Après l’Ukraine, Taïwan?

Les bruits de bottes, ou plutôt de canonnières, se renforcent autour de Taïwan. L’enlisement de la Russie en Ukraine fait encore hésiter Xi Jinping d’envahir l’île rebelle. Mais il y a peu de doute que la menace se précise.

Le crime impardonnable : que Taïwan existe

Pour Poutine, l’Ukraine n’est pas un peuple mais une province dissidente, dont le crime impardonnable est d’avoir choisi démocratiquement de vivre en démocratie. Dans son livre paru l’an dernier chez Taillandier, « Taïwan face à la Chine », Valérie Niquet, spécialiste de l’Asie à la Fondation pour la recherche stratégique de Paris, souligne à quel point il est insupportable pour la gouvernance chinoise d’»être défiée, dans sa propre aire culturelle, par le modèle démocratique taïwanais ». Le parallèle saute aux yeux.

L’existence d’un Etat de droit et démocratique à 150 km de ses côtes « démontre qu’un système politique fondé sur les principes démocratiques est aussi adapté au monde chinois qu’à l’Occident « souligne l’auteure: Taïwan oppose un démenti quotidien à la fable des dictateurs affirmant que les droits humains et la démocratie seraient une imposture de l’Occident.

Taïwan est-elle vraiment chinoise ?

Certes suite à diverses vagues d’immigration, dont celle du repli des armées de Tchang-Kai-Chek sur l’ile en 1949 n’est que la plus récente, Taïwan, baptisée naguère Formose par les Portugais – Ilha formosa, Ile belle, a aujourd’hui un peuplement largement chinois. Mais ce seul critère ne saurait suffire, tant les Chinois ont essaimé à travers l’Asie du Sud-Est.

L’affirmation que Taïwan appartient à la Chine est à peu près le seul point de convergence entre les nationalistes défaits et les maoïstes triomphants, les premiers rêvant de reconquête du continent, les seconds de rattacher Taïwan à la “mère patrie”. Sans jamais demander, ni les uns ni les autres, à aux populations locales ce qu’elles en pensaient.

Après l’avoir administrée d’une main de fer durant 40 ans, les anciens combattants ont finalement cédé la place à une alternance du pouvoir, une pleine liberté d’expression et un Etat de droit fonctionnel.

Aux marches de l’Empire : des ethnies non chinoises

L’ancien Empire chinois était tourné vers l’intérieur et peu intéressé par l’expansionnisme territorial ; il sécurisait ses frontières avec les empires voisins (russe, britannique et japonais) à travers des zones-tampon, marches de l’Empire peuplées d’ethnies non-chinoises et sur lesquelles il n’exerçait qu’une supervision éloignée.

Ce fut le cas du Tibet, du Turkestan, de la Mongolie, de la Mandchourie aussi. Concernant Taïwan, Véronique Niquet rappelle que « le peuplement originel de Taïwan, demeuré majoritaire jusqu’au 18e siècle, appartient à la grande famille austronésienne ».

Chinoise durant …dix ans

Aux autochtones habitant Taïwan depuis des millénaires virent s’ajouter dès le 17e siècle des immigrants provenant de diverses régions du Sud de la Chine. Si les peuples premiers, « composés de seize groupes officiellement reconnus », ne forment aujourd’hui plus que 2,3% de la population, ce fait toutefois plus d’un demi-million de personnes. « Au Parlement, les minorités autochtones disposent d’une représentation spécifique », l’expression publique de leur culture est encouragée et leurs langues (appelées formosanes) enseignées dans leurs aires de peuplement.

Au 19e siècle, quand l’Empire chinois entrait dans sa phase de décadence finale, il eut Taïwan, après deux siècles de suzeraineté fort lointaine, sous son administration directe durant 10 petites années, de 1885 à 1895. Durant le demi-siècle qui a suivi, Taïwan fut japonaise et Valérie Niquet relate que, alors qu’en en Chine continentale les occupants japonais ont laissé un très mauvais souvenir, à Taïwan ce fut plutôt le contraire ; « en 1945, 70% de la population taïwanaise parlait japonais ». De nombreuses institutions de formation et infrastructures témoignent du développement alors entrepris par le pouvoir japonais, qui administrait l’île comme une partie de son territoire étatique et non comme une province occupée.

Ces liens perdurent à travers les relations touristiques (« En 2019, 5 millions de Taïwanais se sont ainsi rendus au Japon et 2 millions de Japonais à Taïwan ») et économiques mais aussi une appréhension commune de la menace chinoise. En s’installant sur l’île, les rescapés des armées nationalistes ont imposé le mandarin face au hokkien, la modalité du Chinois prédominant à Taïwan.

La Chine aurait pu être démocratique

Que la Chine devienne l’Etat unitaire, dictatorial, ultra-centralisé et intolérant face à ses ethnies non han, considérées aujourd’hui comme autant de dissidences inacceptables, n’était pas la seule issue possible. Elle aurait pu se structurer en « une forme de fédération laissant toutes leurs places aux ‘minorités, du Xinjiang au Tibet ou à la Mongolie ‘intérieure’ en passant par Hong Kong et Taïwan ». Ce fut d’ailleurs voici plus d’un siècle le projet politique initial de Sun Yat Sen pour la République de Chine. Force est de constater qu’on s’en éloigne chaque jour davantage.

Chine : un pouvoir fondé sur le mensonge

Les engagements pris par la Chine devant l’ONU de gérer Hong Kong après sa rétrocession en 1997 selon le principe « un pays, deux systèmes » ont été rompus sans scrupules. Pourtant Pékin s’était engagée « à préserver le système judiciaire, l’autonomie des pouvoirs législatif et exécutif de Hong Kong, ainsi que toutes les libertés civiques et politiques »…

De la même manière, Mao n’a pas appliqué un seul mot de l’”Accord en 17 points” qu’il avait imposé au Tibet en 1951, en incorporant cette région de force à la Chine. Ce qui fait souligner à l’auteure « le caractère totalement illusoire de toutes les promesses d’autonomie du régime chinois ».

