Le plaisir dans un audit, je le trouve dans l’occasion qui m’est donnée de participer à résoudre les problématiques profondes et cachées, quelles soient structurelles ou émotionnelles. C’est le plaisir de m’impliquer dans les changements à venir.
Lors de la captation du besoin, je finis souvent par cette question : “Qu’est-ce que vous ne m’avez pas dit ?”. Je pourrais aussi demander: “Où est-ce qu’il y a le feu ?”
Parce que quand un client m’appelle pour un audit, c’est qu’il y a déjà le feu quelque part. L’ambition du client est de limiter les dégâts de l’incendie, qu’il soit tapi ou déclaré. Une crise, c’est aussi une opportunité. Celle de prendre la température. La vraie température.
Un audit annonce l’ouverture au changement, pour l’entreprise, la structure et tous les acteurs concernés.
Quand le client informe de la venue d’un audit, le premier réflexe est souvent la méfiance. Je prends plaisir à accueillir cette méfiance légitime. Le passage de la méfiance au rapport de confiance se fait dans la rencontre. Dans la recette, il y a de l’attention, de l’écoute et surtout le plaisir d’aller à la rencontre des expert.e.s. dans leur domaine et de leur considération de la démarche.
Pour les collaborat.eurs.rices, le rapport de confiance qui s’établit très vite lors d’un audit est une fenêtre, une soupape, une bouée. Il est propice à la confidence et surtout à la congruence des propos.
Pour la personne auditée, c’est l’occasion d’être écoutée et de participer activement à la résolution ou au changement souvent attendu. Du déballage spontané à la retenue mesurée, tout est bienvenu et la méthode est polymorphe.
Le plaisir d’accorder à chacun.e la possibilité d’être écouté pour ensuite être entendu.
Portée par la mission, je me positionne en interprète du changement nécessaire, ambassadrice des attentes et des espoirs de changements concrets.
Parce qu’il n’y a rien de simple à trancher quand une équipe va mal, le plaisir je le trouve aussi dans la synthèse et les recommandations.
La clé est d’intégrer et défendre les intérêts de tous les interlocuteurs. Le retour fait est rarement agréable. Constater l’état de santé réel de sa boite ça peut étonner et souvent bousculer.
Finalement, le plaisir c’est surtout quand les personnes écoutées se déclarent heureuses de ne pas avoir eu peur de s’exprimer et que l’entreprise ou la structure prend à bras le corps les propositions d’accompagnement.
… Après le bilan de santé, la guérison !
#cahierdesplaisirs #avance