A 47 jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat républicain Mitt Romney fait face à une adversité inattendue après
les commentaires très controversés qu'il a faits à huis clos, mais sous l'oeil d'une caméra cachée, lors d'une collecte de fonds chez le millionnaire Marc Leder en Floride au mois de mai.
Jeudi, le co-président de sa campagne de Mitt Romney, Tim Pawlenty (photo Brendan Smialowski/AFP), qui fut un très bref instant en automne 2011 candidat à l'investiture républicaine avant de se désister, a annoncé qu'il démissionnait de ce poste pour endosser celui que responsable du Financial Services Roundtable, un groupe de pression très influent dans le secteur bancaire.
Avant lui, le sénateur républicain du Nevada Dean Heller, qui se bat pour conserver son siège au Capitole dans une bataille qui s'annonce difficile, a lui aussi pris ses distances comme Linda McMahon, candidate républicaine au Sénat pour le Connecticut. Opposé à la tenace Elizabeth Warren, qui quitta l'administration Obama en 2010, le sénateur du Massachusetts Scott Brown a jugé nécessaire de se distancier des propos de Mitt Romney. Quant à la candidate républicaine au Sénat Linda Lingle, d'Hawaï, elle le déclare sans ambages: "Je ne suis pas un béni-oui-oui de mon parti et je ne suis pas responsable des déclarations de Mitt Romney." Faisant référence aux 47% de victimes évoqués par Mitt Romney, elle souligne: "Les gens d'Hawaï savent que je ne crois pas dans les étiquettes et eux non plus."