Prendre soin de sa santé, apprendre à gérer les éléments qui contribuent à son amélioration et sa préservation est une démarche individuelle dont le résultat positif s’inscrit dans la durabilité.
Nos bonnes résolutions prises au début du mois de janvier sont-elles durables ?
La tendance à vouloir tout faire tout juste lors du passage à la nouvelle année est un réflexe fréquent. Surtout après la période des fêtes au cours de laquelle il n’est pas rare de se livrer à quelques excès… Le véritable challenge c’est de transformer les bonnes intentions en stratégie santé, avec un vrai plan d’action. Par exemple, entreprendre des modifications même modestes de certaines de nos habitudes de vie telle qu’alimentation (1), activité physique (2), consommation de tabac (3) et d’alcool (4), gestion du stress (5).
Mais attention, lorsque ces cinq éléments ne sont pas sous contrôle, ce sont de véritables malfaiteurs. Cinq malfaiteurs qui en veulent à notre santé. Ils agissent seuls ou en association. Leur but est de mettre en pièce notre santé et notre productivité individuelle ! Tous les moyens sont bons. Le grand manitou est le stress. Livré à lui-même, il est responsable de notre infarctus, notre AVC, nos cancers, notre diabète… car son influence néfaste sur les 4 autres est telle qu’ils contribuent et renforcent son action négative.
Mieux vaut donc avoir ces 5 « bad guys » à l’œil. La bonne nouvelle, c’est qu’en négociant avec eux, il est possible de les transformer en alliés voire même, en cinq amis. Et quand ils sont nos alliés, non seulement ils nous aident à prévenir et éviter les maladies citées plus haut, mais ils vont même jusqu’à en inverser le cours. Comment s’y prendre ? En leur demandant de nous aider à manger mieux, bouger plus, gérer sa consommation de tabac et d’alcool et stresser moins. En les intégrant à notre lifestyle, ces 5 nouveaux amis vont nous permettre de contrôler 90% de notre santé.
Comment tenir la distance ?
L’amitié se construit sur la confiance, sur la durée. Cela demande un petit effort.
Et de la même façon que personne ne peut être en bonne santé à notre place, pas même notre médecin, l’amitié n’est pas délégable. Il faut commencer par le chef, soit le stress. Mieux vaut procéder par petits pas, faire connaissance… et plus si affinité. L’objectif à long terme est d’améliorer sa qualité de vie et augmenter sa durée de vie en bonne santé en comprenant le fonctionnement de ces ennemis potentiels que l’on va devoir apprivoiser.
Notre santé : Notre choix
Faire le choix de dépasser l’espérance de vie et rester indépendant le plus longtemps possible exige de prendre des mesures avant la première de nos 10 dernières années de vie. Et le plus tôt sera le mieux. Pour cela, la démarche la plus adaptée sera celle que l’on pourra intégrer à notre vie quotidienne et qui nous apportera les bienfaits escomptés, sans modifier drastiquement notre emploi du temps, déjà bien chargé.
Notre santé dépend de nos choix quotidiens. Vouloir tout changer tout de suite risque de nous épuiser et de nous décourager. Et comme on l’a vu plus haut, certains éléments comme le stress ont une influence sur les autres. Cela devrait être notre priorité. Priorité pour laquelle on se fixe des objectifs raisonnables, atteignables et durables. Et pour savoir si on va dans la bonne direction, on peut utiliser de nombreux outils permettant de quantifier nos progrès. Mais la meilleure méthode est d’écouter notre corps pour savoir ce qui lui fait du bien… sans oublier les plaisirs de la vie. Ils sont fondamentaux car en plus de nous permettre d’apprécier certains moments, ils nous motivent à poursuivre sur la route de la santé.
Vous êtes lumineuse, Madame, et je vous félicite.
Oui, j’imagine votre tâche aussi ardue que celle des défenseurs de notre planète.
Prêcher et encore prêcher, malgré les Pharysiens vendeurs de poisons et de leur antidote, en somme David contre Goliath!
bon courage
Le stress est plus que présent dans le travail ce qui n’inquiète pas outre mesure les cadres des entreprises…