COP 27, sombre jour

C’est pourtant simple.

  • Il faut sortir des énergies fossiles. Point barre.
  • Il n’est pas supportable de payer, en bonne tradition helvétique, pour pour ne pas faire ce que  l’on doit faire.

On n’est pas dehors, mais on continue!

Jacques Dubochet

Jacques Dubochet, professeur honoraire à l'UNIL. Il a développé, dans les années 80, les fondements de la cryo-microscopie électronique qui lui ont valu un prix Nobel de chimie en 2017. Citoyen actif, il est préoccupé par l’impact de la science sur la société. Il croit que c'est la jeunesse qui surmontera la crise du climat et de la vie.

32 réponses à “COP 27, sombre jour

  1. Le climat est une préoccupation occidentale voir européenne, c’est tout. COP après COP, on le voit bien, mais en occident, on croit que le monde pense comme nous, il faut se réveiller.
    Il n’y aura jamais de monde de partage, un monde bisounours.

    Bref, il nous faut nous adapter, rechercher des solutions aux problèmes à venir.
    Quant à l’apocalypse, c’est une vision occidentale qui n’est partagée nul part ailleurs.

    Ni la Chine, ni le Brésil de Lula, ni l’Inde ne pensent à l’objectif 1.5°, à moins d’être naïf, ce n’est pas une surprise. Ce sont eux qui ont la clef du succès de l’objectif, et c’est mal parti.
    L’Europe sans être parfait y arrivera, la guerre y aide aussi.

    A nous de trouver des solutions par la recherche. La société de décroissance qui diminuerait de facto la recherche n’est pas une option.

    Sombre jour ? Pour les européens certes, les autres y sont totalement indifférents.

    1. Mais la décroissance aura lieu, tôt ou tard, que vous le vouliez ou non les ressources ne sont pas illimitées. Et si jamais, la campagne de Lula tournait autour de la sauvegarde de l’Amazonie (qui rejette plus de CO2 qu’elle en absorbe désormais), et la Chine est le pays qui investit le plus dans les ENR, donc ne dites pas qu’ils ne s’en préoccupent pas. On pourrait aussi diminuer les importations suisses dans ces deux pays pour faire baisser leur pollution ; la Suisse est bonne dans les classements, mais uniquement ceux qui ne tiennent pas compte de l’importation.

      1. La sauvegarde de l’Amazonie ne va pas réduire le CO2. Le Brésil ne veut pas se passer de charbon, ça c’est un fait.
        Quant à la Chine, la consommation de charbon augmente et les prévisions pour la neutralité est visé pour 2050, beaucoup doute que ce soit réalistes.
        Le moteur de la Chine, c’est la survie de la dictature, pas l’écologie. Les EnR ne rivalise pas avec le charbon parce que le charbon existe en Chine et c’est bon marché. Les EnR se substitueront ensuite au charbon plus pour des raisons stratégique qu’ecologique.
        Pour l’importation, c’est vrai, il faut acheter européen.

        En résumé, l’Europe doit viser l’adaptation et arrêter de pleurnicher. Notre destin n’est pas entre nos mains. Les manifestations sont stériles.

        1. La sauvegarde de l’Amazonie permettrait qu’ele absorbe du CO2 à nouveau plutôt qu’en rejeter.
          Le moteur de tout pouvoir est de se préserver en place. La Chine utilise beaucoup de charbon mais elle le fait aussi pour traiter le silicium pour nos panneaux solaires, d’où l’avantage d’en développer ici car on sait produire avec moins de rejet de CO2.
          2035 pour le tout électrique me paraît irréaliste aussi, ou plutôt réalisable mais à quel prix…
          Quand on sait que les banques investissaient encore il y a peu dans les énergies fossiles, c’est plutôt cette hypocrisie qu’il aurait fallu arrêter plus tôt.

          1. Stopper la déforestation est une nécessité, mais ne diminue pas le CO2, ça empêche juste de ne pas empirer la situation.
            La Chine a faussé la concurrence pour s’approprier le marché des panneaux solaires avec la bénédiction naïve des européens, c’est valable pour d’autres industries.
            Il faut donc relocaliser, ce qui se fait mais pas assez, et surtout, que l’Etat cesse d’acheter n’importe quoi. L’EPFL a acheté des panneaux solaires chinois, c’est une honte, c’est incompréhensible. Swisscom, c’est la 5g chinoise, c’est du délire. L’Etat doit montrer l’exemple en cessant d’acheter des produits charbonné à l’exception de ceux venant des pays économiquement faible.

            Vous avez raison sur nos importation charbonné qui doivent être stoppées mais la consommation ne s’arrête pas à l’Europe. Ailleurs la consommation va continuer à augmenter fortement notamment dans les pays émergents. On ne peut pas leur reprocher ce fait, donc le 1.5° est peu probable.

            Il faut alors se préparer à s’adapter, le passé ne peut pas être changé et le présent, au niveau mondial, à peine. D’où la recherche qui est très importante pour nous adapter, beaucoup plus que les COP inutiles.

            Le changement de société est une utopie à moins de vivre en autarcie, alors cessons de rêver.

          2. @MOTUS Outre le CO2, l’Amazonie est avant tout un habitat pour les autochtones et la faune, que Lula ait été réélu est donc une très bonne chose pour ça mais aussi pour les accords.
            Je vous rejoins sur le reste, le problème étant la mondialisation et les prix suisses qui ne sont pas concurrentiels, seule la qualité est attractive. Et on sait déjà produire des panneaux de meilleure qualité, et on continue de l’améliorer, vous avez donc raison il ne fallait pas acheter chinois.
            Je ne crois pas vraiment aux objectifs que je trouve trop optimistes, j’espère me tromper. Il faut quoi qu’il en soit oeuvrer à notre échelle et arrêter de dire qu’ailleurs c’est pire comme prétexte à ne rien faire car le Suisse consomme beaucoup et pollue beaucoup relativement à la taille du pays. Cela étant, la technologie aidera bien sûr, comme je citais ailleurs, par exemple le réseau de CO2 pour chauffer/refroidir que l’uni du Valais a installé, mais il ne faut pas compter uniquement là-dessus, un changement de consommation au niveau mondial (mais occidental en majeur partie pour l’heure) est impératif étant donné que les ressources sont limitées.
            Le mouvement c’est la vie, la société évolue sans cesse et des idées passeront toujours d’une façon ou d’une autre, et je pense que l’idée de nommer des conseillers fédéraux plus techniques comme proposé dernièrement n’est pas mauvaise. Bien sûr, la tâche est monumentale car nos dirigeants ont trop tardé, ils n’ont pas lu Elisée Reclus, Thoreau, Abbey, ni même Pierre-Yves Lador plus près de nous (s’ils les ont lu c’est encore pire), et ça risque comme toujours de ne pas être facile pour tout le monde…

      1. J’ai peur pour mes enfants, les pandas et les oiseaux. Mon anxiété m’a donc conduit à réfléchir aux causes et aux solutions.

        Je suis arrivé à la conclusion que le nucléaire est la seule vraie solution efficace à court terme.

        Nous devons agir maintenant; nous devons donc construire des centrales nucléaires de dernière génération.

        Vous êtes un scientifique; prouvez-moi par des arguments scientifiques qu’il y a de meilleures solutions. Ne prétendez pas que je suis corrompu ou salarié par des lobbies ! Ne tombez pas dans cette facilité…

        1. C’est quoi pour vous, des centrales de “dernières” génération ?
          Je me pose souvent la question en lisant les propos des promoteurs de cette énergie (certains que je respecte beaucoup, d’autres un peu moins, qui ont officié à l’ofen pendant l immobilisme du virage énergétique).
          Les epr qui arrivent péniblement en début de phase de production ont été conçus il n’y a pas loin de 40 ans. Le reste (smr et compagnie) n’existe guère plus que sur le papier et dans le discours bullshit de quelques dirigeants d’entreprises en recherche de financement.
          Pour moi, le nucléaire est une “jolie” technologie (je suis ingénieur aussi), pas inoffensive du tout, mais peu émettrice de ges (surtout championne des externalites, aussi sur cet aspect), mais finalement trop compliqué pour nous (combien de retard et dépassement de budget pour la prochaine génération de ces centrales ?)

      2. Votre propos est tellement stupide, Professeur, totalement inapproprié, honteux de votre part.
        Par ces lignes, je me plains de lire vos insultes au lecteurs auprès de Le Temps (cette plainte sera envoyée directement à la Direction Le Temps (si pas publié ici). Vous ne pouvez pas continuer dans ce blog, pas capable de tenir des propos intelligents.

