C'est le débat qu'a ouvert le Washington Post après le vote du Congrès mettant fin à la paralysie de l'administration et relevant le plafond de la dette de l'Etat fédéral. Lors des négociations entre démocrates et républicains, plusieurs femmes ont joué un rôle crucial pour trouver un compromis afin d'éviter le défaut de paiement de l'Amérique, dont les sénatrices républicaines du Maine et d'Alaska Susan Collins et Lisa Murkowski. La démocrate Nancy Pelosi, leader de la minorité de la Chambre des représentants, passe pour être à gauche du Parti démocrate. Elle s'est battue pour que Barack Obama propose dans sa réforme de la Santé l'option publique, une assurance-maladie étatique. Le président dut y renoncer, mais Nancy Pelosi continua de défendre bec et ongles ce qui est aujourd'hui appelé Obamacare. Par pragmatisme. Lors du vote du Congrès pour mettre fin au "shutdown", elle a voté une résolution qui ne lui plaisait pas, mais qui s'imposait pour éviter de saborder la reprise économique.
Il y a bien sûr des contre-exemples de femmes beaucoup moins animées par un esprit construtif. On pense à la représentante du Minnesota et membre du Tea Party Michele Bachmann qui ne rate aucune occasion pour déverser son fiel sur le "socialiste" Barack Obama. Bien que dans l'ombre, l'ex-égérie du Tea Party Sarah Palin n'est pas en reste. Cette dernière prône la fin d'Obamacare, mais aussi la destitution du président.
Voici le débat du Washington Post: