes à tous les pays limitrophes et au comic-president Ukrainien dont les compétences en stratégie ont été développées sur des cènes de café theatre. Donc la Pologne achète des chars aux US et les Finlandais une quantité de F 35 !,, hé oui ils ont les mêmes politiciens qu’en Suisse visiblement!

  2. Intéressant article. Il faut toujours lire attentivement les prédictions de Jacques Neirynck car il est le porte-voix de l’élite mondialiste.

    Donc en Suisse on lève toutes les mesures. On essaie de nous faire croire que c’est parce que la politique officielle, malgré ses tâtonnements et ses erreurs, n’a pas trop mal réussi. Mais nous savons la vérité: l

    La vérité c’est que les dirigeants de la Suisse, plus sages que les frapadingues à la Justin Trudeau et Emmanuel Macron, ont pris note du fait que plus personne n’est dupe du narratif. Ils sont donc contraints d’abandonner le narratif. Ils font machine arrière précipitamment parce qu’ils savent qu’en obstinant dans le mensonge (comme Trudeau et Macron) ils feraient lever un vent de révolution et perdrait le peu de confiance que les moutons (de plus en plus rares) leur accordent encore.

    On sait aujourd’hui que depuis le début on nous a menti. Jamais les hopitaux n’ont été surchargé.Les crais chiffres sortent enfin. Jamais les vaccins n’ont été efficaces. On a simplement voulu nous forcer la main pour pouvoir satisfaire l’avidité d’argent de la pharma qui a acheté les politiques, met pour nous nous tracer et nous asservir dans une société de surveillance totale.

    Et en plus, la vérité sur les effets secondaires ne peut plus être cachée, Bientôt les masses de tous ceux qui ont été emposisonné et qui vont souffrir dans leur chair vont être emporté par une colère impossible à réprimer et ils vont exiger des comptes et demander des têtes. Car ils réaliseront qu’on leur a menti pour leur faire du mal.

    Donc, en résumé, les dirigeants de la Suisse réropédalent pour ne pas être lynchés.

    C’est dans ce contexte qu’il faut lire l’article de jacques Neirynck : après l’échec de la narration covidique, que le pouvoir se voit contraint d’abandonner, Jacques Neirynck nous annonce et tente de nous préparer au prochain narratif de remplacement, qui sera mis en place pour sceller la société du contrôle cybernétique mondial et de la régression sociale massive dans l’esprit du rapport Meadows : nous sommes avertis: ce sera un cocktail d’urgence climatique, de menace de guerre, ou même de guerre réelle opportunément déclenchée par de nouveaux mensonges, etc.

    Préparons nous citoyens éveillés, lucides et amis de la liberté. Désormais, nous sommes vaccinés contre le mensonge covidiste – patent. Notre immunité doit nous protèger aussi de tous les autres mensonges sortis de l’imagination fertile des tyrans mondialistes.

    Tous ces mensonges visent le même but: notre servitude.

    1. Mais que de faussetés, même si les vaccins n’étaient pas parfait, ils ont aidé à sortie de la crise, que croyez vous que cela aurait été sans les vaccins, expliquez-nous? des morts en plus et que diriez-vous au 30% des personnes qui ont un Covid long, vos propos sont honteux.
      Sur des millions de doses injectées, combien d’effet secondaires répertoriées? merci de donner des chiffres officiels
      Que vous soyez en colère peut être mais la projeter sur les autres, en espérant être suivi, j’ai des doutes.

      1. Cet échange illustre à merveille pourquoi nous ne résoudrons ni les problèmes climatiques ni les les conflits entre les nations.

        Ce n’est pas d’une religion dont nous avons besoin mais d’une cure de vitamine pour le cerveau.

        D’un côté nous avons des “complotistes” et de l’autre des “intégristes”.

        Personne ne se remet en question ni même M. Neirynck quand il fait des affirmations totalement erronée sur cette pandémie (vaccins, etc) que plus aucun scientifique digne de ce nom ne viendrait défendre (je ne rentrerai pas dans les détails car cela a été fait maintes fois sans succès et c’est donc totalement contre-productif).

        Des contre-vérités, j’en ai trouvé un nombre a peu près équivalent dans les divers commentaires….

        Au lieu de les opposer, il serait peut-être temps d’identifier le fond de vérité qu’il y a dans ces discours extrêmes et de les juxtaposer.

        “Or, le peuple était las. Il ne supportait plus qu’on le contraigne”.

