Taxe aux urgences: une proposition injuste et inefficace

En ne classant pas une initiative parlementaire des Verts libéraux demandant l’instauration d’une taxe de 50 CHF aux urgences, le Conseil national a montré qu’il a une vision court-termiste et agit contre l’intérêt des patient·e·s et des professionnel·le·s de la santé.

 

Crises sanitaire et énergétique, pénurie de médecins, burnout du personnel soignant, vieillissement de la population, hausse des primes d’assurance maladie ou encore la surconsommation de soins. Les menaces qui pèsent sur la durabilité de notre système de santé se sont fortement accrues ces dernières années, faisant craindre une dégradation de sa qualité et un renforcement des inégalités sociales de santé. On peut rajouter à ce constat, le bilan énergétique et écologique très lourd de notre système de santé centré sur des soins (ultra)spécialisés: le bilan carbone du système de santé suisse correspondant à environ 1 tonne de CO2 par habitant par année, soit 6.7% des émissions nationales(1). Il y a urgence pour réformer la manière dont nous organisons les soins et garantissons la meilleure santé de la population.

 

Obnubilé par les coûts de la santé et la hausse impopulaire des primes d’assurance-maladie, le parlement manque cruellement de vision pour notre système de santé et se retrouve dans l’incapacité chronique d’y apporter les réformes nécessaires à sa pérennisation.

Pire, sous l’influence toujours plus grande du lobby des assureurs, il soutient des propositions à rebours du bon sens clinique qui risquent d’affaiblir l’accès aux soins de populations déjà socialement vulnérabilisées. Comme cette décision de septembre 2022 de ne pas classer une initiative parlementaire des Verts libéraux demandant l’instauration d’une taxe aux urgences pour les cas dits « bénins ». Le principe d’une telle taxe est de faire payer un montant, par exemple 50 CHF, à toute personne s’étant rendue aux urgences sans qu’un médecin l’y ait envoyé ou sans qu’une hospitalisation en résulte.

 

Comment savoir a priori qui aura besoin de soins d’urgence?

Sur le plan médical, l’instauration d’une telle taxe posera un problème majeur d’identification des réels besoins des patient·e·s puisque les critères financiers pourraient se substituer aux critères médicaux pour définir l’accès ou la décision d’aller aux urgences.

En effet, différencier une situation clinique nécessitant une consultation dans un service d’urgences d’une situation pouvant être prise en charge par le·la médecin de premier recours n’est pas aisé. Une étude, publiée en 2013 déjà dans un prestigieux journal de médecine américain, avait analysé plus de 34 000 consultations aux urgences aux États-Unis pour distinguer celles que l’on pouvait considérer, a posteriori, comme non urgentes et relevant de la médecine de premier recours de celles nécessitant une hospitalisation ou des soins urgents(2). Seuls 6,3 % des consultations pouvaient être classées dans la catégorie relevant de la « médecine de premier recours ». De plus, les patient·e·s entrant dans cette catégorie arrivaient aux urgences avec 88,7 % de symptômes similaires à celles et ceux ayant un diagnostic nécessitant une prise en charge urgente(3).

Comment donc définir a priori qui aura besoin ou non de soins urgents? De plus, il se posera la question de savoir qui devra déterminer si une visite est justifiée ou non, au risque d’engendrer un ralentissement des flux et surtout de nuire à la relation médecin-patient·e. La taxe jouera un rôle punitif pour les patient·e·s qui ne seraient pas parvenus à convaincre leur médecin de la légitimité de leur consultation.

 

Une taxe socialement injuste

 

L’instauration d’une telle taxe est socialement injuste. On sait que l’utilisation fréquente des services d’urgence est, pour une grande partie des patient·e·s socialement précarisé·e·s, le signe d’un mauvais accès au système de santé ambulatoire et l’absence de médecin généraliste. Cette taxe rendra plus difficile leur accès aux soins et augmentera le risque de consultations tardives aux urgences. Ce qui aura pour conséquence sanitaire supplémentaire une augmentation de la mobilisation de ressources humaines et financières. Il a en effet été démontré qu’une participation aux frais plus élevée pouvait conduire, in fine, à des dépenses de santé plus importantes au niveau du système de santé dans sa globalité(4).

15-20% de la population a déjà renoncé à des soins pour des raisons financières (5,6).

D’ailleurs, la Suisse est déjà équipée de plusieurs instruments financiers incitant à renoncer à des soins tels que la franchise et la quote-part. Il faut ajouter à cela des primes non proportionnelles au revenu des ménages.  On sait que 15-20% de la population a déjà renoncé à des soins pour des raisons financières. Une augmentation de ces renoncements aux soins, y compris pour des besoins cliniques qui auraient nécessité une prise en charge rapide, est donc à craindre.

Pourtant, cela n’a pas empêché le Parlement de soutenir jusqu’ici le principe de l’instauration de cette taxe, contre l’avis de l’ensemble des acteurs de la santé, à l’exception des assurances-maladies.

 

Lutter contre la fréquentation excessive des services d’urgence: des solutions existent

 

Or, des solutions pragmatiques, efficaces et équitables existent pour lutter contre la fréquentation excessive des services d’urgence. On peut citer notamment le case management pour les patient·e·s avec des besoins socio-sanitaires importants, le renforcement de la coordination avec les médecins de premier recours, ou encore l’ouverture de lignes téléphoniques de triage. Ces mesures nécessitent toutefois une certaine volonté politique des autorités, et non pas un recours à des solutions simplistes et contre-productives.

Il est dès lors à espérer que dans la mise en application de cette initiative, le Parlement et le Conseil fédéral sauront tenir compte de l’avis de l’ensemble des acteurs du système de santé, y compris des patient·e·s, pour limiter au maximum les conséquences délétères potentielles de l’instauration d’une taxe aux urgences. En particulier, ils devront veiller à limiter le fardeau administratif pour les professionnel·le·s de la santé, déjà fortement sous pression depuis de nombreuses années et éviter un accroissement des iniquités de santé entre catégories de la population en assurant l’accès universel à des soins de qualité à toutes et tous.

 

La santé ne doit pas être un fardeau financier

 

Finalement, au-delà de cette taxe, il est grand temps que le Parlement se saisisse véritablement de la question des soins et de la santé en Suisse et qu’il y apporte des réformes pour garantir à la population suisse un système de santé durable et équitable. Ceci doit passer par un fort renforcement de la prévention et promotion de la santé – notamment dans les domaines de lutte contre les maladies métaboliques, cardiovasculaires, oncologiques, psychiatriques et les dépendances – et une vision de la santé globale et intersectorielle. Des mesures visant à améliorer la coordination interdisciplinaire et interprofessionnelle dans le suivi et la prise en charge ambulatoire des patient·e·s, en particulier avec maladies chroniques, ainsi qu’à réduire les actes de soins inutiles en généralisant des démarches telles que Smarter Medicine (www.smartermedicine.ch), semblent indispensables. Enfin, une réforme du financement du système de santé permettrait d’assurer son accessibilité à toutes et tous, et ainsi éviter que la santé ne soit un fardeau financier trop important pour les ménages à faible et moyen revenu.

Sources:

[1] Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) (2022) Pour des services de santé suisses durables dans les limites planétaires. Swiss Academies Communications 17 (4).
[2] Raven MC, Lowe RA, Maselli J, Hsia RY. Comparison of Presenting Complaint vs Discharge Diagnosis for Identifying “Nonemergency” Emergency Department Visits. JAMA 2013;309:1145-53.
[3] Ibidem

[4] Chandra A, Gruber J, McKnight R. Patient Cost-Sharing and Hospitalization Offsets in the Elderly. Am Econ Rev 2010;100:193-213.
[4] Wolff H, Gaspoz JM, Guessous I. Health Care Renunciation for Economic Reasons in Switzerland. Swiss Med Wkly 2011;141:w13165. DOI : 10.4414/smw.2011.13165
[6] Guessous I, Theler JM, Izart CD, et al. Forgoing Dental Care for Economic Reasons in Switzerland: A Six-Year Cross-Sectional Population-Based Study. BMC Oral Health 2014;14:121.

Christophe Clivaz

Christophe Clivaz est le premier conseiller national vert valaisan. Il a été auparavant député (2013-2016) et conseiller municipal à Sion (2009-2019). Politologue de formation (Dr. en administration publique), il s'est spécialisé dans l'étude du tourisme alpin. Il est professeur associé à mi-temps à l'Institut de géographie et durabilité de l'Université de Lausanne, sur le site de Sion.

34 réponses à “Taxe aux urgences: une proposition injuste et inefficace

  1. Je suis d’accord avec vous, cette initiative n’a pas de sens, l’urgence se détermine uniquement par le médecin des urgences qui fait le tri en sur la base de son diagnostic et pas par le patient ou sa famille avant d’aller aux urgence en cas de problème de santé.

    Votre blog gagnerait en lisibilité en n’utilisant pas cette écriture inclusive qui rend la lecture de vos texte pénible et rebutante et qui de plus n’est pas en accord avec la loi qui ne la reconnait pas.

    Enfin, vouloir caser le sujet du CO2 dans cette question de santé et des urgence médicales, je cite :

    ” On peut rajouter à ce constat, le bilan énergétique et écologique très lourd de notre système de santé centré sur des soins (ultra)spécialisés: le bilan carbone du système de santé suisse correspondant à environ 1 tonne de CO2 par habitant par année, soit 6.7% des émissions nationales. Il y a urgence pour réformer la manière dont nous organisons les soins et garantissons la meilleure santé de la population.”

    Il fallait le faire, vous l’avez fait !
    Seul un vert peut mélanger des sujets qui n’ont rien à voir. Vous voulez quoi ? Cesser de chauffer les hôpitaux ou mettre les chambres des malades à 19° ? Transporter les blessés en voitures tirées par des chevaux ? Un peu de sérieux SVP et vous gagnerez en crédibilité.

    1. La loi n’interdit pas l’écriture inclusive, mais merci d’avoir quand même lu jusqu’au bout 🙂
      Les dimensions environnementales, sociales et économiques sont liées. Il y a bien un lien entre coûts de la santé et environnement: si on parvient à réduire la fréquentation des urgences ou à réduire le nombre d’actes médicaux inutiles ou le matériel utilisé, il y a à la fois une économie de coûts et moins d’utilisation de ressources naturelles et de pollution. Limiter l’impact du système de santé sur l’environnement est aussi source de réduction des coûts du système de santé.
      L’Académie Suisse des Sciences Médicales soutient d’ailleurs comme objectifs pour les systèmes de santé d’améliorer l’expérience de soins des patient.e.s, d’améliorer la santé de la population et de réduire les coûts des services de santé.

