Les médias ont souvent reproché au président démocrate qu'il ne communiquait pas suffisamment les bienfaits de la réforme du système de santé baptisée Affordable Care Act. Mercredi, Barack Obama a fait un état des lieux et martelé les progrès accomplis grâce à la réforme alors que sa mise en oeuvre est d'une extrême complexité. A New York par exemple, les coûts pour l'achat d'une assurance-maladie privée vont, selon les autorités de New York, baisser de 50%. Plusieurs Etats comme la Californie, Washington et l'Oregon vont voir les primes maladies baisser en raison d'une concurrence meilleure entre assureurs.
Le président a rappelé que l'achat d'une assurance-maladie est obligatoire à partir du 1er octobre. La Maison-Blanche a toutefois retardé l'entrée en vigueur de la réforme pour les entreprises en raison de problèmes administratifs complexes qui auraient porté préjudice à la perception que celles-ci peuvent avoir de ce que les républicains appellent l'ObamaCare. Barack Obama a par ailleurs souligné que pour 85% des Américains assurés, rien ne change.
Les arguments avancés par le président démocrate ne suffisent pas à convaincre les républicains qui continuent d'espérer abroger un jour l'Affordable Care Act. La Chambre des représentants, dominée par le Grand Vieux Parti, a voté mardi pour la 38e et 39e fois pour abolir des parties essentielles de la loi. Mais avec un Sénat à majorité démocrate, la perspective de le faire est nulle.
Voici l'intervention du président Barack Obama: