Cher ami lecteur habituel de ce blog, je te dois des excuses. Je t’ai lâchement abandonné pendant quelques semaines. Pire, alors que j’y étais, plusieurs jours même, je ne t’ai donné aucune nouvelle de Soleure, nos bien aimées Journées cinématographiques nationales où l’essentiel de la production helvétique de l’année est projeté, et où les nominations pour les Prix du Cinéma Suisse sont annoncées.
Je ne t’ai pas écrit tout le mal que j’ai pensé de quelques films que j’y ai vu. Vaut mieux pas. Ou ma satisfaction quand j’ai appris que le Prix de Soleure (à ne pas confondre avec les Quartz qui seront cette année décernés à Zurich, en mars) a été attribué au très beau et courageux documentaire de Kaveh Bakhtiari, L’escale. Non, je n’avais pas vraiment le temps d’écrire, submergé par les tâches quotidiennes que mon métier m’impose en début d’année (trouver des sous, des sous, des sous… Et régler quelques problèmes). Mais là je reviens, je retrouve mon blog, depuis l’avion qui m’emmène à Berlin pour assister à la 64ème édition de la Berlinale.
A lire le programme du Festival, les grands noms sont plutôt rares… Il y aura donc, espérons-le, beaucoup de découvertes. Mais comme toutes les manifestations de cette importance, le nombre de films programmés entre les très nombreuses sections (Compétition, Panorama, Specials, Forum, Perspektive, Generation, Retrospektibe, Kulinarisches Kino, Forum, Forum Expanded…) devrait permettre de trouver des œuvres intéressantes. On attend également avec impatience les nouveaux films de Georges Clooney, Wes Anderson (qui fait l’ouverture, ce soir) et Alain Resnais. Sans oublier Lars Von Trier qui présente à Berlin la version non-expurgée de son Nymphomaniac qui est déjà sorti en Suisse Romande. Bref : à suivre. Ou plutôt, à tout-à-l’heure !
