La scène avait été prise en 2010 dans la ville de Sangin en Afghanistan. Des GI de l'armée américaine posaient en treillis, avec leur arme personnelle, devant un drapeau américain et un autre drapeau avec le sigle SS. Malgré le tollé provoqué par cette image, les soldats ne seront pas punis. Le commandant du corps des Marines, le général James Amos, s'en explique. Selon une enquête menée à l'interne, les militaires incriminés ne faisaient pas le lien entre le sigle SS, l'Holocauste et l'Allemagne nazie. Pour eux, cela signifiait plutôt Scout Sniper, une expression utilisée pour qualifier des Marines ayant suivi une formation spéciale de terrain.
Pour parer à ce type de dérapage, le secrétaire d'Etat à la Défense Leon Panetta a jugé nécessaire de dire à quel point ce type de sigles ne doit pas être toléré dans l'armée américaine. Mais il a aussi estimé indispensable de mettre sur pied une formation pour que les soldats comprennent les signes qu'ils utilisent.
Des questions se posent aussi sur la compréhension qu'ont les Marines des questions religieuses ou ethniques. Il y a peu, des soldats américains sont apparus sur une vidéo les montrant en train d'uriner sur les corps de combattants talibans tués. Une scène vécue par certains comme une humiliation. Vu la complexité des théâtres de guerre d'aujourd'hui, une armée mieux formée à ces aspects qui ne sont pas directement militaires est de nature à créer moins de crispations et de scandales dans une ère où l'utilisation des symboles est ultra-médiatisée.
This is why Facebook games are becoming more popular. The ease of use and dissemination of content, tagging gekddaagafed