100 conseils pour mieux s'entraîner

100 conseils pour mieux s’entraîner…

100 conseils pour mieux s'entraîner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut bien un chiffre rond. 100 en est un. Sans doute pas suffisant pour devenir champion du monde de football ou champion olympique de curling. Mais cela vous sera largement nécessaire pour prendre soin de votre cœur, de votre esprit et de votre mental.

Dans cet ouvrage, Killian Tanguy nous invite à découvrir ou à redécouvrir des principes simples comme : “le sport est favorable à une bonne santé” ou encore “il n’est jamais trop tard pour se mettre au sport”. Classique, basique, me direz-vous.

Certes, mais, ce qu’il y a aussi, et surtout, de passionnant et de pertinent dans ce livre, c’est la chasse aux préjugés. Et Dieu sait qu’il en existe dans le monde du sport :

“Il est inutile de s’hydrater en nageant, car on est dans l’eau” ou encore “la préparation mentale, c’est pour les faibles”.

Et même certains que je pensais vrai, comme “après un entraînement, il faut s’étirer” et qui sonne pourtant faux.

Entre bons conseils pour faire du sport et démantèlement de certains imaginaires collectifs, ce livre se lit avec délectation, passion et bon sens.

 

Pour aller plus loin, voici quelques questions posées à l’intéressé :

Pourrais-tu me retracer un peu ton parcours professionnel ?

Après des études en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) à Font-Romeu, j’ai décidé de me tourner dans le journalisme sportif où je suis encore en pleine formation. Cet ouvrage, c’est donc un peu un mélange de mes deux cursus. À la fois l’aspect pratique du sport et la rédaction.

Comment est venue l’idée de cet ouvrage ?

Je pense que cet ouvrage était très complémentaire à mes cours que j’ai eues en STAPS. Lors de mes trois années de formation, j’ai démystifié de nombreuses idées reçues que j’avais. Et je n’étais pas le seul à les avoir. Donc, je me suis dit que les partager au plus grand nombre ne serait pas une mauvaise idée.

Outre l’aspect anecdotique, il y a dans le livre de véritables conseils pour mieux s’entraîner, mieux progresser et vive pleinement son ou ses sports ?

Évidemment. Parfois, on fait les choses sans savoir pourquoi. On ne sait d’ailleurs même pas si elles sont bonnes ou mauvaises. Quand on comprend ce que l’on fait, on progresse forcément.

Comment s’est fait le choix des idées reçues ? Tu as interrogé des spécialistes ?

Les idées sont venues de ce que j’ai pu entendre lors de ma formation, mais aussi ce que j’ai pu lire dans des revues ou entendre dans des podcasts. Et puis une idée reçue en amène souvent une autre dans le même domaine.

Y a-t-il des idées reçues qui t’ont surprises ? Des choses que tu ne connaissais pas ?

Chaque idée reçue m’a appris des choses. J’ai été particulièrement marqué par l’aspect mental. Je pense notamment au fait que terminer 2e soit mieux que terminer 3e. Pour le cerveau, ce n’est pas forcément le cas. Alors que l’on a souvent attribué la performance au côté physique, on découvre maintenant que le mental prend une part de plus en plus importante !

 

Pour découvrir l’univers de Killian Tanguy :

 

100 conseils pour mieux s'entraîner100 conseils pour mieux s’entraîner
Killian Tanguy
Éditions Solar

 

 

 

 

 

 

L'alchimie du jeu à la nantaise

L’alchimie du jeu à la nantaise

L'alchimie du jeu à la nantaiseIl ne faut pas être né au bord de l’Erdre pour porter en étendard les couleurs jaunes et verts du Football Club de Nantes. À l’instar de Saint Etienne, de Marseille ou du Paris St Germain, les passions pour “la maison jaune” se partagent bien au-delà de l’ouest de la France. Bien naturel quand on a marqué son sport du sceau des victoires (8 en championnat de France et 3 en coupe de France). Mais aussi et surtout, concernant “les canaris”, par le jeu proposé à une certaine époque.

Car il faut bien l’avouer, le livre se lit comme un carnet de souvenirs. Tant le club est bien loin, aujourd’hui, des gloires passées. Ces dernières ont des noms qui, à leur évocation, aux abords de La Beaujoire, fait monter les larmes des supporters.
Je parle, ici, de ceux que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître : José Arribas, Jean-Claude Suaudeau, Jean vincent et Raynald Denoueix. Ou alors dans les livres d’Histoires.

