Des Suisses sans passeports

 

Un manifeste a été publié récemment, en Suisse alémanique par l’association Vierviertel   qui dénonce une “politique d’exclusion”. Il demande une promotion active de la naturalisation et un droit au passeport dès quatre ans de résidence, afin que les quelque deux millions de personnes résidentes sans passeport suisse puissent accéder plus facilement à la nationalité.

Lisa Mazzone et Paul Rechsteiner,  au Conseil des Etats, viennent de déposer chacun une motion sur la naturalisation. La sénatrice Verte demande de faciliter celle de la deuxième génération. Le socialiste veut accorder le passeport aux personnes nées en Suisse. Ces démarches ont peu de chance de réussir. Car, trois échecs consécutifs en votation populaire doivent être pris en compte. La montée dans les années 1990 de l’UDC, très restrictive sur l’accès à la nationalité, a imprégné les partis de droite et du centre-droit de cette tendance

Deux millions deux cent dix mille habitants de la Suisse n’ont pas le passeport de ce pays. Ils sont réputés étrangers, même s’ils sont nés dans le pays, ne l’ont jamais quitté, y ont fait toutes leurs études, n’ont pas vécu dans le pays de leurs parents, dont ils ne parlent même pas la langue. Si l’on ne tient pas compte des passeports mais plutôt du lieu de naissance, on atteint 30% de résidents qui ne sont pas nés en Suisse. Ainsi, sans que cela soit notoire, le pays est champion mondial de l’immigration, bien plus que les Etats-Unis. On ne tient pas compte des pays du Golfe où elle est de nature tout à fait particulière.

La raison essentielle est économique. Un médecin ou un ingénieur français, allemand ou italien est attiré par des salaires bien plus élevés que dans son pays d’origine et aussi pat l’excellence de la médecine ou de la technique en Suisse. De plus la langue n’est pas un obstacle. Salaires mensuels moyens en dollars : Suisse 7329, Allemagne 4045, France 3524, Italie 2902. On peut y ajouter la beauté des paysages, la tranquillité sociale, la sécurité des villes. Homicides par 100 000 habitants : Suisse 0.5, Italie 0.7, Allemagne 1.2, France 1.4, Etats-Unis 5.4, dix fois plus que la Suisse ! Quel que soit le critère, la Suisse est le pays au monde où il fait le meilleur vivre. Même si les étrangers qui y résident sont des plus nombreux, ils y sont apparemment parfaitement intégrés au point de devenir plus paisibles. Seuls certains Suisses de souche peuvent douter de cette évidence et considérer tous les étrangers comme des criminels en puissance.

La relation de cause à effet entre la prospérité du pays et son ouverture à l’immigration n’est pas toujours bien discernée ou admise. La Suisse est un pays réputé, à raison, pour la qualité de son économie : les travailleurs suisses sont actifs dans le secteur des services, principalement dans le commerce, la finance ou le tourisme. Dans le secteur industriel, l’industrie chimique et pharmaceutique, la construction de machines et la métallurgie se taillent la part du lion. Il est donc indispensable de recruter continuellement des spécialistes hautement qualifiés bien au-delà des frontières. Et même de la main d’œuvre moins bien formée mais bien motivée. Et tout cela non seulement avec un faible taux de chômage mais en important en plus le chômage des pays voisins. Le nombre de frontaliers  a plus que doublé en 25 ans. A fin 2020, quelque 343’000 frontaliers travaillaient en Suisse, contre 140’000 au milieu des années 1990.

À titre d’exemple particulier, l’EPFL a créé un programme dédié au recrutement des enseignants. Concrètement, de jeunes chercheurs sont recrutés comme postdocs dans le monde entier, et des moyens financiers sont alloués autour d’un million de francs suisses comme crédit d’installation. En un demi-siècle l’EPFL est passée d’excellente école d’ingénieurs d’exploitation au rang d’université de technologie formatrice de chercheurs de réputation mondiale.

Bien évidemment, en plus des étrangers nés dans le pays, ce personnel de cadres et de chercheurs une fois installé dans le pays peut souhaiter en acquérir la nationalité pour mieux s’y sentir. Or, il est soumis à la moulinette de la procédure de naturalisation. « Toute personne résidant en Suisse depuis dix ans et titulaire d’un permis d’établissement C peut déposer une demande de naturalisation ordinaire auprès de sa commune ou de son canton de domicile. La législation cantonale prévoit en outre une durée de séjour minimale de deux à cinq ans dans la commune et le canton. En plus, posséder des connaissances élémentaires en géographie, histoire, sociale et politique de la Suisse, du Canton et au niveau local. » Devant cette accumulation d’obstacles, beaucoup de candidats renoncent.

