Le New York Times vient de procéder à 50 suppressions de postes dans le secteur administratif pour "s'ajuster au changement d'environnement économique et pour maintenir (la) santé économique" du titre (photo AFP).
Le licenciement d'un des cinquante employés suscite de vives réactions au sein du quotidien new-yorkais: George Freeman, l'un des plus célèbres avocats de la maison. C'est chez lui que couraient les collaborateurs du New York Times chaque fois qu'ils avaient un problème juridique lié à un article ou à la défense du premier amendement de la Constitution garantissant la liberté d'expression et de la presse.
Certains s'inquiètent aussi du fait que parmi les "débauchés" figurent plusieurs Afro-Américains et Hispaniques
Ces mesures interviennent alors que depuis une année, la corporation des journalistes (Guild) du New York Times est en difficile négociations avec la direction du journal qui entend geler les retraites, entraînant pour certains des pertes allant jusqu'à 40 000 dollars. Les collaborateurs du quotidien de la 42e Rue craignent que cela ne soit qu'un début. Pour rappel, le New York Times emploie plus de 1000 journalistes.