Discours d’investiture: les références historiques

000_ARP2410540Lors de son second discours d'investiture prononcé lundi 21 janvier devant le Capitole et face à des centaines de milliers d'Américains rassemblés sur le National Mall, Barack Obama a truffé son texte de plusieurs références historiques.

"Nous le peuple déclarons aujourd'hui que les vérités les plus évidentes – que nous sommes tous nés égaux – est l'étoile qui nous guide toujours comme elle a guidé nos ancêtres de Seneca Falls à Selma en passant par Stonewall, comme elle a aussi guidé tous ces hommes et femmes (…) qui ont laissé leurs empreintes le long de ce grand Mall pour entendre un pasteur dire que nous ne pouvons pas marcher seuls, pour entendre (Martin Luther) King proclamer que notre liberté individuelle est liée de façon inextricable à la liberté de tout un chacun sur terre."

Seneca Falls est une ville de l'Etat de New York où se tint, en 1848, la première convention consacrée aux droits des femmes. Organisée par cinq femmes dont Elizabeth Cady Stanton, la manifestation est considérée comme le début du mouvement féministe. Les quelque 300 personnes présentes à ladite convention revendiquent des droits pour les femmes qui étaient, à l'époque, largement soumises aux hommes. Elles obtiendront le droit de vote en 1920. Au moment de la convention, les participants adoptent un document qui synthétisent les demandes des femmes: la "Declaration of Rights and Sentiments".

Selma (photo: des manifestants à Selma/AFP) est aussi une référence historique. Cette ville d'Alabama fut le théâtre, en 1965, d'une manifestation pacifique de militants des droits civiques menée par le révérend Martin Luther King. Elle fut brutalement réprimée par la police. Fut notamment battu par les forces de police l'actuel membre afro-américain du Congrès John Lewis.

Quant à Stonewall, c'est le nom d'un bar du Greenwich Village à New York où la police fit une descente en 1969. La résistance livrée par les clients du bar contribua à lancer le mouvement en faveur des droits des homosexuels.

Droits des femmes, référence au mouvement des droits civiques, droits des homosexuels, Barack Obama a tenu un discours audacieux, celui d'un président libéré de la préoccupation d'être réélu, affranchi de la nécessité de ménager des républicains qui n'ont jamais vraiment souhaité collaborer avec le premier président afro-américain de l'Histoire des Etats-Unis. Pour beaucoup, c'est le discours le plus engagé, le plus audacieux et surtout le plus progressiste qu'il ait jamais tenu. Les républicains n'ont pas tardé à fustiger, un jour après l'investiture, l'allocution présidentielle. Parmi les plus critiques, le candidat républicain à la vice-présidence Paul Ryan. Manifestement, rien n'a changé à Washington. Certains membres du Grand Vieux Parti n'ont pas hésité à déclarer que Barack Obama a déclaré la guerre aux républicains.

L’étincelante Michelle Obama

Elle n'a pas pris la parole lors de l'investiture devant le Capitole. Mais parmi la multitude de complets gris et
000_Was7211274noirs, elle est une nouvelle fois sortie du lot et a séduit toute l'Amérique avec son manteau bleu gris taillé sur mesure par Thom Browne et ses gants magenta. Mais aussi avec sa nouvelle coupe de cheveux et sa frange qui ont déjà suscité une multitude de commentaires.

Le moment le plus attendu de lundi toutefois fut lepremier  grand bal où Michelle Obama est apparue dans une robe rouge créée par l'un de ses deux stylistes préférés (photo Jewel Samad/AFP). L'honneur est revenu une nouvelle fois, après 2009, à Jason Wu, le jeune designer de New York qui a avoué sur Twitter être "sous le choc".

Pour la First Lady, ce choix, qui a surpris les commentateurs de télévision, met une nouvelle fois en évidence, sous les projecteurs du monde entier, la mode made in America. Mais ce qui caractérise Michelle Obama, c'est aussi de porter des habits que tout un chacun pourrait trouver à la boutique du coin.

Michelle Obama est, même si on le savait déjà, plus qu'une première Dame. C'est une icone américaine, "une femme historique", relève le Washington Post, qui ajoute néanmoins qu'elle a réussi à préserver sa sphère privée.

L’investiture d’Obama II en photos

Barack Obama a été effectivement investi d'un second mandat à la Maison-Blanche lundi 21 janvier lors d'une cérémonie marquée par un discours très engagé du président des Etats-Unis. 44e président du pays, Barack Obama est aussi le seul démocrate, aux côtés d'Andrew Jackson et de Franklin Delano Roosevelt, à avoir remporté deux fois le vote populaire.

Voici quelques images prises sur le National Mall de Washington (cliquez sur les images pour les agrandir)

 

Entre 600 et 800 000 personnes se sont rassemblées sur le National Mall:

DSC_1101

DSC_1133

 

Barack Obama plus enjoué et confiant que jamais:

DSC_1146

DSC_1147

DSC_1151

DSC_1157

Les ex-présidents à l'honneur (George Bus père et fils étaient absents):

En image, John F. Kennedy prononçant sa fameuse phrase: "Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays."

DSC_1102

Jimmy et Rosalynn Carter:

DSC_1125

Bill Clinton a joué un rôle majeur lors de la campagne électorale de Barack Obama:

DSC_1134

Et Hillary Clinton, toujours très populaire, qui a eu droit à une ovation des spectateurs rassemblés sur le National Mall:

DSC_1135

L'animation au coeur de Washington:

Gwen Salley, 53 ans, Afro-Américaine de Chalotte, en Caroline du Nord, avait huit ans quand Martin Luther King a été assassiné. Aujourd'hui, elle n'en revient pas. Barack Obama a été élu pour un second mandat à la présidence des Etats-Unis. "J'ai envie de dire à tous les petits Américains: ici tout est possible."

DSC_1110

Le Capitole et la foule sur le Mall:

DSC_1122

DSC_1113

 

 

Dans les rues du centre de la capitale:

DSC_1094

 

Le dispositif sécuritaire n'a jamais été aussi important, rendant l'accès à la Parade très difficile:

DSC_1166

La Maison-Blanche barricadée derrière des barrières:

DSC_1168

L’investiture de Barack Obama en chiffres

L'investiture du 44e président des Etats-Unis Barack Obama, qui a lieu lundi 21 janvier devant le Capitole,
000_Was7167500constitue l'un des temps forts de la vie politique américaine (photo Jewel Samad/AFP). La voici exprimée en chiffres:

250 000 tickets distribués par le Congrès pour assister à la cérémonie devant le Capitole

28189 sièges installés le long du parcours de la parade présidentielle

1600 sièges sur l'esplanade d'où Barack Obama va tenir son discours d'investiture. Celle-ci est réservée aux élus, aux membres de la Cour suprême, aux militaires, ambassadeurs et autres dignitaires

40 000 personnes devraient participer aux 2 bals présidentiels

147 chevaux vont participer à la parade

2500 cars seront autorisés à circuler à Washington

4 prestations de serments. Barack Obama est le seul, depuis Franklin D. Roosevelt, à avoir l'honneur de prêter quatre fois serments. En 2009, en raison d'une erreur de phraséologie de la part du président de la Cour suprême John Roberts, Barack Obama avait dû prêter serment une deuxième fois. Cette année, comme le 20 janvier, date établie par la Constitution pour l'investiture, tombe un dimanche, la cérémonie a lieu un lundi pour des raisons de commodité. Mais pour respecter la Constitution, le président prêtera serment le dimanche, puis répétera l'exercice lundi devant le public.

10 écrans géants sur le National Mall pour regarder la cérémonie d'investiture

4,2 millions investis dans l'infrastructure de l'esplanade où le président tiendra son discours

 

Les meilleurs discours d’investiture

Lundi, entre 600 et 800 000 personnes vont se rassembler sur le National Mall pour la 57e cérémonie d'investiture du président des Etats-Unis. Pour Barack Obama, c'est la deuxième fois qu'il a l'honneur de prêter serment sur deux bibles, l'une d'Abraham Lincoln, l'autre du révérend noir Martin Luther King.

Politico a rassemblé quelques extraits des discours d'investiture. Sortent du lot celui du républicain Ronald Reagan, en 1981, quand il souligne que "l'Etat n'est pas la solution, c'est le problème". Autre phrase célèbre, celle prononcée par le président démocrate en 1961: "Ne demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays."

 

Les confessions de Lance Armstrong à Oprah Winfrey

                                161001455

Dans un hôtel d'Austin, au Texas, le septuple vainqueur du Tour de France, Lance Armstrong, s'est livré jeudi soir, dans une interview préenregistrée avec l'animatrice vedette Oprah Winfrey (photo AP/HARPO STUDIOS), en respectant les règles du jeu fixées entre les deux: répondre honnêtement aux questions posées. Lors de l'interview, dont la première partie a été diffusée hier soir et la seconde le sera vendredi soir, Oprah Winfrey n'a pas tourné au tour du pot: "C'est une question pour laquelle le monde entier attend une réponse: avez-vous pris des substances pour améliorer vos performances? Répondez par oui ou par non."

EPO (érythropoïétine)? Réponse d'Armstrong: oui.

Transfusion sanguine: oui.

D'autres substances telles que la cortisone et la testostérone: oui.

Avez-vous pris ces substances lors des 7 Tours de France? Oui.

Etait-il possible de remporter sept Tours de suite sans dopage? Non.

Avez-vous pris des produits dopants plus tôt dans votre carrière: oui, de la cortisone et de l'EPO.