        Il n’y aucun déni dans cette attitude, nous avons frôlé la catastrophe non pas sanitaire mais sociétale. En croyant nous sauver d’un danger extrême et immédiat, nous nous sommes lentement asphyxiés et nous commencions à faire crever notre jeunesse à petit jeu. Car si nous pouvons nous passer de certains bien de consommation, nous ne pouvons pas nous passer d’interactions sociales, d’activité physique et de stimulation intellectuelles qui impliquent un minimum de liberté et de mouvement.

        Si on ne vit pas, on meurt !

        La publicité ? Elle a évolué et tissé sa toile dans la toile. C’est désormais une nouvelle forme de propagande. C’est celle qui a amené à une telle polarisation des opinions. Humainement, c’est désastreux: on se traite de tous les noms, on ne s’écoute pas, on juge, il n’y plus d’empathie, le ton est aggressif. La bêtise atteint des sommets.

        Cette propagande a promu la croyance en lieu et place d’une analyse plus rationnelle de la situation. On s’est enfermé dans les détails pour prendre des décisions qui concernent l’ensemble, tel un torreau aveuglé par la muleta.

        C’est le seul point sur lequel je rejoins ce blog: nous avons besoin d’une cure de désintoxication de cette propagande malsaine et ré-apprendre à penser par nous-même.

        La peur nous a transformé. Nous devons reprendre la mesure de nos propos et intégrer la perception de celui qui a vécu une autre expérience dans la nôtre.

        Bref, nous devons essayer de redevenir des êtres humains.

      2. Oui monsieur, on pouvait maîtriser cette maladie avec l’ivermectine et l’hcq en soignant les gens et en ne mettant pas en danger la santé de millions de personnes comme on l’a fait pour servir les intérêts financiers d’une industrie parasitaire, dont le modèle d’affaires repose sur la corruption des gouvernements pour imposer l’injection de produits expérimentaux tellement peu sûrs que les financiers de la pharma, qui ont graissé la patte à tout le monde, ont été capables d’ obtenir des états une chose inouïe et scandaleuse : l’exemption totale de responsabilité pour les effets secondaires: ces effets secondaires qui actuellement se multiplient et les victimes n’auront que leurs yeux pour pleurer car ils ne seront jamaus dédommagés.

        Oui monsieur, les vaccins n’ont aucune efficacité puisqu’ils n’empêchent ni la contamination, ni l la transmission, ni les cas graves, ni la mort.

        Oui, il fallait faire comne en Suède et laisser circuler le virus pour que la population developpe des anticorps naturels. Ainsi on aurait pu atteindre immunité collective sans tuer des gens à court terme ni à long terme (effets secondaires).

        Oui le civid ling oeut être guéri rapudenent par l’ivermectine.

        Oui l’interdiction des médicaments qui sauvent, par les mêmes autorités qui ont usé de contrainte pour imposer le vaccin qui tue, est un crime d’état.

        Oui la raison de ce crime était que juridiquement les vaccins n’ont obtenu (et ne pouvaient obtenir) qu’une autorisation provisoire sous prétexte d’urgence et que cette autorisation (exigée par la pharma) ne pouvait être donnée que s’il n’existait pas de traitement efficace. C’est pour cette raison que les hommes de pouvoir corrompus ont été obligés de mentir sur les médicaments et de les interdire, pour servir leurs maîtres.

        Oui, accepter ce vaccin c’est jouer le rôle de cobaye de laboratoire. On pouvait éventuellement jouer ainsi à la roulette russe avec des personnes atteintes de co-morbidités graves comme diabète, obésité etc. Car dans ces cas-là, le risque de mort est tellement grave que l’injection d’un produit possiblement mortel peut à la rigueur se justifier. Mais pas pour la pour la population générale, encore moins pour les enfants. Là c’est criminel.

        Oui monsieur, on nous a menti. Les hôpitaux n’ont jamais été saturés de patients covids. Les vrais chiffres sont connus aujourd’hui.

        Oui, toute cette propagande reposait sur le mensonge. Répété matin, midi et soir par des médias complices du crime.

        Nous avons assisté à un crime contre l’humanité perpétré par des dirigeants corrompus dans un double but: enrichir les corrupteurs et fournir une excuse commode pour faire passer la pilule du traçage généralisé de la population par un état policier au niveau mondial.

        Oui monsieur, les milliers de commerçants et d’indépendants ruinés dans notre pays par ces mesures scandaleuses, l’ont été pour rien.