      1. Vous affirmez qu’il y a des actes médicaux inutiles ? Qui êtes-vous pour affirmer cela et de quels actes parlez-vous ? Merci de préciser.

        Vous affirmez que l’on utilise trop de matériel médical ? Vous voulez réutiliser des seringues usagées ? Des cathéters ?… Qui êtes-vous pour vous permettre d’affirmer cela ?

        Vous voulez diminuer la ” fréquentation des urgences ” ! Où vont aller les patients ? Car ceux qui viennent aux urgences ont besoin d’aide et vous n’avez pas à dire s’ils ont raison ou tord, c’est au médecin et à lui seul de décider si un cas est urgent ou non !

        Vous parlez de choses que vous ne connaissez pas et vous y greffez de concepts écolos de décroissance qui n’ont rien à faire dans le domaine de la santé où l’objectif unique est de SOIGNEZ des patients.

        Vous n’avez aucune compétence pour parlez de ce sujet et vous vous décrédibilisez totalement en plus d’être insultant pour le corps médical en nous accusant de faire des examens inutiles et de gaspiller du matériel médical. Vos propos sont hallucinants.

        1. Mon texte résulte de discussions et d’échanges avec des médecins ainsi que de la publication suivante de l’Académie Suisse des Sciences Médicales “Pour des services de santé suisses durables dans les limites planétaires (2022)”: https://www.samw.ch/fr/Publications/Feuilles-de-route.html dont je vous laisse prendre connaissance puisqu’elle contient la plupart des réponses aux questions que vous posez.
          Je vais aussi rajouter dans le texte un certain nombre de références bibliographiques concernant le différents points développés.

          1. J’ai effectivement lu ce document qui n’a rien d’officiel, mais est le résultat d’un think-thank de quelques personnes très orienté “vert” vu que le document lui-même est écrit en écriture inclusive (pénible à lire mais qui indique tout de suite la couleur de son contenu).

            Ce qui est écrit n’engage que le point de vue personnel des personnes qui l’on écrit et non le corps médical dans son ensemble que le samw ne représente en rien.

            Il est un ramassis de considérations sans rapport les unes aux autres et totalement décousues et sans aucune justification autre que le dogmatisme vert-rouge écolo sur un sujet qui n’a rien à voir à savoir soigner les patients du mieux possible et ne pas se poser la question de l’impact écologique des soins.

            Lorsque j’ai lu que l’un de leurs axes majeur de ce document est ” Réduire l’utilisation des services de soins ” pour réduire les émissions de CO2, ce document n’a plus aucune crédibilité et n’est qu’un ramassis de stupidités d’écolos totalement pervers.

            Désolé, mais revenez avec des choses un peu plus sérieuses si vous voulez être crédible, je soigne des patients, et je ne mets pas mes actes/examens en balance avec le climat et les émissions de CO2, c’est leur vie d’abord !

            Ce document et vos propos font réellement peur, car la vie humaine tends à passer au second plan face à une idéologie de décroissance y compris en médecine qui pourrait faire que l’on ne soigne plus. Je n’ose pas imagine le monde qui s’offrirait à nous si vous étiez au pouvoir 1984 serai rien face à vos positions.

            Vous devriez consulter car franchement Staline n’était rien par rapport à ce que vous prônez….

        2. Cher Monsieur,

          Je suis très surpris de vos propos.
          Le mouvement international Smarter medicine-Choosing wisely a développé depuis plusieurs années (bien antérieur d’ailleurs à la feuille de route de l’ASSM) une série de recommandations pour limiter les actes médicaux inutiles ou nuisibles. Leur démarche, classique pour la science médicale, se base essentiellement sur l’élaboration de recommandations à partir de méta-analyses d’essais cliniques randomisés. Parmi ces recommandations, pour ne citer que les plus récentes et publiées par la section suisse de cette initiative pour la médecine interne générale (https://www.smartermedicine.ch/fr/liste-top-5/medecine-interne-generale-ambulatoire-2021):
          1. Pas de dépistage ni de nouvelle prise en charge des dyslipidémies pour les personnes de plus de 75 ans en prévention primaire
          2. Pas d’IRM de l’articulation du genou en cas de douleurs dans la partie avant de genou en l’absence de limitation de mouvement ou d’épanchement articulaire sans traitement conservateur préalable adéquat.
          3. Pas de substitution ferrique chez les patients asymptomatiques non anémiques et pas d’infusion de fer sans essai thérapeutique préalable par voie orale
          4. Ne pas mesurer la vitamine D 25(OH) par habitude pour les personnes ne présentant pas de facteurs de risques pour une carence en vitamine D
          5. Aucun check-up de santé approfondi régulier chez les personnes asymptomatiques
          Ce ne sont que quelques exemples de recommandations établies à partir de preuves et soutenues par la Société Suisse de Médecine Interne Générale (mais que vous considérez peut être également comme une bande d’écolo communistes?). Et si elles ont été sélectionnées parmi d’autres, c’est bien car elles sont pratiquées par des médecins, alors que leur bénéfice pour le patient n’est pas démontré. Rien donc d’idéologique et de dangereusement communiste, au contraire, cette démarche se fait pour le bien du patient et pour améliorer la qualité du système de santé.

