Bafoué, trompé, abandonné par ceux qu’il croyait proches, Terry Flynt a connu de sales moments. Un cauchemar qu’il a tenté de noyer dans l’alcool, réflexe quasi héréditaire chez un fils de gros buveurs irlandais. Mais tout cela, c’est du passé. Il a arrêté de boire, fondé une famille et gagne désormais sa vie comme greffier dans le cabinet juridique Kopf-Randall-Purdom à Londres. Une vie paisible mise en péril un soir où, travaillant tard au bureau, il répond au téléphone d’une collègue absente.
Un job empoisonné
Selon la règle de l’appel et de la réponse – “On t’appelle, tu réponds présent, et c’est à toi que revient l’affaire” – il décroche alors un job qui va lui valoir les pires ennuis. Il s’agit d’assister sa patronne Janet Randall dans la défense de Vernon James, un très riche homme d’affaires accusé d’avoir étranglé une jeune femme dans la suite de luxe d’un grand hôtel londonien. Un procès surmédiatisé et qui va faire grand bruit, se réjouissent les associés du cabinet. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Terry Flynt a été le meilleur ami de Vernon James jusqu’à ce que ce dernier ne l’accuse injustement de vol, et obtienne ainsi son renvoi de Cambridge où il étudiait le droit. Depuis, la haine de Terry pour Vernon est restée intacte. Elle ne l’empêchera pas de risquer sa vie pour percer à jour l’énigme qui entoure cette affaire. Et ce qu’il découvre, je vous le promets, est parfaitement stupéfiant.
Les coulisses de la justice
Gros thriller palpitant, bien rythmé et habilement conçu, “Le verdict” de l’anglais Nick Stone évoque tout à la fois la préparation du procès, ses à-côtés parfois pittoresques ou épiques, et son déroulement. Nous conviant au cœur même de l’Old Bailey – cour criminelle centrale de la Couronne britannique, il nous introduit dans les coulisses du pouvoir judiciaire et nous en explique les rouages. Et si vous ne connaissez rien au fonctionnement de la justice anglaise, pas de souci. Sans didactisme excessif ni pédanterie, l’auteur nous en explique tous les ressorts et les particularismes. Et c’est totalement passionnant.
“Le verdict”. De Nick Stone. Traduit de l’anglais par Frédéric Hanak. Folio policier, 790 p.

“La fille san peau”. De Mads Peder Nordbo. Traduit du danois par Terje Sinding. Actes Sud, 380 p.
“Nid de guêpes”. De Rachel Abbott. Traduit de l’anglais par Véronique Roland. Belfond, 448 p
Qui est Ota Pavel? De son vrai nom Otto Popper, il est né en 1930 à Prague d’un père juif et d’une mère chrétienne. Ses deux frères aînés, Jirka et Hugo, l’initient à la pêche. Arrive la Seconde Guerre mondiale qui met fin à cette vie heureuse. Les enfants ne peuvent plus aller à l’école, la famille Popper quitte Prague pour s’installer dans la maison des grands-parents à Buštěhrad en Bohème – on y trouve aujourd’hui un musée consacré à l’écrivain. Les deux aînés puis le père sont envoyés en camp de concentration. Par chance, ils survivront et reviendront à la fin de la guerre, plus ou moins mal en point. C’est à ce moment-là que la famille change de nom pour prendre celui de Pavel.
“Comment j’ai rencontré les poissons”. De Ota Pavel. Traduit du tchèque par Barbora Faure. Folio, 276 p.

“Au soleil redouté”. De Michel Bussi. Presse de la Cité, 428 p.
“Une ritournelle ne fait pas le printemps”. De Philippe Georget. Editions Jigal, 262 p.






“Bratislava 68, été brûlant”. De Viliam Klimáček. Traduit du slovaque par Richard Palachak et Lydia Palascak. Agullo, 368 p.