Les serpillières politiques de l’extrême droite

Il y a plus de vingt-deux ans, un homme de droite montait au créneau. Son nom Jacques Chirac. Aujourd’hui, il n’y a presque plus de chiraquiens à droite ; que des « serpillières politiques » qui, pour arriver à leurs fins, cirent les parquets de celles et ceux que l’on n’ose même plus appeler les néo-fascistes. Entendez par-là des fascistes en complet veston-cravate ou en ensemble tailleur. Beaucoup plus malins et malicieux que leurs aînés des groupuscules ultra-violents des années septante et quatre-vingt, ils ont réussi un exploit : faire passer un passé qui naguère ne passait pas.

Hier l’Autriche, aujourd’hui la Suède et l’Italie. Et plus que jamais, la Hongrie. L’extrême droite s’est installée en Europe. Destin tragique de l’histoire, l’essence même de la construction européenne est bafouée. Bafouée non seulement par les partis nationalistes, mais aussi par des forces politiques que l’on n’ose même plus qualifier de conservatrices, de populaires, voire de libérales. En 2000, le président français avait sonné la charge contre le gouvernement de coalition qui, à Vienne, réunissait les démocrates-chrétiens de Wolfgang Schüssel et les pseudo-libéraux du FPÖ. À l’époque, ce parti était présidé par l’admirateur de la politique sociale d’Adolf Hitler, à savoir le feu, et très peu regretté, Jörg Haider.

Où sont désormais les Chirac d’antan ? On les cherche en vain. Pas à Stockholm et encore moins à Rome. Qu’ils aient pour noms Ulf Kristersson en Suède, Matteo Salvini ou celui de cet éternel vieillard qu’est Silvio Berlusconi en Italie, ils ne méritent ni respect, ni considération. Même si le premier d’entre eux demeure plus estimable que les deux autres, tous préfèrent les partis extrémismes aux formations démocratiques. Fossoyeurs volontaires ou pas de la pluralité politique européenne, ils sont la cheville ouvrière du retour de l’extrême droite aux affaires. Par conséquent, ils n’ont droit à aucune circonstance atténuante et deviennent non seulement les adversaires, mais aussi les ennemis de ce qui a fait la richesse politique de l’Europe. Car, qu’on veuille l’admettre ou non, toute alliance avec les organisations nées du fascisme n’a jamais renforcé, mais au contraire toujours affaibli la démocratie.

Tant la droite que la gauche s’en trouvent fort dépourvues et désemparées. La première est prête à vendre son âme, la seconde à perdre ses électeurs. Croyant encore que les travailleurs seront toujours à leurs côtés, les communistes et autres socialistes ont oublié que le monde a changé de base. L’internationale ne retentit plus au seul chant des forçats de la faim qui, aujourd’hui majoritairement personnifiés par l’image de millions d’immigrés venus d’ailleurs, ne peuvent pas compter sur la solidarité des ouvriers autochtones privés de toute conscience de classe. Tentés par le vote d’extrême droite, ceux-ci s’en prennent plus volontiers aux plus faibles qu’eux, versant dans un nationalisme situé aux antipodes de la pensée marxiste, selon laquelle les prolétaires de tous pays n’auraient qu’à s’unir pour aspirer ensemble au bonheur du genre humain.

Quant aux conservateurs ou libéraux, leur sort n’est guère plus enviable. Victimes de la sécularisation des sociétés modernes et de la logique implacable d’un néolibéralisme glacial et antisocial, ils ont perdu leur assise populaire qui leur a longtemps assuré une majorité électorale et silencieuse. Une partie d’entre elle, munie ou non de gilets jaunes, a rejoint les rangs de l’extrémisme néo-fascisant, persuadée que celui-ci serait dorénavant mieux à même de représenter les valeurs réactionnaires que la droite traditionnelle avait, en partie, su incarner jusqu’à la fin du 20e siècle.

Partiellement mis au placard de l’histoire, les humanistes catholiques, les chrétiens-sociaux ou les esprits éclairés du libéralisme philosophique n’ont presque plus droit au chapitre. Remplacés par des soi-disant « populistes », ils sont obligés de céder leur place à des « vrais de vrais », à des « réacs pur jus », à ceux qui n’ont pas froid aux yeux pour dénoncer, plus ou moins élégamment, une hégémonie de la racaille, toujours originaire d’autre part. À la droite de la droite, ils bénéficient de nouveaux relais médiatiques et d’une légitimité politique insoupçonnée il y a encore dix ans. Autrefois objets de moquerie, ce sont eux qui de nos jours se moquent de la démocratie apaisée qu’ils exècrent. Ils ont enterré leurs aïeux, font fi de leur héritage et ont enseveli toute forme de honte à s’allier avec la droite extrême qui les chérit tant. Hier, ce fut le cas en Autriche, puis en Hongrie, aujourd’hui en Suède et en Italie. Et demain, à qui le tour ?

 

 

 

Gilbert Casasus

Gilbert Casasus est professeur émérite en Études européennes de l’Université de Fribourg. Politologue, diplômé de l’IEP de Lyon et docteur du Geschwister- Scholl-Institut de l’Université de Munich, il est spécialiste des processus historiques et politiques en Europe.

141 réponses à “Les serpillières politiques de l’extrême droite

  1. Chirac, sous Giscard, a introduit le regroupement familial.

    Sarkosy a mis fin à l’expulsion des criminels étrangers.

    Macron a introduit le grand répartissement.

    https://twitter.com/rstainville/status/1570769104692457472

    Et vous vous étonnez qu’on vote pour autre chose ?

    On voulait une politique de droite; on a eu une politique immigrationniste d’extrême gauche.

    En Hongrie, une femme peut marcher dans la rue la nuit et être libre. Vous êtes contre ?

    1. SarkoZy s’ecrit avec un “Z”!
      Quid le “grand répartissement”? Si vous pensez au “grand remplacement”, vous épousez une théorie nauséabonde de l’extrême droite. Quant à la Hongrie, l’Union européenne vient officiellement de mettre en doute son ancrage démocratique. Pas très surprenant, Budapest soutient le régime de Poutine…
      Libre à vous de le faire aussi!
      GC

      1. Moi, je soutiens un lapin du futur, pas Poutine…

        https://m.youtube.com/watch?v=e1lRb5YQPpY

        Et je soutiens aussi l’Arménie, le Kirghistan… vous savez ces pays qui étaient protégés militairement par le méchant Poutine et dont la population civile se fait massacrer depuis 10 jours grâce aux armes achetés par des dictatures qui nous vendent leur gaz..

        1. Je note simplement que le pays de l’UE qui soutient le plus la Russie de Poutine est la Hongrie, à laquelle vous vous référez!
          GG

          1. La Hongrie est le deuxième pays qui accueille le plus de réfugiés.

            La Hongrie applique toutes les sanctions occidentales contre la Russie.

            Où voyez-vous un soutien à Poutine?

            Et pour le gaz, dont la Hongrie dépend à > 90%, même la commissaire EU a déclaré que c’était la Russie qui coupait le gaz vers l’Allemagne, pas les Européens qui boycottaient.

            La Hongrie est un soutien de l’Ukraine, pas de la Russie.

            Et comme nous parlons de l’Ukraine, j’approuve à 100% la ligne politique de Selenski et de son parti. Il n’y a pas plus proche idéologiquement d’Orban que Selenski…

      2. Vous n’avez pas répondu à Fanny… vous vous êtes contenté de donner une leçon, encore une…
        Qu’est-ce qu’il nous reste à faire.
        L’abstention?
        C’est ce qui s’est passé lors des législatives en France au second tour.

          1. C’est qui “nous” ?

            Les fans de Sarkosy ? Seul le Z mérite un z.

            Et si le “nous” répondait à nos aspirations en termes de sécurité?, d’ordre? et de tranquilité ?