La radicalisation de la dictature sur le continent est un puissant répulsif à toute « réunification » – inscrite dans le style ampoulé propre aux dictatures dans la Constitution chinoise (« Taïwan fait partie du territoire sacré de la RPC. C’est le devoir sacré de tout le peuple chinois, y compris de nos compatriotes chinois à Taïwan, d’accomplir la grande tâche de la réunification de la mère-patrie »). Mais si au final Taiwan était reconnue comme n’étant pas chinoise, toute la théorie d’« Une seule Chine » s’effondrerait comme un château de cartes et apparaîtrait comme une formidable imposture.

 

René Longet

Licencié en lettres à l’Université de Genève, René Longet a mené en parallèle d’importants engagements, dans le domaine des ONG et du monde institutionnel, pour le vivre-ensemble ainsi qu'un développement durable. Passionné d’histoire et de géographie, il s’interroge sur l’étrange trajectoire de cette Humanité qui, capable du meilleur comme du pire, n’arrive pas encore bien à imaginer son destin commun.

32 réponses à “Après l’Ukraine, Taïwan?

  1. Bonjour,
    Pour moi, deux possibilités subsistent: ou la vôtre, la question de la démocratie que la Chine ne tolère pas, ou ce savoir-faire taïwanais sur les microprocesseurs qui a désormais bien de l’avance sur la Chine et pour lequel le monde (surtout les USA, mais pas que) se montre très friand, que la Chine tenterait de récupérer.

  2. Pakistan.
    La prochaine guerre aura lieu au Pakistan, étirée entre les extrémistes de droite au pouvoir en Inde, et les communistes en Chine.

    1. C’est quand même un abus de langage de dire la Chine communiste, puisque la propriété collective n’est pas totale, et qu’un communisme d’Etat n’a pas réellement de sens…

        1. Ce n’est pas mon appréciation c’est la définition des termes selon ceux qui les ont théorisés, Marx en premier lieu.

  3. Vous mélangez tout.

    Il y a trois sujets:

    D’une part la politique des minorités. Elle est très généreuse en Chine et accorde des avantages aux représentants des 55 goupes ethniques minoritaires. On pourrait la comparer aux efforts qu’on fait en Suisse pour maintenir la culture minoritaire romanche. Les minorités chinoises bénéficient presque de privilèges, notamment en termes de bourses d’études, qui sont parfois même ressentis comme des injustices par la majorité han.

    D’autre part la question du séparatisme, qui est instrumentalisée par l’occident qui a toujours voulu disloquer la Chine et l’a fait historiquement de manière impitoyable. Là dessus le pouvoir chinois est intraitable. Ce problème concerne essentiellement les ouighours au Xinjiang, le Tibet et Taïwan.

    Enfin il y a le multiculturalisme. C’est une politique qui est pratiquée de manière autoritaire et antidémocratique en occident pour éradiquer les populations autochtones en forçant une immigration massive et en ignorant la volonté démocratiquement exprimée des peuples (exemple la manière dont on a refusé de respecter la volonté populaire exprimée le 9 février 2014). C’est une politique inhumanine, désastreuse, suicidaire pour les peuples européens et qui nous est imposée par des élites traîtreuses contre notre volonté.

    Effectivement le gouvernement chinois n’est pas fou. Il tient à maintenir, dans l’intérêt de son peuple, l’homogénéité ethnique de la nation qui est composée à 91% de Hans. En Suisse dans les années 1980 il y avait aussi 90% de vrais Suisses. maintenant, à cause de nos élites traîtres, les Suisses sont menacés de devenir une minorité en Suisse. Les Chinois ne veulent pas de ça met ils ont raison.

    Tout ça pour dire que j’ai rarement lu une phrase aussi bête que celle-là: “l’Etat unitaire, dictatorial, ultra-centralisé et intolérant face à ses ethnies non han, considérées aujourd’hui comme autant de dissidences inacceptables… “. C’est absolument faux et cela montre que vous n’y connaissez rien. Les minorités ne sont pas traitées comme des dissidences, elles sont favorisées en Chine. Simplement la Chine ne veut pas de séparatisme ni d’ingérence étrangère dans ses affaires intérieures tendant à instrumentaliser le séparatisme. Et allant jusqu’à susciter le terrorisme selon les méthodes bien connues de la CIA. La propagande au sujet du génocide des ouighours est un tissu de mensonges et d’exagérations.

    Sur Taïwan, vous seriez plus intelligent de ne pas jouer avec le feu, car si vous ne connaissiez la Chine, ne serait-ce qu’un tout petit peu, vous sauriez qu’à 99% le peuple chinois n’accepterait jamais une déclaration d’indépendance de Taïwan et souutiendrait, si une telle chose devait arriver, une intervention militaire pour l’empêcher. Alors, svp ne jouez pas avec le feu, mêlez-vous de ce qui vous regarde et de ce que vous connaissez et abstenez-vous, de grâce, sur les sujets que manifestement vous ne connaissez pas et qui ne vous concernent pas.

    Ne suivez pas l’arrogance insupportable du G7 réuni sur les lieux du crime d’Hiroshima (perpétré en son temps par les prédécesseurs de ces gens qui aujourd’hui prétendent dicter l’agenda mondial, alors que le G7 ne représente bientôt plus rien). Ne vous donnez pas le ridicule de prétendre donner des leçons à la Chine.

