Louise Michel au Théâtre Les Amis

Depuis le 6 juin, Charlotte Filou joue Louise, au théâtre Des Amis à Carouge.

Il existe des figures historiques capables de transformer notre “être au monde” et qui, telles des boussoles, nous permettent de nous déterminer.

Charlotte Filou

Passionnée par les récits creusant la mémoire intime et collective, la jeune comédienne et metteure en scène Charlotte Filou choisit pour sa nouvelle création de se pencher sur une personnalité hors du commun, d’un courage et à la ténacité exemplaires.

Cet après-midi-là, une semaine avant la première, Charlotte Filou et son partenaire, José Lillo, exploraient les variations de langage, les mouvements intérieurs, les déplacements de leurs personnages au plateau, sous l’oeil extérieur d’Hélène Hudovernik et d’Antoine Courvoisier.

Morceaux choisis

DU 6 AU 25 JUIN 2023

D’après les mémoires de Louise Michel

Avec Charlotte Filou et José Lillo. Adaptation et mise en scène Charlotte Filou
Collaboration artistique José Lillo et Antoine Courvoisier. Lumière Rinaldo Del Boca
Costumes Ljubica Markovic. © Daniel Calderon

Horaires
Mardi 20h • Mercredi, jeudi, samedi 19h • Vendredi 20h30 • Dimanche 17h
Relâche lundi. Horaire spécial le vendredi 16 juin, 19h au lieu de 20h30 !

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Biographie

Ce blog ferme ses portes, c’est une décision du journal.

Vous pouvez retrouver les prochains articles ici.

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Merci pour ces belles années à passer par les théâtres.

 

Cabaret Dadaïste au théâtre du Galpon

Du 7 au 19 novembre 2023, un Cabaret Dadaïste se tiendra au théâtre du Galpon à Genève.
Un petit monde vocal mené par Céline Hänni, composé de Clara Brancorsini, Justine Ruchat et Hector Salvador, prend vie sous le regard tendre et joyeux de Gabriel Alvarez à la direction artistique.
En ce début mai, les artistes menaient leurs premières explorations.

Morceaux choisis :

« Notre Cabaret Dadaïste – Gherasim Luca – s’inscrit dans une recherche plus large sur une forme d’écriture qui a fait l’apanage des « avant-gardes » artistiques et sociologiques du xx esiècle : le manifeste. Nous allons nous intéresser aux manifestes et avant-gardes historiques du premier quart du vingtième siècle et nous commencerons par le manifeste dadaïste et plus particulièrement le poète Gherasim Luca.
Le dadaïsme est un mouvement intellectuel, artistique et littéraire qui a marqué une époque. D’une certaine manière il est né en suisse avec la Cabaret Voltaire, répondant à une crise majeure dû au bouleversement de l’Europe ébranlée par la première guerre mondiale. Mais le dadaïsme a été aussi une manière d’exploser les frontières des arts en faisant fi des conventions et autres règles préétablies en tout genre.
Avec cette création, nous voulons jouer à la manière de l’enfant avec certaines convenances, décontenancer par le biais de l’humour et de la créativité, oser l’extravagance et la dérision dans le but de dédramatiser un monde qui devient de plus en plus précaire et difficile pour la création. Nous cherchons dans notre démarche un changement de ton, après notre travail sur la tragédie grecque et Borges, en adoptant un esprit irrévérencieux et léger.
Avec le thème du Cabaret Dadaïste en collaboration avec la chanteuse, performeuse et musicienne Céline Hänni nous voudrions aller encore plus loin dans cette démarche et ouvrir davantage la porte du matériau poétique et le considérer avec des perspectives diverses : images qui traversent un texte poétique, installation plastique, utilisation bien sûr de la musique, mais aussi un intérêt pour le son et le bruit, pour les onomatopées, les poèmes phonétiques et la recherche d’expressivité vocal. »
Gabriel Alvarez

Direction Artistique Gabriel Alvarez, Composition musicale Céline Hänni

Jeu Clara Brancorsini, Céline Hänni, Justine Ruchat, Hector Salvador Scénographie, objets et costumes Léa Roth, Réalisation scénographie Alex Gerenton, Lumières Francesco Dell Elba Reportage dessiné Joëlle Gagliardini Administration Laure Chapel

https://galpon.ch/

Festival LES CRÉATIVES

Dimanche 27 novembre 2022, à l’Undertown de Meyrin, la plateforme BPM du Festival LES CRÉATIVES à Genève invitait la rappeuse Leys pour mener un atelier sur la performance de soi.

La plateforme Créatives BPM vise à créer un réseau et une communauté de femmes, de personnes non binaires et de personnes trans créatives et actives dans les cultures urbaines ainsi qu’à motiver et épauler les nouvelles générations dans l’apprentissage des disciplines BPM : Beat, Parole et Mouvement.

Leys a choisi d’explorer ce qu’elle incarne : une personne réservée qui prend toute la lumière une fois un micro à la main. Un atelier où elle questionne comment la performance lui donne accès à une autre facette d’elle-même.
La performance de soi. Choisir de laisser ses peurs et ses doutes à la porte et de se laisser devenir en se libérant totalement dans sa pratique.
De se surprendre à devenir la version de soi que l’on a envie de créer dans une performance et s’autoriser ce grand écart entre le soi en coulisse et le soi sur scène.

En deuxième partie d’après-midi, c’est la danseuse Daya qui invitait les participantexs à la danse.Traversée par la conviction que la danse peut être accessible à tout âge, tout corps, tout niveau et ressembler au monde, Daya place au cœur de sa théorie et pratique un environnement de non-compétition, sincère, chaleureux et autorisant.
Dans cet atelier, elle invitait à l’exploration de la pratique du freestyle et de l’expression à travers le mouvement en parcourant notre mémoire corporelle et son héritage.
Elle souhaitait aussi ouvrir la porte à la narration personnelle et/ou fictionnelle et aller à la rencontre de sensations de manière brute et libre.

Ces deux ateliers était gratuits et en mixité choisie : Filles/femmes, personnes non-binaires et trans.

Merci Leys, Daya, Priscitouf The First, Géraldine, Sijey, Gabrielle, Inès, Marcia.

Liens en fin d’article.

 

Home

CBPM

https://www.instagram.com/leysmc/?hl=fr

https://www.instagram.com/dayajones/?next=%2F&hl=fr

 

VOIX VOIX VOIX

À la HEAD – Genève, haute école d’art et de design, le trio Yan Duyvendak, Marie Jeger et Matteo Prandi offre un espace de pratique transversal aux étudiant.e.x.s curieuxses d’explorer leur relation à leur voix et à leur corps. Apprentissage du chant (polyphonique et choral), jeux et exercices de présence, de lâcher-prise et de dépassement du trac. Explorer comment mettre en relation ce qui est dit et comment cela est dit.

VOIX VOIX VOIX
Morceaux choisis

 

https://www.duyvendak.com/
https://www.manufacture.ch/fr/3582/Marie-Jeger
https://www.manufacture.ch/fr/1587/Matteo-Prandi
https://www.hesge.ch/head/

Merci aux étudiant.e.x.s de la HEAD, Kevin, Aleksandra, Ophélie, Dejan, Samuelle, Prune, Alain, Bertille, Yasmine, Lucie, Anne-Carla, Priya, Camille, Charlotte, Carolina, Philippa, Jonas, Irvin, Thérèse.

 

M’pi et Jean-Louis au théâtre LA PARFUMERIE

En ce moment et jusqu’au dimanche 19 décembre, au théâtre LA PARFUMERIE à Genève, se joue une pièce magnifique, écrite et mise en scène par Charlotte Filou.
M’PI ET JEAN-LOUIS

Morceaux choisis

« Il y a quelques années, je suis partie filmer Marie-Pierre et Jean-Louis Guinot à Ham, en Picardie, poussée par le désir de réaliser le portrait cinématographique de deux amis un peu hors-normes.
Marie-Pierre est aveugle, Jean-Louis est sourd. Elle était religieuse, il était prêtre. Ils se sont rencontrés lors d’un pèlerinage. Ils sont tombés amoureux, ont quitté l’Église, se sont jetés dans le vide. Je les ai rencontrés tôt. À 15 ans, ils ont changé ma vie.
Je propose cette plongée dans leur intimité, convaincue que la joie réside dans les détails et que les plus grandes beautés, au même titre que les plus grandes souffrances, ne font pas de bruit. Loin de l’ostentation, il existe des vies au calme, dans l’intimité des campagnes et des coins de rues, où l’essentiel demeure, tout petit, dans les détails. »
Charlotte filou

Aux confins du théâtre et du cinéma ce spectacle sonde notre rapport à la joie, à la communauté, à l’altérité.

– C’est votre grand-mère ?
– Non c’est ma meilleure amie.

Texte et mise en scène : Charlotte Filou

Interprétation : Virginie Barreteau, Hugues Sanchez

Scénographie : Cornélius Spaeter

Montage vidéo et dramaturgie : Antoine Courvoisier

Création lumière et arrangements vidéo : Benjamin Deferne

Création sonore : Hugues Sanchez

Graphisme : Jeanne Roualet
Lookeuse : Alexandra Marcos

Illustration-animation : Sophie Le Meillour

Soutiens :
Production : Filou Théâtre
Partenaire : La Nouvelle Scène – Est de la Somme
Soutiens : Loterie Romande, Ville de Genève, Ville de Lancy, Fondation Ernst Göhner, Commune de Plan-les-Ouates, Commune de Chêne-Bourg, FEEIG, Fondation Johnny Aubert-Tournier Maisons Mainou.

Du 7 au 19 décembre 2021


Mardi à samedi : 19h30
Dimanche : 17h
Réservations : https://www.laparfumerie.ch/reservations/
022 341 21 21

Balades sonores

Au printemps dernier, jusqu’à ce week-end d’octobre, vous auriez pu voir déambuler autour du MEG – Musée d’ethnographie de Genève, un groupe de marcheureuses, yeux fermés et oreilles grandes ouvertes.

Sous la houlette de Céline Hänni, facétieuse et talentueuse musicienne, iels ont exploré leurs voix pour rossignoler, chuinter, fredonner, grésiller…

Morceaux choisis

Des temps d’écoute
Des balades sonores
La bioacoustique
Biodiversité à travers la trame sonore pour ouvrir l’atelier
Claudine Nougaret, la compagne de Raymond Depardon,
Lui à l’image
Elle au son
Elle assimile l’écoute à la pratique instrumentale
Les sons du quotidien peuvent devenir musique
Pour vous, écouter et entendre c’est différent ?
J’ai entendu dire
Tu vois ce que j’entends
Entendre ça nous arrive dessus de toutes façons
L’écoute requiert une intention
Voir une attention
S’il y a une périodicité on aura une fréquence
Sinon on aura une onde apériodique
Avant de vous entendre j’aurais dit le bruit et le son c’est pareil
L’écoute est subjective
Le bruit on l’ajoute
Quand t’as une image tu mets du son
Un joli bruit
Dans mon métier de réalisatrice
Du bruit c’est du son
Moi dans mon métier avec les enfants
J’ai beaucoup de bruits mais peu de sons
Il n’y a pas de réponse juste ou fausse

Chaque personne a son rythme
Lâche
Expire
Baille

Pour réveiller le corps on va faire des petits tapotis
Sur le corps
Sur le visage
Tout doux
Soyez sympa avec vous
Gorge ouverte
Comme on respire un parfum
Et le silence ?
La réflexion
Des silences énervés
Un appel ?
Quand j’étais gamine on appelait les cygnes
Bouri bouri bouri
Je suis partie très bas
Alors je suis descendue à la cave
Écoutons ce duo de voix en tuilage
Ce timbre très nasal
Landscape sound
Soundscape
Quelles sont les empreintes sonores dans le paysage
L’écoute, c’est une forme du toucher
L’écoute profonde active
On va faire un temps de mise en corps
Être une grande éponge qui capte les sons
Quand tu as dit écoutez et que j’avais les yeux fermés
Mon regard s’est tourné vers l’intérieur
Vers mes globules rouges
Je vous propose un voyage écologique et économique
Partons en Guyane, à Bali, puis nous monterons à l’alpage
Dans l’écoute
Le premier voyage sonore c’était un vrai tableau
J’avais l’impression que c’était presque composé
Je me sentais à l’intérieur
Il y a certainement aussi la mobilité qui engendre la variété
Comment porter attention au monde qui nous entoure

Voilà un enregistrement au cylindre de cire
C’est incroyable ce bourdon du cylindre qui fait partie du voyage
Les rouleaux de cire une fois enregistrés
On pouvait les raboter et enregistrer à nouveau
C’est un tout
On reçoit la voix et ce bourdon
Au début on essaye de les dissocier
Mais finalement on les écoute ensemble
À l’époque, les voix de femmes étaient enregistrées avec des outils adaptés aux voix masculines
Il se trouve que c’est une majorité d’hommes qui a travaillé sur ces outils
Qui a posé des fréquences qui n’étaient pas destinées aux aigus
C’est ancré sur une histoire politique
On va sortir écouter la bande sonore autour du musée
Observer avec les oreilles
J’ai l’impression d’avoir monté le volume
Est-ce qu’il y a réellement plus d’oiseaux ?
Sur ce papier vous pouvez écrire tous les sons que vous entendez
C’est comment pour vous ?
Riche
Moi ça m’a stressée
J’étais moins dans l’émotion
Saisir une chose alors qu’il y a une multitude de sons
Passer des oiseaux à la route puis à la cour de l’école
Ça a spatialisé mon écoute
Moi c’était plutôt une chose après l’autre
Les cloches puis les enfants qui arrivaient par moment
Comme des vagues
Avec des onomatopées
J’avais pas envie d’écrire ding dong
Pas non plus d’envie d’écrire cloche
C’était tellement pauvre par rapport à ce que j’entendais
Moi j’ai mis le cui cui en refrain
Mais je trouvais que la feuille était un peu petite
C’est plutôt une feuille pour une liste
On s’adapte
L’avantage de ce petit carnet
C’est qu’il n’est pas intimidant
Là on a expérimenté l’écoute immobile
Maintenant on va expérimenter ce qui se passe quand le corps est en mouvement
Une personne donne le bras à une autre pour la guider
Ferme les yeux et laisse-toi guider
J’ai ouvert différemment les antennes
Même les choses les plus simples ont un son
Toucher ma peau
Chacun-e-x a son identité vocale
La voix c’est le présent à l’état pur

L’écoute politique vers qui on tend l’oreille
Conserver la voix
L’enregistrer
Pas forcément des gens morts
Des voix qui ont déménagé
C’est riche
Ça relie plus au vivant qu’une image
Parce que les photos on en a depuis longtemps
Ça fait pas cet effet-là
J’ai encore quelques vieilles cassettes que j’ai enregistrées
J’ai l’impression que ça me remet dans tout le déroulement d’un moment de vie
Cette démarche d’enregistrer, d’archiver
C’est très absorbant
Ça positionne en observateurice
Ça ouvre et ça ferme en fait
Je suis plus attentive si j’enregistre
Je cherche des voix qui ont des gueules
Disait Yann Paranthoën
Le micro et le casque
C’est comme un microscope sonore
Marcher sur des feuilles sèches en forêt
Ça devient une symphonie
Intervient la problématique de la technicité
Qu’est-ce qui fait que la photo a pris le dessus sur le son
Ah, je ne vous imaginais pas bouger autant
La manière de s’exprimer
C’est comme la manière de s’habiller
Il y a des gens capables de développer une élocution construite
Qui coule de façon très articulée
Les voix d’Arte ne sont pas les mêmes que celles d’M6
C’est très sociologique
Et le débit
Certaines radios françaises je les coupe
Elles vont trop vite pour moi
Quelles sont les voix qu’on peut entendre dans l’espace public ?
Touxtes ensemble
Au début on entend sa propre voix
Puis on se perd dans le collectif
Puis on se retrouve
C’est comme une conversation
Écoutons ces clameurs guerrières
Guérisseuses ?
J’ai cru que tu parlais de clameurs qui guérissent
Écoutons une très belle archive de comptine
Elles disent rataplam
Parce que nous on disait ratatam
Il y a des consonnes qui se sont perdues en route
Vous pouvez mettre Diego Carpitella dans un moteur de recherche
Et c’est Wahou !
C’est dingue
C’est une mesure irrégulière
C’est pas carré
D’habitude ça va pas par quatre les comptines
Et les chants de travail
L’évolution des sociétés
Est-ce qu’aujourd’hui il y a des hommes sur les chantiers qui chantent collectivement ?
Des chants de travail en Suisse
À l’open space ou à la photocopieuse
On chante peut-être après le travail
On travaille avec nos écouteurs
Nos playlists
On se questionne
De manière générale le chant collectif a disparu
Restent les chansons
Parfois dans une fête, une manif
Avec la pandémie, on s’est rendu compte que le territoire est couvert de chorales
Cette envie de se rassembler par le chant est très forte
Porter le chant dans l’espace public
Moi je le vois à la ZAD
Il y a plein de gens qui chantent pour le plaisir
Ou pour revendiquer des choses
Parce que ça crée un lien très fort
Et ça je ne l’imaginais pas
Il y a aussi les mélopées des street calls
Shoe shine
Les années quarante
Ce dont je me souviens quand j’étais petite
Chez ma grand-mère
Dans un petit village
Il y avait des gitans qui venaient une fois dans l’année pour aiguiser les couteaux
Ils chantaient pour prévenir les femmes de leur présence
En les entendant chanter
Elles savaient qu’il fallait préparer les couteaux pour leur apporter
Comme vous êtes fortxes
On va faire un double choeur
Maintenant l’idée c’est de nourrir l’unisson
Avec une voix cartoon
Ou en lyrique
Et tu mets plus de nez
En lyrique on va gommer les imperfections du passage dans les glissés
Ça peut être très beau de sortir de l’harmonie
Puis d’y revenir

 

 

Découvrir les chorales de Céline Hänni
https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/le-chant-4-5-soulever-les-foules-25045241.html
Site du MEG
https://www.ville-ge.ch/meg/

 

Un jardin extraordinaire

Au TO – Théâtre de l’Orangerie, à Genève, il y a un jardin extraordinaire. En juillet et août, le Théâtre propose 8 apéros – ateliers au potager, à côté de sa terrasse avec buvette, en collaboration avec l’association La Libellule.

Au printemps dernier, Renaud et Layla, les artisan·e·s de ce lieu unique, mettaient les mains dans la terre, la tête dans les nuages des orages de juin.

Morceaux choisis

 

La Libellule et le TO

“Nous avons aménagé et créé ce potager (avec le soutien de Canopée paysagisme SA en 2018) selon le souhait du Théâtre de l’Orangerie. Il possède plusieurs vertus. Outre ses qualités esthétiques et gustatives, il a pour objectif de sensibiliser le public au potager biologique. Sa vocation s’inscrit avant tout dans une logique pédagogique plutôt que productive (bien que ses légumes et ses fruits soient savoureux et totalement biologiques). Dans ce cadre magnifique, nous proposons au public de se balader entre les différents bacs afin de découvrir des variétés rares, nouvelles, comestibles locales, aux vertus médicinales, étranges parfois.La monoculture, l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides ont un impact sur de nombreuses zones agricoles qui se révèlent de moins en moins vivantes, voire fortement polluées. En créant des potagers biologiques, nous participons à l’amélioration de la qualité des sols, à l’accroissement de la biodiversité tout en favorisant une meilleure santé par la production d’une nourriture plus saine. Notre démarche consiste notamment à récolter sans ressemer intégralement chaque année, en protégeant le sol sous un couvert permanent et en associant les espèces de manière pertinente. Ce potager est aussi le cœur d’ateliers créatifs organisés par le Théâtre de l’Orangerie, un espace « sensoriel » dans lequel petit·es et grand·es ont plaisir à flâner durant tout l’été. Déambulez entre les bacs et explorez d’un côté, le potager et de l’autre, une zone dédiée aux fleurs et plantes aromatiques.

L’équipe de La Libellule

La Libellule est une association sans but lucratif et reconnue d’utilité publique, dont l’objectif est de sensibiliser la population à la nature et à la biodiversité via des excursions et son centre nature.

Site internet de La Libellule

https://www.theatreorangerie.ch/event/37

 

M’pi et Jean-Louis

Le pouls du théâtre bat dans les salles de répétition, même s’il ne bat plus avec le public pour le moment. À La Parfumerie, théâtre genevois, Charlotte Filou met en scène son magnifique texte M’pi et Jean-louis, portés par Virginie Barreteau et Hugues Sanchez. Les dates sont reportées à plus tard.

 

 

Morceaux choisis

Nickel les pointes

C’était juste…

Ça ira de mieux en mieux

Aie confiance

Je préfère que le truc

Que y ait un truc qui se vive au présent

Tant pis si t’es pas calée sur la musique

Faut que je finisse pile

Pile de quoi

Animal à gros bide

Je crois que c’est mieux si tu le dis avant de sauter

Elle fait des efforts

Elle essaye de faire au mieux

Comme nous tous

Repense à l’âpreté du début

C’est très teinté

Y a un peu de peur

Le langage du début

Oui

Brut

C’est le chaos pour elle

On essaye le bus

Question

Ce serait quoi ici ?

Je sais pas encore

C’est nul

Non c’est drôle

Elle est nulle de toutes façons

Et si tu faisais les déboulés avec la croix dans les mains

Tu danses tout le temps en fait dans ce spectacle

Comme on a un cierge qui fait 80 secondes

Je me demande si y devrait pas pétiller avant

Dégaine ton allume gaz

Hugues t’anticipes

Non je te jure

Hugues t’as vu

T’as un tout petit peu anticipé

Oui oui

Comment vous l’appelez cette scène ?

Gore

Hugues si tu continues je te fais faire la chorégraphie de Virginie

Hahaha

On y était presque Hugues

Je le sens 

Je le sens

Je commence sur le 2

Ça me semble plus dessiné

Tu vas au bout de ton cri

T’arriverais à faire un mauvais film d’horreur des années soixante

Ça te fait pas mal la croix

Non pas du tout

T’as Jésus dans le plexus

T’es en galère

Virginie y a jamais assez d’urgence

Y a le feu !

Tu peux même fair comment on appelle ça

Un signe de croix

Charlotte ?

Oui

Je les attache les cheveux

Avec des invisibles ?

C’est quoi des invisibles ?

Des petites pinces

La plupart des contestataires tombent l’habit

C’est le cas de Jean-Louis et de Marie-Pierre

On joue !

Hugues t’oublies pas

Posé

La sagesse

Cinquante personnes max on joue !

Heureusement que Michel est là

Notre ingé. Son a la covid

Le paquet de chips bio

Un peu bobo

T’es un peu bobo Virginie

Alors on dit qu’on y va ?

Ce sont des prêtres 

On les appelle prêtres contestataires

Je suis sorti du coma

On aurait dit que j’étais né au monde

 

Toutes les informations sur le spectacle sur le site du théâtre La Parfumerie à Genève.

M’PI ET JEAN-LOUIS

Vous êtes ici

C’est comme une série, mais au théâtre.

Dans plusieurs théâtres. 

Il y a quelques jours, comédiennes et comédiens travaillaient l’épisode 2. 

Ils.elles chantaient, sur fond jaune.

Pour Manon Krüttli et Raphaël Krajka, à l’écoute.

 

 

Morceaux choisis

T’es un peu

Ouhai je suis un peu

À fond

On va répéter la chanson

Allons-y

Petits échauffements tournicoti

Y a des chats dans l’espace

Chadore

Ça te fait mal au bras

Non mais j’avoue

J’aime pas

Et on fait des grands cercles

Flex pointe demi-pointe

On enroule

On va prendre le sable avec ses orteils

Puis chorégraphie de la cheville

Tout ce qu’on veut éviter

C’est le côté chorale

Piano bar ça claque

Je vais me lancer dans le showbiz

On m’a jamais fait un cadeau aussi beau

Chouette chouette 

Ce trou avant chose commode

Il est voulu

Comment on peut dire ça

La mineur

Si tu fais le La mineur dans le trou

Y a plus de trou

Un fa majeur c’est beaucoup plus lumineux

En ce qui concerne le chant

Y a tout à dire mais y a rien à dire

Quand il n’y a pas de texte

Tout le monde fait un peu lalalala

On peut ouvrir

Tou ti da de la

Quand on dit fafedidodu

C’est pas j’aurais bien voulu

J’aurais voulu t’écrire une chanson d’amour

C’est ultra triste en fait

Mon son s’arrête

Je fais la connexion

Tiens le Pas plus longtemps

Vous avez déjà entendu la nappe sonore sur vos voix

Comment on commence la chanson

Max entre un peu comme il peut

Super Max

Pour avoir du son sans avoir du son

On peut chanter bouche fermée

Est-ce que y a un arrêt de la guitare

Est-ce qu’elle repart 

Y a plusieurs tests à faire

OK

Essayons autre chose

Essayons complètement autre chose

Parce que finalement

Dans ce monde de l’ennui

On chante des chansons

Ayez confiance

Max ira tôt ou tard prendre la guitare

Il est exclu que la guitare soit sur scène ?

Rien n’est exclu

Laissez-moi réfléchir

Des fois 

Enjoy

Le soleil c’est puissant

Mais il passe par un trou dans le volet

C’est ça piano

Le piano c’est donner intensément

Mais resserré

Tu sais on n’échappe jamais à qu’est-ce qu’on est

J’aurais bien voulu

Mais par les temps qui courent

T’écrire une chanson d’amour

 

Voilà. L’Episode 1 s’est terminé samedi au Théâtre de l’Orangerie.

La Chambre à lessive était clairement un vaudeville, avec tous les dérapages, les gags et les exagérations que permet le genre. Les Ruines se donne dans d’autres dimensions. Que vous allez découvrir.

Laissez-vous guider par les personnages, les acteurs, actrices, sont toujours les mêmes. Iels sont sorti.es de la comédie pré-catastrophe pour entrer dans une réalité post-catastrophe. Laissez-vous guider aussi par le travail des quatre créateur.trices qui suivent toute la série, côté son, costumes, lumière et scénographie. Brice Catherin, Eléonore Cassaigneau, Jonathan O’Hear et Sylvie Kleiber ont posé des concepts qui donnent forme à ce monde en transition, monde qui se cherche autant dans l’histoire elle-même que dans ses expressions artistiques.

Le texte est de Stéphane Bouquet, la mise en scène de Manon Krüttli.

A tout de suite dans Les Ruines. 

 

Julie Gilbert, Dominique Perruchoud et Michèle Pralong

AVEC

Rébecca Balestra

Claude-Inga Barbey

Juan Antonio Crespillo

Baptiste Gilliéron

Maxime Gorbatchevsky

Noémie Griess

Aurélien Gschwind

Karim Kadjar

Nora Steinig

https://www.vousetesici.ch