Depuis le début de la pandémie COVID19, notre santé a été placée entre des mains étrangères. Nous avons été contraints de suivre les directives sanitaires gouvernementales, qui n’ont pas toujours apporté les effets escomptés. Et s’il était temps de nous réapproprier notre santé ?
La santé est notre bien le plus précieux. Pour atteindre un état de complet bien-être, il convient d’appréhender la santé dans toutes ses dimensions : physique, mentale et sociale. Personne ne peut être en bonne santé à notre place. C’est à nous qu’il appartient de préserver cet équilibre, jour après jour car en effet, nous sommes seuls aux commandes lorsqu’il s’agit de notre bien-être. Pour être en mesure de prendre les bonnes décisions, nous avons besoin d’acquérir certaines connaissances. Celles-ci nous permettent de comprendre quelles habitudes de vie nous protègent ou au contraire nous affaiblissent.
Cinq habitudes de vie sont déterminantes pour notre santé : l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress, le sommeil et le soutien social. Je les ai appelées : les Key Lifestyle Indicators (KLIs), car elles constituent de véritables indicateurs de santé. Elles correspondent aux Key Performance Indicators (KPIs) du domaine économique. Il n’est pas envisageable de gérer sa santé sans disposer d’indicateurs, de la même façon que les KPIs sont indispensables à la bonne gestion d’une entreprise.
Ces cinq habitudes sont les piliers de la médecine du mode de vie – ou Lifestyle Medicine – qui a pour objectif de prévenir, traiter voire inverser les maladies chroniques. Ces maladies sont responsables de plus de 40 millions de morts chaque année, pourtant elles sont évitables !
Avoir de bonnes habitudes de vie comporte de nombreux avantages : notre santé est préservée, notre immunité est boostée, notre flore intestinale est saine et diversifiée, l’inflammation est réduite et un état de bien-être est assuré. Cela nous permet également de profiter des plaisirs que la vie nous offre… sans frustration, car nos choix sont faits en connaissance de cause.
Alors que nous évoluons dans un environnement changeant et une société qui ne nous laissent que peu de temps pour prendre soin de nous, est-il envisageable d’améliorer certains comportements pour préserver notre santé et prévenir les maladies chroniques ?
Mon nouveau livre « Self-santé : se réapproprier sa santé » détaille les cinq KLIs. Il présente des outils efficaces et accessibles à tous pour élaborer une stratégie santé durable. Trois entrepreneurs – Jean-Claude Biver, Muriel Favarger Ripert et Pierre-Mikael Legris – ont été interviewés à ce sujet. Ils partagent leur expérience et nous dévoilent ce qu’ils ont mis en place, malgré leur quotidien chargé et leurs nombreuses responsabilités, pour retrouver la santé et la préserver à long terme.
Quel que soit votre âge, votre lifestyle et votre activité, ne laissez plus le hasard décider pour vous. Quelques minutes par jour suffiront pour (re)prendre le contrôle de votre santé.
Merci et bravo !
Ceux qui pensaient ainsi ont été traités d’idiots et de fous complotistes. Or, penser ainsi n’a jamais signifié que l’on prétende soigner le cancer avec des formules vaudou ou la Covid avec des tisanes.
La qualité du système immunitaire est la clé de voute d’une bonne santé aussi bien pour maintenir un équilibre avec les agents potentiellement pathogènes qui nous entourent que pour détruire nos propres cellules quand celle-ci échappent au contrôle de notre organisme (cancer). Par ailleurs, s’il est mal “configuré”, il peut se retourner contre nous et produire les pires maladies (diabète, sclérose en plaque, etc).
(La vaccination n’est d’ailleurs rien d’autre qu’un essai de le stimuler en le trompant avec plus ou moins de succès. Cela fonctionne très bien contre certains agents pathogènes et moins bien – voire pas du tout – avec d’autres).
Or, de nombreuses études sont parues et confirment qu’une alimentation déséquilibrée, le manque de sommeil, le stress, la dépression et le manque d’activité physique diminuent l’efficacité de notre système immunitaire tout en augmentant d’autre facteurs de risques (notamment cardio-vasculaires).
Le surpoids, l’hypercholéstérolémie, l’inflammation chronique et le diabète ont ainsi été identifiés comme facteurs de risque en cas d’une infection comme le Covid. Une bonne hygiène de la sphère ORL peut d’ailleurs aussi jouer un rôle.
On ne parle pas de facteurs négligeables: des études ont démontré une diminution de 60-80 % des formes graves ou au contraire de 2-3 x plus de risque chez les personnes avec des comorbidités.
Par ailleurs, pour être efficace, notre système immunitaire doit se tenir à jour en étant régulièrement en contact avec les nouvelles versions de certains agents pathogènes qui mutent régulièrement.
Ainsi, porter un masque en permanence si l’on n’est pas une personne à risque ou se confiner peut nous protéger à court terme contre un variant. Mais, à long terme, cette stratégie comporte aussi des dangers: la prochaine grippe ou un autre virus pourrait alors nous mettre à plat voire envoyer certains à l’hôpital. Nous ne sommes pas faits pour vivre dans des bulles asceptisées.
Car la protection immunitaire ne fonctionne pas en silo: une immunité acquise contre un pathogène peut parfois nous protéger de certains cousins plus éloignés.
Alors, il faut changer de stratégie et, s’il n’est pas possible de contrôler la diffusion d’un virus, chacun doit décider de comment préserver sa santé, dans toutes ses dimensions et pas uniquement physique, donc choisir ce qui est le plus approprié en fonction de sa situation personnelle.
La peur, l’isolement, le repli sur soi et le stress sont aussi dangereux que les virus. Les anciens parlaient “d’une âme saine dans un corps sain” car ils sont indissociables. Plus récement, un Conseil Fédéral nous a faire sourire avec sa tirade “le rire, c’est bon pour la santé”. Et pourtant, c’était la traduction moderne de la même constatation.
C’est dimension n’a pas été suffisament prise en compte dans la gestion de cette pandémie et notamment dans le calcul du bénéfice-risque de certaines mesures.
Globalement, l’état de santé de la population s’est dégradé de manière bien plus importante que sous le seul impact de ce virus. On le constate dans le recul de l’espérance de vie que la seule pandémie n’explique pas.
Sans parler de l’aspect sociétal et de l’augmentation de la pauvreté qui en a découlé (le nombre de faillites durant cette période en est l’illustration).
Plus jamais ça !
PS: je vais lire votre bouquin.
Bonjour, je vous remercie pour votre commentaire. Je partage votre avis… les conséquences sont nombreuses et encore inconnues. Tentons de prendre soin de notre santé pour nous préserver, et partageons ces notions avec ceux qui en ont besoin.
Personne n’a jamais géré ma santé …
Mon corps m’appartient.