        Ceci faisait-il partie d’un plan délibéré, avec la volonté de supprimer une classe sociale (les indépendants) qui est dangereuse pour ceux qui veulent imposer une nouvelle société totalitaire basée sur le contrôle permanent et la suppression des droits et des libertés, pour les remplacer par des autorisations et des contraintes ? On peut laisser cette question-là ouverte, mais pour ma part je suis convaincu que la réponse est oui.

        1. Donc pour vous, la vaccination gratuite et volontaire, c’est la dictature. Les morts et les séquelles graves épargnées grâce à elle, l’épuisement du corps médical et soignant et la résilience consciente de la population, depuis deux ans, c’est encore la dictature. La baisse des infections et la levée des restrictions, c’est toujours et même plus que jamais la dictature, fruit d’un complot évident des pouvoirs publics et de “Big Pharma”. Au fond, vous faites preuve d’une constance remarquable: quelles que soient les circonstances, seront-elles jamais pour vous autre chose que le résultat d’une dérive dictatoriale?

          Comme pour Candide, même si la terre tremble sous ses pieds, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles – à cette nuance près: à force de voir des complots partout, votre vision du meilleur mondes ne se confond-elle pas avec celle du pire?

          Les psychiatres ont une expression pour diagnostiquer ce genre d’inversion: le délire d’interprétation (ou délire systémique). Peut-être seriez-vous avisé de lire (ou relire si ce n’est déjà fait), l’ouvrage de votre confrère juriste, Gilbert Baechtold, “Les juges fous” (1983)…

    2. Mais oui, mais oui, et en grattant un peu, on découvrirait certainement des écailles de reptilien sous le masque humain de Monsieur Neirynck, ne croyez-vous pas?!
      Quel délire! Quelle imagination! Mais continuez ainsi à nous divertir, par les temps qui courent on n’a pas tant d’occasions de se marrer 🙂 .

      1. Je vois que vous êtes probablement un expert en neuro-sciences.

        En effet, M. Neirynck tout comme nous tous posséde un cerveau reptilien (mais il n’est pas tapissé d’écaille comme vous le suggérez, ha ha ha !).

        La fameuse amigdale nous joue des tours sous l’effet de la peur. Nous ne réagissons donc pas toujours de manière très rationelle lorsqu’elle prend le dessus sur notre cortex. Certains le savent et en tirent parti.

        Toute l’industrie de la publicité ne fait d’ailleurs que ça: stimuler notre côté animal plutôt que de promouvoir notre capacité à réflechir. Alors on achète. On achète parfois aussi des opinions stupides dans tous les camps.

        Les mensonges sont souvent bâtis sur des fonds de vérités. Ne dit t’on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu ? Mais le style de certain pousse jusqu’à la carricature comique.

        A vous de retrouver ce fond de vérité. Le C.F. a repris ses esprits, c’est bien !

    3. Drôle de commentaire, confus et mélangeant tout et son contraire. Est-ce que vous ne me prenez pas pour un con par hasard…?

  3. Il y a des envies invétérées au cœur de l’être humain: plaire, séduire, paraître, posséder, obtenir du pouvoir, etc. Ces envies ont pour lointaine origine la sélection naturelle, qui favorise le plus fort, le plus puissant, le plus malin, le plus riche.
    Un changement imposé par le haut n’a aucune chance (en tout cas en démocratie) et les mentalités changeront bien moins vite que le climat. Alors quoi ? Adaptation ou résistance (le dilemme de la 2e guerre mondiale pour la Suisse) ? Je parie sur l’adaptation, mais je peux me tromper.

  4. Jamais les écrivains n’ont été aussi prolifiques… c’est pourquoi, je vous offre aussi mes vains écrits :

    “Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre.” Au contraire, si nous suivons les joueurs de flûte de Hamelin (pipeaux des médias et chants des sirènes des politiques), nous allons au désastre.

    Denis Meadows nous avait prévenu et pourtant les dirigeants politiques (soumis aux intérêts des corporations) ont mené depuis 1972 une politique néolibérale qui nous a conduit au bord du gouffre. En réalité, nous avons déjà basculé (dépassement de 5 limites planétaires). Mais la Nature est bien faite, dans un ultime sursaut, elle nous a envoyé son avertissement (le Covid, ce virus qui avait même été “amélioré” en laboratoire…), le grain de sable qui a fait dérailler les rouages de la mégamachine techno-industrielle (Cette monstruosité à l’image de Moloch, le dieu qui exige continuellement des sacrifices humains pour subsister).