Exemples de questions significatives pour mesurer l’intégration dont il faut mémoriser la réponse : Quel est le terminus du LEB (chemin de fer) ? Quel est le nom du Président du Conseil d’Etat vaudois ? Qui est le syndic de Lausanne? Que signifie DSAS? Par quels cantons le plus ancien pacte de la Confédération a-t-il été signé en 1291 ? Qui a fondé la Croix-Rouge? Quelle femme politique d’origine valdo-genevoise a habité le château de Coppet ? En quelle année l’Exposition nationale a-t-elle été organisée à Lausanne ?  Dans quelle ville peut-on voir la statue de Guillaume Tell? Où se fête le plus grand carnaval de Suisse? Quel bâtiment a été inauguré à Lausanne le 14 avril 2017? Dans quelle ville se trouve le musée de l’alimentation? Si vous ne connaissez pas les réponses, vous êtes indignes de la naturalisation et, en conséquence, si vous êtes Suisses vous êtes indignes de votre nationalité.

L’auteur de ce blog s’est  obstiné. Après 24 ans de démarches et deux refus, il fut finalement naturalisé. Or, il fut tout ce temps fonctionnaire fédéral, évidemment francophone et connu à l’étranger comme étant un écrivain suisse. Cette expérience particulière démontre combien la procédure est exigeante, pointilleuse et conçue pour naturaliser le moins possible, comme si c’était le véritable objectif. Il faudra répondre à cette question : pourquoi au fond cette réticence ? Quel est le véritable mobile ?

Quelle est la motivation réelle des opposants, alors que le bénéfice de l’immigration en matière d’économie et de démographie est manifeste ? Comment subsisterait le système de santé si le quart du personnel, qui a été formé à l’étranger et non naturalisé, disparaissait, si les pays d’origine les mobilisaient ? Comment l’AVS, pension par répartition fonctionnerait, si s’en allaient les travailleurs étrangers ? Ce ne serait tout simplement pas possible.

Cette énigmatique motivation a été dévoilée ingénument par un haut fonctionnaire en charge de l’immigration, refusant obstinément de délivrer un permis de séjour à une physicienne allemande qui venait d’être choisie par le Canton de Vaud comme professeur à l’UNIL, atteignant ainsi le comble de l’absurde : le Canton se refusait à soi-même un permis. Interrogé par l’auteur il répondit benoitement : « Chaque fois que j’accorde un permis à un étranger qualifié, je nuis à un Suisse qui l’est moins. ». Ce qui est tout à fait vrai. Mais cela néglige que l’engagement d’un étranger qualifié engendrera plusieurs postes de travail pour des Suisses qualifiés ou non. Il faut comprendre que l’acceptation d’une naturalisation facilitée n’est aisée que pour les citoyens qui ne redoutent pas la concurrence étrangère sur le marché du travail. Et comme ils sont minoritaires…

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

69 réponses à “Des Suisses sans passeports

  1. Mon commentaire ne concerne pas cet article, mais l’inscription à votre lettre d’information. Cela fait plusieurs fois que je m’inscris à cette lettre, sans résultat. J’ai vérifié que vos mails ne se perdaient pas dans les spams. Nous sommes peut-être nombreux à nous heurter à cet obstacle !

    1. Effectivement des commentaires ne sont pas arrivés à ma connaissance. Je signale à la rédaction du Temps.

  2. Qu’il faille assouplir, simplifier et unifier les conditions de naturalisation, tout le monde est d’accord. De là à brader la nationalité helvétique, il y a une énorme marge. Où mettre le curseur. Questions :
    • Et d’abord, les possibles candidats.tes la désirent-ils.-elles vraiment ? Je connais nombre de personnes de qualité qui n’en ont pas envie. Arrêtons de rêver.
    • Ne faudrait-il pas uniformiser la procédure au niveau fédéral (les cantonalistes vont hurler).
    • Notre pays est-il vraiment si peu attractif ? (lisez attentivement M. Neirynck)
    Si les arguments de notre blogueur semblent parfaitement défendables, il faut bien reconnaître que ces initiatives sentent l’électoralisme à plein nez. Au rythme où vont les choses chez nous, plusieurs années risquent de passer avant l’application d’une solution raisonnable et équitable. La précipitation est mauvaise conseillère.

    1. Toute procédure de naturalisation postule une demande de la part de l’intéressé. Il n’a jamais été question de naturaliser des gens qui ne le souhaitent pas.
      Les initiatives ne sentent pas l’électoralisme à plein nez puisqu’elles ont été repoussées à trois reprises, signifiant qu’elles vont à l’encontre du sentiment populaire.

      1. L’électoralisme n’est pas le populisme.

        Vous pouvez vous adresser à une partie très minoritaire de la population par électoralisme. Ce sont toujours des voix en plus.

        Et généralement, la majorité ne vous en tient pas rigueur… par naïveté.

  3. Je suis pour la preuve de l’assimilation, pas l’octroi de droits découlant de l’écoulement du temps.

    4 ans, c’est rien.
    Et le droit du sol est une sottise.