        Regardez les chiffres de production CO2 en Allemagne:
        • 633 grammes de CO2 par kwh d’électricité produite en Allemange un dimanche à 18h !
        • ce chiffre colossal est lié au fait que l’Allemagne relance ses centrales au charbon.
        • si l’🇩🇪 n’avait pas fermé plus de 20 GW de centrales nucléaires, cet écocide n’aurait pas lieu.

        https://www.linkedin.com/posts/damienernst_633-grammes-de-co2-par-kwh-d%C3%A9lectricit%C3%A9-activity-7000178677887991808-wk5I

        1. Navrant de lire des commentaires aussi déplacés et à côté de la plaque. Il n’y a aucune insulte dans aucune autre réponse que la vôtre. Et mettre la faute sur les voisins est un échappatoire aisé, facile, et faible. Les Suisses, en très mauvais élèves, ont les voitures les plus polluantes d’Europe et ce loin devant tout leurs voisins.

          À chacun sa croix et sa marche de damné. C’est un chemin que tout le monde doit entreprendre ensemble et nous n’avons aucune leçon à recevoir ou donner aux autres, étant tout aussi catastrophiques et minables en émission de CO2 à notre échelle.

          Je plains la rédaction du temps, qui doit recevoir des plantes sans queues ni tête de personnes comme vous à longueur de journée. Mais qui n’en reçoit aucune de votre part lorsque de dénialistes notables parlent dans les colonnes du Temps.

          Sur ce, une belle journée et touchez un peu d’herbe verte. Cela fait du bien.

  2. Bonsoir Monsieur,
    Affirmer que le changement climatique n’est en rien lié à l’activité humaine est une façon simple de ne pas avoir à se questionner.
    Et se questionner est-il à l’ordre du jour dans nos sociétés, pour ceux qui font semblant d’être sereins mais qui , au vrai, sont probablement dans la peur de ce qui va arriver. Et de ce qu’ils devront admettre.

    Il ne s’agit plus alors de climat, mais de psychologie.
    “Cela ne peut, puisque je ne le veux pas”

    Vous remerciant,

    1. Êtes-vous sûr que vous êtes sur le bon blog ? Allez peut-être lancer un coup d’oeil chez celui de Mme Suzette Sandoz

      1. Bonsoir Monsieur,

        J’avoue ne pas comprendre votre commentaire lapidaire.
        Je partage votre opinion sur la sortie des énergies fossiles et le manque de volonté pour aller vers des résultats.

        J’exprimais seulement, peut-être maladroitement ( mais j’apprécierais de savoir en quoi), mon doute sur le fait que toutes et tous soient dans la capacité de voir les choses en face. Et donc d’accepter la sortie des énergies fossiles.. Ce qui me navre et ne sous-entend pas que je cautionne cette inertie.

        Suis-je sur le bon blog ?

        Vous souhaitant le bonsoir courtois,

      2. Réponse un peu courte à une question qui n’avait pourtant rien de complaisant envers les négationnistes du réchauffement climatique, non?

        Enfin, les participants à COP27 ne se sont pas rendus à Charm-el-Cheik, station balnéaire transformée le temps d’une conférence en temple de la Vertu ambiantale, en aile delta, ni par téléportation, que l’on sache. Ils n’ont pas logé dans des cellules de moines thébains réservées d’avance chez Kuoni, Hotelplan, Tripadvisor ou par Airbnb. Les papes, papefigues et papimoines du Nouvel Evangile environemental ne se nourrissaient sans doute pas que de sauterelles grillées, de scarabées en barbecue et de lézards à la broche. Et ils ne communiquaient à l’évidence pas que par avatars en 3D interposés avec l’au-delà du panthéon égyptien via Starlink.

        Et si les nouveaux Torquemada commençaient par prêcher par l’exemple?

  3. Merci, Monsieur le Professeur, par l’opportunité de ce dialogue.
    Je suis surpris que dans le préambule on vous présente comme “preocupupé par la Science” quand actuellement on commence à se preocupes par le rejet et le detournemen des objectifs élevés de la Science.
    Je suis aussi frustré pour la farce que s’est déroulé à la COP. On a parlé de beaucoup des choses évitant l’essentiel malgré la proposition claires de la AIE pour arrêter le plutôt possible l’emploi des combustibles fossiles.
    Ce qu’es preocupant c’est la sottise.

  4. La question n’est pas quoi faire, mais comment le faire.
    Le pass carbone est sur le grill, mais les riches pourrons toujours “acheter” le quota que les pauvres ne peuvent pas se passer…
    Selon Greenpeace, le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de la moitié de la population française. 3 milliardaires français émettent autant de CO2 via leur patrimoine financier que celui de 20% des Français·es pour ne parler que de la France.
    Le désir mimétique est la clé. Si les milliardaires, stars et les nantis adoptent volontairement un mode de vie très sobre, en renonçant à leurs fortunes, le reste suivra (on peut toujours rêver). Mais plutôt que de s’attaquer à plus puissant qu’eux, les politiciens vont plutôt s’attaquer à la classe moyenne (“fin de l’abondance, fin de l’insouciance…) et là ça va plutôt mal se passer pour nous.

