Romney, un “danger pour le Moyen-Orient”

En matière de politique étrangère, le très probable rival républicain de Barack Obama dans la course à la Maison-Blanche, Mitt Romney, inquiète ses propres conseillers qui, pour reprendre l'expression de l'un d'eux, s'arrachent les cheveux. Récemment, l'ex-gouverneur du Massachusetts a déclaré que la Russie était l'ennemi numéro un de l'Amérique. Oubliée la remise des compteurs à zéro (reset buton) entre les deux pays, oublié le fait que la Guerre froide est terminée. Contrairement à d'anciens secrétaires d'Etat et à la Défense tels que George Schultz, James Baker ou encore Henry Kissinger, il plaidait aussi contre l'adoption par Washington du nouveau Traité Start de réduction des armes stratégiques en 2010. Or sans ce traité qui arrivait à échéance, tout le système de vérification réciproque se serait effondré. Le récent boycottage du sommet du G8 à Camp David par le nouveau président russe Vladimir Poutine semble apporter de l'eau au moulin de Mitt Romney. Mais les choses sont plus complexes.

La Russie n'est pas le seul dossier de politique étrangère où Mitt Romney provoque régulièrement des sueurs froides aux diplomates américains. A propos de l'Iran, le républicain prône une politique qui n'a rien à envier aux néoconservateurs tels que John Bolton. Quant au Moyen-Orient, sa vision est loin de convaincre le candidat à la présidentielle égyptienne et ex-secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. Christiane Amanpour l'a interviewé sur CNN:

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