Tu travailles au quotidien, depuis plusieurs mois, sur la base d’un descriptif de fonction, calqué vite fait sur une offre d’emploi, elle-même rédigée souvent sans réelle définition des besoins.
Ton besoin de clarté, la difficulté à gérer un flou qui s’installe peu à peu, presque avec perversité, fait que tu te focalises sur la raison, une seule raison de ton mal-être : « je n’ai pas de cahier des charges ».
Et si tu te permettais de regarder au-delà de la lourdeur ?
Et si tu inversais la donne en te concentrant sur ton cahier des plaisirs ?
Le flou qui te pèse = stimulante incertitude pour rendre les charges plus légères et ton plaisir au travail plus présent.
Je prône la suppression de cette formulation symbole de pénibilité !
Cahier des charges = cahier de l’amour du travail bien fait ou cahier des missions avec en toile de fond la notion de cahier des plaisirs.
Cahier de travail = simple et explicite
Si ton travail n’est qu’une charge plurielle, c’est qu’il est temps de s’autoriser à rêver d’un labeur meilleur, non ?
Question d’équilibre, de respect de soi-même et de survie professionnelle
Je n’ai jamais compris cet intérêt pour le cahier des charges. Je n’en ai pas, ni mes collègues, et tout se passe bien.
Encore un truc pour éviter de travailler+? et apaiser ceux qui paniquent à l’idées de tâches nouvelles ?
Dans les grandes structures, ce flou sert surtout un management médiocre qui lui permet de jouir du pouvoir sans devoir assumer les risques liés à la responsabilité. Cela va dans le même sens que le recours aux consultants : si les choses tournent mal ou si une erreur de casting des RH est découverte trop tard, une fois les dégâts irréversibles, c’est la faute aux employés ou aux consultants qui n’ont pas fait leur travail ou qui n’ont pas compris la « culture de l’entreprise ».
C’est une façon habile de se défausser sur les subordonnés qui servent de fusibles en cas d’échec.
Je partage l’idée d’un « cahier de travail = simple et explicite ». A mon avis, un cahier des charges bien fait est une protection pour le travailleur, pour avoir un périmètre de missions défini, et ne pas être submergé le cas échéant. C’est un bon outil pour négocier de nouvelles tâches, du point de vue du collaborateur/trice. Un aspect utile aussi pour l’évaluation annuelle ou trimestrielle.
Certes, dans une petite PME, ou alors un start up, pas besoin d’un cahier des tâches trop rigide, on fonctionne plus en mode « projet », c’est plus spontané.
De là à dire que ça devrait être « un cahier de l’amour et des plaisirs », il faut exiger de l’employeur d’abord un aller simple pour … Katmandou 😊
Je vous trouve, Madame, un peu idéaliste.
Entièrement d’accord avec Olivier Caillet pour les grandes structures.
Son analyse reflète ce que nous lisons régulièrement dans la presse et qui coûte des milliers de francs en audit pour conclure, au final, à une mauvaise organisation managériale …
Bien cordialement