“Celui qui renonce à devenir meilleur, cesse déjà d’être bon” – José Arribas

C’est justement ce qu’il s’agit dans ce livre. Un livre d’histoires du jeu à la Nantaise. Un livre sur les entraîneurs qui auront marqué leur époque, leur club et bien entendu toute une région. Un livre pour mieux comprendre, cerner pourquoi, on enviait ce club. D’ailleurs bien au-delà de l’hexagone.
Une stratégie peaufinée par José Arribas, affinée par ses disciples. Et une obsession pour tous : technique, vitesse, intelligence ! Un triumvirat martelé, dans les couloirs et les vestiaires de Marcel Saupin (stade de l’époque).

“On improvise dans l’organisation, mais on ne s’organise pas dans l’improvistation” – Jean-Claude Suaudeau

À retrouver, aussi, dans cet ouvrage, l’interview d’une figure du FC Nantes, mais cette fois-ci sur le terrain : Michaël Landreau.
Vous aimez le foot, vous aimez le beau jeu ? Vous chérissez le côté technico/tactique de ce sport ? Vous aimez le FC Nantes bien sûr, alors, vous allez adorer “l’alchimie du jeu à la nantaise” de Daniel Ollivier.

 

“L’alchimie du jeu à la nantaise”
Daniel Ollivier
Editions Solar

Marco Van Basten

Marco Van Basten – ma vie, ma vérité

Marco Van Basten“Non, je n’ai jamais pris de crack. Non, je n’ai pas été accro à la coke pendant des années. Je n’ai pas traîné autour d’une piscine, entouré de femmes nues pendant un championnat d’Europe ou une Coupe du Monde. Je suis désolé de devoir vous décevoir“.

Les premières lignes du livre : “Marco Van Basten, ma vie, ma vérité” plantent le décor. Le joueur néerlandais n’est pas Georges Best, ni Maradona. En-tout-cas, pas pour les parties qui se jouent hors des terrains. Pour le reste, c’était un as du ballon rond. Peu, peuvent se targuer de 3 ballons d’or. D’un titre de Champion d’Europe avec l’équipe nationale et bien d’autres coupes qu’il soulèvera jusqu’à la lie.

Mais s’arrêter sur les chiffres, les statistiques, les titres, seraient résumé, un peu vite, la vie de Marco Van Basten. Car il y a aussi la douleur. Les souffrances dans la chair. Les blessures à répétition. Les dernières qui vous obligent à tout arrêter à seulement 30 ans. Le passage de la lumière à l’ombre. Ne plus supporter ce corps, cette cheville. Le regard des autres. Ne plus pouvoir mettre un pied devant l’autre, ne plus pouvoir joueur au ballon.

Marco Van Basten est né le 31 août 1964 à Utrecht, aux Pays-Bas. Il a toujours été un joueur exceptionnel. Il a commencé à jouer au football très tôt, à l’âge de 6 ans. Porté par un père qui a vu, très tôt, le potentiel de son fils. Et qui voua une grande partie de sa vie, à lui dessiner une carrière professionnelle. Quitte à “délaisser” quelque peu, ses deux autres enfants.

Pourquoi lire ce livre ? Pour y apprendre bien des choses sur Marco Van Basten. Parce qu’il y a aussi et surtout la plume de Edwin Schoon. Il est assez rare que j’évoque, par ici, celles et ceux qui écrivent pour les autres. Mais, là, force est de constater que l’on est bluffé, dès les premières lignes. Schoon a tout compris au storytelling. Il nous emporte dans la vie du néerlandais comme dans une série Netflix. Même si, au fur et à mesure du livre, la narration est un peu plus “classique”, chronologique. Il y a, dans l’écriture, quelques éclairs de génie. Je ne connais pas, évidemment, Van Basten, mais à lire cette biographie, j’imagine que Schoon est un bon élève. Il a bien écouté et fortement bien retranscrit la carrière du “Prince d’Orange”.

“Je n’épargnerai personne. Moi, moins que quiconque. L’heure est venue !”
Une raison supplémentaire, s’il en fallait une, de plonger dans cet ouvrage.