          De plus, vous vous étonnez du souhait de vouloir “diminuer la fréquentation aux urgences” et que c’est au médecin de décider si un cas est urgent ou non. Si vous relisez l’article, vous constaterez que c’est exactement ce qui y est développé au sous-chapitre “Comment savoir a priori qui aura besoin de soins d’urgence?”. Les propositions développées par la suite (développement du case-management, coordination avec médecine de ville ou développement de centrales téléphoniques de tri) sont également des options qui ne substituent pas la décision du médecin dans la détermination de ce qui est une urgence ou non, au contraire. Il s’agit d’exemples concrets de la littérature récente sur ce qui pourrait être implémenter en lieu et place d’une taxe injuste.
          De plus, vous demandez des ressources et références solides, alors que vous multipliez les clichés du grand méchant rouge communiste, comme si les horreurs de Staline était moins pire qu’une réflexion sur le bilan environnemental global du système de santé suisse. Ce genre de raccourci est choquant, qui plus est de la part d’un médecin. Quand l’OMS (de vilains communistes?) démontre que la pollution de l’air tue prématurément 7 millions de personnes dans le monde et que, selon les études, le chiffre s’élève à 2-300 en Suisse, défendre un environnement plus sain, n’est pas de l’idéologie, c’est de la santé publique.
          Je vous invite en ce sens à lire les rapports annuels du Lancet Countdown (https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2822%2901540-9) (également synthèse très solide de la littérature scientifique, mais peut être pour vous un ramassis de dogmes gaucho-écolo?) qui démontrent le lien entre santé et crise climatique et qui montrent l’importance d’adapter nos systèmes de santé. Par exemple, lors de la COP26, 60 pays (dont pourtant aucun n’est dirigé par des communistes staliniens écolo, étonnant?…) se sont engagés pour atteindre la neutralité carbone de leur système de santé.
          En conclusion, que ce soit Smarter-Medicine, les propositions de réforme du système de santé et l’importance d’adapter notre système de santé à la crise environnementale, toutes ces positions se basent sur des évidences fortes de la littérature médicale et de santé publique récente. Ce n’est donc pas de l’idéologie au contraire de vos affirmations péremptoires et éculées.
          Qu’il y ait débat sur l’avenir du système de santé est normal et important. Je peine, par contre, à comprendre la violence de vos propos.
          Bien à vous

          1. Merci. Tout simplement. Vos avis et descriptions rejoignent parfaitement ce que pensent et déclarent des professionnels de très grande qualité, professionnels (PO en général) que j’ai eu l’immense chance de côtoyer dans ma vie, y compris privée. Chaque patient(e) devrait aussi apprendre l’économicité, l’auto-contrôle, la responsabilisation (pour ne pas dépendre), ce que j’ai dû faire très tôt dans ma vie. Quoi qu’en pensent les habituels détracteurs qui préfèrent la main-mise absolue sur les individus.
            Notre système actuel de santé est en totale déliquescence mais il y a toujours de l’espoir si chacun(e) y met du sien et de la bonne volonté. Belle soirée. eab

          2. Je ne reprendrai que cette phrase ” Aucun check-up de santé approfondi régulier chez les personnes asymptomatiques “.

            Savez-vous ce que c’est que la “prévention” ? visiblement pas.

            Bon nombre de cas graves survenant soudainement et arrivant aux urgences surviennent chez des personnes qui étaient totalement asymptomatiques et auraient pu être soignés simplement si dépistées à un stade précoce donc en l’absence de symptômes. Je citerai au passage, dépistage de cancers, infarctus etc…

            Rien que cette proposition décrédibilise tout le reste. Quand à chercher à arriver à des soins zéro carbone, c’est juste d’une ineptie, la priorité est la santé du patient, c’est tout.

            Enfin parler ” d’actes médicaux inutiles ou nuisibles” est proprement insultant car vous traitez ainsi les médecins d’incapable qui ne savent pas ce qu’ils font.
            Désolé, mais je ne réponds plus à ce genre accusations insultante pour tout le corps médical dans son ensemble.

  2. De plus en plus, et en matière de santé comme ailleurs, on en vient à accepter le “tri”. Le citoyen, déboussolé, panique d’autant plus facilement que la porte lui sera ouverte ou fermée en fonction de son porte-monnaie. Et non en fonction des primes de son assurance Lamal, obligatoire. Des situations parallèles se font jour partout. Ainsi dans le domaine bancaire (qui est aux Urgences sévères en ce moment.) Les petits épargnants et salariés modestes qui pour des motifs historico-personnels sont restés fidèles au Crédit Suisse ou à une banque fantasque passent de sales quarts d’heure à se demander quoi faire. Accidentés, malades, travailleurs précaires… sont mis sous perfusion de la Dépendance: ils doivent payer, rembourser leurs dettes, ne pas émarger au Système – ici l’hôpital – tout en garantissant la trésorerie… qui est confisquée et recyclée en fonds qui leur échappent. À titre d’exemple: dimanche soir dernier, conférence de presse CF, Finma, experts, sur UBS-CS, un journaliste très courtois demande si les petits épargnants doivent retirer leurs avoirs ou s’ils peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles. Réponse de Mme la CF K. K.-S. qui répète qu’on a trouvé la meilleure solution: “Ich bin auch eine Kundin der CS”… Ich besitze auch ein UBS Konto… so bin Ich froh dass,…” Pas un mot aux clients modestes! Voilà. Une société de classe s’est peu à peu créée, avec garantie financière qu’elle n’explosera pas.