    Merci

    1. Les Ouïghours non plus, n’approuveraient pas votre commentaire quant à la favorisation des minorités en Chine…

      Bien à vous,
      Daniel

  4. Cher courageux anonyme qui s’intitule “que chacun balaie devant sa porte…”
    Juste deux points qui feront s’écrouler comme château de cartes vos arguments:
    1) en 1980 il y avait en Suisse 90% de vrais Suisses? D’abord, qui correspond à cette définition? Je suppose que vous voulez en retirer les naturalisés? En réalité en 1980 il y avait 15% d’étrangers, donc 85% de Suisses… et pas 90. Et aujourd’hui, un peu plus de 40 ans plus tard, l’on compte 25% d’étrangers ce qui fait 75% de Suisses. Très loin de se retrouver en minorité, donc…
    Et 2) La politique des minorités en Chine, et vous évoquez le Tibet, entre autres. Savez-vous ce qui s’y passe? Si vous ne le savez pas, vous parlez de choses que vous ignorez et trompez votre public. Et si vous le savez, vous le trompez encore bien plus, par pure propagande. Prenez au moins connaissance de ceci: https://news.un.org/fr/story/2023/02/1132007 et dites à nos lectrices et lecteurs si une telle politique répond à votre qualification de la politique chinoise à l’égard des minorités?
    Tout le reste est à l’avenant et vous vous dispensez très facilement de répondre aux divers éléments de mon texte.
    Du reste je n’ai jamais prôné, et n’en parle pas, une déclaration d’indépendance de la part de Taïwan, il s’agit juste de regarder d’un peu plus près l’histoire de la région pour pouvoir mettre en doute que cette île soit vraiment chinoise. Et oui mon désir serait qu’on la laisse vivre en paix, mais comme pour le Tibet, comme pour Hong-Kong, aucune autonomie politique ne sera jamais admise par le pouvoir de Pékin.
    Pourquoi au juste? En quoi cela affaiblirait-il la Chine? Et si vous pensez que seul un Etat unitaire et centralisé a de l’avenir, quel avenir donnez-vous à notre petite Suisse fédéraliste et décentralisée?

    1. Excellente réponse (merci pour votre blog aussi, d’ailleurs). Tout le monde ne se donne malheureusement plus la peine de répondre aux trolls chinois (à moins que ce ne soit même notre cher Wang Shihting en personne qui s’amuse en cachette, que je ne considère d’ailleurs pas vraiment différemment), surtout en argumentant et indiquant des sources. C’est d’autant plus important de le faire que leur propagande massive, frisant parfois l’ingérence (à propos de garder ses propres vaches), influence malheureusement beaucoup de monde!

  5. Vous chipotez sur le pourcentage. J’ai à peu près le même âge que vous et si vous étiez honnête intellectuellement vous conviendriez avec moi que quand nous étions jeunes tous deux, on vivait dans un pays où à l’école on pouvait savoir au seul nom de famille de chaque élève de quel village il venait. Pour les confédérés, comme on disait, c’est à dire ceux originaires d’un autre canton, on savait à leur nom de famille, de quel canton ils étaient. Bien sûr Genève était déjà un peu plus cosmopolite, c’est certain. Mais sur l’ensemble du territoire on avait une extrême homogénéité ethnique, qui a été lacérée par l’immigration massive.

    Je n’ai pas consulté de statistique exacte, mais si je parle 90%, c’est pour exprimer un sentiment vécu, c’est à dire celui de vivre dans un pays où les Suisses étaient maîtres chez eux. Ils ne le sont bientôt plus.

    90% est en effet un chiffre très élevé et c’est bien la preuve que j’incluais les naturalisés vraiment assimilés dans ce que j’appelle les vrais Suisses.

    J’aurais souhaité que nos autorités se soucient de maintenir la prépondérance du peuple suisse originel dans la population du pays, au même titre que j’approuve la volonté des autorités chinoises de maintenir le ratio démographique existant qui est une homogénéité garantie par le fait qu’il y a 90% de Han, et pour les 55 minorités, elles sont très bien traitées.

    Je constate que le lien internet que vous indiquez concernant les accusations d'”assimilation forcée” au Tibet, renvoie à un texte émanant d’une commission de l’ONU, c’est à dire par définition une source hautement suspecte qu’il convient de prendre avec la plus grande méfiance.

    Sur la base des informations directes dont je dispose et qui sont de source fiable contrairement à ce texte de l’ONU, car j’ai de la famille en Chine et ce sont des gens très bien informés, ce que je sais c’est qu’il y a en effet un certain durcissement dans la politique envers le Tibet, depuis l’accession au pouvoir de XI Jinping.

    Cela n’enlève rien au principe fondamental de respect de l’ethnicité tibétaine, à condition bien entendu, qu’elle reste dans l’allégeance chinoise, mais il s’agit d’un souci d’assimilation progressive de certaines zones.

    On peut comprendre ce souci dans la mesure où la volonté des impérialistes de créer artificiellement un séparatisme au Tibet, a pour conséquence que la Chine se doit de ne pas laisser se développer une situation dangereuse, avec une minorité nationale trop compacte, qui risquerait d’être ensuite trop facilement exploitée par les habituels agents étrangers pour disloquer la Chine, avec l’absence totale de scrupules que l’on connaît aux gens qui ont instrumentalisé l’Islam radical dans le monde, ou qui ont favorisé le nettoyage ethnique (solution croate) en Yougoslavie, et/ou, comme cela s’est produit en Ukraine où les marionnettes de l’OTAN ont créé de toute pièce une anti-Russie. Si n’existait pas cette volonté d’ingérence permanente dans les affaires de grands pays comme la Chine, et cette volonté de créer des conflits ethniques, puis de les envenimer pour les instrumentaliser sans scrupules et tenter de disloquer la Chine comme au XIXe siècle, et s’il n’y avait pas ces campagnes de diffamation anti chinoises, comme celle dont vous vous faites le petit télégraphiste, une telle politique n’aurait probablement pas lieu d’être.