“Marco Van Basten, ma vie, ma vérité
Editions Solar

 

Kilian Bron – vertige tout terrain

Kilian BronCher Kilian Bron,

C’est indéniable ! Lorsque vous avez appris à faire du vélo, les petites roues sont restées au garage. Je ne vois pas l’affaire autrement. Vous maîtrisez l’engin comme jamais et comme personne. Moi qui n’imaginais le VTT que comme un simple moyen de transport. Me permettant d’aller d’un point A à un point B. De mon garage à mon boulanger. Ou à profiter d’un long dimanche de fiançailles, d’une jolie balade familiale.

Pour vous, c’est tout autre chose. C’est la passion de toute une vie. Un objet de voyage, de partage. Un ami qui vous emmène loin.

Retranscrire, sur papier glacé, vos aventures, filmées ou photographiées, c’est comme votre engin, c’est casse-gueule ! Je vous rassure, une nouvelle fois, le pari risqué, est gagné. C’est un beau livre comme ils disent !

C’est un grand bout de vous ! Le casse-cou ! Le fou ! Pas si fou, non ! Vous savez les risques, les dangers. Vous vous préparez avec attention, rigueur et professionnalisme. L’exploit, la performance ne sont pas un saut dans le vide. Tout est minutieusement organisé. Même si parfois, il y a les impondérables. Cela fait partie du jeu, de votre jeu.

Celui de dévaler, la tête dans le guidon. Le corps, le cœur et l’âme à l’unisson. Celui de NOUS faire vibrer, de NOUS faire trembler. De jouer du vertige comme d’autres des ennuis.

J’aime beaucoup quand vous écrivez que vous avez voulu consacrer ce livre “à la beauté”.  Araucania – La sierra de Guara – Aragon – White Island… sont autant de noms qui résonnent dans cet ouvrage. Autant de lieux, de promesses de voyages. De périples autour du monde. D’aventures, d’expéditions, d’exploits.

 

“le vélo n’est parfois qu’un prétexte, tant ce que nous vivons sur place est intense”

Kilian Bron

 

Je me suis permis de “voler” cette photo lors d’une de vos stories Instagram. Je trouve qu’elle résume assez bien ce que vous représentez pour une génération. J’aime, comment, les enfants veulent s’approprier la bécane du funambule. Un ami est passé hier. Son fils est fan. Il est reparti avec votre bible sous le bras. Elle sera, sans aucun doute, dans de beaux draps, feuilletée avec passion. Il sera heureux, j’en suis sûr. Mais votre livre reviendra. Il sera temps de le remettre à sa place. Dans ma caverne d’Alibaba, ma bibliothèque.

Continuez cher Kilian Bron. Ne vous arrêtez pas. Tant qu’il y a de l’envie, il y a de belles histoires à raconter.

Sébastien Beaujault

 

“le VTT est avant tout un sport de glisse où l’on joue avec ses limites. Un jeu de concentration, de précision et de plaisir”

 

Pour aller encore plus loin, plus vite, plus beau… Clip Switzerland paradise / Kilian Bron

 

 

Kilian Bron“Vertige tout terrain”
Kilian Bron
ETA éditions

 

 

 

Littérature sportive, quelques sorties cette semaine…

On est lundi et le lundi, par ici, ce sont les sorties littéraires !

Voici deux ouvrages de littérature sportive qui sortent cette semaine dans toutes les bonnes librairies :

 

Littérature sportive

 

Benzema
Luca Caioli et Cyril Collot
Éditions Marabout

Luca Caioli et Cyril Collot sont habitués à nous raconter de belles histoires. En voici une autre. Celle d’un joueur formé à l’Olympique Lyonnais et depuis 2009, footballeur du Real de Madrid. Revenu au diable vauvert en équipe de France. Moqué, concurrencé, vilipendé, mais désormais icône d’un club. Buteur à record. Un joueur hors normes et sans limites.

 

Littérature sportive

 

Vertige tout terrain
Kilian Bron
Edition EPA

Kilian Bron est une légende du VTT de l’extrême. À 30 ans, celui qui « pose ses roues là où personne n’ose aller » s’est imposé comme l’aventurier français de sa discipline, parcourant le monde et rapportant des images spectaculaires et
magnifiques de ses descentes les plus vertigineuses. En Nouvelle-Zélande, en Norvège, en Turquie, dans les Dolomites, en Namibie,
en France… Cet athlète habitué des podiums se confronte aux paysages les plus hostiles en véritable funambule.
Un livre, sous forme de voyage autour du monde. Dépaysement garanti.

