Les étudiants américains pressent leurs université de désinvestir dans les secteurs des énergies fossiles

L’Université de Stanford vient de décider de cesser d’investir dans le charbon. L’annonce peut paraître étonnante, mais aux Etats-Unis, nombre d’universités disposent d’énormes fonds (endowments) qu’elles investissent dans différents secteurs. Stanford rejoint ainsi une dizaine d’alma mater qui ont déjà pris ce type de mesure.

A Havard, qui dispose de 32 milliards de dollars – c’est l’université la mieux dotée du pays -, des étudiants viennent de bloquer l’accès à des bureaux administratifs, car l’université ne semble pas disposée à désinvestir dans ces domaines. Interviewée par la radio publique NPR, Chloe Maxmin, du mouvement “Désinvestir à Harvard” a participé à la manifestation. Elle estime que c’est une question de cohérence intellectuelle, pour une université comme Harvard de cesser les investissements dans les énergies fossiles. Le prestigieux établissement de Boston offre en effet des cours sur le réchauffement climatique. Pour “Divest Harvard”, ce n’est pas suffisamment, même si l’université a créé un poste de vice-président pour des investissements durables, elle a rejoint le projet de “de carbon disclosure”. Mais pour Cloe Maxmin, la cohérence académique va plus loin. A un moment où le National Climate Assessment annonce des conséquences catastrophiques du réchauffement climatique aux Etats-Unis, le mouvement Divest pourrait gagner en popularité.

 

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