    C’est pourquoi je répète qu’il est à la fois choquant et contreproductif, en plus de dangereux, que vous, journaliste et homme politique suisse, vous vous méliez de donner des leçons à la Chine.

    Mêlez vous donc de ce qui vous regarde. Est-ce que la Chine, par exemple est venue se mêler de donner des leçons à la Suisse, à l’époque, sur la manière de traiter l’épineuse question du Jura? Non. Eh bien faites de même.

    1. Je suis toujours étonné à quel point vous arrivez à défendre des dictatures comme la Russie et la Chine, à les excuser et à participer à l’autoflagellation de l’Occident. Ce n’est pas parce que l’Occident (= nous) ne sommes pas forcément fidèles à nos valeurs et aux exigences par exemple de la Déclaration des droits de l’Homme, qu’il faut renoncer à défendre ces valeurs, au contraire! Si vous viviez en Chine ou en Russie, vos commentaires ne seraient tolérés que pour autant qu’ils aillent dans le sens du régime. Quelle est votre logique? Que nous excusions à l’infini les dictatures par l’humiliation ressentie par leurs maîtres? Que leur mode de gouvernance triomphe dans le monde entier? Que nous connaissions ici aussi la répression politique, les emprisonnements arbitraires et pour des motifs de divergence politique, une absence totale de débat comme en Iran ou en Afghanistan (les deux situations étant par ailleurs très différentes)?

    2. Mais oui la Chine a voulu donner des leçons : rappelez vous de la visite à Berne d’un président chinois outré que des manifestants osent s’exprimer et qui l’a fait savoir avec force en exigeant de notre gouvernement d’y remédier : dans notre démocratie, manifester est un droit et exiger le contraire est un manque de respect et de la plus élémentaire diplomatie .
      Comme cela a bien été expliqué, Taïwan n’est pas et n’a jamais été une possession chinoise. En revanche, la Chine a deux gros problèmes avec cette île : d’une part la démocratie ( insupportable exemple pour un régime de plus en plus autoritaire ), et d’autre part le détroit du même nom quela Chine voudrait privatiser pour en faire une mer intérieure et ainsi privatiser le trafic d’une part, et empêcher les bâtiments étrangers , en particulier américains et français , d’y circuler comme ils le font dans des eaux libres . L’ histoire que Taïwan aurait eu été Chinoise dans un passé lointain n’est qu’un prétexte et un écran de fumée Sans parler des ressources sous marines , et des ressources commerciales ( semi conducteurs etc) de Taïwan.
      Soutenir des régimes totalitaires coupables de genocides (ouïgours) ( enfants déportės), depuis une des plus belle démocratie du monde, qui vous permet de vilipender ceux qui vous nourrissent en profitant des libertés que vous accorde votre pays et en crachant dans la soupe : c’est petit et lâche. Comme votre antiaméricanisme primaire qui vous fait préférer la propagande bien huilée ( qui marche , vous en êtes un exemple, sur les gens simples qui se prétendent « bien informés « parce qu’ils connaissent qqun…)des régimes totalitaires, à la chance de vivre dans un pays libre où on vous laisse toute liberté de cracher honteusement dans la soupe

      1. C’est quand même la moindre des choses quand on reçoit un chef d’état, de ne pas l’insulter en lui infligeant des manifestations contre lui, juste devant le Palais fédéral. C’était un cafouillage impardonnable et inexcusable.

  6. Je ne défends pas les dictatures. Je ne supporte pas l’hypocrisie et les double standards des pseudo démocraties qui se moquent de nous en faisant mourir des millions de gens dans des guerres illégales comme par exemple en Irak, ou en Libye, réduisant le pays à l’âge de pierre et qui ensuite osent faire des campagnes diffamatoires contre la Chine au sujet des Oïghours et du Tibet.

    J’ai fait de nombreux séjours en Chine et je n’aimerais pas beaucoup y vivre. Mais j’admire ce pays et je pense qu’on peut y vivre très bien, même si on n’est pas d’accord avec l’idéologie communiste du gouvernement, aussi longtemps qu’on ne se mêle pas de politique. Je dirais que le régime chinois est moins hypocrite que celui dans lequel nous vivons, ou nous avons certes une liberté plus grande (pour le moment), mais après ce qu’on a vécu pendant le covid, qui oserait encore dire que ce régime est une démocratie? Non, c’est un état autoritaire, arbitraire, capricieux, dont le véritable souverain est l’industrie pharmaceutique, qui se couche devant les pressions internationales, qui en use très cavalièrement avec les libertés publiques fondamentales et qui abuse du droit d’urgence sans cesse.

    Oui, je suis très critique, et ce n’est pas l’autoflagellation. On ne trouvera pas plus patriote que moi. Mais je trouve que depuis quelques temps nos autorités ont des tendance dictatoriales évidentes et il faut le dire. Juste un exemple: avez-vous conscience de l’abus éhonté qui a été fait du droit d’urgence, non seulement dans la crise du covid, mais aussi dans d’autres circonstances comme par exemple le viol du Crédit Suisse, qui est une tache sur la réputation de la Suisse.

    Où est l’état de droit dans tout ça? Et les sanctions contre des particuliers russes en Suisse? Oû est l’état de droit là dedans? Ces sanctions sont unilatérales. Elles n’ont pas été avalisées en droit international. Elles violent toutes les règles de droit, y compris vos fameux droits de l’homme, car elles violent le droit de propriété.

    La Suisse a montré plus de dignité et de respect du droit pendant les années où elle était en danger, encerclée par les forces de l’Axe, et où elle avait du faire des concessions. que maintenant où elle se prostitue devant des ordres qui viennent de Washington et qu’elle renie toutes ses traditions de pays indépendant, démocratique et neutre. Elle va finir par ruiner sa bonne réputation en Chine à force de se comporter de cette manière arbitraire et donneuse de leçons, complètement ridicule. Monsieur Max Petitpierre doit se retourner dans sa tombe.