  3. Le bilan carbone du système de santé…
    Rien de mieux que ce genre de propos idéologique, pour décrédibiliser le sérieux du parti pour gouverner.

    Les Verts Libéraux n’ont pas tout juste, mais eux reste dans un univers pragmatique et pas idéologique. Ils sont certainement plus efficace pour l’écologie.

    La radicalité idéologique est un repoussoir pour le citoyen.
    Au prochaine élections fédérales, ce ne serait pas une surprise si les Verts Libéraux dépassent les Vert.e.es.

    Les Vert.e.es devrait choisir entre un parti de militantisme qui se laisse aller à des envolées lyriques, ou un parti qui accompagne intelligemment le peuple dans la transition. Les 2 en même temps donne une vision brouillonne.

    C’est ce que je retiens d’abord, vos envolées lyrique et un vocable Vert.e.es. Et ça péjore beaucoup le reste.

    1. Difficile de trouver moins idéologique qu’un bilan carbone… si le sujet vous intéresse vous pouvez notamment consulter l’étude de l’Académie Suisse des Sciences Médicales “Pour des services de santé suisses durables dans les limites planétaires (2022)”: https://www.samw.ch/fr/Publications/Feuilles-de-route.html
      Et volontiers si vous pouvez réagir sur le fond, par rapport à des affirmations que vous trouvez fausses ou qui manquent de nuances, plutôt que des commentaires généraux qui montrent juste que vous n’aimez pas les Vert.e.s, ce qui est votre droit bien sûr, mais qui ne fait pas beaucoup avancer le débat.

      1. Je conseille à tout le monde de lire le document que vous citez afin de voir le vrai visage des verts et de leur idéologie et modèle de société conduisant à supprimer toute liberté dès lors qu’elle n’est pas en phase avec votre dogmatisme, y compris sur la teneur des soins à prodiguer.
        Je suis effaré par ce que j’ai lu dans ce document et pas le modèle de société qui résulterait si vous étiez au pouvoir. Un cauchemar pire que ce que les gens ont pu vivre en RDA ou URSS avec use Stasi verte partout et des permis et bons pour tout restreindre de votre vie et déplacements.
        Les dictateurs sont votre mentor !

        Je soigne mes patients, je ne fait pas un bilan carbone avant de décider des soins à réaliser.

  4. Votre article est intéressant à plus d’un égard, merci.
    J’ajouterais aussi que, suivant l’épaisseur du portefeuille de chacun, 50 francs est une dépense inégalitaire, facile à dépenser pour qui a les moyens, douloureuse pour d’autres et qui vient en plus de l’acquittement de la franchise (les moins bien lotis préférant choisir la franchise la plus élevée pour réduire le montant des primes dues) et de la quote-part.
    Personnellement, j’aime bien l’écriture inclusive, j’apprécie qu’enfin le féminin apparaisse dans la langue écrite au même titre que le masculin, ni plus ni moins, à égalité. Il faut seulement s’y habituer.

  5. Vous avez raison d’avoir mis le doigt sur cette taxe incongrue présentée par les VertsLiberaux, et validée par nos parlementaires ! Le raisonnement mercantile qui en est à la base, montre une fois de plus que nos élus n’ont rien compris à la santé d’une population. Pour moi, et je ne suis pas le seul, la Santé ne peut être un marché.

  6. Monsieur, Merci d’avoir cité l’ASSM-SAMW. Contrairement à ce que déclare Toubib, la composition passée et présente de cette académie est très variée, dont des intensivistes mondialement reconnus et qui n’ont absolument rien de « vert » mais plutôt une vision très crue de la réalité du terrain. Ainsi que beaucoup de pragmatisme à revendre. Des personnalités très inquiètes par le mercantilisme médical exacerbé et si typique de ce pays qui est le mien, des personnalités qui méritent le respect.

    Donc je vous confirme ici qu’il y a un nombre incalculable d’actes médicaux et d’examens de laboratoire parfaitement inutiles mais extrêmement rémunérateurs, effectués de routine chez nous en Helvétie, en connaissant par cœur l’envers du décor que je n’aborderai pas ici, confidentialité oblige.

    Minuscule exemple “patient(e)”: Sérologies bien trop fréquentes, inutiles car rien ne change dans le cadre de certaines maladies chroniques (dont les maladies rénales sur la très longue durée). Les résultats sont toujours, vraiment toujours hors normes. Les examens rassurent donc les médecins puisque les patient(e)s savent très bien que le status ne bougera pas, à moins d’une erreur de prescription et/ou de dosage et/ou d’une prise en charge erronée en milieu hospitalier (aux urgences par ex, histoires vraies à disposition, non confidentielles). La décompensation d’un status pré-existant pourtant stable, c’est la routine clinique qui rapporte un max de fric. Et cela arrive tout le temps en milieu hospitalier car pas le temps ni l’envie de lire l’anamnèse au complet, surdosages sur méconnaissance d’un domaine, refus de contacter un spécialiste, etc. etc. la liste est infinie et plusieurs ouvrages ne suffiraient pas à décrire les exagérations manifestes, des exagérations et dérives extrêmement rémunératrices à tous les niveaux.

    Enfin, garder la mainmise sur les patients(e)s en instaurant la PEUR permet de pérenniser de gros revenus et de gonfler les factures hospitalières …… Via un blog, il sera très difficile de lister les exagérations médicales évidentes mais tellement rémunératrices, exagérations qui ont été dénoncées et publiées il y a déjà des décennies (sans succès hélas).

    Les patient(e)s chez moi en Suisse ont été délibérément « mis sous tutelle », la plupart a beaucoup de peine à se réveiller et à se prendre en main optimalement, économiquement, à devenir indépendant(e)s et à dire “NON cher Docteur” avec un grand sourire cela va de soi.

    A noter que mes comparatifs de prix (Labo & médicaments) sur la durée et avec des prestataires extérieurs ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds mais de personnes qui dénoncent officiellement les moult abus au sein de l’univers helvétique de la santé, un univers vraiment corrompu jusqu’à la moelle. eab

    1. Vous n’êtes pas médecin, alors de quel droit pouvez-vous juger de l’opportunité et des raisons de faire certains examens ou analyses ? Vous n’avez AUCUNE compétence pour cela.
      Passez d’abord un diplôme de médecin avant de déverser votre aversion chronique de la Suisse et de son système de santé sur tous les blogs.

      1. J’ai été formée pour cela, extrêmement jeune et de manière impérative. Donc Toubib, cela vous dérange épouvantablement que les patient(e)s deviennent responsables et cela démontre clairement que vous ne supportez pas votre perte de “pouvoir médical” et de “main-mise” sur les patient(e)s éduqué(e)s.

        En sus, j’ai principalement travaillé pour des PO. Je suis supervisée par des PO (à l’étranger depuis plus de 10 ans), mon dernier compagnon (dcd) était aussi un PO, ce qui facilite grandement les accès à d’autres PO. Pire encore à vos yeux, depuis mes 16 ans, j’ai bénéficié d’une supervision médicale (rénale) gratuite par un PO vaudois, qui m’a vivement et très fortement encouragée à m’occuper moi-même du suivi des analyses ad hoc. J’ai donc tout mon labo depuis les années 1970 ….. ainsi que bien d’autres documents, mes coupes histologiques et toutes sortes d’examens que la plupart des patient(e)s n’ose pas réclamer.

        Les médecins lambda détestent les patient(e)s hyper-informé(e)s, qui se prennent en charge, se responsabilisent au maximum et qui ne coûtent rien à la société ! J’ai donc de longues décennies d’avance sur mes compatriotes du point de vue économicité et suivi impeccable (sans facturation), donc à moindres coûts pour la société. Ne vous en déplaise ….. eab

        1. Et ? Vous pensez que vous êtes plus compétente qu’un médecin pour décider de l’opportunité de tel ou tel examen ? Très bien si vous êtes intéressé et suivez votre santé en détail, mais cela ne vous donne en rien le droit de juger des décisions d’un médecin vis à vis de ses patients.
          Vous oubliez une chose, c’est la responsabilité d’un médecin et de son diagnostique. Les analyses et examens servent à conforter une décision sachant que chaque patient est différent et qu’une décision prise pour l’un peut être différente pour un autre.
          En conclusion, faites ce que vous voulez de votre santé personnelle, personne n’oblige à consulter, mais en aucun cas vous n’avez le droit de juger de l’opportunité de telle ou telle analyse ou examen et encore moins de juger s’ils sont trop fréquents ou inutiles.
          Occupez-vous de vous et n’exercez pas une discipline pour laquelle vous n’avez ni la formation ni les diplôme.

  7. Mettre une taxe à l’entrée des urgences! mais où allons-nous ? Cette solution est un reflex complémentaire d’ un problème complexe où il est difficile de trouver une solution pour l’ensemble de la médecine en Suisse. Cette taxe ne va pas résoudre le problème des surcharges aux urgences.

    Nous devons reprendre l’ensemble du système hospitalier et également le pré-hospitalier en favorisant la conscience de tout à chacun à prendre ses responsabilités. Pour y arriver chaque partie doit faire un effort en acceptant de laisser une partie de “ses” droits. Actuellement nous sommes loin de nous mettre réellement en réflexion. L’argent prend une place prépondérante en ternissant le serment d’Hippocrate…
    Cette taxe ne va pas régler le mal profond et nos primes d’assurances vont encore prendre l’ascenseur

    1. Merci beaucoup Brin d’Acier pour “prendre ses responsabilités”. Patient(e)s y compris et c’est urgentissime.
      Je pense que vous connaissez les chiffres de la part des coûts du système de santé en fonction du PIB. Court rappel en regardant un peu en arrière: 1970 = 5,5 % du PIB. 1975 = > 7 %. 1990 = > 8 %. 1995 = 9,6 %. 1996 : plus de 10,1 % du PIB suisse dédié aux dépenses de santé. Etc. etc. etc. jusqu’en 2023.
      En 1994 déjà (donc il y a presque 30 ans), notre pays est en tête des pays OCDE en matière de dépenses de santé.
      Je cite une thèse idheap sur le sujet (1998 R. Krüger) : « Entre 1985 et 1995, l’évolution des prix des biens et services de santé (+42%) ont connu une augmentation supérieure à l’indice suisse des prix à la consommation (+33%).
      D’ailleurs, la responsabilité du vieillissement de la population sur les coûts de la santé a été catégoriquement et clairement minimisée ».