            Et si le “nous” était de droite ? Plutôt que bien-pensant ?

          2. Vous avez le droit d’être tout ce que vous voulez…Ce n’est pas toujours le cas en Hongrie, par exemple…

          3. En Hongrie, vous pouvez être qui vous voulez à n’importe quelle heure du jour.

            Essayez d’envoyer un couple gay se donner la main dans un quartier des chances pour la France…

            Essayez de vous promener seul avec une montre suisse un soir de week-end à Grenoble, Lyon, Paris, Nantes…

            La bien-pensance n’aime pas se salir les mains; elle vit dans des quartiers protégés et ne cotoient que ses semblables. Demandez leur d’envoyer leurs petits-enfants à l’école public d’une grande ville…

            La réalité leur sautera aux yeux.

          4. Ridicule du ridicule: J’ai passé plus de trente ans de ma vie à porter une montre suisse à Lyon. On ne me l’a jamais volée, pas plus qu’il y a quelques semaine entre Rhône et Saône!
            Bon dimanche…et n’oubliez pas de mettre votre “cervelle” à l’heure!
            GC

      3. Vous devriez vous poser la question « comment En Hongrie, en Suede, en Italie, prochainement en France et en Espagne les électeurs en arrivent à la même conclusion ? ». Votre regard est à la fois Bruxellois et Genevois, c’est à dire hors contexte réel que vivent les électeurs que vous appelez avec dédain « populistes ou extrémistes de droite » …Allez jusqu’au bout osez « fascistes »

        1. Si vous aviez bien lu mon article, vous auriez compris que j’esquisse quelques schémas pour répondre aux questions que vous posez…par exemple que la droite traditionnelle ne constitue plus de rempart contre l’extrême droite, comme c’est le cas en Hongrie.
          Pourquoi tant de dédain contre Bruxelles et Genève, ses habitants? Pour votre information, je ne vis ni dans l’une, ni dans l’autre. S’en prendre aux habitants des grandes villes pourrait constituer un indice pour quelques penchants extrémistes de droite…
          GC

  2. Excellente analyse. J’ajouterai que si les partis nationalistes ont le vent en poupe, ça n’est pas grâce à une brillante stratégie, mais à cause de l’absence d’adversaires qui empoigneraient les réels problèmes que soulèvent ces partis avec des solutions réalistes.
    On en arrive à fédérer une majorité sur le thème: “une mauvaise solution vaut mieux que pas de solution du tout”.

    1. Votre obsevation mérite une plus grande observation. L’idée selon laquelle “une mauvaise solution vaut mieux que pas de solution du tout” est d’autant plus perspicace qu’elle profite à l’heure actuelle à Giorgia Meloni en Italie.
      Merci pour votre commentaire qui enrichit le débat.
      Cordialement.
      Gilbert Casasus

  3. Votre façon de voir, c’est ce qui a amené l’extrême droite.
    Les peuples ont exprimé leur mécontentements, mais par morale, le monde politique s’est refusé d’agir. Il y a un paramètre qui a été négligé : La nature humaine.
    Seul les dictatures peuvent obliger les gens à accepter ce qu’ils refuseraient en temps normal.

    Ainsi, l’immigration massive ne pourra jamais être acceptée, pourtant l’utilisation de la morale a été fortement utilisé.

    Il n’est pas possible de gouverner sans tenir compte de la nature humaine, sinon, c’est la démocratie qui est en danger.

    Le but des gouvernements, ça ne doit pas être la morale, mais la stabilité de la société.
    Un Chirac reviendrait que ça ne changerait rien, la société a changée, elle est exaspérée, elle n’a plus de patience.

    Quelles sont les pays suivants ? Ce sont ceux qui n’écoutent pas leurs citoyens. La France est en bonne position, Macron n’a pas le courage de voir la réalité de la vie : On ne peut aller contre la nature humaine sans payer le prix de la révolte.

    En résumé, un pays ne se conduit pas par l’idéologie, mais par les limites de la nature humaine. Le recul de la démocratie dans le monde est le pendant d’une morale devenu étouffante. La tragédie européenne du 20ème siècle s’estompe dans les pensées, cette tragédie a mis haut une morale acceptée.
    Il faut comprendre que trop de morale tue la démocratie qui en soit aspire à une société de morale, c’est donc un chemin étroit à parcourir.
    Les démocraties doivent vivre en s’accordant avec leur peuple, ce qui implique une société avec des niveaux de morales différentes dans chaque pays, je pense à l’est de l’Europe. Sinon, c’est la fin de la démocratie.

    L’immigration massive extra européenne n’est pas acceptée, ce n’est pas morale de limiter, mais la stabilité de la société compte plus si on veut préserver la démocratie.
    Le temps a exacerbé la population et non fait accepter l’immigration.

    Bref, il n’y a pas un problème de leader politique, mais une absence d’écoute de la population qui ne veut plus tout accepter au nom de la morale.

    1. Je connais ces arguments. Ils sont vieux comme l’extrême droite qui toujours parle au nom du peuple. En toute logique, celle-ci est völkisch. Je connais la suite, vous apperemment pas!
      Je vous propose la chose suivante: que tous les étrangers arrêtent de travailler un jour. Vous comprendrez alors ce qui se passe sans eux, par exemple pour soigner les malades. Mais, cela ne semble pas vous émouvoir,moi si, car je revendique de me référer à la morale humaine!
      GC

      1. “que tous les étrangers arrêtent de travailler un jour”

        Le jour suivant, on sera payé au juste prix pour effectuer des tâches qu’ils font grâce à la sous-enchère…

        Vous trouvez que c’est génial de prendre le personnel soignant de l’Afrique alors qu’ils en ont tellement besoin là-bas, juste pour payer moins cher nos infirmiers et infirmières.

        Trump: zero guerre, hausse des libertés.

        Biden: combien de guerres ? Combien de privation de libertés ?

        1. Allez vivre aux Etats-Unis! C’est votre droit! Trump est un modèle pour vous, c’est votre droit de penser ainsi!
          D’autant qu’il respecte totalement la démocratie…une petite réflexion CAPITOLE de ma part!

          1. Et lorsque Trump a été élu, il y a eu combien de manifestants dans les rues ? Combien de morts ?

            Le scandale, c’est que Nancy Pelosi a refusé la veille les suppliques du chef de la sécurité de capitole qui voulait des renforts de la garde nationale ! Le FBI a prévenu, le chef de la sécurité a demandé des renforts; les démocrates y ont vu dans la violence un coup politique (même s’ils ne pensaient pas que les droitardés iraient jusqu’à pénétrer le capitole).

          2. Je connais les méthodes de l’extrême droite. Pousser les démocrates à l’exaspération. En ce qui me concerne, les extrémistes de droite ne m’exaspèrent pas. Vous ne m’aurez pas à ce petit jeu. Je vous souhaite un excellent dimanche que pour ma part je préfère passer sans vous.
            Bon dimanche!
            GC

        2. Bonjour Madame,

          Trump,hausse des libertés, Biden,privation de liberté…. dites-vous.

          Êtes-vous sérieuse ?
          Ou dans une méconnaissance caricaturale de ce qui se passe aux USA ?
          Cherchez-vous la polémique par conviction ou pour exister un peu ?

          Malgré tout, belle journée à vous !

          1. La recherche de la polémique stérile est une arme privilégiée de l’extrême droite sur les blogs et les réseaux sociaux. Surtout à ne pas à se prendre à ce jeu.
            Cordialement.
            GC

  4. Jacques Chirac était de droite ? C’est curieux, je n’avais jamais remarqué.

    Une question : les partis ex-communistes ont pu faire une mue (superficielle ?) et sont généralement acceptés comme des participants légitimes du jeu politique. Pourquoi la même évolution serait-elle interdite à des partis ayant d’autres origines ? Les régimes communistes du passé n’ont pas été moins inhumains que les régimes fascistes.

    L’argument de M. Vernet est en effet très pertinent. Les partis dits “républicains” n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes quand ils subissent les conséquences des politiques d’immigration qu’ils ont activement promues.

    Enfin, dernier point: il appert de manière certaine qu’existe beaucoup plus qu’une complaisance répréhensible entre l’OTAN et des mouvements nazis , dans les pays baltes, en Ukraine, en Croatie, etc. Ces mouvements peuvent organiser des défilés massifs en Lituanie, avec croix gammées, emblèmes SS et tout. AVEC L’APPROBATION DES AUTORITÉS. Je vous signale les travaux de l’historien lituanien, spécialiste de la shoha Dovid Katz. Il a alerté depuis des décennies sur ce problème et n’a jamaus été soutenu ni par le pouvoir de l’UE, ni par les Etats Unis, ni oar les organisations juives, ni par Israël. . Maintenant, nous savons la rauson: ces mouvements ont été entretenus à grands frais pour servir de bélier contre la Russie dans une opération que nous voyons se dérouler sous nos yeux. L’état kiévien actuel s’appuie sur ces milices nazies qui ont été nourries depuis 1945 par la CIA. En Ukraine on déboulonner les statues de Tolstoï et on éleve des monuments à Stepan Bandera qui est sacralisé comme un héros de la patrie. Zélensky apparaît publiquement, entouré de gardes du corps portant des emblémes SS. Ces gens sont les petits enfants de ceux qui ont perpétré la Shoha par balles. Tout ça ce sont des faits.

    Personnellement je crois le scénario suivant vraisemblable : victoire russe en Ukraine (dans l’Est) mais persistance d’une guérilla dans le reste du pays pour user la Russie; réarmement massif de l’Allemagne; dans quelques années, quand l’OTAN sera prête, déclenchement d’une vraie guerre mondiale contre la Russie : succès initial russe, mais victoire à l’arraché de l’OTAN. Pour une fois l’Allemagne est du côté des vainqueurs. L’Amérique démocratique est victorieuse, mais en fait exsangue, et n’est plus capable d’exercer sin rôle de grande puissance (comme la France en 1918 et l’Angleterre en 1945); les réseaux nazi underground qui ont été entretenus et nourris secrètement par l’OTAN, la CIA , le MI6, etc. (en croyant les contrôler), saisissent le pouvoir en Allemagne; l’Amérique est incapable de s’y opposer; accord entre le Reich allemand et la Russie pour se partager l’Ukraine : tout l’ouest du pays devient espace vital du Reich, comme le voulait Hitler. Ensuite, on aura une Europe sous hégémonie allemande, mais c’est une Allemagne nationaliste. Plus de Mahnmal, remplacé par une place Adolf Hitler, plus de Stolpersteine, plus de gaypride non plus. Les gens mit Migration Hintergrund, sont priés (énergiquement), de retourner dans leurs pays d’origine, etc.

    Je pense que vous êtes victime d’une ilusion d’optique. Le vrai risque, ce n’est pas “la Meloni”, même si je comprends que son succès vous agace.

    1. Vous allez certainement prendre la parole à la “Hitlerplatz” quelque part en Allemagne! N’oubliez pas de m’inviter…à condition de me payer l’hôtel et les frais de déplacement…!

  5. Très bien, je vois que mes craintes sont considérées comme pure fumisterie. Comme vous voudrez.

    Pour moi, c’est de l’aveuglement tout comme le refus absolu de trouver un modus vivendi avec la Russie, depuis 1989, et la volonté de l’encercler et de la démembrer, projets dont le pendant était l’entretien d’une force nazie stay behind, en Ukraine et ailleurs. Par conséquent, aucune mesure préventive pour éviter le scénario que je décris ne sera prise. On ne va quand même pas écouter des fumistes.

    On verra comment les choses évoluent. On a le droit d’être inquiet face à tant d’aveuglement.

    1. Vous avez le droit d’être l’ami de Poutine. Moi de ne pas l’être. Mais, ne dites plus jamais “on ne savait pas”!
      GC

  6. La chronologie des commentaires de ce blog sont l’illustration, en miniature, des dérives que vous dénoncez dans votre texte.

    A quelques questions de commentateurs qui demandent, parfois maladroitement peut-être, des réponses à certaines inquiétudes et certains doutes, vous leur opposez des réponses qui n’en sont pas et qui suent le mépris condescendant.

    Le fait que vous revendiquiez de vous référer à la morale humaine ne vous dispense en aucune manière, en tant que « professeur émérite en Études européennes” et “spécialiste des processus historiques et politiques en Europe” (c’est ainsi que vous vous présentez), de répondre de manière intellectuellement plus élaborée.

    Il me semble que c’est ce qu’on attend d’habitude des professeurs d’université.

    Quand on en arrive à relever les coquilles de ses interlocuteurs au lieu d’argumenter ou d’expliquer, on peut clairement parler d’échec intellectuel.
    Peut-être est-ce cet échec intellectuel des élites qui est une des causes des dérives que vous condamnez.

    1. Comment voulez vous argmumenter sérieusement avec des personnes qui se réfèrent à l’exemplarité démocratique de Donald Trump et donnent rendez-vous à l’Hitlerplatz…à la place Hitler?
      Ai mieux affaire…
      GC

      1. Vous détournez de manière carricaturale les propos.

        Comment voulez vous argumenter sérieusement avec une personne qui croit que notre Europe millénaire s’effondrerait sans immigration ?

        Merci de publier mon commentaire censuré. Il dérange ?

          1. Non.
            Et c’est bien pour cela que je mesure la chance de mon intégration. Mes parents m’ont permis de devenir Suissesse, pas de haïr mon pays !

            Aujourd’hui, quand je rêve à l’histoire, je rêve du point de vue suisse; je ne m’imagine pas comme un.e turc sanguinaire lors des grandes invasions de l’Est de l’Europe.

            Et vous ?

      2. « Ai mieux affaire… »

        Je vous remercie de votre réponse.

        Elle illustre par l’exemple le sens de mon propos.

        J’ose espérer que vous réalisez que ceux qui votent extrême droite ont aussi mieux à faire que de vous lire ou de vous écouter. Finalement, ni vous ni eux ne voulez le dialogue.

        Comme eux, vous faites partie du problème. Peut-être même plus puisque votre statut de professeur émérite devrait plutôt vous pousser vers plus de pédagogie et d’explications. Si ce ne sont pas des personnes comme vous qui tentent de renouer le dialogue, alors qui d’autre ?

        Je crains que vos désillusions d’aujourd’hui ne soient que le debut d’une longue série.

        Pas bon pour la suite tout ça …

        1. Cela me rappelle une argumentation bien connue: l’extrême droite est la victime de l’intolérance des démocrates. Vieille rangaine de “la nouvelle droite”, plus si nouvelle que ça d’ailleurs.
          Contrairement à vous, je ne me trompe pas d’adversaire. Cela ne vous plaît certainement pas!

          1. Il n’y a plus d’adhésion aux partis traditionnels.

            Les gens votent UDC par déception.

            Par déception devant l’incapacité des élites à répondre à leurs préoccupations;

            Par déception devant le manque d’exemplarité des élites;

            Par déception devant l’arrogance et le népotisme des élites.

            La faute revient aux élites, pas à la démocratie qui donne la voix à tous, y compris aux déçus.

            Vous pouvez appeler la population à se comporter en marmottes et à construire des digues contre l’UDC; mais un jour, fatalement, la marmotte se réveillera. Et l’Union européenne tombera.

          2. Vous devriez revoir votre notion d’élites.

            Les Blocher ont gagné des milliards, ce qui fait d’eux des riches oligarques.

            Ils ne sont en revanche pas des élites…

            Élites:
            Classe minoritaire composée de gens qui, du fait de leur naissance et de leurs mérites, de leur culture et de leur capacité sont reconnus (ou se reconnaissent) comme les plus aptes soit à occuper les premières places de la société à laquelle ils appartiennent, soit à donner le ton à leur milieu.

            Milieux restreints d’une société dont les membres s’arrogent le droit de juger des choses de l’esprit, de faire et de défaire les réputations.

          3. Quelque part, je vous donne raison: les Blocher ne sont pas des élites, plutôt des oligarques, à l’exemple, peut-être, des oligarques russes…de Poutine. Je peux très bien m’en passer!

          4. “ Je peux très bien m’en passer”

            “Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche” disait Audiard.
            Vous, vous êtes l’intellectuel assis qui regarde sans rien faire les cons avancer. A part peut-être de les couvrir de votre mépris. et de votre condescendance.

            A la lecture de votre prose et de l’indigence des réponses que vous proposez, je me dis que l’on peut également se passer de vous car, au final, toutes vos connaissances et votre savoir ne servent à rien.

          5. Un con qui marche vous amène toujours à l’abîme. Je préfère rester assis sur mes valeurs démocratiques et sur mes idées, apparemment saugrenues pour vous, de liberté, d’égalité et de solidarité.

          6. « Je préfère rester assis sur mes valeurs démocratiques et sur mes idées, apparemment saugrenues pour vous, »

            C’est bien ce que je vous reproche. De rester tellement assis sur vos valeurs que vous en arrivez à n’être même plus capable de chercher intellectuellement à comprendre les idées que vous réprouvez. Le meilleur policier est celui qui comprend le mieux les méthodes du voleur et le meilleur stratège militaire celui qui connaît le mieux son ennemi, non ?

            Quant à vos idées, même si je ne les partage pas forcément, je ne les trouve pas saugrenues. Ce sont des idées qui, comme toutes les autres sont sujettes à débat et méritent le respect.

            Je crois me souvenir que c’est même là l’un des principes de base de la démocratie dont vous vous réclamez avec tant de ferveur.

          7. Je vous remercie de m’accorder le droit de rester fidèle à mes idées de démocratie, de liberté d’égalité et de solidarité. Idées que vous ne semblez pas partager.
            À ce propos, je vous rappelle que le contraire de la démocratie n’est autre que la dictature. Vous semblez l’apprécier pour empêcher ce que vous détestez certainement le plus, à savoir la démocratie, la liberté, l’égalité et la solidarité.
            À vous lire, c’est cela qui nous oppose.
            GC

          8. J’ai la sensation étrange de parler à un mur.

            Une telle absence d’ouverture d’esprit et de curiosité intellectuelle, je dois dire que c’est quand même pas fréquent. À plus forte raison venant d’un professeur d’université.

            Si tous vos collègues sont aussi obtus, je crains pour la crédibilité des institutions que vous représentez.

            Je vous souhaite une bonne continuation.

      3. C’est quand même décevant. J’ai tenté de faire un raisonnement historique et politique pour comprendre les raisons de l’omniprésence de forces nazies, réelles, ayant une filiation directe avec les heures les plus sombre de notre histoire et notamment la shoha par balles, et non de simples nostalgiques, dans l’opération militaro politique actuellement en cours sous l’ombrelle US. J’aimerais qu’on se demande pourquoi Dovid Katz n’a jamais été entendu quand il mettait en garde sur la protection dont bénéficiaient les groupement Waffen SS en Lituanie. J’ai fait le CONSTAT que la survivance re réseaux nazis stay behind fait partie intégrante de la stratégie antirusse de l’OTAN.

        Donc je m’interroge sur ce qui pourrait arriver au cas où il n’y a pas des négociations de paix sur l’Ukraine et où ça va jusqu’à la guerre mondiale. Si l’Allemagne sortait victorieuse d’une confrontation militaire contre la Russie dans quelques années et si les Etats Unis perdent leur pouvoir de contrôle sur l’Allemagne, ce dernier pays restera-t-il cette démocratie vertueuse que nous connaissons?

        Savez-vous que le gouvernement allemand a souvent envisagé l’interdiction du NPD (parti post nazi allemand), mais on y a toujours renoncé car la plupart des cadres de ce parti sont des agents de la police politique allemande (sous contrôle américain). Donc à quoi bon l’interdire? Je m’interroge sur le point suivant: quels sont les vrais sentiments de ces militants NPD qui jouent le double jeu: militantisme nazi et appartenance à la police politique. Ne pourraient-ils pas basculer un jour carrément du côté nazi si l’occasion se présentait de le faire? Par exemple, si la domination américaine n’était plus effective. C’était de l’humour noir de dire que dans ce cas il pourrait y avoir une place Hitler. Cela ne signifie pas que je souhaite qu’il y en ait une à Berlin. Je n’aurais pas dû faire de l’humour noir, le sujet est trop sensible. Il y a un proverbe qui dit: “on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu”.

        Il y a un côté politique de gribouille dans les actions des Etats Unis. Exemple: leur soutien au chiisme en Irak, contre Saddam Hussein. Ca s’est retourné contre eux après la chute du pouvoir sunnite de Saddam Hussein, quand la majorité chiite irakienne a basculé du côté iranien. Ca s’appelle jouer avec le feu. Mon propos était de poser la question suivante: ne joue-t-on pas avec le feu quand on donne le pouvoir à ces nervis bandéristes en Ukraine?

        M. Casasus n’a pas compris mon propos, mon “Galgenhumor” était trop choquant sans doute. Dommage.

        1. Si je vous suis bien Björn Höcke (AFD) serait par exemple un ” …des agents de la police politique allemande (sous contrôle américain)”. J’attends impatiemment la preuve irréfutable de ce que vous avancez. Bonne recherche!

          1. Bien sûr ils ne le sont pas tous, mais on sait bien que ces organisations sont très infiltrées et contrôlées. La crainte qu’on peut avoir est que ceux qui sont là pour tenir sous contrôle ces organisations, et qui donc jouent un double jeu, dans certaines circonstances suivraient leurs tendances profondes qui sont vraiment nazies. Mais laissons l’Allemagne de côté. Le point d’interrogation est: pourquoi en Yougoslavie l’OTAN s’est il servi des oustachis? Pourquoi en Lithuanie les mouvement nazis ont-ils été constamment protègés? Pourquoi en Ukraine, et vous le savez très bien, des milices nazies sont-elles la colonne vertébrale de l’armée et la garde prétorienne du président? Pourquoi entretient-on un culte officiel aux criminels de guerre nazis de la 2ème guerre mondiale? C’est tout de même troublant. Vous ne trouvez pas? Je ne veux pas me faire le relais des thèmes de propagande russes en disant celà, je dis juste une chose : est-ce qu’on (l’OTAN) ne joue pas avec le feu?

          2. Et qui plus que nul autre que Poutine apporte une nouvelle légitimité à l’OTA? C’est bien là le drame, lui qui finance les partis d’extrême droite européens.

  7. J’arrête de discuter avec une personne qui me renvoie aux écrits du poète préféré d’Erdoğan !

    Il y a une limite à tout.

  8. Monsieur Casasus, un professeur émérite d’université ne devrait pas écrire “Aujourd’hui, il n’y a presque plus de chiraquiens à droite ; que des « serpillières politiques » qui, pour arriver à leurs fins, cirent les parquets de celles et ceux que l’on n’ose même plus appeler les néo-fascistes”.
    .
    Au delà du choix de termes insultants, je crois que vous vous trompez d’époque, les fascistes que vous exécrez, à juste titre, ne sont plus de ce monde. Ils ont disparu dans les tourments de la seconde guerre mondiale, grâce à une guerre que le monde occidental a heureusement gagné.
    .
    Aujourd’hui les fascistes, c’est à dire les intolérants, ceux qui veulent faire taire par tous les moyens ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, qui sont partisans de la violence, ce sont les diverses nuances de l’extrême gauche, antifa, wokistes, néo-féministes, LFI en France…
    .
    Nous sommes au XXIème siècle, Monsieur Casasus. Il faut changer vos paradigmes pour voir la nouvelle réalité en face. Gardez votre sang-froid et “tenez vous bien”, Monsieur Casasus. Pour paraphraser un titre de livre devenu célèbre, “un professeur émérite d’une grande université suisse, ne devrait pas dire ça”.

    1. Je ne suis ni d’extrême gauche, ni antifa, ni néo-féministe, ni LFI.
      Mais, je sais que tous les fascistes sont anti extrême gauche, anti antifa, anti néoféministe et anti LFI…et surtout anti-démocrates!
      Et un prof émérite d’université a le droit de dire cela. Je ne change pas de paradigme, car je ne change pas de raison. Et, si vous osez dire le contraire, c’est que la raison vous manque!
      GC

      1. Correction, vous êtes anti-droites toutes confondues, car pour vous tout ce qui est au-delà du centre est d’extrême droite pour vous.
        D’ailleurs, en tant que professeur ! Ne devriez-vous pas d’abord définir ce qu’est l’extrême droite,
        l’extrême gauche,le fascisme ? Ce serai le minimum qu’ont attendrait d’un professeur digne de ce nom (en plus d’une plus grande ouverture d’esprit). Mais quand on sait que Sandrine Rousseau était professeur et présidente d’université, on peut s’attendre à tout.

        Ensuite, qualifier les droites de fasciste, c’est le raccourci habituel de tous les gauchistes qui n’ont aucun état d’âme à s’allier avec ceux qui prônent l’anarchie, ou qui supportent allègrement les régimes communistes qui ont conduit des millions de personnes dans les goulags.
        Quelle droite à un tel bilan ? SVP

        Enfin, vous me faite vraiment marrer avec Chirac, car son discours sur les immigrés avec 10 gosses etc… aucun parti de droite ou que vous qualifiez d’extrême droite n’aurait osé le dire…

        Revoyez vos références car franchement, vos positions sont dignes de Mélenchon qui voue aux nues les régimes Cubains et Vénézuéliens dont on connait leur sens aiguë de la démocratie.

        1. Pour définir la droite, l’extrême droite et la nouvelle droite, je vous invite à lire mon livre d’il y a vingt ans, intitulé “La nouvelle droite allemande”. Bonne lecture!
          GC

  9. Argumentation simpliste d’un esprit totalement bloqué nourri probablement par des sources d’informations extrêmement partiales.

    Heureusement que vous avez passé l’âge d’avoir des élèves.

          1. Réponse typique d’un gauchiste sans argument et coutumier de la fuite du débat dès qu’on aborde les sujets qui dérangent les gauchistes…

    1. Ce n’est pas l’objet de mon article.
      Je suis pour la démocratie et contre les dictatures, dans l’espoir qu’il en est de même pour vous.
      GC

      1. Alors dites que vous être contre la gauche et l’extrême gauche qui n’ont été et ne sont que des dictatures….

        1. Allende, Brandt, Mitterrand, Gonzalez, Hollande sont des dictateurs..!!!
          Et Pinochet, un brave démocrate! Cherchez l’erreur!

          1. 2Désolé, mais il faut revoir vos bases, ce sont des sociaux démocrate pas des gauchistes, pour un professeur, vous manquez de bases.

            Quand aux partis de droite, ils n’ont rien à voir avec les dictateurs, comparer le rassemblement national ou Zémour ou De Villier ou Pasqua avec Pinochet, je crois que vous avez loupé bien des choses.

          2. Précision historique: quand les gauchistes ont-ils été au pouvoir en Europe? Ce terme est d’ailleurs entièrement renié par les communistes.
            Je suis en droit de comparer le RN et Zémour avec Pinochet!

      1. À vérifier…la Pologne est membre de l’OTAN et Poutine à tout fait pour la remettre au devant de la scène. Poutine est ainsi devenu son principal promoteur.
        GC

        1. …Poutine A tout fait….désolé, ce sont les erreurs qui surviennent avec l’écriture automatique.
          GC

  10. Bonjour,

    Quatre modestes questions, que je pose discrètement car je sais qu’elles déclenchent un étrange prurit chez certains suisses.

    L’immigration des fortunes douteuses ( que banquiers, avocats, agents immobiliers et autres professions qui se veulent pragmatiques mais restent essentiellement opportunistes ) fera-t-elle partie des questionnements enflammés de la Suisse ?
    Ou s’intègre-t-elle dans une échelle de priorité différente ?
    Si oui, pourquoi ?
    Et est-elle source de clivages politiques ou d’un sobre consensus ?

    Vous remerciant de vos réponses,

  11. Bonjour,

    Quatre modestes questions, que je pose discrètement car je sais qu’elles déclenchent un étrange prurit chez certains suisses.

    L’immigration des fortunes douteuses ( que banquiers, avocats, agents immobiliers et autres professions qui se veulent pragmatiques mais restent essentiellement opportunistes ne dédaignent pas) fera-t-elle partie des questionnements enflammés de la Suisse ?
    Ou s’intègre-t-elle dans une échelle de priorité différente ?
    Si oui, pourquoi ?
    Et est-elle source de clivages politiques ou d’un sobre consensus ?

    Vous remerciant de vos réponses,

    1. En Suisse, Cher Monsieur, ces questions ne se posent pas! On parle alors de pragmatisme.
      Quelques socialistes, à l’exemple de Jean Ziegler, les ont abordées il y a quelques années. Il ne fut jamais pris au sérieux en Suisse! Sauf qu’à le lire ou à le relire, il n’avait pas complètement tort!
      Cordialement.
      GC

      1. Merci de votre réponse…

        J’avais oublié…..la Suisse est un pays pudique !

        Jean Ziegler, du reste, n’avait pas un profil parfois un peu…compliqué, si je puis m’exprimer ainsi ?

        Cela me fait me souvenir des propos que fait tenir Orwell à Winston, son héros de 1984.
        “La liberté, c’est de dire que deux et deux font quatre, si cela est accordé le reste suit”

        Belle journée à tous !

        1. Vous avez raison,la Suisse est un pays “pudique”.
          Jean Ziegler, un personnage très sympathique par ailleurs, n’est pas toujours facile à comprendre. Il s’est aussi trompé, comme nous tous, mais a joué un rôle pour éveiller les consciences politiques en Suisse. Cela est aussi nécessaire pour le pays.
          Cordialement.
          Gilbert Casasus

      2. N’importe quoi.

        – Le service de renseignement préavise l’entrée en Suisse de toute personne exposée (pep);
        – Notre loi sur le blanchiment d’argent est l’une des plus sévères;
        – Et on expulse tout étranger qui ne serait pas à jour avec ses impôts dans son pays d’origine.

        ATF 134 II 25
        “Applicabilité de l’Accord sur la libre circulation des personnes; ordre public; droit au regroupement familial (art. 8 CEDH); ressortissant communautaire recherché par la justice de son pays pour des infractions fiscales.

        En soi, des délits fiscaux commis à l’étranger sont de nature à justifier des mesures d’ordre public au sens de l’art. 5 annexe I ALCP, même si, en Suisse, les peines prévues à cet effet sont principalement d’ordre pécuniaire et ont un caractère administratif plus marqué que dans d’autres Etats (consid. 4.3.1); en l’espèce, question de l’existence d’une menace actuelle pour l’ordre public laissée ouverte (consid. 4.3.2).
        La liberté de circuler présuppose que la personne qui s’en prévaut ne soit pas seulement autorisée à entrer librement dans le pays d’accueil, mais aussi qu’elle puisse librement quitter le pays d’origine (cf. art. 1 par. 1 annexe I ALCP); tel n’est pas le cas d’une personne faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par son pays d’origine; inapplicabilité de l’Accord dans un tel cas (consid. 5). Pas de droit au regroupement familial tiré de l’art. 8 CEDH non plus”

        Renseignez-vous avant d’écrire n’importe quoi.