    Au point de vue philosophique, je ne crois pas à la notion de droit de l’homme. Un homme n’a de droit que dans la mesure où il est protégé par un état et par ses lois. L’homme tout nu dans la nature est un animal vulnérable à tous les prédateurs. Il n’existe donc pas de droits de l’homme universels.

    Le langage des droits de l’homme est trop souvent une excuse commode pour justifier des violations de la souveraineté d’états qui n’ont pas l’heur de plaire à l’Amérique impérialiste, qui elle-même n’a aucun respect des droits de l’homme (Irak, en Libye, en Yougoslavie, au Vietnam, Guantanmo, prisons secrètes de la CIA., etc.) . La Chine respecte mieux les droits de l’homme que l’Amérique, ce n’est pas difficile d’ailleurs. La démocratie et les droits de l’homme imposés par une pluie de bombes, c’est obscène.

    Ai-je été clair?

    Anonyme par méfiance, mais docteur en droit, capitaine à l’armée, ancien CEO de plusieurs sociétés financières, etc.

    1. Votre défense de la Chine ne tient pas debout, vous prenez l’exemple du covid pour dire qu’on a restreint les libertés chez nous. Et en Chine, vous faut-il un petit rappel des mesures sanitaires qui y ont été prises??

      1. Oui. Nos autorités ont tenté de faire chez nous la même chose que XI Jinping a fait chez lui. C’est a dire passer à un régime de surveillance de masse. Évidement en Chine ils ont mieux réussi à aller au bout de ce programme. Mais la volonté existait aussi chez nous. On a même essayé de nous faire accepter une application de traçage sur tous nos téléphones portables. Heureusement nos concitoyens se sont méfiés. On a payé des personnes pour faire des visites chez les gens et les inviter à se vacciner. On a payé des primes à celles et ceux qui convainquaient un proche de se laisser injecter une substance dangereuse. Nos autorités rêvent de faire comme en Chine. Mais heureusement il y a encore une tradition de liberté chez nous qui les empêche d’y arriver à 100% comme ils voudraient. On a quand même subi l’état d’urgence et la loi Covid n’a toujours pas été abrogée.

        1. La grande différence: en Suisse on va voter sur l’abrogation de la loi covid (après deux votre favorables…) et en Chine? Je ne comprends toujours pas votre admiration pour la gouvernance chinoise et le rejet des autorités suisses au prétexte qu’elles auraient voulu suivre l’exemple chinois.

          1. Je n’ai aucune admiration pour la “gouvernance” chinoise. Je dis simplement que nous autres petits bünzli n’avons pas à donner des lecçons quelconques aux autres pays, et surtout pas à une grande puissance qui plus est l’ubn des principaux marchés pour notre économie. Quand j’entends monsieur Cassis donner des leçons de morale à la chine je suis partagé entre la honte, à cause du ridicule et de la stupidité d’une telle attitude venant de notre pays, et l’exaspération à cause des dégats graves qu’une attitude aussi redicule risque de causer. Ce conseiller fédéral ne se rend même pas compte qu’il agit comme un éléphant(eau) dans un magasin de porcelaine. Il ne comprend pas la mentalité chinoise. Je le répète: monsieur Max Petitpierre doit se retourner dans sa tombe..

          2. Désolé mais M. Max Petitpierre avait justement forgé cette belle formule: neutralité et solidarité, et non pas neutralité et opportunisme, soit se faufiler entre les dictateurs du monde pour surtout pas en vexer un seul, il pourrait nous en vouloir, nous sanctionner, nous envahir (au passage, drôle d’attitude pour quelqu’un qui a un grade d’officier de l’armée suisse et donc en charge de participer à la défense du pays)! La figure mythique de Guillaume Tell ne représente-t-elle pas aussi l’identité suisse, le combat de David contre Goliath, l’affirmation de sa dignité et des aspirations légitimes de se débarrasser des tyrans de l’époque? La Suisse n’est-elle pas née d’une révolte contre un pouvoir oppressant? Si les diplomates suisses ne défendent plus nos valeurs (avec diplomatie, car c’est leur savoir-faire et leur rôle) et ne sont plus que les porte-serviette de perspectives économiques cher payées car nous rendant encore plus dépendants que nous ne le sommes déjà, où allons-nous, à force de courber l’échine? Un peu de fierté, cher Monsieur!

    1. Ce sujet tourne à l’obsession chez vous…
      Même remarque que plus haut, votre utilisation du mot wokisme est un abus de langage. Pour rappel, à la base, le wokisme c’est simplement la protection des minorités (qui vient des USA avec la protection des Afro-américains, personnes LGBT+, etc). Et comme pour le communisme, faire perdre le sens premier d’un mot à cause d’une poignée d’extrémistes est manquer d’honnêteté intellectuelle.

  7. Vos arguments sont raisonnables sauf que vous oubliez que la Chine et la Russie ont une culture et une histoire très différente en matière d’aventurisme militaire. La Russie s’est construite par des guerres impérialistes constantes depuis Ivan le Terrible. La Chine existe dans sa permanence depuis plus de 3000ans. La Chine peut avoir confiance dans son avenir de première puissance industrielle mondiale. Déjà les économies de Taïwan et de la Chine sont fortement imbriquées. Une guerre aurait des conséquences très néfaste en la matière. Le temps joue en faveur de la Chine alors qu’il joue contre la Russie. Par ailleurs, une attaque surprise n’aurait aucune chance contre Taïwan alors que Poutine espérait réussir cette exercice. Non, je ne crois pas dans l’aventurisme de Xi.