Littérature sportive, quelques sorties cette semaine…

Parce que l’on ne peut pas tout lire, soyons honnête. Et qu’il est important, si vous aimez la littérature sportive, d’être informé, je vous retrouve, désormais, par ici, tous les lundis.

Je vous propose une petite sélection des sorties de la semaine. Liste non-exhaustive vous vous en doutez bien.

 

Littérature sportive - Les diables rouges

Le premier ouvrage est sans doute réservé à nos amis belges. Comme pour se rassurer, un peu, d’avoir été, ces dernières années, si proche des trophées. Pas de victoires finales, mais un pays entier pour défendre les couleurs de la sélection nationale. Ses engagements, sa détermination, son opiniâtré. Bien sûr, ils ne sont pas champions d’Europe, pas champions du Monde, mais pour toute une nation, l’important est ailleurs.

Diables rouges
Patrick Stein – Kennes éditions

 

Littérature sportive - le roi Léo

Florent Torchut est un journaliste sportif qui officie, entre autres, pour France Football. Longtemps en Argentine, puis à Barcelone, il a suivi les péripéties et la carrière du jeune prodige. Pas de débats ici, pour savoir si Messi est le Goat. C’est évident ! Pour s’en convaincre, si bien entendu, c’était nécessaire, plongez dans Le Roi Léo chez Solar.

Le Roi Léo
Florent Torchut – Solar éditions

 

Littérature sportive - la préparation mentale du sportif

 

Les qualités sportives, la technique ne suffisent pas toujours à remporter des titres. Dans les derniers instants d’une rencontre, d’un combat, d’une séance de tirs aux buts, c’est le mental qui fait la différence. Il permet, aussi, de se relever des défaites, des coups durs, des blessures. C’est généralement dans la tête que ça se passe ! Travailler son mental, c’est aller plus loin, plus haut et plus vite.

La préparation mentale du sportif
Yves Riedrich – Solar éditions

 

Littérature sportive

 

C’est l’histoire d’un passé glorieux. Celui qui liait une entreprise, les hommes et les femmes qui y travaillaient, à un club de football. Le journaliste Jean-Baptiste Forray, nous rappelle, via des témoignages d’ouvriers, de patrons, de footballeurs, ce que fut Sochaux. Et surtout ce qu’il en reste. C’est-à-dire plus grand-chose de ce qui faisait vibrer, à l’époque, toute une région.

Au cœur du grand déclassement
Jean-Baptiste Forray – Cerf éditions

 

 

“Mes légendes du football” – Vincent Duluc

Mes légendes de footballParce que c’est lui, parce que c’est moi, parce que ce sont eux. Pour tout cela à la fois, “mes légendes du football” est un livre à part. C’est le dernier en date, du prolifique Vincent Duluc. J’ai souvent loué, ici et ailleurs, la plume de ce journaliste de l’Équipe. Un érudit, un fondu de football, de sports et de cinéma aussi. Passion qu’il partage avec un ami de longue date : Thierry Frémaux.  Les discussions doivent aller bon train, chaque début d’année, lors du festival “sport, littérature et cinéma”.

Que je sois écartelé en place de Grève, car, je l’avoue, je ne suis pas très objectif. Je suis littéralement fan de l’écriture de cet homme de lettre. Qui en plus d’être talentueux, est un homme charmant. Alors, à l’heure de glisser quelques lignes ici, vous imaginez tout le bien que je pense de ce livre de sport. Vous êtes prévenu.

Comme indiqué en introduction, par l’auteur : ““les” légendes, ce serait un classement historique. “Mes” légendes, c’est un classement amoureux”. Tout est dit. Tout est subjectif, on est bien d’accord. Ce qui offre quelques belles surprises d’ailleurs. S’il y a quelques têtes de Champion (Platini, Zidane, Messi…), il y a quelques noms que l’on n’attendait pas à si belles fêtes : Laurent Fournier, Serge Chiesa (parce que Lyon n’est jamais très loin), Claude Papi (l’âme corse)…

Et beaucoup d’Anglais. À cela, rien d’anormal, le journaliste à ces heures perdues, traverse la Manche depuis des décennies, pour suivre les rencontres de football. Même les plus embrumées, les plus éloignées des strates et des paillettes. Le Monsieur est capable de prendre un week-end pour suivre Chesterfield/Halifax Town en 5e niveau national. Un fondu de football, je vous dis !

“Il faut avoir vécu cette époque, pour se souvenir de ce que cela pouvait représenter d’être la première idole absolue de l’histoire du football français” Vincent Duluc évoquant Dominique Rocheteau

L’auteur parle de “son panthéon”. On a tous le nôtre. Ce qui est intéressant, c’est que nous pourrions tous sortir “mes légendes”. Des milliers de livres, tous différents, sans doute, tous passionnants. Et vous alors, quels seraient vos légendes ?

Si vous pouvez ouvrir, ce livre à n’importe quelle page, Georges Best est à jamais le premier. Pas étonnant, l’écrivain lui avait déjà consacré un livre “Georges Best, le cinquième Beatles”, chez Stock. D’ailleurs, une bande dessinée, extraite de l’ouvrage, est en préparation chez Delcourt et devrait sortir courant 2022.

“Lorsqu’il apparaissait à “Match of the day”, le “Téléfoot” historique de l’Angleterre, le temps s’arrêtait dans le salon et toute la famille levait la tête” Vincent Duluc évoquant Georges Best

Et puis il y a les autres, Socratès, Gordon Banks, Thierry Henry, Garrincha, Ronaldo (les deux !) et Greg ! Ce dernier n’est pas footballeur, mais dessinateur et illustre de belles manières ce livre. Que l’on va déposer, une fois terminée, dans la bibliothèque. Et que l’on ira chercher, de temps en temps, pour se remémorer aux bons souvenirs des légendes de Vincent Duluc.

Je ne suis pas un spécialiste du football. Mais, j’adore quand on dépoussière quelques dossiers. Quand on me raconte des histoires. Comme celle de l’entraîneur Brian Clough. Un bon client pour la presse écrite de l’époque et quand même, un sacré entraîneur. Mais aussi, le quelque peu oublié Eduard Streltsov. Privé de coupe du monde avec la Russie en 1958, pour une soirée arrangée et qui passera huit ans au goulag.

Chaque page est une introduction qui vous donne envie d’aller plus loin. “En somme, j’ai essayé, non pas de convaincre, mais de toucher ” Bingo !

 

Mes légendes de football“Mes légendes du football”
Vincent Duluc/Greg
Editions Solar/L’Équipe

 

 

 

 

 

 

 

P.S : jusqu’au 24 décembre, je vous propose de plonger, je l’espère tous les jours, dans un ouvrage déjà évoqué ici ou pas. Et qui, me semble-t-il serait un joli cadeau de… Noël ! Pour le plaisir d’offrir !

“L’œil du sport “

L'oeil du sportOui, c’est une très bonne idée pour les fêtes de fin d’année. Certes, vous allez faire des heureux ou des heureuses. Mais “l’œil du sport”, c’est bien autre chose qu’un cadeau, pour le plaisir d’offrir. Qu’un objet, posé au pied du sapin. Qu’un souhait écrit dans une lettre au Père Noël.

Ici, place à ceux qui ont bon pied, bon œil. Surtout bon œil. Par les témoignages, nous voici à découvrir ces faiseurs de clichés. Ces façonneurs d’émotions. Ces sculpteurs de l’intime. Ces capteurs de sensations. Nous voici au cœur de l’obturateur, au sein du déclencheur. Bienvenue chez le photographe de sport.

Ils ont l’obsession d’être là au bon endroit, au bon moment. Ils savent que la patience est maîtresse de réussite.  Et parce qu’ils ont tant d’histoires à nous conter, les voici bavards, loquace, au coin de la cheminée (c’est pour la période où sont écrites ses lignes.)

Posez-vous et laissez-vous prendre par leurs récits. Une façon, de mieux comprendre ces clichés au mille et une vue. Mais pas seulement. Ils se racontent aussi. Se dévoilent, un peu. On apprend, leurs parcours, leurs chemins de vie. Pas un identique. Ces gens sont souvent surprenants. Pour les plus érudits d’entre nous, on y parle, aussi, évolution technique. De l’ère de l’argentique, ils sont passés à celui du numérique. Point de nostalgie, ces gens-là, savent grandir, avancer, avec leur temps.

C’est une plongée dans l’histoire des sports. Et comme le précise, Jérôme Cazadieu, le directeur de la rédaction, en introduction : “c’est l’histoire de nos souvenirs”. Ce sont des photographies, mondialement connues. Vues et revues, mais que l’on a plaisir à retrouver… sous un autre angle.

Ce sont aussi des mots ! Même si une photo en vaut mille, comme ils disent. Ceux de Raymond Depardon, par exemple, dans un entretien passionnant. Mais aussi, ceux de la championne Clarisse Agbegnenou.

“J’aime le regard du photographe” – Clarisse Agbegnenou

Vous en verrez de toutes les couleurs. En noir et blanc, évidemment. La plupart des photographiés, des instantanés sont des têtes reconnus : Maradona, Platini, Anquetil, Pérec, Fédérer… et tant d’autres.

Il faut bien avouer, que le photographe de sport est rarement mis en avant. “L’œil du sport” vient corriger, cela. Ils ne sont plus des noms casés en bas de page, ils sont désormais des visages et des mots.

“Une belle photo, ce n’est jamais un hasard” – Raymond Depardon

Ce n’est pas un livre de photographies, c’est un livre de photographes ! Ayez l’œil !

 

L'oeil du sport“L’œil du sport”

Éditions Solar/L’Équipe

 

 

 

 

 

 

 

P.S : jusqu’au 24 décembre, je vous propose de plonger, je l’espère tous les jours, dans un ouvrage déjà évoqué ici ou pas. Et qui, me semble-t-il serait un joli cadeau de… Noël ! Pour le plaisir d’offrir !

“Yes we Cam” – Jean Le Cam

Yes we Cam

La mer a le don de rendre l’homme bon. Parfois rustre, mais bon. Sans doute, parce que les marins savent que sur l’eau, on ne peut pas tricher. Ça passe ou ça casse. Souvent, ça casse. La quille, la coque, les voiles, le bonhomme.

Jean Le Cam n’échappe pas à la règle. Il est un homme bon. “C’est un bon, un très, très bon” comme dirait un ami à moi.

Il fut l’un des héros “malheureux” du dernier Vendée Globe. Terminant à la place du “con”. Quatrième. Cependant, la course de Jean Le Cam fut une aventure humaine, comme bien souvent dans le “Vendée”. De multiples avaries, un bateau en mille morceaux et surtout le sauvetage de Kevin Escoffier. De tout cela, on en discute dans cet ouvrage.

J’aime beaucoup la couverture. Le regard noir ! Le visage quelque peu buriné. Une vraie gueule du large. Un “tour du mondiste”, comme ils disent.

“La technique est un outil au service du récit. Un récit qui dure… Quatre-vingts jours. Et je pense, que cette année, j’ai été plutôt économe en mots. À bord, chacun est libre de parler. Il y a des jours où j’ai coupé l’interrupteur. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles” – Jean Le Cam

Je me suis souvent posé la question de savoir s’il on pouvait véritablement comprendre, sans avoir mis un pied sur un bateau ? Je n’ai jamais mis un pied sur un bateau. Je veux dire par là, ce genre de bateau. Bâti pour courir ou pour mourir. D’ailleurs, soit dit en passant, je n’ai que peu le pied marin.

Et pourtant, en lisant ce livre, tout est limpide, clair comme de l’eau de roche. On comprend l’homme, le bateau, la navigation, la solitude. Souvent étiqueté “brut de pomme”, “sauvage”, “Le Roi Jean”, sous la plume de Jean-Louis Touzet fissure, quelque peu l’armure. La confiance est réelle entre les deux hommes. L’amitié est palpable à chaque page. L’émotion évidente. La discussion sans phare !

Et il faut peu d’imagination, pour se représenter les deux hommes, converser dans la maison de Jean, des heures durant. Des séances, sans doute entrecoupés de la venue de Anne, l’épouse, fidèle et bienveillante. La femme du marin. Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

Jean Le Cam est la mémoire du large. L’un des derniers véritables bricoleurs. Un homme entier. Qui peut, vous envoyer paître, comme vous prendre dans ses bras. Vous étreindre à vous couper le souffle. Il est de ceux que les silences ravissent. Il est un taiseux. Et il sait, l’importance des mots.

“Je suis parfois obligé de descendre à la cave pour remonter le meilleur des mots, comme une bonne bouteille” – Jean Le Cam

L’ami Jean, on l’apprend dans le livre, a déjà pensé à son épitaphe : “Jean Le Cam, parfois surnommé Le Roi Jean, coureur constructeur. Diplômé de l’école du large”.

Et avec lui, pourquoi aller chercher midi à 14 heures :”Je suis juste un mec simple, qui navigue sur un bateau, disons, simple, un peu plus simple que les autres. Et voudrait à nouveau un bateau simple, c’est simple non ?”