    Je ne veux pas le séparatisme de la gauche, le clientélisme et l’électoralisme.

    10 ans + un permis C = un bon compromis.
    Personnellement, j’aurais préféré 12 ans + un permis C + niveau C1 dans une langue nationale + la preuve de la vaccination.

    4ans? C’est vraiment rien !

  4. Lisa Mazzone ?
    Elle vit selon ses déclarations depuis plus de 4 ans à Berne au moins trois jours par semaine (et rentre à Genève pour certains week-ends) ? Ce n’est pas contradictoire de vouloir une naturalisation après 4 ans et continuer à représenter Genève ? 😜

    Elle est l’exemple même qu’on peut garder ses attaches ailleurs qu’à son lieu de travail et le lieu de vit de ses enfants…

    https://www.letemps.ch/suisse/geneve-lepineuse-question-domicile-politique-dun-elu

  5. A Dubaï 80% des habitants sont des étrangers. 20% seulement ont la nationalité du pays. C’est un exemple extrême mais je ne vois aucune nécessité de naturaliser les étrangers. Même si les vrais Suisses devenaient la minorité un jour, c’est à eux que doit être réservé le droit de décider pour le pays de leurs ancêtres.

  6. “Il faut comprendre que l’acceptation d’une naturalisation facilitée n’est aisée que pour les citoyens qui ne redoutent pas la concurrence étrangère sur le marché du travail. Et comme ils sont minoritaires…”

    Je traduis.
    La loi sur la naturalisation protège les humbles travailleurs. Pour M. Neirynck, ce n’est pas un but louable car perdre son job en faveur d’un étranger plus qualifié permettrait de nous enrichir par ruissellement.

    Quelle méconnaissance de la Suisse, de ses forces et de sa cohésion ! Ce discours des années 1980 m’est insupportable.

    Je boycotte ce blog.

    1. Le blog rapporte des faits. Les refus en votation populaire d’une naturalisation moins restrictive méritent une explication. Celle que je propose est sans doute la bonne. Cela ne veut pas dire que cette volonté populaire ne serait pas “louable”. Elle est évidente et normale. Dans une démocratie directe, il s’ensuit que la naturalisation sera difficile. Il n’est nulle part question de “ruissellement” dans le texte du blog. Vous m’attribuez une thèse que je ne défends pas pour pouvoir plus facilement la stigmatiser.
      La vraie question que pose le blog est simple : faut-il se satisfaire de cet état des choses?

      1. cette phrase contient des faits ?

        “ils y sont apparemment parfaitement intégrés au point de devenir plus paisibles.”

        Peut-être parce qu’on a pas le droit du sol, qu’on ne naturalise pas après seulement 4 ans… et qu’on expulse les délinquants. Éloigner les délinquants et les mal intégérés, c’est un bon moyen de garder un bon niveau de tranquilité publique, non ?

        Regardez la Suède. Depuis 2015, tous ses chiffres de la délinquance explosent… On a déjà assez à faire avec les délinquants nationaux, pour ne pas tenter d’assagir les étrangers délinquants….

        A tout ce que vous trouvez de bien dans la situation actuelle, il y a une réponse simple. La Suisse, contrairement à d’autres pays, mène une politique d’immigration stricte. L’affaiblir, conduira nécessairement à de moins bons résultats. Et sans rien offrir en échange.

        Vous êtes pour l’excellence à l’école.
        Pourquoi êtes-vous contre l’excellence dans le parcours de naturalisation ?

        1. Je ne suis pas contre l’excellence d’un parcours de naturalisation. Je décris les choses telles qu’elles sont. A chacun de les trouver excellentes ou non.

          1. Je trouve que le parcours de naturalisation est gangrené par la gauche.

            Sous prétexte d’éviter l’arbitraire, ils en ont fait un qcm à l’image du permis de conduire. Avec l’obligation de puiser les questions dans un manuel prédistribué. C’est devenu un acte administratif.

            Du coup, la Suisse perd le respect qu’elle imposait. La plupart attendent la fin de l’âge de recrutement à l’armée, puis utilise leur passeport comme un pass cff pour éviter des contrôles aux frontières.

            La gauche a enlevé la magie de l’accueil. On accueille n’importe qui !

      2. “faut-il se satisfaire de cet état des choses?”

        Le problème est qu’on applique encore les anciennes règles sur la naturalisation (période transitoire). Tout sera beaucoup plus simple et prévisible avec l’obligation d’un permis C, qui prouve déjà une bonne intégration.

        Actuellement, des gens se présentent à la naturalisation avec un permis B, voire une simple admission provisoire, sans parler un mot de français et après 20, 30 ans de séjour. Ces situations risibles sont appréciées différemment selon votre bord politique. Tout sera beaucoup plus simple avec l’obligation du permis C.

        Je travaille depuis 15 ans en hochdeutsch/anglais à Zurich. Je n’y ai aucun ami alémanique (que des collègues de travail), je ne connais rien de la ville (sauf les horaires cff) et n’ai aucune nécessité d’apprendre le zuritutsch.

        Me prétendre zurichois du simple écoulement du temps serait une insulte aux locaux ! Ma vie, ma famille et mes racines sont à Lausanne ! Croire que les étrangers se comportent différemment que moi est du colonialisme. Ils sont nos égaux, pas de petites choses à protéger. Exiger d’eux un parcous d’assimilation est un minimum. La Suisse n’est pas un McDo.

        1. La question du blog porte sur ce qu’est un parcours d’assimilation : un répertoire de questions pour en mémoriser les réponses. C’est l’équivalent du concept dépassé de catéchisme.

  7. Il faut éviter les sottises des tests dans certains cas. Nos voisins (France, Allemagne, Italie) et d’autre (Scandinavie, Bénélux, …) ont une culture à peu près identique à la nôtre et l’intégration n’est pas un problème.
    Un pays ce n’est pas des humains sur un bout de terre, mais une société sur un bout de terre. Donc, c’est l’intégration dans la société et la stabilité de la société qui est en jeu.

    Le droit du sol est par contre le terreau du communautarisme, et en conséquent une société plus violente. Le communautarisme est violent par le rejet des autres communautés. Les US sont un exemple, la France avec l’antisémitisme envers les juifs aussi, pour ne pas dire anti-français de souche. La pauvreté, n’est qu’un des facteurs de cette auto-exclusion, mais certainement pas le plus important, c’est l’individu lui-même qui a le pouvoir de sortir de ces réflexes de communauté, souvent grâce à une intelligence plus élevée.

    L’EPFL n’est pas un bon exemple. On a à faire à des gens éduqué qui ont une vision large qui ne s’arrête pas à la religion, à une communauté. Qui dit éduqué, dit parfois une curiosité qui s’ouvre au monde. Ce mélange ne peut que se passer bien.

    En résumé, en tant que suisse “millénaires” avec une vision européenne (pas UE), je trouve normale de faciliter une naturalisation pour certains citoyens européens. Pour le reste, je ne souhaite pas plus de souplesse: Les naturalisés adhèrent à une société, pas à un lopin de terre parmi d’autres humains.
    La société française est malade de ne pas avoir su gérer son immigration, accentué par le droit du sol, c’est la voie à ne pas suivre.

    1. Le blog ne plaide pas pour le droit du sol mais remarque que le droit du sang sans limite mène à des absurdités à commencer par la non naturalisation d’êtres humais qui sont de fait Suisses et rien d’autre.

  8. “L’auteur de ce blog s’est obstiné. Après 24 ans de démarches et deux refus, il fut finalement naturalisé.”

    Toute l’arrogance de nos élites.
    *Si c’était difficile pour moi, votre élite, il faut simplifier les procédures pour que vous, le bas peuple, puissiez y arriver.*

    Mais, Monsieur l’Ingénieur, le petit peuple réussit mieux que vous. Parce que nous savons qu’il faut se préparer, aimer ce pays et s’engager.

    Vous êtes heurté parce qu’un humble fonctionnaire pour interroge sur l’histoire, les moeurs politiques et le nom des personnalités suisse. Mais M. l’élite, ce fut un plaisir de prendre le cahier de préparation et emmener les enfants découvrir ces lieux, écouter les débats parlementaires… c’était une magnifique période que découvrir les moeurs et l’histoire du pays qui nous ouvrait la nationalité.

    Ce n’est pas un dû, pas un droit, mais un honneur. Et quand on vous fait l’honneur de vous accueillir dans sa famille, on prend le temps, humblement, d’apprendre son histoire, ses moeurs et ses processus démocratique. On ne crache pas dans la soupe.

    Je suis en total désaccord avec vous.

    1. Je m’étais à ce point préparé que j’ai répondu à toutes les questions. Je crois en savoir beaucoup plus sut l’histoire, les mœurs et les noms que ceux qui m’interrogeaient. Du reste, on ne m’a pas reproché de n’être pas intégré, mais de l’être “trop” parce que j’avais participé à des émissions de radios et de télévision, que j’avais publié des articles et des livres.
      Bien entendu le blog ne prétend nullement qu’il faille simplifier pour que le “bas peuple puisse y arriver”. Vous m’imputez une thèse que je n’ai jamais défendue pour pouvoir stigmatiser une attitude qui n’est pas la mienne.

  9. Parce que vous pensez tous qu’avoir un passeport rouge change quoi que ce soit ?

    Je ne veux pas balancer, mais il y a des étrangers (sans papier) en Suisse, qui travaillent, dirigent des sociétés qui fonctionnent entièrement au black et j’en connais qui sont en Suisse depuis plus de 20 ans !