  8. Pour un prochain billet : “Après Guantanamo, Porto Rico, Chagos, Okinawa…etc., etc…l’Ukraine?” L’avenir (s’il y en a un) une fois la guerre actuelle finie (si elle finit un jour) nous le dira.
    Mais tant que c’est pour la démocratie et les droits des peuples à l’autodétermination…et on ne parle pas des “territoires d’outremer” … “français” ni des droits des peuples autochtones bafoués, pas seulement en Chine. Mais tant que c’est pour…

    1. Si si on en parle, très volontiers car les droits de l’Homme sont universels et pour tout le monde, encore ne faut-il pas les vilipender mais au contraire les soutenir et s’y référer

  9. Je me demande pourquoi je perds du temps à apporter la contradiction à ce blogueur. Vraiment je pense que son niveau d’analyse est nul. Simplement, comme je lis ces blogs, ça me fait bondir de lire de telles inepties et je ne peux pas m’empêcher de réagir.

    Nous ne sommes pas d’accord. OK, c’est le propre de la discussion d’avoir des désaccords. Mais maintenant il me blâme du fait que j’ose avoir un regard critique sur la politique de notre bien aimé pays et que je ne me pâme pas d’enthousiasme devant le fait que nous soyons devenus les carpettes de l’Amérique belliciste en ayant abandonné toute dignité dans notre politique étrangère au point de fouler au pied notre neutralité ce qui fait que n’avons plus aucune chance de jouer encore notre traditionnel rôle de médiateur qui était très apprécié.

    Que dire? C’est affligeant.

    Au point de vue politique étrangère, je dirais que le ver était dans le fruit déjà depuis l’époque de Pierre Graberà peu près, qui est le premier à aller dans la direction d’un multilatéralisme idiot et qui a voulu à tout prix que nous fassions partie de l’ONU ce qui pour notre malheur a fini par arriver. Ensuite, ça s’est énormément aggravé du temps de Micheline Calmy-Rey, qui était vraiment la bonne à tout faire de tous les globalistes les plus échevelés. Quand je pense que la Suisse a reconnu l’indépendance du Kosovo, quelle honte !

    Malgré tout pendant tout ce temps on avait quand-même eu des diplomates professionnels de valeur comme Edouard Brunner. Pour ceux qui l’ont connu et je l’ai bien connu, on se dit que lui aussi, pas seulement Max Petitpierre, doit se retourner dans sa tombe en voyant qu’on a osé violer la neutralité en prenant des sanctions illégales (car elles n’émanent pas des Nations Unies) contre la Russie, et qu’en plus on fait même du zèle car les pays de l’ UE ont aussi pris des sanctions, mais eux, ils ne les appliquent pas, depuis qu’ils ont compris qu’elles sont totalement contre-productives tandis que nous, nous appliquons les nôtres avec le zèle d’un bon élève, et nos sanctions sont plus sévères que ne le sont, en théorie, celles de l’UE.

    Nous avons atteint le degré zéro de la nullité politique pour un état qui prétend encore être neutre.

    Rappelons nous que c’était Edouard Brunner, comme diplomate suisse, qui avait trouvé toutes les bonnes solutions pour faire aboutir la conférence d’Helsinki pour la sécurité et le coopération en Europe, et il avait réussi ce tour de force parce qu’il connaissait l’histoire diplomatique et qu’il avait su intelligemment s’entendre avec les Russes. Il savait que la Russie a toujours été et reste un facteur incontournable et permanent de toute diplomatie européeene, et nous, en Suisse, lui devons en particulier d’avoir pu sauvegarder notre indépendance au congrès de Vienne. Alors que maintenant, à cause de la stupidité profonde de nos gouvernanants nous ayons réussi à nous retrouver à la 3ème place des pays hostiles à la Russie, d’après la classification officielle du ministère des affaires étrangères russe.

    ll y a de quoi être indigné par un tel gâchis.

    Ces gens ont ruiné d’un seul coup tout le capital de crédibilité de notre pays dans le monde.

    Et quand je lis les niaiseries qui sont dites sur la Chine, et que monsieur Cassis ose se donner le ridicule de lui faire des leçons de morale, comme un petit instituteur, c’est du même ordre. C’est honteux, ridicule, impolitique, contraire à nos intérêts, dérisoire, stupide et risible. Cassis devrait démissioner pour avoir commis une faute aussi grave.

    Alors oui, c’est vrai que j’ai honte de la Suisse dans ce domaine. L’affaire du covid, laissons la de côté ici, ce n’est pas le sujet. Mais au moins elle prouve que nous sommes mal placés pour faire la leçon aux autres car nos dirigeants n’ont pas hésité à nous faire vivre dans l’état d’urgence qui n’était absolument pas justifié, et par une propagande inouïe, comme si on avait été en état de guerre, ils ont réussi à arracher un consentement au peuple pour cette loi covid liberticide. Un petit coup de chapeau aux Amis de la Consrtitution et à la courageuse et pugnace Michelle Cailler qui s’est battue pour qu’il y ait un référendum. Parce que Berset & Cie, ils voulaient nous faire vivre dans un régime d’exception ad vitam aeternam.

    Je voudrais donner à monsieur Longet un exemple d’un compatriote qui a gardé un jugement rationnel et qui incarne encore la tradition d’intelligence et de lucidité grâce à laquelle notre pays était naguère respecté dans le monde, avant que les gens intelligents soient tous remplacés par des young leaders ou des idéologues gauchistes.

    Il y aura sans doute une bonne âme qui viendra me dire que Jacques Baud est un complotiste et qu’il est pro russe, mais ça m’est complètement égal. Aujourd’hui il est impossible de dire une quelconque vérité ou quelque chose chose d’intelligent sans risquer d’être traité de complotiste. Pour ceux qui veulent comprendre ce qui se passe dans le monde, notamment en Ukraine, en Chine, à Taïwan etc., et pourquoi nos dirigeants sont des incompétents, ils devraient visionner cette interviiew intégralement même si elle dure trois heures.