Lance Armstrong l'avoue. Il a commencé à prendre de l'EPO à partir de la moitié des années 1990, alors que la substance a fait son apparition sur le marché à partir de 1989. Le champion cycliste, à qui l'on a retiré les sept victoires sur le Tour de France ainsi que sa médaille de bronze aux Jeux olympiques 2000 a présenté un visage totalement nouveau au public américain. Face à l'empathique Oprah Winfrey qu'il n'a pas choisie par hasard, il le confesse: "Je me suis perdu. Je ne l'esquive pas. Toute la faute me revient. J'avais l'habitude de vouloir tout contrôler dans ma vie. […] Je suppose que pour beaucoup de gens, [ces aveux] sont trop tardifs." Un peu plus tard, il le dira: "Je mérite tout cela."

Connu pour asséner des attaques virulentes contre celles et ceux qui l'ont accusé de dopage devant les médias ou devant la justice, Lance Armstrong, héros américain déchu, s'est livré, certes, mais il n'a pas souhaité procéder au grand déballage en citant des cyclistes ou personnes en particulier qui auraient été impliqués dans la pratique du dopage. Il admet qu'il s'agissait d'une "culture" répandue au sein du cyclisme. Lui-même le dit: sa technique de dopage était "clairement professionnel et intelligente. Mais elle n'était en aucun cas à l'échelle de ce qui se passait en Allemagne de l'Est" dans les années 1980. Son secret: la planification. Le Texan prenait de l'EPO avant les compétitions, même s'il a aussi admis en avoir pris en cours de Tour de France.

Par moment, Lance Armstrong apparaît comme le plus humble des interviewés. Quand l'interviewer lui montre des images de ses répliques, il le reconnaît: "Je ne peux nier avoir été arrogant. Ce n'est pas bien." Il ira jusqu'à regretter les propos agressifs qu'il a tenus après sa victoire au Tour de France en 2005 où il fustigeait les sceptiques. Parfois gêné, le Texan se gratte la tête, hésite. En termes de dopage, il relève que deux mesures ont radicalement changé la donne: les tests hors compétition et le passeport biologique introduit par l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (WADA). Le passeport biologique a été introduit en 2008, mais Lance Armstrong le déclare: il ne s'est plus dopé depuis 2005 et il n'a pris aucun produit dopants pour les deux derniers Tours de France qu'il a effectués en 2009 et 2010.

Accablé par un récent rapport de l'Agence américaine antidopage (Usada), dans lequel 26 personnes témoignent dont 11 coéquipiers et qui parle d'un réseau mafieux au sein de l'équipe cycliste du Texan, Lance Armstrong a nié jeudi soir avoir été un leader imposant à ses coéquipiers de se doper. Un leader "montre l'exemple", a-t-il précisé. Mais ses aveux sont restés ambigus. Il avait des "attentes" par rapport à ses coéquipiers et il l'admet: il a fait de l'intimidation (bullying). "J'ai grandi comme un battant, comme ma mère. Avec un cancer [des testicules] diagnostiqué, j'ai voulu faire tout pour survivre. J'ai fini par intégrer cette attitude." Avant son cancer, le Texan l'affirme, il avait déjà pris des produits dopants.

Oprah Winfrey ne pouvait éviter le sujet Michele Ferrari, le médecin du sport épinglé par le rapport de l'Usada et que Lance Armstrong a commencé à consulter à partir de 1994. Là, le champion américain déchu est emprunté. "C'est difficile de mentionner des noms. Mais je peux le dire, Michele Ferrari est un homme bon et intelligent. Il est totalement propre, il est éthique." Lance Armstrong lui aurait versé plus d'un million de dollars sur dix ans. Le médecin avait déjà une réputation sulfureuse et Oprah Winfrey s'est demandé pourquoi Lance Armstrong s'est associé à lui: "Oui, vu la perception que le public avait de lui, c'était irréfléchi."

Puis Oprah Winfrey n'en revient pas: "N'avez-vous pas eu le sentiment que ce que vous faisiez était mal?" "Non, pas à l'époque", a répliqué Lance Armstrong. "Avez-vous eu le sentiment d'avoir triché? "Non, c'est effrayant."

En se confessant en première mondiale sur la chaîne OWN d'Oprah Winfrey, Lance Armstrong entame un processus qui pourrait être très long. "Je vois la colère chez les gens que j'ai trahis, qui ont cru en moi, qui m'ont soutenu. Ils ont tout le droit d'éprouver ce sentiment. Je vais passer le reste de ma vie à tenter de reconquérir leur confiance et à m'excuser."

Le cycliste texan, qui a créé sa fondation Livestrong contre le cancer, est resté prudent au sujet des tests positifs qu'il a subis. En 1999, six éprouvettes de son urine avaient été congelées. Mais à l'époque, aucun test d'EPO n'existait. En 2005, ces mêmes échantillons ont été testés. Cinq sur six étaient positifs. Lance Armstrong nie toutefois avoir bénéficié d'une passe-droit au Tour de Suisse en 2001. Jeudi soir, il a nié avoir été testé positif malgré des accusations insistantes. Et son don à l'UCI? "Ce n'était pas pour couvrir" le dopage, s'est justifié le héros déchu. 

Il admet avoir tenu des propos inexcusables à l'égard de certains accusateurs, notamment la soigneuse Emma O'Reilly traitée un jour de "prostituée alcoolique" qu'il attaqua en justice. Il espère, tout en reconnaissant n'avoir aucune crédibilité morale pour le faire, pouvoir aider à nettoyer le cyclisme du dopage, car c'est un sport qu'il "aime".

La nouvelle histoire de Lance Armstrong ne fait que commencer. Oprah Winfrey l'a d'ailleurs relevé. La justice américaine a classé une enquête à l'encontre du cycliste en février 2012 sans explication. Aujourd'hui, les experts estiment que les autorités américaines pourraient relancer des poursuites civiles et pénales contre Lance Armstrong pour fraude et parjure notamment. L'un d'eux est alarmiste. Le champion déchu risque gros, tant au niveau financier qu'au niveau de sa liberté.

100 milliards d’économie grâce à “l’option publique”

Ce fut l'un des débats ayant le plus animé les débuts de Barack Obama à la Maison-Blanche. Le président s'est 000_GYI0064344434battu pour réformer le système de santé et avait insisté, à ses débuts, sur la nécessité de créer une assurance maladie publique (l'option publique). La proposition avait été adoptée par la Chambre des représentants qui était encore dominée par les démocrates, mais l'administration Obama, constatant l'impasse, renonça à la soumettre au Sénat. L'option publique fut enterrée, fachant l'aile progressiste du Parti démocrate, notamment Howard Dean, qui menaçait, un instant, de s'opposer en fin de compte à l'ObamaCare.

Or les démocrates n'ont pas abandonné le combat. Mardi, les représentants démocrates ont déposé le Public Option Deficit Reduction Act avec l'espoir que ce projet de loi permette de contribuer sensiblement à la réduction des déficits. Déposé par la représentante de l'Illinois Jan Schakowsky (photo Alex Wong/Getty Images/AFP) et 43 autres démocrates, le projet de loi pourrait engendrer, selon le Congressional Budget Office, un organe bipartisan et à la réputation d'impartialité, plus de 70 milliards d'économie sur dix ans. Jan Schakowsky est même convaincue que les économies pourraient se monter à 100 milliards de dollars. Les républicains, fortement opposés à l'option publique, insistent pourtant sur la nécessité de réduire les déficits. Ils ont une occasion en or pour le faire.

Obama choisit son chef de cabinet

Selon Politico, Barack Obama a choisi son quatrième chef de cabinet depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2009. Après Rahm Emanuel, Peter Rouse et Bill Daley, ce sera au tour de Denis McDonough, conseiller adjoint à la Sécurité nationale.

Le président américain a jeté son dévolu sur une personne qu'il connaît bien. Denis McDonough a été impliqué dans à peu près toutes les décisions majeures de politique étrangère prises par Barack Obama. Après Chuck Hagel (Défense), John Brennan (CIA) et Jack Lew (Trésor), le président choisit à nouveau de s'entourer d'une personne proche animée par un fort esprit d'équipe.

Barack Obama devrait être destitué

000_159574198C'est l'avis du représentant républicain du Texas Steve Stockman. Après avoir annoncé qu'il allait prendre près de 23 mesures par décret présidentiel, Barack Obama (photo Mark Wilson/Getty Images/AFP) a provoqué un vrai tollé parmi les membres du Tea Party et les ultraconservateurs. Certains d'entre eux menacent déjà d'engager une procédure de destitution (impeachment) si la Maison-Blanche persiste à vouloir durcir autant le ton en matière de réglementation des armes à feu.

Les raisons poussant Steve Stockman à envisager un moyen aussi radical relève du second amendement de la Constitution que le président américain bafouerait par ses décrets présidentiels et les mesures qu'il propose au Congrès. Républicain du Texas, Steve Toth relève par ailleurs que si les droits découlant du second amendement autorisant le port d'armes sont bafoués par la Maison-Blanche, il fera tout pour les rétablir, car ces droits proviennent de Dieu et non du Congrès.

Sean Hannity sur Fox News a par ailleurs listé toute une série de mesures que le président a prises durant son premier mandat et qui constituent, selon l'animateur, des abus de pouvoir. Exemple: le décret présidentiel permettant à des enfants de clandestins de ne pas être expulsés d'emblée et de continuer leurs études aux Etats-Unis.