    Ils prennent une assurance maladie/accident internationale 2 fois moins cher qu’une caisse maladie genevoise, même qu’ils remportent des contrats avec l’état ou la ville.

    Les passeports ne servent à plus rien, nous vivons dans un monde où nous sommes à quelques heures des antipodes, il n’y a plus réellement de frontières autour de la Suisse, donc à quoi pourrait bien servir un passeport supplémentaire ?

      1. Et payer des charges et des impôts, y en a beaucoup qui préfèrent être hors système, en France alors que le gouvernement affiche 800’000 sans papiers, d’autres instituts évaluent à 6 millions d’illégaux dans le pays. En tous cas, 800’000 est un chiffre plus qu’original !

      2. Et pour les hommes : à devoir faire le service militaire, sinon payer la taxe (avec effets rétroactifs pour ceux qui ont cru pouvoir y échapper en se naturalisant dès 30 ans).

        C’est une des raisons principales qui dissuadent les 2e et 3e générations à se faire naturaliser.

  10. Une petite anecdote:
    Je suis née en Pologne et arrivée en Suisse à l’âge de 9 ans.
    J’ai très rapidement appris le français, mais n’ayant jamais fait l’effort de “l’effacer”, j’ai continué à “rouler les R”…
    Après presque 30 ans en Suisse, dont une vingtaine à Genève, j’ai demandé ma naturalisation.
    Je me souviens d’un entretien à l’office de la population où le fonctionnaire a critiqué mon “accent”, signe de non intégration, malgré ma maitrise parfaite du français…
    Je lui ai demandé s’il parlait allemand ET italien.
    Sa réponse, un peu gênée, a été: “non, enfin si, je connais quelques mots…”
    J’ai persisté: “combien de Suisses connaissez-vous qui parlent trois langues nationales?”
    Tout à coup, mes “R” roulés n’ont plus semblé être un obstacle… Je parle en effet ces trois langues “suisses” (plus trois autres, sans me vanter), alors…
    DEUX ans et quelques milliers de francs plus tard, me voilà devenue Suisse 😉

      1. Vous vous demandez pourquoi vous ne l’avez pas eue plus tôt et plus facilement.

        Moi, je me demande pourquoi vous l’avez finalement eue. 😜 Et pourquoi vous n’avez pas dû renoncer à vos nationalités belge et française. Je ne crois pas au concept de binationalité.💂‍♂️💂‍♀️💂🥷

        1. La Suisse a choisi de ne pas imposer le renoncement à la nationalité antérieure. C’est une décision du parlement dans laquelle je ne suis pour rien. Idem pour d’autres pays.

          1. Depuis le 1er janvier 1992.

            Et vous vous étonnez que l’UDC a émergé cette année-là?, tellement le parlement votait à cette époque en faveur de thèmes de gauche. On en paie encore le prix. Novembre 1989-novembre 1992. Si vous voyez une loi votée sur cette période, fuyez !!

            C’était mieux avant.

          2. Nulle part le blog ne s’étonne que l’UDC ait émergé. Il rencontre une opinion largement répandue dans la population.
            Si le parlement a voté des thèmes de gauche c’est que la majorité s’y situait à ce moment-là.

          3. “Si le parlement a voté des thèmes de gauche c’est que la majorité s’y situait à ce moment-là”

            Quand est-ce que les politiciens arrêteront de croire qu’ils représentent la majorité de la population.

            Je ne vote plus, car aucun parti me représente. J’ai arrêté quand Dick Marty est parti…

            – Les Verts et les UDC sont des extrémistes qui se fondent sur la peur (peur du climat, peur des étrangers)
            – Les plr ne proposent rien, sauf ce que des lobbies leur dit de dire. Ils ne croisent jamais un citoyen…
            – Le centre est gangrené par l’islamo-gauchisme
            – les socialistes ne font que du clientélisme.

            Un exemple. Avant, un parlementaire était officier de l’armée suisse. Vous connaissez un politicien au parlement fédéral de moins de 50 ans officier de l’armée suisse ??? Une femme parlementaire qui a fait son service militaire ?

            Sincèrement, l’armée suisse est obligatoire; et pas un (de moins de 50 ans) était apte à grader ! Alors croire et voter pour eux ?

          4. Beaucoup de parlementaires sont des gens de conviction, parfaitement corrects, voulant faire une politique favorable aux intérêts des citoyens. Penser le contraire est typique de la pensée populiste qui dénigre les institutions pour mieux les détruire et s’y substituer

          5. “sont des gens de conviction, parfaitement corrects, voulant faire une politique favorable aux intérêts des citoyens.”

            “de conviction” ? mais qui ne font pas leur service militaire ? ou pour les rares qui le font, sont inaptes à grader ?

            Quand on est de conviction, on s’engage au service des citoyens ! Et l’armée est un bon filtre de celles et ceux qui ont de vraies conviction pour son pays !

            Les parlementaires sont quasiment tous des universitaires, sans travail, ou dans des états-majors/sociétés dépendants de l’Etat déconnectés de toute réalité.

            Notre classe politique ne représente personne. Ce sont juste des privilégiés qui traitent les aspirations légitimes du peuple de “populistes”…

          6. Si vous êtes à ce point déçu du parlement régulièrement élu par des citoyens aveugles, il faudrait proposer autre chose : une dictature militaire? un parti unique de droite ou de gauche? in homme providentiel? la dissolution de la Confédération?
            Tous les citoyens sont éligibles quelle que soit leur trajectoire antérieure pour vu qu’elle se situe fans le cadre de la loi. Le parlement (encore lui) a établi un service civil. Celui qui y a recours n’est pas déshonoré pour autant, ni n’a pas commis une infraction. L’objection de conscience est aussi une conviction même si vous ne la partagez pas. La force de la Suisse est d’admettre la diversité des opinions.

          7. “La force de la Suisse est d’admettre la diversité des opinions.”

            1.
            Vous publiez mes commentaires (merci), mais me traitez de populiste, pro dictature, etc.. c’est pas vraiment admettre la diversité des opinions.

            2.
            Je fais remarquer que l’armée est obligatoire et je déplore qu’aucun membre du parlement de moins de 50 ans n’est officier.

            Je ne souhaite pas une dictature militaire!, mais faire remarquer qu’aucun de nos représentants n’a été jugé digne de devenir officier. A l’armée ou au service civil d’ailleurs.

            C’est pertinent comme remarque, non ?

            3.
            Je fais remarquer qu’ils sont quasiment tous des universitaires et n’ont pas travaillé à côté de la politique ou dans des emplois avec rente de situation (avocats, agriculteur, fonctionnaires…).

            4.
            Nous vivons la même situation que la France du début des années 2000. La population est majoritairement de droite, vote à droite mais se voit appliquer un programme de centre-gauche.

            5.
            C’est mal de vouloir un parlement qui représente la population ? Et qui connaît la population ?

          8. Je respecte la diversité des opinions par la publication de vos commentaires et de pratiquement tous les autres. Je puis aussi exprimer mon désaccord.
            Le problème n’est pas de “connaître” la population car qui en a une connaissance exhaustive ? Le problème d’un parlement est d’être élu par la population. Ce qui est indubitablement le cas en Suisse contrairement à beaucoup de pays. Nous pouvons être heureux et fier de posséder des institutions aussi démocratiques puisque seul le peuple est souverain, il peut défaire et faire les lois. C’est pratiquement unique au monde.
            Décrier les institutions gratuitement ne sert à rien si on ne propose pas une solution de substitution : tirer le parlement au sort ; réserver l’éligibilité aux officiers comme vous le souhaitez, retirer le droit de vote aux femmes; le réserver à ceux qui paient des impôts ; supprimer l’éligibilité des diplômés universitaires. Tout cela a existé et il faudrait que vous vous engagiez dans la voie d’une réforme constructive.
            Le Conseil fédéral comporte quatre membres de droite, une du centre, deux de gauche à l’image du parlement. La politique appliquée est celle définie par ces deux organes. Comment pourrait-elle être de gauche, sinon dans votre ressenti?

          9. Ma critique n’est pas contre les institutions, ni contre les parlementaires, mais contre les partis politiques.

            Ils sont incapables de répondre aux attentes de la population, et donc d’attirer des bons profiles pour les élections. Pourquoi ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi des gens qui veulent s’engager pour leur pays font généralement guère mieux que soldat?, lorsqu’ils ne sont pas simplement inapte au service… c’est pas un élément à prendre en compte lors de leur sélection ?

            On peut dire ce qu’on veut, mais Macron a montré en France qu’on peut attirer d’excellents profiles de la société civile. Des gens avec des diplômes d’Harvard, des officiers de l’armée, des hommes et des femmes qui avaient réussi et souhaitaient s’engager pour leur pays…. Il suffit de se bouger un peu. Ils existent !

            Je vais vous donner mon expérience de votre parti. J’ai donné une proposition raisonnable et utile. La présidente cantonale m’a appelé et m’a dit: quel membre de mon parti peut se porter garant pour vous ? Elle n’en avait rien à faire de ma proposition, elle était juste intéressée de me mettre dans un camp, car il y avait visiblement une bisbille interne.

            Mettez fin au copinage au sein des partis politiques et faites ressortir des talents, pas des fils ou des copains de. Et vous aurez ma voix.

            Le népotisme tue la démocratie suisse.

          10. “Le problème n’est pas de “connaître” la population car qui en a une connaissance exhaustive”

            J’ajoute une anecdote.

            Pendant 50 ans, j’ai toujours voté en conscience dans le même sens que le CF. Puis, en raison d’une hausse de mon travail, j’ai arrêté de regarder la TSR et le téléjournal.

            Et vous savez quoi? Du simple fait de ne plus écouter le téléjournal, j’ai commencé à voter contre les recommandations du CF… Je vous conseille d’essayer. Si vous arrêtez la télé et discutez plus avec vos concitoyens, vous vous apercevez à quel point la population est déçue par l’orientation de centre-gauche du Conseil fédéral.

            Qui est de droite au CF?
            KKS, Maurer et Cassis.
            Les quatre autres sont de gauche ou de centre-gauche.

          11. Parmelin de gauche? Il serait bien étonné.
            Viola Amherd de centre gauche? Il faut ne pas la connaître comme je l’ai connu.

          12. Mais, malgré tout, je vous apprécie.

            J’ai assez écrit sur votre forum et donc fait perdre de votre temps.

            Bonnes fêtes de Noël et du Nouvel An ! Prenez soin tous de votre santé. 🪄🎄

  11. J’ai une question.

    Est-ce que le parlement a voté une seule loi en faveur des cadres supérieurs suisses ces 20 dernières années?

    Il augmente les budgets pour les salaires des sociaux qui entourent les cassos, vote des lois pour faciliter l’accueil et l’intégration des étrangers, augmente l’âge de la retraite, diminute le taux de conversion du deuxième pilier, introduit des taux d’intérêts négatifs… mes impôts augmentent, mes primes maladie augmentent, le nombre de doses de vaccin augmente…

    Et vous vous étonnez qu’on ne soit pas enchanté que le parlement discute 10x par année des facilités pour les étrangers ?

    Qui nous représente au parlement ?

    1. Ceux que vous avez élus vous représentent au parlement. On ne discute pas dix fois par an des facilités pour les étrangers et on ne les leur accorde de toute façon pas. Ce n’est pas le blog qui démontre que la politique de naturalisation est restrictive mais la situation actuelle unique au monde. Comme le peuple est d’accord avec cette politique, elle ne changera pas.

  12. Monsieur Neyreck, vous vous targuez de simple objectivité mais, en realité, dans de nombreux cas vous défendez vos thèses, ce qui est parfaitement votre droit, mais alors ayez l’honnêteté de l’admettre. En ce qui concerne la naturalisation, notre pays est un modèle de l’immigration choisie qui empêche l’immigration économique et dun droit d’asile dévoyé. Nombre de vos détracteurs l’attestent par bonheur !

    1. L’immigration en Suisse est surtout économique et c’est tout bénéfice comme le blog le démontre.

  13. “Le Suisse trait sa vache et vit en paix.”

    – Victor Hugo, “La Légende des siècles”

    “Il est plus utile de savoir traire une vache que d’apprendre le français.”

    – Toni Brunner, ancien président de l’UDC

    Selon une certaine pensée politique (si on peut appeler ça penser), ne faudrait-il pas exiger des candidats à la naturalisation qu’ils sachent traire une vache, avec preuve par l’acte et faute de maîtriser une langue nationale?

  14. Le modèle de la mondialisation est : payer ceux qui ne foutent rien avec le fric de ceux qui bossent, beau programme !

    1. @Rougeux,
      Je me rappelle très bien quand les banques suisses investissaient des milliards dans l’horlogerie japonaise pour faire crever l’horlogerie du pays !

      C’est pas nouveau que chaque fois qu’un politique veut défendre son pays et ils sont rares, qu’il se fasse traiter de facho ou d’êtrême droite, comme avec Zemmour en France, enfin si on peut encore appeler ce territoire “France” !

  15. L’hymne polonais commence avec cette phrase : “La Pologne n’a pas encore périt” !

    Un bon conseil à tous ces états qui ne se sont jamais posé cette question ; Mon pays pourrait-il périr !

    Mais la Suisse est-elle vraiment la Suisse ?

    Ou : Est-elle encore la Suisse ?

    Disons que le temps tend à la réduire à un rien ou à un tout dans lequel les suisses ne se reconnaissent plus, le malaise ne s’est pas uniquement installé, il ronge de l’intérieur. Les Suisses sont dilués dans un chaos qui ne cesse de grandir, qui ne cesse méprisé ces sentiments d’apparteance à une nation, disons une nation qui ne défend plus ses citoyens !

    Si le fait d’avoir un passeport rouge n’est plus que le dernier symbole qui donne l’impression d’être suisse, alors accrochez-vous à ce symbole, car derrière ce livret en carton laqué, vous ne trouverez que des traces de ce que vous n’êtes plus depuis déjà trop longtemps !

    1. ” Les Suisses sont dilués dans un chaos qui ne cesse de grandir”, vraiment (parlez pour vous, pas au nom de tous “les Suisses”!)? Je n’ai pas du tout l’impression de vivre dans un chaos, et pourtant j’habite dans une des régions les plus peuplées de Suisse. Pas plus que je me sens “dilué”, d’autant plus que même si certains de mes amis et connaissances n’ont effectivement pas ce fameux “livret rouge en carton laqué” (!), cela tient avant tout à notre politique de naturalisation ultra-restrictive comme le fait remarquer Monsieur Neirynck. Ces gens sont nés dans ce pays ou y sont venus très jeunes, parlent la même langue que moi (avec même une pointe d’accent local!), partagent les mêmes valeurs, ont été sur les mêmes bancs d’école. En quoi sont-ils moins Suisses que moi? Parce qu’ils n’ont pas des ancêtres remontant au temps des Waldstätten (ce qui est le cas de ma famille, dans le canton de Berne, … mais pas de la grande majorité des Suisses Romands par exemple à remarquer)?

      1. La procédure de naturalisation n’est aujourd’hui pas plus sélective que le permis de conduire.

        Si les personnes que vous décrivez sont réelles, elles ne sont pas suisse : par choix, par méconnaissance des procédures, pour éviter les obligations militaires/taxes, à cause d’antécédents pénaux/dettes…

        Il faut arrêter avec ce mythe d’une procédure sélective. Depuis 2011, ce n’est plus le cas, sauf à considérer que toute procédure autre que l’octroi automatique est restrictive…

          1. 2011.

            Pour votre cas, je pressens un peu d’arrogance de votre part, et un esprit de clocher de leur part. Sincèrement, pas une petite autocritique ?

            Cela étant, la procédure d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec votre chemin de croix.

      2. Et bien, continuez dans cette trajectoire et on verra !

        Bon macdo et n’oubliez pas de régler le micro-ondes sur 800 watts 8 minutes !

        Bon app !

      3. Qui parle des personnes venues en Suisse et qui se sont intégrées et parfois sont plus royalistes que le roi ?

        Il est certain et ça ma été confirmé par des étrangers vivant en Suisse, que c’est eux qui ne comprennent plus rien, notamment en matière de permissivité vis à vis de certains comportements, y compris parmi des suisses d’origine et qui singent des comportements limites.

        Le problème n’est pas uniforme, mais allez dans certains quartiers envahis par des migrations, comme les Paquis à Genève, Plainpalais, Le Lignon, Avanchets et quelques autres !

        Mais le principal problème est la tendance gauche qui veut favoriser l’immigration à tout prix, si vous voulez, allez à 3 km de la frontière suisse dans le quartier du Perrier à Annemasse vers les 23:00 heures.

        1. Cela fait combien de temps que vous avez quitté la Suisse pour vous établir au Proche-Orient ?

          Vous semblez plus désireux de dénigrer votre patrie que d’exposer des faits sourcés et véridiques…

      4. Et nous pouvons aussi voir certains très privilégiés obtenir leur document à la croix blanche en quelques mois, moyennant le top du barreaux et quelques grosses enveloppes, ce qui fait de la Suisse un pays qui rassemble parfois les bourreaux et leurs victimes sous un seul et unique drapeau !

        1. Cette accusation grave n’a aucune preuve. Elle ne tient pas debout car trop d’instances sont impliquées dans le processus pour qu’il soit possible de les acheter toutes. Je ne crois absolument pas que des fonctionnaires ou des élus soient tous achetables. Il faut justifier ou s’excuser.

          1. Sauf que c’est public, relisez la presse et les “exceptions” scandaleuses de certains oligarques et autres voyous de haute sphères clients des célèbres études d’avocats qui reviennent, parfois seulement quelques jours plus tard avec des permis suivis de passeports tombés d’ont ne sait d’où. Par exemple le fait d’investir dans une propriété hors de prix pour s’établir change certaines règles bien établies, sans parler des passeports de certains footballeurs obtenus rapido, même les terroristes du hizbollah qui ont obtenu plus de 150 passeports diplomatiques helvétiques ainsi que la seule représentation européenne auprès de la Suisse, le hizbollah reconnu premier sur toutes les listes en matières de trafics de drogues, d’armes et le reste sur le territoires européen. Monsieur Neirynck, vous venez de Belgique, allez voir en Belgique comment s’y passe l’intégration, combien de Molenbeek en Belgique, des endroits où parler français peut vous coûter la vie. Vous voulez des exemples ? On en est à combien de procureur de la confédération impliqués dans des sales affaires ? C’est ça la Suisse que vous reconnaissez en vous levant le matin ?

          2. Sans commentaires autres que la contestation de ces allégations très générales sans aucun exemple concret, sans aucune preuve.
            Il y a une différence radicale entre les gestions de la Belgique et de la Suisse qui m’a incité à m’établir ici sans plus m’occuper de là-bas. Tirer argument du désordre belge pour en déduire qu’il existe ici est un procédé rhétorique qui s’appelle l’amalgame.

  16. Je trouve ces échanges passionnants, mais il faut le reconnaitre, parfois dans le sens du poil et parfois un poil plus revêches

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