    Personne n’est mieux informé de ce qui se passe vraiment que Jacques Baud, et ses sources d’information sont exclusivement occidentales, nota bene, jamais russes. Donc pour ceux qui ont trois heures à y consacrer, s’ils écoutent l’interview entière ils auront un panaorama complet de la crise mondiale actuelle et de la guerre en Ukraine.

    Le passage concernant la Chine et Taiwan commenc après 2 heures 40 d’interview précisément et je conseille à chacun d’écouter les jugements de Jacques Baud sur la médiocrité, le caractère puéril des dirigeants actueles qui donne à penser qu’ils sont des personnages de bande dessinée et non des responsables politiques. Je partage entièrement ce jugement:

    1. Toujours cette capacité étonnante et heureusement rare de “répondre” aux objections émises par une longue logorrhée répétant à l’infini ses propres convictions sans jamais prendre en considération les arguments opposés. On appelle cela la tactique de l’esquive qui dénote une incapacité fondamentale à questionner ses propres valeurs et obsessions.Le débat s’est donc épuisé faute d’accord pour débattre.

    2. Impressionnant le nombre d’inepties et de clichés que vous arrivez à aligner dans votre logorrhée.
      En définitive, si la politique de notre démocratie où vous pourrez proférer tout et n’importe quoi sans crainte, cracher dans la soupe mais profiter des libertés indéniables qui sont les nôtres, profiter de parler, circuler, vivre, librement et sans contraintes …ne vous convient pas: je vous en prie, partez vivre dans ces régimes où il est interdit de parler, de circuler, de regarder ou lire autre chose que ce qu’impose le gouvernement, où vous vous méfiez de tous et de tout, ne sachant ni quand ni par qui vous serez dénoncé comme terroriste pour avoir juste pensé ou dit qqch contraire à la doctrine. Allez y vivre et non pas juste voyager sous escorte ( que vous ne remarquez pas, mais où chacun de vos gestes, déplacements , propos sont surveillés ), ou juste discuter avec des gens eux mêmes surveillés donc qui ne vous dirons que ce qu’ils sont autorisés a dire et vous faire croire. Allez vivre là bas …..
      Votre antiaméricanisme primaire de bas étage et tellement convenu, vous fait répéter les propagandes de vos tyrannies préférées : niveau de réflexion zéro .
      Au fond, et c’est une vraie question, pourquoi restez vous dans cette Suisse sur laquelle vous crachez tant ? Ma réponse est : profit . La vôtre??

  10. @FRIAM

    Je reste en Suisse parce que je suis suisse et je suis bien dans mon pays, malgré qu’il soit mal gouverné depuis quelques années.

    Est-ce que vous pensez que des Suisses n’ont pas le droit de voyager en Chine pour affaires? Il faudra expliquer ça aux dizaines de milliers, voire centaines de milliers de personnes dans l’horlogerie, la banque, ou tout autre secteur, dont la place de travail dépend essentiellement des bonnes relations avec ce pays.

    En tant que Suisse, nous n’avons pas à nous prononcer sur la forme de gouvernement des autres pays. Celle de la Chine, qui est totalitaire, je le reconnais volontiers, ne me plaît pas. Mais c’est une chose que je ne peux pas changer et ce n’est pas notre rôle de prétendre la changer.

    En fait, la petite musique qu’on entend dans l’article de monsieur Longet, et dans les insinuations de votre commentaire, c’est la musique de la guerre.

    Je m’explique:

    Le narratif actuel “démocratie versus autocratie” est absurde. C’est un thème de propagande pour préparer l’opinion à une croisade contre la Chine et la Russie au nom de la “démocratie”. La même sorte de démocratie au nom de laquelle les Etats Unis ont assassainé un million d’être humains en Irak sur la base de mensonges prétendant que l’Irak avait des armes de destruction massive.

    Maintenant, le camp occidental essaie d’envenimer la question de Taïwan, afin d’avoir un prétexte pour une guerre contre la Chine.

    On a fait la même chose en Ukraine. La guerre en Ukraine pouvait être évitée très facilement, juste en acceptant que l’Ukraine indépendante devienne un état neutre comme l’Autriche. Les Ukrainiens dans leur écrasante majorité l’auraient accepté. Mais son on a tout fait pour que l’Ukraine devienne un membre de l’OTAN sans le dire, alors que tout le monde savait que c’était un casus belli et que les Russes le répétaient depuis des années.

    Les bellicistes, dont vous faites partie ont poussé à la guerre. Actuellement ils portent (vous portez) une responsabilité morale dans le fait que le peuple ukrainien est mené à l’abattoir.

    Le camp occidental veut faire la même chose en instrumentalisant la question de Taïwan. Je dis que c’est dangereux et je demande à chacun de se poser la question suivante:

    Voulez-vous la guerre mondiale pour Taïwan? oui on non?

    La Suisse neutre ne doit pas prêter la main à ce projet sinistre au nom d’une conception vide, niaise et larmoyante des droits de l’homme.

  11. bonjour; ça m’amuse toujours autant d’observer autant de parti pris péremptoires (en fait je devrais être consterné). Ainsi des “dictatures Russe et Chinoise” . Ainsi de l’anti Poutinisme primaire, je vous cite: ” Pour Poutine, l’Ukraine n’est pas un peuple mais une province dissidente, dont le crime impardonnable est d’avoir choisi démocratiquement de vivre en démocratie.” Si vous lisiez FranceSoir ( en numérique ) vous sauriez qu’on nous a raconté pas mal de carabistouilles au sujet de l’Ukraine et que l’alignement européen sur Washington nous dessert ou même nous ruine (à qui profite le crime, certainement pas à la population ukrainienne en souffrance atroce, ni européenne). Quant à la Chine au sujet de Taîwan, vous écrivez, je vous cite : “Taïwan oppose un démenti quotidien à la fable des dictateurs affirmant que les droits humains et la démocratie seraient une imposture de l’Occident.” Quand même, Macron, avec les Gilets Jaunes, les éborgnés, les mains arrachées, etc… et la nouvelle loi sur les retraites qui va appauvrir beaucoup de gens mais enrichir un max un centre de gestion de placement, de ses petits copains, genre BlackRock; Macron encore et surtout avec la gestion scandaleuse du Covid19 qui le conduira j’espère en justice, n’est ce pas du fascisme, donc de la dictature tout ça ! Que la Chine récupère Taîwan m’apparait peu différent de l’invasion de l’Irak par les US qui ne se sont pas gênés non plus au Yémen et en Lybie part exemple . Alors le Tibet, les Oîghours (?) , la belle affaire ! on a eu Hitler, Mussolini et Franco. Vous évoquez le mensonge : ” Chine : un pouvoir fondé sur le mensonge “. Sans doute vous ne vous informez qu’auprès des médias mainsteam, qui donc encensent sans vergogne les pouvoirs en place, sinon vous sauriez pertinemment que Macron ne fait que de la com, et ment sans cesse ! vous n’êtes pas sans savoir, quand même, que son ex ministre de la santé n’a fait que nous raconter des histoires; il s’agit d’Olivier Véran. Comme vous le savez sans doute, sauf ignorance crasse de votre part, le ” NARRATIF ” officiel évolue au point que les opposants à la doxa officielle sont , sinon moins désavoués, du moins admis sur les plateaux, organisent des rencontres (récemment le Conseil Scientifique Indépendant). Je vous suggère d’observer que votre actuel Président de la Confédération, Mr Alain Berset, était l’équivalent de notre ministre de la santé durant la crise Covid, et que , comme par hasard s’opère actuellement (depuis qu’il est président) un rapprochement de la Suisse avec l’UE . (quand on sait les casseroles que traîne Ursula Von Den Layen en termes de corruption ou conflits d’intérêts, cela laisse rêveur ! le Journal Le Temps arrête les blogs ! Evidemment, car il faut que la bonne parole ne soit plus contestée aucunement, donc haro sur les Suzette Sandoz, excellent à tous propos ! et autres blogueurs de talent, bien sûr. Des gens ,tels que vous, prônant la pensée unique, participent activement au nivellement culturel vers le bas; transformant les gens en moutons dociles, gobant l’impensable ! Cela fonctionne avec les gens qui voient les médias mainstrem, regardent la TV, etc…” Tout e Bon “

    1. Cher Monsieur Serot, devant tant d’affabulations et d’inversions de la réalité, je n’ai qu’une chose à vous dire: allez vivre quelque temps en Chine ou en Russie (au choix) et publiez y quelques posts critiques sur le régime, puis vous nous donnerez de vos nouvelles. A moins que vous aimiez la dictature, alors n’hésitez pas à l’appliquer à vous-même: encensez nos gouvernements et taisez toute critique. Tout autre comportement serait incohérent.

      1. C’est trop facile !

        Benoit Serot a tout à fait le droit de critiquer les gouvernements que l’on a ici et qui ne sont pas du tout respectueux de ce que vous appelez la démocratie.

        Il a tout à fait le droit de critiquer la répression des Gilets Jaunes.

        Macron a fait tirer sur le peuple à balles réelles, car on peut dire que des balles de LBD ce sont des balles réelles. Et que dire des greandes de deésencerclement? Il y a eu des morts et un nombre énorme de mutilés.

        Votre discours est inaudible. désolé.

        Bien sûr qu’on a encore plus de libertés ici qu’en Chine ou en Russie, parce que le pouvoir, qui tente de passer à un ordre totalitaire de surveillance comme en Chine, n’y parvient pas facilement étant données les résistances qui subsistent dans des pays à de tradition libérale.

        Mais je vous signale que le gouvernement français veut faire passer un ”projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027” qui prévoit en son article 3 l’activation à distance de tout appareil électronique dont les téléphones portables en vue d’une captation de son et d’image. Cette possibilité de l’activation à distance de tout appareil électronique dont le téléphone portable de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte extrêmemnent grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public. En outre, le projet n’interdit pas, par leur collecte, l’écoute des conversations dans son cabinet, entre l’avocat et son client. Il s’agit-là d’une atteinte inadmissible et contraire au secret professionnel et aux droits de la défense.

        Il y a déjà des choses de ce genre dans la législation suisse, que nous n’avons pas su empêcher parce que c’est toujours passé en douce. https://www.humanrights.ch/fr/pfi/droits-humains/securite-interieure/suisse-loi-renseignement

        Vous serez crédible dans votre défense de la ”démocratie”, seulement quand vous aurez écrit des articles et fait des discours pour dénoncer les dérives liberticides, qui ont existé aussi en Suisse, notamment pendant la période covid. Pour le moment vous n’êtes pas crédible.

        Il faut défendre la liberté chez nous, pas en Chine. Vous, vous êtes complices des dérives liberticides en Suisse, et vous critiquez des régimes de pays lointains, qui en effet sont liberticides, mais ce n’est pas notre affaire à nous Suisses. Défendez d’abord la liberté en Suisse où elle existe encore, mais où elle est menacée .

        En plus, toute personne qui comme vous propage le narratif du conflit “démocratie contre autocratie” joue le jeu d’une propagande de guerre grossière, visant à déclencher un conflit mondial contre la Chine et la Russie.

        Et un petit coup de chapeau à Benoit Serot. Je le félicite et le remercie de ses propos. Je suis tout à fait d’accord avec lui.

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