A voir le climat qui règnait lors de la réunion entre les chefs de la diplomatie américaine et russe Hillary Clinton et Sergueï Lavrov à St-Peterbourg à la veille du sommet de Genève sur la Syrie, on pourrait croire que les relations entre Washington et Moscou restent empreintes de l’esprit du “reset button”, de la mise des compteurs à zéro auxquels les deux pays ont procédé à Genève en mars 2009.
Or cette entente semble aujourd’hui contredite par les faits tant les positions américaines et russes sur le conflit en Syrie divergent sur un point essentiel: Bachar el-Assad. Pour Moscou, il est hors de question de “lâcher” Assad ainsi, Damas ayant été un allié proche des Russes depuis l’époque du lion de Damas Hafez el-Assad. Pour Washington, l’actuel président syrien doit quitter la scène tant ses mains sont tâchées de sang.
Mais entre Hillary Clinton et Sergueï Lavrov, l’atmosphère reste joyeuse…