Jean partit seul et par un prompt renfort, vît des milliers de spectateurs en arrivant au port !

Yes we Cam

“Yes we Cam” 
Jean Le Cam/Jean-Louis Le Touzet
Seuil

 

 

 

 

 

 

P.S : jusqu’au 24 décembre, je vous propose de plonger, je l’espère tous les jours, dans un ouvrage déjà évoqué ici ou pas. Et qui, me semble-t-il serait un joli cadeau de… Noël ! Pour le plaisir d’offrir !

Turbulences

“Turbulences” – Ben Thouard

TurbulencesRares sont les ouvrages qui vous explosent à la gueule ! Vous phagocytent le corps, le cœur et l’âme. Et pour une fois, les mots n’y sont pour rien. Et pourtant, les Dieux savent que je les revendique dans ma vie de tous les jours. Ces mots qui sont mes armes de séduction massive. Ces mots, que je pose ici et là, pour moi, pour eux, pour les autres. Je suis rédacteur web, copywriter et plume. Je suis du “peuple de l’écriture”.

Et bien, dans ce livre, les mots ne servent à rien. D’ailleurs, ils ne sont pas présents où sur la fin. Les formules de politesse ne sont jamais très loin. Et je vous pris, comme chantait Brel, “de cesser de me gonfler, mes vieilles roubignoles” avec votre adage, “une image vaut mille mots !”. Ici, nous sommes bien au-dessus. Bien au-delà.

Pour les besoins de cet article, je me suis penché sur la définition du mot “turbulences” :

Turbulences : n.f. – “Agitation d’un fluide qui s’écoule en tourbillons.”

Pour l’auteur, ce fluide, est la mer, les vagues. Dans toute sa domination, son autorité, son danger. Pour nous, le fluide est le sang qui coule dans nos veines et qui, à la lecture de cet ouvrage, s’emballe, ce “tornade”, ce “bourrasque”, ce “vertige”. Vous pouvez m’écartelez, avec des chevaux de Trait, en place de Grève, pour mon excès d’euphorie rédactionnelle. Parce que j’en fais trop, parce que j’en écris trop. Qu’importe, relisez cet article, le jour où vous aurez le livre de Ben Thouard entre les mains. Alors, vous comprendrez, sans doute.

Le coupable de cet objet de poésie, est photographe. Il a toujours connu la mer. Dans la rade de Toulon et désormais sur les plages d’Hawaï. L’homme nage dans un océan, de contre-plongée, de profondeur de champ, de grain… c’est fou ce que les termes liés à la photographie se rapprochent de ceux liés à la mer. Tout cela, colle parfaitement à Ben Thouard qui a fait de ses deux passions, un métier. Ou plutôt de ses deux métiers, une passion.

Il ne photographie pas les jolies petits poissons aux abords des coraux. Il part à la pêche aux gros. Ceux qui, sur une simple planche de surf, font des vagues.

“Le vortex s’accouche, enfante ces turbulences qui m’appellent, qui m’obsèdent. Personne d’autre que moi n’a appris à voir ça.” – Ben Thouard

Le livre est un objet d’art. Hypnotique, troublant, fascinant. D’une beauté, d’une force, d’une puissance photographique qui vous laisse le cul par terre. En apnée. Il ne s’ouvre pas à la légère. Il ne se feuillette pas, il se savoure, se délecte à chaque page. Prenez le temps de la pose. Regardez ce bleu, partout, ce bleu, magique. Entrez dans l’eau, prenez le bouillon. Ça va secouer un peu, c’est ça qu’est bon !

Attention, l’abus d’émotions n’est pas dangereux pour la santé !

Ce livre vous laisse sans mots. Tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Et je vous le disais, au début de cet article, qu’il n’en n’avait nul besoin. Malgré tout, viennent, prudemment, sur la pointe des pieds, quelques-uns d’entre eux, sous la plume de Stéfan L’Hermitte, s’immiscer en fin d’ouvrage : “il en ramène le beau, l’étrange, l’ailleurs”.

Juste quelques mots, alors…

Turbulences

 

Turbulences”
Ben Thouard
Editions Mons

 

 

 

 


P.S : jusqu’au 24 décembre, je vous propose de plonger, je l’espère tous les jours, dans un ouvrage déjà évoqué ici ou pas. Et qui, me semble-t-il serait un joli cadeau de… Noël ! Pour le plaisir d’offrir !