    Notre faute morale est d’avoir troqué le sacré (l’être, les valeurs spirituelles) pour se complaire dans celui de l’ultra-consommation, un mode de vie qui finit par nous consumer entièrement. Ce mode de vie décadent, nous a coupé de notre mère nourricière la Terre et dans notre arrogance, nous avons même déclaré la guerre totale contre le vivant. “Nous sommes en guerre” est le nouveau mot d’ordre de cette élite qui a sombré dans la psychopathologie de la paranoïa. (C.f. Ariane Bilheran).

    Nous avons maintenant le choix, un totalitarisme numérique, “vert” en surface, et énergivore dans le fond (qui s’inspirera de ce qui a été mené durant ces 2 dernières années avec le Pass (biométrique et connecté à la 5G en tout temps) qui permettra de restreindre les liberté des peuples par des IA iniques, pendant que les élites oligarchiques, ces barons pilleurs, pourront continuer leur vie pharaonique durant quelques temps…avec au pire le fait de payer de ridicules taxes au regard des fortunes colossales amassées (c.f. rapport de l’Oxfam).

    Klaus Schwab, le président du WEF, nous a délivré son plan”Le Great Reset” en 2020, (“Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux”), une utopie qui ressemble plutôt à une dystopie lorsqu’on la regarde de plus près. Nous avons vu dernièrement à quoi cela peut ressembler, avec la dernière manoeuvre répressive de Trudeau au Canada. Repoussant est ce monde qui s’annonce, à l’image de la laideur d’âme de ceux qui ont pris le pouvoir d’une manière illégitime (par la fourberie, la duplicité et la corruption).

    Mais pendant que les élites s’imaginent pouvoir échapper à la mort (avec leur idéologie délirante du transhumanisme ), il y a des jeunes pousses, qui grâce à ce qui s’est passé ces deux dernières années se sont éveillées. Elles ont pris conscience que ce monde qui s’annonce n’offre que le tourment. Elles ont fait le choix de ne plus en être des esclaves, de ne plus alimenter cette monstruosité de leur énergie vitale, mais de l’investir pour bâtir un monde désirable (C.f. Louis Fouché pour n’en citer qu’un). Il ne sert à rien de se battre directement contre le Nouvel Ordre Mondial, l’entropie en viendra à bout. L’empire Romain a aussi fini par s’effondrer…

  5. Interdiction de la publicité, voilà qui éliminerait beaucoup de maux contemporains: de la surconsommation au capitalisme de surveillance, en passant par les fake news… et on retrouverait du vrai sport et de la vraie politique!

    1. Personnellement, en matière de pub, je sais en tant que consommateur il me faudrait bien la payer, donc dans mes listes et projet d’achat les marques tonitruantes sont à priori raturées, sauf si avis contraire des organisations de consommateurs et de mes proches. Et j’ai mes critères comme le rapport qualité/prix ou une estimation de la durabilité. Parfois c’est difficile, par exemple quelle est la meilleure marque/modèle de pneus ?
      Voilà pour la pub, pour le reste je suis parfois La Fontaine “La raison du plus fort est toujours la meilleure” ou le fait que mieux vaut trancher le nœud gordien que de s’engluer dans l’indécision. Bon week end !

    1. Si l’Afrique ne se développe pas, il y aura de plus en plus de réfugiés politiques et de migrants économiques.

      1. Si on développe nos écoles, notre puissance technologique et notre économie, ils seront les bienvenus !

        Ils ne sont pas les bienvenus car nous sommes en déclin… et qu’ils viennent donc grossir le rang de la concurrence pour les miettes qui ruissellent…

    2. @ PROTEGEE:
      Plus égoïste tu meurs!
      Car –> dépenses aide au developpement des pays OECD: 161.4 Mia € (selon la source que vous indiquez dans le link); PIB total des pays OECD: 55 814 Mia $ (selon source OECD), ce qui correspond à env. 0.3 % du PIB des pays OECD).
      Ajoutez le 161.4 Mia € au budget d’éducation des pays OECD (ca. 4000 Mia des depenses publiques [c’est-à-dire ca 15% des dépenses publiques qui eux sont env. 40% du PIB des pays OECD]) et vous verrez comment votre argument est sans signification.
      Joseph

      1. Il faudrait savoir que le PIB n’est pas le budget de l’Etat… Vous êtes la preuve que nous devons investir plus dans l’éducation…

  6. ” Le peuple allait sombrer dans n’importe quelle folie plutôt que d’écouter la raison.” !?
    L’humanité fait confiance à son propre jugement avant d’écouter les idioties de politiciens …
    L’Europe s’est constituée d’abord pour éviter la guerre entre Etats européens et non pour se blinder face à la Russie qui, historiquement , ne l’a jamais attaquée , sauf pour briser ses agresseurs (Napoléon, Hitler) .
    L’Ukraine ayant été historiquement liée à la Russie , son “divorce” est vécu comme une trahison par Poutine qui agit comme un “ex” jaloux !!!
    (…)
    “le climat a continué à se réchauffer et menace la survie de beaucoup d’espèces vivantes, à commencer par la nôtre. ” !?
    M. Neirynck ne lit pas les données climatiques actuelles ou passées , sinon, il ne dirait pas ce genre de sottises :
    – pendant les millions d’années précédentes , le climat a été plus chaud ( sans glaces polaires ) sans menacer les espèces avec un taux de CO2 atteignant plus de 2000 ppm
    – le climat subit des variations naturelles ignorées dans les rapports du GIEC qui met tout sur le compte du CO2 en falsifiant les rapports …
    – L’index annuel des GES (AGGI) donne une augmentation de 1 watt/m2 depuis 1990, soit 0.06°C par décennie , pas de quoi tomber dans la paranoïa …

    1. Je n’essaie pas de décréter dans mon coin s’il y a réchauffement climatique. Je m’en tiens à l’avis autorisé des experts et des gouvernements. Il est confirmé par le fait que mon potager ne subit plus les gelées d’hiver qui étaient la règle voici cinquante ans.

          1. En cessant de rejeter des gaz à effet de serre, c’est-à-dire en cessant de brûler des combustibles fossiles.

          2. “En cessant de rejeter des gaz à effet de serre”

            Et pour cela, vous soutenez le CF qui ferme des énergies vertes et décarbonnées (centrales nucléaites) pour ouvrir des centrales à gaz (avec compensation du CO2 au tiers-monde)… ?

          3. L’énergie nucléaire n’est pas une solution de rechange. Elle est dangereuse comme l’expérience l’a amplement démontré.

          4. “Elle est dangereuse comme l’expérience l’a amplement démontré.”

            Et vous voulez assister aux guerres et massacres qui suivront une pénuerie d’énergie?, pour ceux qui auront littéralement misé sur du vent … d’autant plus vite si on se fâche avec la Russie, l’Algérie et le Qatar…

            L’investissement dans le nucléaire nous permet d’en faire une énergie sûre et de garantir notre approvisionnement énergétique.

            Vous n’aimez pas le nucléaire? Vous allez adorer le monde de Mad Max…

          5. Il n’y a pas de centrale sûre à 100%. Il y a toujours une erreur humaine parce qu’il est impossible de fabriquer des hommes qui ne se trompent jamais.
            L’énergie solaire permet amplement de s’en dispenser.

          6. Le solaire? En hiver? Quand il neige et fait froid ?? 😜

            C’est un complément; rien qu’un complément quand tout va bien.

          7. Le vent est aussi de l’énergie solaire. Il y a en plus la géothermie et la biomasse. La solution à la transition climatique est une entreprise qui doit recourir à une multitude de solutions, à commencer par les économies. Je vous renvoie à mon ouvrage “Avant qu’il soit trop tard” Cabedita.

      1. Les experts nommés par les gouvernements sont nommés par les gouvernements. Gouvernements qui ont leurs intérêts géopolitiques.
        Si vous voulez vous faire une idée, il faut aussi écouter d’autres experts qui donnent un autre son de cloche.
        Le sujet est très débattu au niveau scientifique. Le problème est dans l’attribution du réchauffement climatique au C02.
        Mais comme vous vous complaisez dans vos certitudes, il est plus simple de décréter que les gouvernements ont a priori raison sur les questions de climat.
        L’histoire montre que les gouvernement savent aussi se tromper, voire mentir.

          1. Quelle est la définition de ceux qui ne se trompent pas? Ont-ils une ligne directe avec le Saint Esprit?

          2. Ceux qui ne se trompent pas sont ceux qui regardent le contexte géopolitique pour analyser ce qui motive les différents gouvernements occidentaux dans les enjeux “climatiques”.

          3. @Samy,

            Ne dit-on pas que seuls les imbéciles ne se trompent jamais?
            (Bien sûr, je peux me tromper).

            Même les éléphants ça trompe, et même énormément, paraît-il.
            Alors deux éléphants… Voyez ceux du Kremlin et de la Maison-Blanche, ces temps-ci… un vrai cirque, non?

          4. Ce qui est clair, c’est que l’agenda sur le climat est un agenda occidental, lié à la fin du pétrole bon marché. Cet agenda remonte au 1er choc pétrolier.
            Pour le reste, tout le monde se trompe.
            Mais si nous suivons la pensée de J. Neirynck, j’ai l’impression que l’Occident et ses experts auraient toujours raison. Rien n’est moins sûr.
            Économiser l’énergie et le gaspillage, c’est une idée de bon sens – et il faudra passer à l’acte.
            Mais prétendre que l’on va gérer le climat est non seulement irréalisable, mais c’est une nouvelle folie humaine. Le climat est bien trop complexe pour être géré par qui que ce soit.

        1. L’expérience démontre que les entreprises nationalisées ne fonctionnent pas mieux et ne rapportent pas plus. L’économie soviétique fut un désastre.

          1. Le but n’est pas de rapporter plus, mais de faire en sorte que les entreprises stratégiques soient contrôlées par l’état.

    1. Pensées pour les policiers et les douaniers, qui seront, eux, enfermés toute l’annee sous-terre car la majorité de gauche les déteste.

      Je prédis une hausse des suicides avec ce discours et ces mesures pour les invisibiliser!

      Je suis fier des femmes et hommes qui sacrifient leur vie pour notre sécurité et notre épanouissement. Ils méritent d’être mis en valeur, pas invisibilisés !!

      On devrait faire siéger le législatif communal et cantonal un mois sous-terre pour qu’ils réalisent ce qu’ils demandent à nos policiers, douaniers… et même gardés-à-vue… !

      J’ai honte de mon canton ! Enfouir sous terre le centre de sécuruté !??😣😰😰😰

  7. Trump me manque.

    Il nous a donné les vaccins, la prospérité et la paix.
    Bide n’a pas investi dans la nouvelle génération de vaccins, a causé une inflation qui va nous ruiner et parle de guerres trois fois par semaine au moyen de fakenews…

    Avec Trump, nous avions de l’espoir pour l’avenir. Avec Biden, on nous promet la fin du monde chaque semaine..

    1. Tous les goûts sont dans la nature. Il décriait les vaccins et suggérait d’avaler de l’eau de Javel.

      1. C’est une fakenews.

        Il a dit:”Et puis je vois le désinfectant l’assommer en une minute. Une minute. Et y a-t-il un moyen de faire quelque chose comme ça, par injection à l’intérieur ou presque un nettoyage?”

        https://mobile.twitter.com/ptiberry/status/1253488193241899009

        Alors oui, il ne connaît pas “un antibiotique, c’est pas automatique”… d’autant plus pour un virus !

        Mais il n’a jamais sous-entendu qu’il fallait boire de la javel. C’est la propagande qui a réussi à faire croire cela…

    2. “Il nous a donné les vaccins, la prospérité et la paix.”

      Et aussi, à part ses solides connaissances épidémiologiques, quelques exemples édifiants de sa vaste culture. Devant le corps diplomatique réuni à la Maison-Blanche, n’avait-il pas déclaré, sans rire: “Belgium is a very nice city”?

  8. Le gouvernement, en particulier Alain Berset, nous a déjà promis plusieurs fois un “retour à la vie d’avant”. Les plus naïfs sont donc ravis de ce retour à la soi-disant case départ. En fait, ce n’est pas la case départ, car les actionnaires se sont enrichis et les états se sont endettés par la distribution de “helicopter money”, stimulant la consommation et faisant revenir l’inflation. Et puis il y a ce sacré Poutine qui fait un discours à la Trump, faisant fi de toute logique et piétinant le droit international au passage, faisant peur aux braves Suisses. Il faudra donc attendre la prochaine vague de chaleur pour que les Suisses puissent entreprendre une action non pas à la lutte contre l’augmentation des émissions de CO2, mais comme moi à l’adaptation au réchauffement climatique, c’est à dire acheter une nouvelle climatisation plus puissante, vu la politique de densification et ses îlots de chaleurs.

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