        1. La Suisse a quand même dû s’expliquer à maintes reprises sur ses pratiques financières et fiscales. On se souvient de l’épisode du secret fiscal et de la “liste grise”.
          Ce n’est pas n’importe quoi!
          GC

          1. S. parlait de “personnes douteuses”.

            Aucun organisme international ne prétend que la Suisse accueillerait des “personnes douteuses” ou leur argent.

            La liste grise se fondait exclusivement sur les régimes fiscaux cantonaux préférentiels des entreprises. Dès que la Suisse a mis en oeuvre la réforme de l’imposition des entreprises liée au financement de l’AVS (RFFA), elle est sortie de la liste grise.

            https://www.rts.ch/info/economie/10773713-la-suisse-definitivement-retiree-de-la-liste-grise-des-paradis-fiscaux.html

            Merci d’avoir un peu plus de rigeur.

          2. Vous avez parfaitement raison: la Suisse a définitivement été retirée de la liste grise des paradis fiscaux.
            Vous avez seulement oublié un “petit détail”, à savoir la pression excercée sur la Confédération helvétique après la tenue en 2009 du Sommet du G 20 à Londres! Mais, ce n’était là qu’un détail…

          3. “Mais, ce n’était là qu’un détail…”

            Le “détail”, ce sont les multinationales qui quittent la Suisse (ou ne s’y établissent pas) car l’UE s’est interdite de lutter contre ses propres paradis fiscaux (Pays-Bas, Ireland, Luxembourg, Estonie, etc) et n’a pas touché au Delaware….

            La Suisse a fait sa part, sous pressions. Et elle en paie le prix.

            Pourquoi ne pas le relever ?quand Mr S. fait comme si rien ne s’était passé en Suisse ces dernières années…?

            Et nous nous sommes donnés les moyens pour faire appliquer les lois; pas comme p. ex. la France et ses sociétés immobilières où se cachent des personnes politiquement exposées.

          4. C’est toujours la faute aux autres, et notamment à l’Union européenne. On connaît la musique.
            Pourtant, la Suisse a été obligée d’abandonner son secret bancaire.
            Le linge qui lave plus blanc, c’est de la publicité, pas de la politique.
            GC

          5. C’est vrai ou faux que l’Union européenne a refusé d’inscrire sur sa liste grise les Etats ou territoires européens qui répondaient aux critères ? et que ces Etats et territoires n’ont toujours pas réformé les lacunes de leur législation ??


            Pour Samuel Bendahan, conseiller national socialiste vaudois, «l’UE veut exercer une pression politique sur nous. Nous sommes mis sous surveillance parce que nous avons effectivement des régimes dommageables qu’il faut abolir.» Mais selon lui, l’UE fait aussi preuve de manque de courage. «Elle n’ose pas épingler certains Etats américains ou même les îles britanniques qui sont des paradis fiscaux», dit-il.

            «On va nous critiquer car il n’y a pas de pays européen sur la liste, avait déclaré la semaine passée le commissaire européen Pierre Moscovici, chargé de la Fiscalité. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de pratiques fiscales dommageables dans l’UE.» C’était en réponse au groupe de pression Oxfam qui avait publié sa propre liste noire. Celle-ci comprend quatre pays européens (Irlande, Malte, Luxembourg et Pays-Bas), mais aussi la Suisse.”

          6. Vous changez de sujet comme de chemise.
            Mais vos références datent un peu. Pierre Moscovici n’est plus Commissaire européen depuis 2019!

          7. Donc, vous dites que depuis 2019, l’Irlande, Malte, le Luxembourg et les Pays-Bas ont aboli leur système de taxation préférentiel et ne sont plus des paradis fiscaux ?

            et ne font plus une concurrence déloyale aux autres états européens, dont la Suisse ?

          8. Révisez vos cours – voire les miens – et revenez à la charge après avoir pris connaissance des accords qui ont été conclus en la matière au sein de l’UE. Je ne les approuve pas toujours, mais ils ont le mérite d’exister.
            Pour votre information: il existe une préférence communautaire à laquelle la Suisse n’a pas droit. C’est logique, mais uniquement de sa faute: Avez-vous déjà entendu parler du refus de l’accord-cadre par le Conseil fédéral?

          9. Attendez, vous avez enseigné à des étudiants que l’Irlande, Malte, le Luxembourg et les Pays-Bas n’étaient plus des paradis fiscaux ?? et qu’ils avaient une législation au moins équivalente (en droit et en pratique) à celle que la Suisse a introduit sous pression internationale ?

            🤔🥺🤦‍♂️🤦‍♂️🤦‍♂️

            Si vous voulez, je peux corriger vos cours gratuitement.

            NB: il manque la fin de votre message sur la PAC.

          10. Je vous invite à envoyer vos remarques aux délégations en Suisse des pays mentionnés. Ils seront ravis de vous recevoir!

          11. Pour Malte, je vous invite à lire:

            https://www.oecd-ilibrary.org/taxation/global-forum-on-transparency-and-exchange-of-information-for-tax-purposes-malta-2020-second-round_d92a4f90-en

            Commentaire d’Oxfam:

            Bref, comme le résume Quentin Parrinello, porte-parole de l’ONG Oxfam, « des personnes peuvent se cacher à Malte tout en y réalisant des affaires ». La dégradation de la situation de Malte est loin d’être anodine et soulève la question de l’intégration de cet Etat européen dans la liste noire des paradis fiscaux la commission européenne. En février dernier, Panama qui avait fait l’objet d’une même sanction par l’OCDE avait été réintégré dans cette liste noire.

            « Politiquement Malte vient de subir le même sort. Un pays européen ne répond pas aux standards internationaux. Il devrait donc logiquement intégrer la liste de la Commission européenne », indique Quentin Parrinello. La crédibilité de la liste européenne est en jeu.
            « Politiquement Malte vient de subir le même sort. Un pays européen ne répond pas aux standards internationaux. Il devrait donc logiquement intégrer la liste de la Commission européenne », indique Quentin Parrinello. Sauf que l’Union ne liste pas ses propres pays membres jetant ainsi un doute sur la crédibilité de la liste européenne. La sanction de l’OCDE, toutefois, pourrait déclencher une procédure d’infraction contre Malte pour non mise en oeuvre des standards fiscaux européens.

          12. Désolé, je vais lire maintenant du Girauxdoux, ce qui, vous en conviendrez, est plus agréable que votre prose!

          13. Si vous ne lisez pas les rapports de l’OCDE, je comprends pourquoi votre argumentation est lacunaire.

            Je crains avoir de meilleures connaissances que vous sur le droit européen et la lutte contre les délits fiscaux au sein de l’UE. Le pseudonymat ne signifie pas que je suis un ignorant…

          14. “Le pseudonymat ne signifie pas que je suis un ignorant”, mais que vous n’avez pas le courage de vous identifier!
            Moi, je l’ai!

          15. C’est vrai.
            Je vous accorde un point.

            Mais auriez-vous pu discuter avec une personne de ma qualité sans pseudonymat ? Vous auriez alors le plaisir de discuter tout seul. Ou avec des retraités.

          16. Je suis assez grand pour discuter avec qui je veux…et aussi avec beaucoup de personnes jeunes, à l’exemple de celles que j’ai formées-
            Bonne soirée.
            GC

  12. Intéressant de lire ce fil de discussion. Le pauvre professeur Casasus a fort à faire pour se défendre, face à une majorité de “populistes”. C’est instructif car cela indique un basculement dans l’opinion publique. Le virage à droite ne fait plus peur.