      Le problème de fond, très profond, est donc bel et bien situé ailleurs, tous les acteurs de ce système voulant s’engraisser un max au passage ! Et les patient(e)s ont été très mal habitué(e)s à vouloir le beurre, l’argent du beurre et le papier doré qui entoure le beurre ……. Beau dimanche. eab

      1. Vous n’y comprenez rien de rien. En 1970 il n’y avait ni IRM ni Scanner, on ne pouvait diagnostiquer bon nombre de pathologies et souvent on les découvrait lors d’opérations.
        En 1970, beaucoup d’interventions étaient très risquées car on n’avait que peu de moyens d’investigations peu invasifs alors qu’aujourd’hui on intervient par célioscopie avec peut de suites opératoires.
        En 1970, on n’avait que très peu de traitements anti-cancéreux.
        Normal que le coût de la santé augmente, Vous voulez rester au niveau de 1970, à votre aise….

        1. Exactement comme tous ces médecins (sans titres académiques élevés et avec CV rikiki) qui refusent les compromis et que foncent la tête la première droit dans le mur …. parce que se priver d’un revenu le plus élevé possible n’est pas encore dans les mœurs médicales. Mais cela viendra bien plus vite que prévu.
          Il suffit de revoir les fameuses courbes du Professeur P Gilliand ….. un visionnaire qui avait raison sur toute la ligne !
          Le système de santé helvétique fonce clairement droit dans le mur et à très grande vitesse. Et certains médecins de votre type continueront à dire que c’est la faute des “patient(e)s” et qu’il faut absolument garder la mainmise et/ou le contrôle absolu sur ces patient(s). Cela nous donnera matière à rigoler durant encore quelques décennies.

          1. Quel lien avec mes propos ?

            Vous ne comprenez pas que les moyens coutent très cher (IRM, Scanner, nouveaux traitement ciblés, etc…), mais qu’ils permettent de dépister et soigner bien plus tôt des pathologies qui étaient fatales en 1970. Cela a un coût, mais c’est aussi pour cela que l’espérance de vie augmente et que l’on guérit maintenant de cancers qui n’avaient qu’un pronostic fatal à court terme en 1970,mais que l’on peut aujourd’hui pratiquer des interventions chirurgicales impossibles en 1970, 80…

            Votre vision de médecins “profiteurs et complotistes” est non seulement insultante pour tout le corps médical, mais vous parlez sans savoir de quoi il s’agit (vu que vous n’êtes pas médecin) et votre vision “complotiste” du corps médical semble évoquer une certaine psychose de votre part. Je vous suggère de consulter, car vous êtes apparemment totalement obsédée par cela.

          2. Vous ne comprenez rien à rien. Si typique d’un Toubib quelconque. J’ai été entourée de médecins (PO) toute ma vie. Très efficaces, très haut niveau, très conscients des surcoûts inutiles et enclins à responsabiliser maximalement les patient(e)s, en leur déléguant certains aspects du suivi.
            Je dois rigoler car vous seriez effrayé de savoir tout ce que je réalise moi-même à la maison ….. y compris les i.v. si nécessaire ! Avec une sainte bénédiction médicale de très haut niveau.

            D’ailleurs au sujet des dépenses de santé parfaitement inutiles mais prescrites de routine pour rassurer les médecins et pas les patient(e)s, une petite histoire vraie et pas du tout secrète: il est suggéré à un quinqua d’effectuer une coronarographie avec produit de contraste, en raison de sa stature très massive et de son BMI très élevé. Même si les divers examens de sang se révèlent parfaitement dans les normes, cet examen cardiologique coûteux et non dénué de dangers, semble tout à fait indiqué. Le quinqua a un bon esprit et va effectuer sa corona.
            Or, malgré ce BMI vraiment très élevé, cette stature de mammouth, le cardiologue n’en revient pas car il n’y a aucun mais vraiment aucun dépôt suspect visible, aucun rétrécissement, via la corona avec produit de contraste. Un cas d’école !

            Dans l’anamnèse, il n’y avait vraiment aucun antécédent familial d’encrassement des coronaires. Un résultat négatif sur toute la ligne qui nous fera encore rire durant des années et des années.

            Facture: Phénoménale pour rien du tout, hormis la satisfaction du médecin trouillard. A charge du patient.

            C’est la médecine helvétique moderne. Une médecine de médecins peureux, qui usent et abusent d’examens les plus onéreux possibles, pour rien du tout. Sauf se rassurer eux-mêmes, faute de réfléchir en profondeur. J’oubliais, il faut faire fonctionner + rentabiliser les installations de leurs collègues. Business is business.

            Encore un détail: les chiffres que j’ai cités sont publics. Vous pourrez facilement retrouver la progression bien au-delà des années 1970. Mais c’est trop fatiguant je présume.

            Enfin, lisez en vitesse cet article néerlandais tout récent sur l’intégrité en recherche. Passionnant et fort révélateur sur les petites combines médicales, entre autres, dont certaines sont couvertes par les décanats eux-mêmes !
            https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/08989621.2023.2191192

            Belle soirée, eab

          3. Vous n’êtes pas médecin, vous n’avez AUCUNE compétence pour juger si cet coronarographie était indiquée ou non.

          4. Je ne juge pas Toubib. Je relate des faits concrets même si cela vous déplaît foncièrement. Pire encore pour vous, on me demande tout le temps de relater-écrire-compiler des faits médicaux concrets qui dérangent et/ou qui vont à l’envers du bon sens et/ou qui ne respectent pas les documents très spécialisés apportés par les patient(e)s !

            Le système de santé suisse fonce droit dans le mur, à très grande vitesse, alors que les alertes se sont avérées nombreuses et insistantes. Le choc sera d’autant plus rude pour tous les acteurs qui continuent à se voiler la face.
            Si vous refusez de voir et d’entériner les évidences, c’est votre problème.
            Surtout pas le problème des patient(e)s qui vont subir et encore subir, dans une spirale infernale.

            Vous n’avez donc AUCUNE EMPATHIE pour vos propres patient(e)s. C’est très grave Toubib.
            J’oubliais, l’empathie ne s’apprend pas sur les bancs de la FAC MED, soit il y a dotation naturelle, soit il y a carence d’emblée, ce qui semble être votre cas. eab

          5. Vous relatez des faits sans connaitre le dossier médical (secret médical oblige) et vous jugez qu’un examen fait sur un patient était abusif. Vous n’en avez ni le droit ni la compétence.
            Quand à l’empathie, vous devriez prendre le dictionnaire pour comprendre de quoi il s’agit, car un patient qui vient me voir ou un confrère, c’est soit pour se faire soigner, soit pour de la prévention. L’empathie est permanente avec mes patients et je ne vous permets ni de juger ni de dénigrer mon travail ou celui de mes confrères.
            Encore une fois, vous n’êtes pas médecin et n’avez AUCUNE compétence pour nous juger et juger les actes que nous décidons afin de soigner ou prévenir des pathologies de nos patients.
            Vos propos n’engagent que vous et votre opinion, mais vous n’avez pas le droit de juger et porter ainsi des accusations, ni discréditer le corps médical.
            J’en resterai là car votre cas relève de l’obsession chronique du complotisme et cela se soigne, mais pas sur un blog.

          6. Je vous suggère très modestement, si vous êtes à l’aise avec l’allemand, de lire la presse et les blogs de l’Est de notre pays. Vous seriez très surpris par le TON très virulent utilisé et surtout, oui surtout, par les justes préoccupations de nos compatriotes au sujet d’un système de santé qui déraille complètement, depuis trop longtemps, y compris comportement autoritaire abusif des médecins envers les patient(e)s.

            Au passage, vous en qualité de médecin, n’avez en principe pas le droit de noter des adjectifs très vulgaires et dépréciatifs dans nos dossiers médicaux (adjectifs démontrant une jouissance à détruire de la chair humaine). Or nous retrouvons toute cette matière dégoûtante dans nos dossiers (y compris pédiatriques), que vous devez nous transmettre en intégralité, c’est la Loi et la Loi je la connais fort bien sur ce sujet. Je suis très loin d’être un cas isolé.

            Enfin, je vous rappelle que je suis une vraie survivante d’erreur médico-diagnostico-thérapeutique dans l’enfance, très fortement documentée, qui sait TOUT et qui a TOUT récupéré, coupes histologiques y compris. Absolument rien ne m’a été caché a posteriori, via un vrai néphrologue que je vénère encore pour son immense courage, face à un système qui privilégie les plus vilains petits secrets.

            Je sais donc exactement ce qui se passe lorsque les médecins avouent face à des collègues plus titrés, parce qu’ils y sont manu militari contraints, mais évitent d’avouer face aux patient(e)s eux-mêmes(elles-mêmes), ces patient(e)s qu’ils ont massacré(e)s à vie avec un plaisir infini.

            Manque de sincérité, manque de courage, peur d’une action en justice ? Je vous laisse choisir.
            A noter que les médecins qui insultent et rabaissent les patient(e)s sont très nombreux, surtout sur Vaud. Quantité d’anecdotes à ce sujet en réserve, concernant d’autres patient(e)s. eab

      1. Le chauffage électrique est le plus propre qui existe si on se dote de sources de production d’électricité propres.

          1. En théorie, cependant, la pompe à chaleur n’est pas la panacée:
            – Construction complexe et consommatrice en CO2 par rapport aux chauffage électrique simple et facile à entretenir/recycler.
            – Le rendement de la pompe à chaleur dépends de la température, autour et en-dessous de zéro, son rendement est de 1, c’est à dire pareil qu’un chauffage électrique direct. le rendement de 3 à 5 est uniquement au-dessus de 7° ou si vous utilisez une pompe qui puise dans une nappe phréatique.
            – Une pompe à chaleur fonctionne avec un gaz à effet de serre qui s’échappe lentement et qu’il faut remettre.
            – La durée de vie d’une PAC est limité avec beaucoup de pièces en mouvement et impossible à réparer vu le principe de ces système scellés.
            – Les radiateurs à bain d’huile fonctionnent comme un radiateur à eau chaude et consomment très peu par rapport à un convecteur électrique (je ne reviendrai plus en arrière). Pas d’entretien, de pompes à eau de quantités de tuyaux à installer….
            – Les infra-cable pour sol chauffant sont également très performants et économiques.

            Le chauffage électrique direct (hors convecteurs grille-pain) est très économique, pilotable rapidement et simplement, peu émetteur de CO2 à la fabrication et avec une longue durée de vie est bien plus “vert” que les PAC.
            De plus pas d’émission de gaz, fumées et particules fines comme les chauffages au bois où à pellets qui polluent les vallées en l’absence de vent.

            C’est le mode de chauffage le plus propre qui existe et la production d’électricité étant mutualisée, on a des rendement plus importants que tout autre solution.

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