Quand les pires ennemis coopèrent

000_Was7439911Deux événements qui se sont déroulés mercredi jettent une lumière inédite sur le rapport qu'entretiennent les pires ennemis de la planète. Les autorités de Cuba, qui n'hésitent jamais à fustiger la grande puissance impérialiste et le voisin américain, ont autorisé des agents du FBI à se rendre à Cuba pour arrêter un couple d'Américains (Sharyn et Joshua Hakken/photo AFP) qui ont kidnappé leurs enfants de 4 et 2 ans dont ils avaient perdu la garde. Le geste de la Havane fut un rare exemple de coopération efficace entre les deux pays qui se regardent en chiens de faïence depuis plus de 60 ans.

Or Cuba n'avait aucune obligation de faire ce geste, n'étant pas lié par un traité d'extradition avec les Etats-Unis. La Havane n'a pas non plus signé la Convention de la Haye facilitant le retour d'enfants kidnappés. Les autorités cubaines avaient plutôt l'habitude, jusqu'ici, d'accueillir des criminels américains qui venaient à Cuba pour fuire la justice américaine.

Mercredi toujours, un séisme de 6,3 sur l'échelle de Richter frappait le sud de l'Iran (photo STR/AFP), causant près de 40 morts et
000_Nic6207937plus de 650 blessés. Une porte-parole du Conseil de la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Caitlin Hayden a présenté à l'Iran les condoléances de l'Amérique: "Le peuple américain exprime ses condoléances au peuple d'Iran pour la dévastation provoqué par le récent tremblement de terre au sud de l'Iran, et en particulier à ceux qui ont perdu des proches ou qui ont des proches qui ont été blessés. (…) Nous sommes prêts à aider le peuple iranien dans ces moments difficiles."

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