    1. Non, mais de les prévenir contre les dangers de l’extrême droite: un devoir citoyen et démocratique!

      1. De fait c’était une très mauvaise méthode.

        On a voulu culpabiliser les peuples qui refusaient de devenir minoritaires dans leurs propres pays à cause de l’immigration. Les gens se sont laissés culpabiliser, mais comme on ne traitait pas le problème, et qu’on continuait cette immigration insensée, le moment devait venir, fatalement, ou la culpabilisation ne fonctionnerait plus et où les gens seraient vraiment en colère.

        Ce moment est venu et les gens n’ont plus peur de renverser la table.

        On aurait mieux fait d’entendre les craintes légitimes des gens, dès le début, et d’adopter des politiques d’immigration humaines, mais restrictives. Ainsi, pour ceux qui sont de gauche, comme monsieur Casasus, ils n’auraient pas, aujourd’hui, à craindre les excès du retour de bâton.

        Comme dit le proverbe: comme on fait son lit on se couche.

        1. La Suisse est un des pays où l’immigration est la plus élevée. Et, malgré l’UDC, il n’y aucune crainte à avoir sur la solidité de son système démocratique. Et tout compte fait, plus d’autre que la Suisse a le plus profité d’un taux très élevé d’immigration?
          Je ne suis pas naïf, mais sait que l’immigration sert aussi les intérêts économiques des nations.
          GC

      2. Pourriez-vous définir “l’extrême droite” ?

        L’UDC = le RN/FN ? = Fratelli d’Italia ? = Sverigedemokraterna ? = nazi ?

        1. Il y a plusieurs courants dans l’extrémise de droite. En revanche, il y a des dénominateurs communs comme l’exclusion, le nationalisme, l’ethnocentrisme et la peur de tout ce qui n’est pas nôtre. Mais qu’est-ce qui est nôtre? C’est là, où l’extremisme de droite se divise en son sein: l’arabe, l’immigré, les élites, le juif?
          Et puis dernièrement apparaît un nouveau concept, à savoir celui du localisme auquel j’avais consacré un article sur ce blog. Le localisme, ça sonne bien, ça fait “près de chez nous”, ça rassure. En réalité, ça exclut, ça divise à l’extrême et appauvrit la communauté. Le localisme, c’est le synomyme bon teint du refus de l’autre.
          GC

          1. Donc si je privilégie l’achat de pommes chez mon voisin paysan (plutôt que des pommes moins chères d’Espagne) je suis un affreux extrémiste ?

            Josef Zisyadis, et sa semaine du Goût de notre terroir, était l’avant-garde de l’extrême droite ??

          2. Vous venez de tomber dans le piège de l’extrême droite. Le localisme est une arme redoutable pour se donner bonne conscience.
            Un petit conseil à tous ces localistes, suisses par exemple: ne buvez plus de jus d’orange, car il n’y a pas d’oranges en Suisse!

          3. Je ne comprends pas.

            C’est donc bien d’acheter à proximité, mais mal de l’encourager ?

            Vouloir des taxes sur les produits d’importation, pour protéger notre agriculture, est devenu un marque d’extrême droite ?

          4. La politique agricole commune ne concerne pas la Suisse, vous devriez le savoir…

            Comme les pays membres de l’AELE n’ont pas de politique agricole commune, ils conviennent entre eux, d’une part, et avec chaque partenaire, d’autre part, de concessions réciproques dans des accords bilatéraux séparés.

            Toutes les concessions accordées par la Suisse aux partenaires de libre-échange sont compatibles avec la politique agricole suisse. En ce qui concerne les produits agricoles non transformés, il s’agit en particulier de réductions des droits de douane sur les produits non sensibles (fruits tropicaux, etc.) et sur les importations dans les limites des contingents tarifaires OMC (viande ou fruits/légumes, etc.). Les concessions octroyées dans le cadre des contingents OMC offrent aux partenaires commerciaux un avantage relatif par rapport à d’autres exportateurs pour des produits jugés sensibles par la Suisse, sans que le volume total des importations n’augmente pour autant.

            La Suisse prélève sur les produits agricoles transformés un droit de douane composé d’un élément dit « mobile » (compensation du handicap du prix des matières premières pour la Suisse) et d’un élément de protection industrielle, qui est généralement supprimé pour les partenaires de libre-échange. La Suisse s’efforce pendant les négociations d’obtenir des concessions aussi étendues que possible pour les produits agricoles présentant un fort potentiel d’exportation. Les produits agricoles de base comprennent en particulier des produits laitiers (fromage compris), la viande séchée et le vin, ainsi que la nourriture pour animaux, et, s’agissant des produits agricoles transformés, les boissons, dont le café, le chocolat, les biscuits et les confiseries.

          5. Eric Zemour, que vous qualifiez d’extrémiste de droite est…juif.
            Certains de gauche l’ont même qualifié de fasciste anti-sémite…

      3. Et les dangers de l’extrême gauche ? Ah bien sur, pour vous les goulags, la RDA et l’URSS n’ont jamais existé, les communistes trotskistes, léniniste n’existent pas…. La gauche ce sont les gentils Bisounours.

        1. Si me souvenirs sont bons, Trotsky a été assassiné par les communistes de Staline.
          Que de confusions dans votre tête!

          1. Toujours l’esquive quand on est à court d’arguments….
            Trotsky était d’extrême droite selon vous… Chavez et Castro des démocrates socialistes…
            C’est pathétique de débattre avec les gauchistes car ils refusent le débat, et restent ancrés dans leur dogmes. Pour un militant, c’est normal, mais pour un professeur ça ne l’est pas. Mais bon, quand on voit que Sandrine Rousseau était président d’université et professeur, on ne s’étonne plus de rien.

          2. Que de confusions dans votre tête! Ai-je affirmé un instant que Trotsky était d’extrême droite? Vous ne possédez certainement pas une culture historique d’avant-garde. Et le mot gauchiste, employé durant la seconde moitié du 20e siècle, ne s’applique plus aux forces politiques d’aujourd’hui.
            GC

          3. ” Et le mot gauchiste, employé durant la seconde moitié du 20e siècle, ne s’applique plus aux forces politiques d’aujourd’hui. ”

            C’est cela… 1984 de G.O. n’est pas différent de votre attitude, vous effacez ce qui vous arrange et ré-écrivez l’histoire à votre guise. C’est bien la marque des gauchistes totalitaires dont votre appartenance ne fait plus aucun doute à la lecture de toutes vos réponses sur ce blog.

            Curieux aussi que cela ne s’applique pas à la droite… Normal pour un gauchiste, tous les autres ne sont que des fascistes.

          4. Le mot gauchisme fut notamment employé dans les années 60 et 70 pour qualifier l’extrême gauche.
            Le gauchisme fut surtout rejeté par les partis communistes.
            Le ton et le contenu de vos messages sont au diapason de votre manque de savoir historique et politique.
            GC

          5. Relisez-vous, vous pourrez juger de votre propre ton et du mépris insultant que vous affichez envers tous ceux qui ne sont pas de votre avis, marque typique des gens de gauche s’il en est….
            Je plains vos étudiants qui ont à subir votre étroitesse d’esprit et votre manque de recul sur la société et son histoire politique.
            A ce que je peux en déduire, vous n’avez JAMAIS mis les pieds en URSS ou RDA avant la chute du mur, car si c’était le cas vous ne tiendriez pas des propos aussi condescendant envers la gauche sauf à être complètement pervers.

          6. Encore raté ! J’ai mis les pieds en RDA, ai donné de nombreux cours sur ce pays et ai consacré de nombreux écrits à son système, son régime et sa culture.
            Mieux encore: je fus l’un des tous premiers enseignants francophones dans une Université des nouveaux Bundesländer!
            Ai pris-e- qui croyait prendre!
            Tant pis pour vous!
            GC

          7. Vous avez dû être accueilli en grandes pompes par le parti et les suppos de la RDA et on vous a montré que ce que l’on voulait vous montrer, pour parler ainsi, car vous ne pouvez pas avoir vos positions si vous aviez vu la réalité du quotidien des allemands de l’est et de ceux qui sont morts sous les balles en voulant quitter le “paradis socialiste” que vous encensez dans tous vos blog et que vous prônez comme modèle de société socialiste.

            C’est encore plus grave que ce que je croyais, en être arrivé là… Il faut être totalement aveugle pour ne pas avoir vu ou fermer volontairement les yeux sur ce que l’on ne veut pas voir…
            Je vais en rester là, car je n’ai plus envie de m’abaisser à débattre avec quelqu’un qui continue d’encenser des régimes qui ont tué tant de monde au nom de la liberté…

          8. Vous avez entièrement raison de vous retirez de cet échange. Pour votre information, mes contacts en RDA étaient purement familiaux, en l’occurrence d’une famille juive qui avait été cachée pendant la guerre par ces très rares Allemands qui avaient eu le courage, au péril de leur vie, à s’opposer au nazisme.

  13. À Debunker je dis toute ma confusion d’avoir cru , un instant seulement, que certains arrangements pouvaient être discrètement concédés, avec même parfois l’approbation tacite des services de renseignement.
    Je dois être tatillon à l’excès( tout comme le furent les créateurs du dossier Swiss Secrets en 2022). L’article 47 de la loi de 2015 (qui fait office de baillon posé sur les médias suisses) , est certainement le signe d’une transparence sans faille.

    Passons.

    Le virage à droite évoqué plus haut , largement potentialisé et viralisé par les réseaux sociaux et les flux internet, est un virage vers l’extrême-droite. Il répond peut-être aux frustrations ( légitimes) des peuples , mais il se nourrit ce me semble d’une banalisation, d’un oubli ou d’une méconnaissance de l’Histoire qui pourraient nous entraîner vers de tristes jours.
    Ce virage est très loin d’être la moins mauvaise des solutions. Et il faudra en trouver une.
    En se résignant malheureusement à subir des hostilités de plus en plus intransigeantes et nourries par les biais de confirmation.
    Serge Tisseron , psychiatre, évoque le sujet du déni dans un livre qui éclaire bien des affrontements que nous observons de nos jours.

    Il faut effectivement de la persévérance et un esprit résolu pour remettre en question des assertions tapageuses et à la mode,ou des convictions qui sont plus des croyances que le produit de raisonnements pondérés.

    Vous remerciant pour ce blog Monsieur Casasus

  14. Debunker est désagréable avec l’auteur de ce blog (et il n’est pas le seul, ce qui montre bien qu’il y a de la colère dans l’air) mais il nous apprend des choses intéressantes. Quand à monsieur Casasus, il devient de plus en plus sympathique depuis qu’il nous avoue son goût pour Giraudoux. Attention quand-même cher monsieur Casasus, Jean Giraudoux n’était pas tout à fait de votre école de pensée (politique).

    1. Cher Monsieur ou Madame,

      Giraudoux n’est certes pas un homme dont je partage les idées, mais c’est un grand auteur du 20e siècle qui mérite le plus grand respect.
      Bonne soirée.

  15. Pourquoi tant de publicité pour l’extrême-droite? On ne parle plus que de l’extrême-droite partout, comme si cela représentait une “solution.
    Tout simplement parce que les puissances financières qui dominent le monde – les banques centrales + les multinationales – préfèrent que l’extrême-droite arrive au pouvoir.
    Cela leur évitera de porter le poids de la crise économique énorme qui arrivera cet hiver. Mieux vaut que ce soit l’extrême-droite, car l’extrême-droite fera le sale boulot pour que tout le monde marche au pas durant la période d’austérité qui s’en vient.
    Conclusion – l’extrême-droite sert d’idiot utile pour faire régner l’ordre dans une période de chaos.
    La vraie question est donc la suivante – pourquoi en est-on arrivé là?
    Et les causes sont d’abord aux politiques ultra-libérales qui ont abouti à un surendettement absolument insoutenable pour affronter une période de crise. Du coup, l’extrême-droite arrange certains.
    L’extrême-droite bénéficie d’un traitement médiatique très favorable.
    Plus on en parle, même en mal, plus on favorise l’extrême-droite.

    1. Eternel débat que celui de la publicité à donner à l’extrême droite. L’ignorer peut s’avérer très dangereux.
      Attention de ne pas tomber dans l’analyse erronée entre “le grand capital” et l’extrême droite, même si le premier a parfois choisi en dernière instance la seconde contre le communisme. Ce fut par exemple le cas en Allemagne dans les années 30 et durant la Guerre froide en Amérique du Sud.
      GC

      1. En quoi l’analyse d’une collusion entre grand capital et extrême-droite serait-elle erronée pour la période particulière que nous vivons?
        C’est un scénario qui a été utilisé par le passé, comme vous l’évoquez, et je crains qu’il ne soit réapparu actuellement comme une solution de court terme, opportuniste, aux yeux de certains.
        Faire comme si ce scénario n’existait plus me semble un voeu pieux.
        Le grand capaital n’a jamais eu de morale, il a juste des intérêts.
        Et ses intérêts sont mise en danger par la grave crise économique/énergétique en cours.
        L’extrême-droite n’est certes pas le cheval favori du grand capital… mais ce serait un coup de poker, destiné à maintenir l’ordre dans certains pays, à faire peur dans d’autres, et à resserer les rangs de manière globale.
        Et c’est peut-être plus qu’une tentation en ce moment, afin de sauvegarder l’essentiel de ses billes?
        En ce sens, ce qui est à observer avec acuité, ce n’est pas uniquement les tentations populistes d’une partie de la population – que l’on commente en long et en large – mais aussi son instrumentalisation par le grand capital.

          1. Non, c’est un constat de certains rapports de forces et d’intérêts dans la société humaine. Vous pouvez ne pas partager ce constat, mais il faudrait argumenter un minimum.
            De façon générale, d’accord pour observer et s’alamer des réactions et frustrations de la population qui s’appauvrit.
            Mais il faudrait aussi observer l’organisation du pouvoir (surtout économique), ses relais et ses stratégies. Sinon c’est juste jouer à l’autruche.
            De fait, la population n’a pas décidé de se confiner, décidé de fermer les entreprises et de se mettre au chômage partiel, décidé de se passer du gaz et pétrole russe, décidé d’augmenter les prix de l’électricité, décidé de relancer la course aux armement et SURTOUT décidé d’augmenter les taux d’intérêts (l’arme absolue)!
            Et la population est impactée par toutes ces décisions, ce n’est pas un surprise j’espère?
            Qui a décidé?
            Certains ont décidé! Et c’est ce qui m’intéresse.
            Par ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir que les grands groupes de presse appartiennent aujourd’hui à ce que vous appelez le “grand capital” (en Suisse comme ailleurs).
            Et que ces groupes de presses peuvent faire leur une avec G.Meloni ou L.Truss et passer leur temps à les montrer en photo au travail ou à la plage.
            D’autres n’apparaissent jamais dans le journal ou à la TV. Ce sont des choix.

          2. Un peu plus de rigueur scientifique vous aiderait à faire le tri de vos idées, dont certaines ne sont dénuées de tout fondement.
            GC

  16. Ceux qui prennent ce genre de décisions sont les raisons de la progression de la droite dure.

    https://www.tdg.ch/prives-de-permis-s-ils-peuvent-finalement-etudier-en-suisse-839297973837

    Mes gosses ont fait un apprentissage car, mère seule, je n’avais pas les moyens de les envoyer à l’uni.

    Et, là, j’apprends que les permis F (donc demande d’asile rejetée) ont tout gratuit ! Aide sociale, bourse, frais d’études… alors que leur demande d’asile a été rejetée mais que l’exécution de leur renvoi a été suspendue.

    Ecoeurée.
    Allez, remplissez ma rage, en me disant que c’est moi qui vous écoeure…

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