    1. Le pass écolo ne concerne pour l’heure que les décisions prise par les dirigeants, si vous faites bien allusion à la proposition de Greenpeace FR. Quant à s’en prendre uniquement à la classe moyenne sans faire passer à la caisse les riches, je doute que les peuples acceptent ça très longtemps…

  5. Que les universitaires et assimilés balaient devant leur porte avant de jouer aux donneurs de leçons pour le bas peuple inculte. Je n’ai entendu qu’une fois un chercheur dire qu’il renonçait PARFOIS à se rendre à des congrès ou autres réunions pour éviter la pollution induite par le déplacement. Personnellement je n’ai jamais pris l’avion ni possédé une voiture durant toute ma vie. Que M. Dubochet fasse mieux (bon, c’est un peu tard je l’admets) et après on en reparlera. Quant aux jeunes activistes que soutient le même professeur, il serait bon de fouiner dans leur vie privée (facile, elle est étalée sur leurs pages des réseaux sociaux) pour voir s’ils appliquent à eux-mêmes tout ce qu’ils voudraient imposer aux autres avec une vision très particulière de la démocratie.

    1. C’est une technique bien connue de s’en prendre au(x) messager(s) plutôt qu’au message. Le problème c’est que ça ne change pas le message: il faut urgemment prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le dérèglement climatique. Que des activistes universitaires changent de smartphone ou voyagent en avion tous les ans ne change rien au constat. Du reste les premières victimes de cette crise climatique se trouvent être des populations défavorisées dans les pays du Sud, qui ont une empreinte carbone bien plus faible que vous et moi, malgré vos efforts de sobriété que je salue ici. Donc si on ne le fait pas pour les bobos gauchistes hypocrites des grands centres urbains chez nous, faisons-le au moins pour les populations qui souffrent de la faim, du manque d’accès à l’éducation et aux soins là-bas.

      Ensuite, le changement n’est pas qu’une question de volonté personnelle. Certaines personnes sont de fait aujourd’hui dépendantes de leur voiture individuelle car mal desservies par les transports publics ou parce que ceux-ci sont encore trop onéreux aujourd’hui. Si on veut changer cet état de fait, il faut des politiques publiques (investissements dans les infrastructures, subventions aux transports publics, meilleure organisation du monde du travail etc.). Pour que demain d’autres puissent suivre votre exemple.

      1. Ce que vous dites est exact. Personnellement j’habite un appartement et non une villa et comme je l’ai déjà écrit je n’ai pas de véhicule privé et ne voyage pas en avion. La problématique des transports publics est complexe, mais surtout la voiture a permis “d’entasser” beaucoup d’activités durant la journée, et le passage aux transports publics obligerait à faire des choix, ce que les gens détestent. On peut toujours s’améliorer mais personnellement j’estime avoir fait ma part, surtout comparé à certains de nos “donneurs de leçons” patentés. Je ne tire pas sur le messager, mais un peu d’autocritique ne lui ferait pas de mal.

    2. Les scientifiques sont bien plus propres que vous ne le pensez. Et ils ont bien d’autres choses à faire que de partager leurs faits et gestes sur facebook contrairement à d’autres qui s’exposent et prétendent faire du bien uniquement pour des pouces bleus. De plus, se rendre une fois de temps à autre à un congrès (souvent en train) n’est en rien comparable à acheter son pain tout les jours en 4×4 Jeep diesel 12L/100.

      Et je terminerai en vous faisant remarquer que la COP est un événement politique où l’on convie des scientifiques pour secouer des dirigeants en état de mort cérébrale avérée. Les chercheurs aimeraient ne pas y être et encore moins de côtoyer ces légumes.

  6. Simple? Comment n’y a-t-on pas pensé? Sommes-nous naïfs à ce point? Le pétrole, une énergie fossile? Un tiers du commerce maritime mondial y est dévolu. 73% d’augmentation du fret depuis l’année 2’000. Des milliards de tonnes de brut par an. Rien que pour le Panama, écluses, canaux élargis et approfondis inaugurés en 2016 après 9 ans de travaux, 8,7% de progression. 2021, année record. Pour laisser passer quelles marchandises en 2022? Les cadeaux de Noël en bois et en carton Fairtrade des enfants nécessiteux? Ah… l’Europe vertueuse dont les ports ne laissent accoster que des bateaux de plaisance à voile solaire…

  7. J’encourgae tout le monde à lire, relire Albert Jacquard. Son message était clair, il y a plus de 30 ans. “Il faut sortir des énergies fossiles”.
    Une image qui m’avait marquée: “On ne met pas des toiles de maître dans sa cheminée pour se chauffer”. Pourtant on brûle du pétrole sans autre valorisation, C’est un non sens”.
    Réfléchissez à la richesse du pétrole, c’est une substance formidable Il ne doit pas être brulé. Il est trop précieux.

  8. Les “sombres jours” vont hélas se multiplier. “L’homme est un loup pour l’homme”. Au fur et à mesure que la situation empirera (sécheresse, température élevée, diminution des pays habitables..) les égoïsmes s’accroîtront ainsi que leurs conséquences. Déjà maintenant beaucoup essaient de jouer leur partition personnelle en espérant ne pas se faire remarquer (refus de la décroissance, compétition économique, jets personnels…). Je ne crois pas à l’auto-restriction je ne crois qu’en une attitude active. Gates proposait de lancer de la poussière de craie dans la haute atmosphère, cela s’est révélé nocif. Un jour nous aurons le couteau sur la gorge, nous serons condamnés à utiliser les grands moyens même risqués. Elon Musk remplit notre ciel d’une multitude de ses satellites. Ne serait-il pas possible de diminuer la quantité de lumière reçue par la terre à l’aide de voiles telles que celles qu’on mijote pour la propulsion de vaisseaux de l’espace? nombreuses, télécommandables pour un déploiement plus ou moins grand à distance, destructibles au cas où (rentrée dans l’atmosphère?). Cela vous paraît-il irréalisable même dans le futur ou avez-vous d’autres idées pour le contrôle de la température? Une meilleure orientation des recherches scientifiques? Parvenir à la fusion nucléaire pour les centrales électriques? Un tout petit établissement permanent sur la lune pour étudier des solutions extrêmes et créer une assurance-vie pour notre espèce? Je crains que nous soyons condamnés à aller jusqu’au bout des choses, à progresser dans le contrôle du climat et le reste, même quand tout sera terrible.

  9. Se passer des fossiles est un but.
    Pour l’atteindre il faut disposer d’énergie en quantité suffisante (construire des éoliennes, des panneaux solaires, des pompes à chaleur, des véhicules électriques, isoler les maisons, changer d’usines, etc.).
    Or le monde dépend actuellement à 88 % de sources d’énergie d’origine fossile.
    Est-il pensable, plausible et réaliste de régler le problème avec les seuls 12 % qui seraient acceptables ?
    Quand pouvons-nous penser atteindre l’objectif ?

    1. Se passer des fossiles n’est pas un but, c’est une contrainte physique. Le but, c’est que ça ne se fasse pas dans un cahos absolu. Qu’on le veuille ou non, nous nous retrouvons coincés entre tenter de conserver une planète habitable, et conserver une forme de confort et de sécurité alors que les quantités de pétrole disponible va gentiment et inexorablement décliner.

  10. Cher Professeur,

    D’abord supprimer les « Je, Moi » penser : « Nous, groupe ». Ensuite penser, réfléchir, rester ouvert, rester libre et s’adapter.

    Que font certains politiques, scientifiques, médias, économistes, affairistes ?

    Rien de tout cela, au contraire ; leur but est de développer de nouvelles contraintes, de nouvelles théories, de nouvelles idées de leurs choix, pour assujettir. Ils utilisent si bien ego et conscience d’être mortels.

    Fr. D. Roosevelt a résumé les 4 libertés que N. Rockwell a parfaitement illustrées en peinture; liberté d’expression, liberté de vivre à l’abri du besoin, liberté de vivre à l’abri de la peur et liberté de penser.

    Personne n’a le droit de réglementer ou d’imposer des « indulgences » pour être pardonné.

    Plutôt montrer l’exemple car si depuis le moyen âge, 95 % de la forêt européenne a été détruite, avons-nous le droit de nous opposer aux brésiliens ?

    Sensibiliser, questionner; réchauffement climatique, futur de l’homme ? Plutôt comprendre la nature du changement dans sa globalité et s’adapter pour créer de la valeur, répandre cette valeur afin qu’elle contribue au bonheur de tous.

    Pour le moment rien n’est sûre, Professeur, sauf que le grain de sable lancé par Me Suzette Sandoz était un bon « poil à gratter neuronal »

    Ah si tout le monde pouvait comprendre que l’égo tue autant que la conscience d’être mortel !

    Humblement votre.

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