Le général Martin Dempsey n'a pas envie d'inscrire son nom dans l'histoire des Etats-Unis, affublé du qualificatif de tête brûlée. Mardi, devant des journalistes rassemblés par le Christian Science Monitor à Washington, le chef d'état-major interarmées a été très clair: "Si j'ai été prudent à propos du recours à la puissance militaire, c'est parce que je me demande si une intervention militaire produirait le résultat que non seulement les membres du Congrès, mais aussi chacun de nous souhaiteraient, à savoir la fin de la violence, une certaine réconciliation politique entre factions et une stabilisation de la Syrie. A mes yeux, il n'est pas évident que cela produirait un résultat [probant]."
Martin Dempsey relève que, pour la Syrie (photo Miguel Medina/AFP), le Pentagone continue de travailler sur toutes les options possibles, mais reconnaît qu'aucune d'elles n'est vraiment souhaitable, qu'il s'agisse de troupes sur le terrain ou de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne.