Chelsea Clinton rassure au sujet de sa mère Hillary

Chelsea est venue sur NBC pour rassurer les aficionados d'Hillary Clinton, sa mère. Selon la fille de Bill Clinton, l'actuelle secrétaire d'Etat n'a en rien perdu de sa vitalité et de son acuité mentale. Elle est en forme et forte, "et si Dieu le veut, elle le sera pour les 65 prochaines années".

Hillary Clinton, la très populaire secrétaire d'Etat qui va quitter sa fonction peu après l'investiture de Barack Obama le 21 janvier prochain, a eu des problèmes gastriques en raison d'un virus avant de subir une commotion cérébrale après avoir perdu connaissance en raison de déshydratation et a enfin dû être hospitalisée pour deux jours en raison de la présence d'un caillot de sang dans son cerveau. Tout est aujourd'hui rentré dans l'ordre et Hillary Clinton va même témoigner le 23 janvier devant le Congrès au sujet de la tragédie de Benghazi où, le 11 septembre 2012, quatre Américains, dont l'ambassadeur Christopher Stevens trouvèrent la mort après un raid de miliciens salafistes sur le consulat américain. Pour l'ex-First Lady et ex-sénatrice, c'est une manière de répondre aux basses accusations de certains milieux conservateurs qui l'ont rapidement accusée d'avoir feint une "maladie diplomatique" pour éviter de témoigner.

Voici le témoignage de la fille Chelsea:

 

Lance Amstrong, une icone américaine, avoue s’être dopé

000_Par171845Un héros, une icone, un sportif qui a inspiré des millions d'Américains. Lance Amstrong (photo Joël Saget/AFP), 41 ans, vainqueur à sept reprises du Tour de France, a avoué lors d'une interview de deux heures et demie enregistrée lundi par la célèbre animatrice Oprah Winfrey et qui doit être diffusée jeudi à 21 heures (heure de New York) sur OWN Network, qu'il s'était dopé pour gagner le Tour de France.

Associated Press a eu vent de fuites à propos de l'interview qui s'est déroulée lundi après-midi dans le Four Seasons Hotel d'Austin au Texas. Etaient présents Lance Amstrong, l'interviewer Oprah Winfrey et des caméramans.

L'aveu rompt ainsi avec plus d'une décennie de démentis, de pressions et de chantage de la part de Lance Amstrong. Rarement une interview n'avait suscité autant de buzz sur Internet. Peu avant, le cycliste américain s'est rendu à sa fondation de lutte contre le cancer, Livestrong, et s'est excusé devant le personnel sans qu'on sache exactement pourquoi. Lui-même a dû contenir son émotion et des employés de la fondation n'ont pu retenir leurs larmes.

Lance Amstrong, qui fait l'objet d'une suspension à vie, a été accablé par un rapport publié récemment par l'Agence anti-dopage américaine (USADA) qui estime que le cycliste était le chef de file d'un vaste trafic de produits dopants au sein de son équipe. CBS a également diffusé, dans son émission 60 minutes, un documentaire dans lequel le patron de l'USADA, Travis Tygart, parle de "mafia".

 

Armes à feu: les Américains favorables à des contrôles plus stricts

La fusillade de Newtown, où un jeune homme a froidement abattu 20 enfants de six et sept ans ainsi que six
000_158618381éducateurs, a choqué l'Amérique. Un mois après la tragédie toutefois, les anciens fronts se sont à nouveau constitués. Les partisans de contrôles plus stricts des armes et la National Rifle Association (photo Chip Somodevilla/Getty Images/AFP) ne pourraient pas avoir des positions plus éloignées les unes des autres.

Lundi, le président Barack Obama a pourtant répété lors d'une conférence de presse qu'il n'était pas prêt à baisser les bras devant le peu d'enthousiasme du Congrès pour durcir le ton. Il n'a pas exclu d'utiliser ses prérogatives présidentielles pour imposer par décret certaines mesures comme l'interdiction des fusils d'assaut. C'est ce type d'armes, le AK-15, qui a été utilisé dans les trois principales fusillades recensées en Amérique, Aurora en août 2012, un centre commercial dans la banlieue de Portland en décembre et Newtown quelques jours plus tard.

La Maison-Blanche, qui doit annoncer ce mardi par la voix du vice-président Joe Biden les recommandations d'un groupe de travail constitué  au lendemaind de Newtown, peut désormais s'appuyer sur un sondage publié lundi par le Washington Post/ABC News qui révèle que 52% des Américains sont favorables à un contrôle plus strict des armes. Seuls 5% y sont défavorables. 58% d'entre eux approuvent une interdiction des fusils d'assaut et 39% s'y opposent. 44% des sondés disent posséder une arme à la maison et parmi eux, 45% jugent pertinente une interdiction des fusils d'assaut. Ces mêmes foyers qui disposent d'une arme juge nécessaire à 86% des vérifications sur l'identité et le casier judiciaire de l'acheteur d'une arme. Aujourd'hui, 40% des ventes d'armes à feu sont réalisées sans ce type de contrôle.

Les Américains sont moins mobiles

000_147883234Les Américains (photo Joe Raedle/AFP) ont toujours eu la réputation, confirmée d'ailleurs par les faits, d'être très mobiles. Comparés aux Européens, ils ont longtemps montré une grande flexibilité pour alller trouver du travail ailleurs dans le pays. Jusqu'ici, il était courant d'entendre de la part d'une famille américaine qu'elle avait déménagé cinq fois au cours des quinze dernières années.

En 2011, les Américains ont été 3,9%, soit 11,8 millions, à avoir décidé de se déménager (au minimum) dans un autre comté que celui dans lequel ils habitent. La mobilité est en reprise par rapport au niveau de 2009 et 2010 (3,5%) quand le pays était frappé par la récession. Ce sont les derniers chiffres d'un récent recensement. Pour le Wall Street Journal, cette légère progression est la preuve que la récession est bien surmontée et que les citoyens américains recommencent à se déplacer pour aller chercher un travail plus intéressant.

Ces chiffres tranchent toutefois avec l'Amérique des quatre décennies d'après-guerre, où le taux d'Américains qui déménageaient dans d'autres comtés ou plus loin s'élevait à 7,1% en 1951 et à plus de 6% jusqu'en 1991. La mobilité des Américains s'est fortement ralentie dans les années 1990 et s'est effondrée dans les années 2000. Avec 3,9% toutefois, elle est toujours deux fois plus forte qu'en Italie, Grèce ou Pologne, estime le WSJ. Mais elle rejoint désormais celle de la France et du Royaume-Uni.

Le recul de la mobilité s'explique apparemment par deux facteurs principaux. La population vieillit et les personnes âgées sont moins disposées à changer de domicile. De plus, le nombre de foyers où les deux conjoints travaillent s'est multiplié, rendant un déménagement plus difficile. Par ailleurs, le fait de changer d'employeurs n'est plus le garant d'une hausse de salaire. L'intérêt de déménager pour des raisons professionnelles perd ainsi un peu de son attrait.

Selon les économistes Sam Schulhofer-Wohl, de la Réserve fédérale du Minnesota et Greg Kaplan de l'Université de Princeton, cette baisse de la mobilité n'est pas forcément un indicateur négatif. Pour eux, cela révèle que les économies régionales se sont beaucoup diversifiées et offrent une variété plus grande d'emplois.

Les Etats qui ont le plus bénéficié de la mobilité des Américains sont la Floride et le Nevada. La population de ces deux Etats a augmenté notamment en raison de l'arrivée de retraités. Au niveau professionnel, le Dakota du Nord a assisté à un afflux massif d'Américains en quête d'un travail très rémunérateur. L'Etat connaît un extraordinaire boom du pétrole extrait par fracturation hydraulique des formations géologiques de schiste. L'afflux est tel que beaucoup de citoyens venus dans ce nouvel Eldorado logent parfois dans des Eglises ou au pire dans leur voiture, faute d'infrastructures d'accueil suffisantes.

Detroit: quand Ionesco s’empare du projet de pont vers le Canada

Parfois l'humour permet de mieux raconter la mentalité d'une ville ou d'une région. L'émission satirique The Daily Show, animé par Jon Stewart, a réalisé un magnifique reportage à Detroit, dans l'Etat du Michigan au sujet d'un pont, ou plutôt d'une proposition de pont devant relier la ville de l'automobile au Canada.

De nombreux habitants de Detroit se sont érigés contre le projet. Or ce dernier semble d'autant plus nécessaire que le seul pont existant, l'Ambassador Bridge, vieillit mal. Mais laminée par des finances aux abois, la ville du Michigan est méfiante. Une vaste campagne contre le nouveau pont a été lancée par des habitants effrayés à l'idée de devoir financer un pont dans une période de disette budgétaire. Interrogé par le Daily Show, le Consul du Canada à Detroit précise pourtant: le pont sera entièrement financé par son pays. Rien n'y fait. Les opposants n'y croient pas un instant et révèlent une vraie méfiance envers les Canadiens. Le projet est pourtant crucial, car c'est le plus important point de passage entre les deux pays et les activités qui s'articulent autour de ce point de liaison concerne plus de deux millions d'emplois.

Le plus surprenant dans l'affaire, c'est que les opposants refusent un nouveau pont entièrement financé par le Canada, mais font le jeu du propriétaire de l'Ambassador Bridge, un milliardaire, Manuel "Matty" Moroun, fer de lance des opposants. A ne plus rien y comprendre.

Regardez le reportage très éclairant d'une période et d'un lieu. Car comme le dit un interlocuteur, "This is Detroit Baby":

 

 

Du champagne …américain pour l’investiture d’Obama

Son nom n'évoque pas vraiment le terroir français: "Korbel Natural, Special Inaugural Cuvee Champagne, California". C'est le
RTR23O9Xchampagne qui sera servi au banquet en l'honneur de la réélection de Barack Obama à la Maison-Blanche (photo Jim Young/Reuters/banquet en 2009).

Le sang des collaborateurs de l'antenne washingtonienne des producteurs français de champagne n'a fait qu'un tour. Ils ont sans délai précisé aux organisateurs du banquet, le Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, une commission du Congrès chargée des festivités autour de l'investiture, que le vrai champagne ne peut provenir que de la région de Champagne, en France et que la seule dénomination possible, pour un breuvage similiare produit hors de cette zone, est "vin mousseux ou pétillant".

Le directeur du bureau de Champagne à Washington, Sam Heitner, a écrit une lettre aux organisateurs et au président de la commission du Congrès, le sénateur de New York Charles Schumer pour tenter de corriger le tir. Le marchand de vins  de la Sonoma Valley ayant fourni le champagne précise toutefois: le vrai nom du champagne qui sera servi est "Korbel Russian River Valley Natural Champagne". Par ailleurs, les organisateurs ont fait l'erreur, dit-on, d'écrire Champagne Californie au lieu de California Champagne. Un ordre des mots qui change paraît-il tout. Quand les menus seront réimprimés, la bévue sera levée.

L'épisode ne surprenda pas les habitants du village vaudois de Champagne dont les vins et les "flûtes de Champagne" ont dû changer de nom en vertu d'une réglementation de l'Union européenne relative aux appellations d'origine. Mais apparemment, les producteurs vaudois peuvent toujours exporter leurs vins aux Etats-Unis sous l'appellation Champagne. Pour une raison bien simple: les Etats-Unis ne s'embarrassent pas du respect des appellations d'origine. Il suffit de se rendre dans une fromagerie new-yorkaise pour y trouver du Gruyère français de montagne, de l'Emmental français ou du Brie américain.

 

Richard Nixon aurait 100 ans…

L'événement, qui a eu lieu mercredi, n'a pas suscité une vague de nostalgie ou d'enthousiasme aux Etats-Unis. Contrairement à Ronald Reagan dont le 000_Was7174178centième anniversaire, il y a deux ans, donna lieu à plusieurs événements et à l'inauguration de statues en son honneur, Richard Nixon (photo le montrant en présence de Henry Kissinger/ AFP) reste le mal-aimé de la scène politique américaine. On est beaucoup plus disposé à célébrer l'anniversaire du Watergate, le scandale qui obligea le 37e président des Etats-Unis à démissionner. Un cas unique dans l'histoire du pays. Selon un sondage Gallup, deux Américains sur trois estiment que Richard Nixon a été un mauvais président. Aucun locataire de la Maison-Blanche n'a été aussi impopulaire au cours des 50 dernières années.

Mercredi soir, 400 personnes ont néanmoins participé à un dîner en son souvenir au Mayflower de Washington et, en mai prochain, un voyage sera organisé par la Fondation Nixon en Chine pour retracer les moments forts de la visite historique du président américain au dirigeant chinois Mao.

Au début des années 1970, Bob Woodward était un jeune reporter au Washington Post. C'est lui, avec son collègue Carl Bernstein, qui sortit le scoop du Watergate. Aujourd'hui, il confie à Politico que le scandale du Watergate était bien pire que ce qu'il en avait perçu à l'époque. A ses yeux, c'est une tache indélébile sur l'héritage de Nixon. "Ecoutez les cassettes. Elles montrent qu'il utilisait littéralement la présidence comme un instrument de revanche et de récompense personnelles." Plusieurs films sur Nixon ont souvent brossé l'image d'un président émotionnellement peu stable.

Preuve que les choses ont mal tourné pour Richard Nixon en termes de réputation, les conservateurs républicains Rick Perry, Mitch McConnell ainsi que le groupe de réflexion Heritage Foundation ont qualifié le démocrate Barack Obama de "Nixonian" au cours des derniers douze mois. Manifestement une insulte. Même Peggy Noonan, chroniqueuse du Wall Street Journal qui écrivait à l'époque les discours de Ronald Reagan ainsi que de George Bush père, a fustigé le candidat républicain à la présidentielle, Mitt Romney, en le décrivant comme un politique qui "ressemble à Richard Nixon".

Il y a manifestement une certaine injustice dans la sombre description faite du 37e président des Etats-Unis, même si l'homme avait de multiples facettes dont certaines ne manquaient pas d'inquiéter. Aujourd'hui, à analyser de plus près le bilan de Richard Nixon, certains républicains, souligne Politico, seraient frappés d'apoplexie. C'est en effet Nixon qui créa l'Agence fédérale de protection de l'environnement, qui a proposé une couverture santé universelle et qui soutint un amendement à la Constitution garantissant l'équalité des droits.

"Le personnage est beaucoup plus complexe que la manière dont on en parle", soulignait mardi soir sur la chaîne MSNBC le commentateur politique Chris Matthews, qui n'a pu s'empêcher de relever une anecdote: deux jeunes hommes de retour du champ de bataille de la Seconde Guerre mondiale s'étaient retrouvés dans le même compartiment à couchettes d'un train qui les ramenaient à Washington. Tous deux avaient des visions très différentes du monde. Le premier se nommait John F. Kennedy. Le second Richard Nixon. "Ils se parlaient", ironise Chris Matthews pour mieux montrer l'incommunicabilité qui frappent les membres du Congrès aujourd'hui.

Un sommet du climat à la Maison-Blanche?

000_159003920C'est peut-être l'effet de l'ouragan Sandy (photo Spencer Platt/Getty Images/AFP) qui a dévasté une partie de la côte Est dans les Etats de New York et du New Jersey. Selon le Guardian, le président américain Barack Obama pourrait accueillir à la Maison-Blanche, peu après son investiture pour un second mandat de quatre ans, un sommet sur le changement climatique réunissant les acteurs concernés par la problématique. Selon des groupes de défense de l'environnement, l'idée est de tenir un sommet bipartisan afin de lancer une stratégie d'action nationale en faveur du climat. "La menace [climatique] incite à l'urgence et nous aimerions voir un engagement du président afin qu'il aborde la question dans son discours sur l'état de l'Union", explique Jeremy Symons, de la National Wildlife Federation. Barack Obama aurait donné des signaux favorables à la proposition des groupes de défense de l'environnement de tenir un tel événement.

Jusqu'ici, le président a vu ses initiatives en faveur du climat fortement contestées par le Congrès, notamment la loi sur la bourse au carbone. Barack Obama a aussi poussé pour développer une économie verte en promouvant les énergies renouvelables. Il a aussi dû se battre pour défendre l'EPA, l'Environnement Protection Agency, l'Agence de protection de l'environnement qui est accusée de tous les maux et d'imposer le respect de normes inacceptables à l'économie, selon certains républicains. Or celle-ci fut créée dans les années 1970 par un certain Richard Nixon.

Les républicains s’érigent contre Chuck Hagel mais s’accomodent de Michelle Bachmann

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C'est un peu le monde à l'envers. Plusieurs républicains du Congrès ont déjà annoncé qu'ils allaient mener la vie dure à l'ex-sénateur… républicain du Nebraska Chuck Hagel (photo Jim Watson/AFP) quand il s'agira de le confirmer au poste de secrétaire à la Défense auquel Barack Obama vient de le nommer. L'ancien combattant du Vietnam a, selon eux, été trop critique de la guerre en Irak menée par l'administration de George W. Bush, n'a pas été assez dur avec l'Iran en proposant en 2001 de tenter le dialogue avec Téhéran et a osé critiquer le "lobby juif" qui n'agirait pas toujours, à Washington, dans l'intérêt d'Israël. L'homme a pourtant siégé pendant des années au sein de la Commission des affaires étrangères du Sénat, a été l'administrateur adjoint de l'Association des vétérans. Il est devenu millionnaire grâce à une société qu'il a créée dans la téléphonie mobile.

Les mêmes républicains ne trouvent en revanche rien à redire au fait que Michelle Bachmann (photo Robyn Beck/AFP), représentante du Minnesota et figure emblématique du Tea Party, a été nommée à nouveau au poste de membre de la Commission du renseignement de la Chambre des représentants. En juillet 2012 pourtant, elle échafaudait avec quelques autres républicains une théorie du complot, persuadée que les Frères musulmans étaient en train d'infiltrer le gouvernement américain. C'est ainsi qu'elle s'en prit à une adjointe de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, Huma Abedin, une femme brillante qui serait, selon Michelle Bachmann, un cheval de Troie des Frères musulmans au sein du Département d'Etat. La représentante du Tea Party a ainsi adressé une lettre à 5 agences fédérales pour qu'elles prennent des mesures. A l'issue de cet épisode, la crédibilité déjà très fragile de Bachmann en prit un sérieux coup.

Désormais, un groupe de réflexion progressiste, The People for the American Way, a lancé une pétition pour que la nomination de Michelle Bachmann soit annulée. Près de 80 000 signatures auraient déjà été récoltées.

La campagne pour le contrôle des armes monte en puissance

Après la tragédie de Newtown, où 20 enfants âgés de six et sept ans furent tués et 7 adultes, les Américains veulent croire que rien ne sera désormais comme avant. Mardi, à l'occasion du deuxième anniversaire de la tuerie de Tucson, l'ex-membre démocrate du Congrès Gabrielle Gifford, qui a été l'une des victimes de la fusillade, mais qui s'en est sortie miraculeusement malgré de graves séquelles, a lancé avec son mari Mark Kelly, ex-astronaute, une campagne visant à renforcer le contrôle des armes. Ils lancent une collecte de fonds afin de pouvoir défier la puissante National Rifle Association, le lobby des armes aux Etats-Unis.

Dans le même temps, Roxanna Green, dont la fille Christina Taylor, 9 ans, fut tuée dans le massacre de Tucson, diffuse un message dans une vidéo sponsorisée par la Coaltion des maires contre les armes illégales appelant le Congrès à agir. Dans les deux actions de Gabrielle Gifford/Mark Kelly et de Roxanna Green, un constat frappe: aussi bien le couple de Tucson que Roxanna Green sont de fervents partisans du second amendement de la Constitution autorisant le port d'arme. Ils ont tous trois des armes à la maison.

Dans ce contexte, le maire de New York Michael Bloomberg, qui a été très vocal pour exhorter à l'action contre la violence provoquée par les armes à feu, est sommé par un éditorialiste du New York Times, Joe Nocera, de consacrer une partie de sa fortune de quelque 20 milliards de dollars, à un combat visant à défier la NRA quand il aura achevé son mandat de maire de  New York.

Voici le témoignage de Roxanna Green: