Des cadeaux pour donner envie à vos proches de faire du sport

Si vous lisez ce blog, vous êtes certainement une sportive ou un sportif, vous passez plusieurs heures chaque semaine à courir en forêt ou à enchaîner les sets et les répétitions dans une salle de sport, vous visitez régulièrement les sites des équipementiers sportifs ou les blogs consacrés aux chaussures de course à pied, montres de sport, articles pour vélos, etc. Vous avez plein de connaissances dans le domaine du sport, mais la majorité de vos proches à qui vous souhaitez faire des cadeaux sont bien moins adeptes que vous aux activités physiques et vous ne savez pas quoi leur offrir?

Cet article de blog est pour vous: vous y trouverez des idées de cadeaux avec une touche sportive. Avant de continuer, répondons immédiatement à la question que vous vous posez certainement «Pourquoi une sportive ou un sportif devrait-il acheter un «cadeau sportif» à ses proches qui ne sont pas forcément des sportives et sportifs eux-mêmes?». Les raisons sont toutes simples, il est toujours plus facile d’acheter quelque chose d’un domaine que l’on aime et que l’on connaît bien soi-même et votre cadeau motivera sa ou son bénéficiaire à ajouter un peu de sport à son quotidien. Et qui sait, peut-être même à vous accompagner dans certaines de vos activités sportives.

 

Un abonnement d’un mois dans une salle de sport

Si la personne à qui vous offrez l’abonnement habite près de chez vous, achetez un mois ou deux dans la salle où vous avez l’habitude de vous entraîner. En plus de pouvoir l’aider à prendre ses marques, vous aurez ainsi l’occasion de passer du temps avec la ou le bénéficiaire de votre cadeau avant ou après votre séance de sport.

 

Des bons faits par vous-mêmes

Avec un peu de créativité, vous pouvez préparer un ensemble de bons pour des activités sportives: 1 heure à la piscine ou à la patinoire, 1 journée de randonnée (au besoin vous prêterez l’un de vos sacs à dos à votre proche), une initiation à la course à pied (vous pouvez trouver des idées d’entraînement dans cet ancien article de blog Courir 5 km sans s’arrêter: l’entraînement), 1 entrée pour une salle de sport, 1 heure de tennis, de badminton ou de squash, etc.

 

L’inscription à une compétition sportive

Si votre proche pratique, par exemple, déjà un peu la course à pied, lui offrir l’inscription à une compétition sportive à laquelle vous participerez vous-même est une super idée cadeau. Au long des mois précédents la compétition, vous serez régulièrement en contact (échange de conseils, motivation mutuelle, etc.) et accueillir un-e proche sur une ligne d’arrivée est un moment précieux qui vaut toutes les médailles.

 

Des vêtements ou de l’équipement sportif que vous n’utilisez pas

Si vous êtes une sportive ou un sportif sponsorisé-e, il est très probable que vous receviez beaucoup d’équipements, ou peut-être avez-vous acheté des vêtements ou des chaussures dont vous n’avez pas besoin (ou que vous avez acheté à la mauvaise taille). Fini le stress des achats et la surconsommation, il vous suffit d’ouvrir votre armoire, de choisir quelques vêtements ou chaussures et de les emballer dans un joli emballage!

 

Un abonnement à une application d’entraînement

Les applications d’entraînement sont une excellente source de motivation pour faire du sport de façon régulière et améliorer ses performances: notifications, commentaires et likes des amis (dont vous-même), suggestions de nouveaux parcours d’entraînement, etc. En plus, les applications d’entraînement permettent aux personnes qui ne disposent pas de montre connectée intelligente (voir ci-dessous) d’enregistrer leurs entraînements (parcours effectué via données GPS, durée, effort ressenti, etc.).

 

Une montre connectée intelligente

Les modèles de montre connectée intelligente ne servent pas uniquement à enregistrer les activités sportives, elles permettent également de suivre les heures de sommeil, le niveau de stress, le nombre de pas quotidiens et même de recevoir les notifications de votre smartphone sur votre poignet. Il y a quelques années, ces montres connectées intelligentes étaient souvent uniquement disponibles en plastique noir, ce qui retenaient beaucoup de personnes à les porter au quotidien et en plus elles était très chères. Les différentes marques proposent maintenant des modèles accessibles à tous les budgets et avec des styles élégants (sans pour autant être moins résistants pendant les activités sportives) faciles à combiner avec chaque tenue.

 

J’espère que ces quelques idées de cadeaux vous permettront d’éviter le stress lié à l’achat des cadeaux de Noël, de faire plaisir à vos proches et de les inciter à ajouter des moments sportifs à leur quotidien. N’hésitez pas à partager vos propres idées de cadeaux dans les commentaires ci-dessous. Bonnes fêtes de fin d’année.

Ce que les sportifs ont appris grâce à la crise du coronavirus

La crise du coronavirus a transformé la relation que tous les sportifs, qu’ils soient amateurs ou pros, entretiennent avec l’exercice physique et la performance.

Les avions étaient forcés de rester au sol, les commerces fermaient, les voyages à l’étranger impossibles, dans certains pays, le confinement était imposé, mais les sportifs refusaient d’arrêter de s’entraîner.

Quand les piscines ont été fermées, les triathlètes de haut niveau ont installé des bassins dans leurs jardins et attachés à un élastique, ils ont imaginé des sessions d’entraînement. Les cyclistes se sont rués sur des applications pour rouler virtuellement en groupe, leur vélo installé sur un home trainer et leur regard fixé sur l’écran d’ordinateur. Les amateurs de course à pied ont participé à des défis consistant à parcourir plusieurs kilomètres entre leur salon, leur chambre à coucher et la cuisine ou à monter et descendre de façon répétée les étages de leur immeuble. Le Comité olympique a attendu plusieurs semaines avant d’annoncer sa décision de reporter les Jeux Olympiques. Le monde du sport faisait preuve d’une réaction qui s’apparentait presque à du déni.

 

Cela peut facilement s’expliquer par les qualités mentales que les sportifs et particulièrement les athlètes de haut niveau développent. La résilience, qui est la faculté de rebondir après un échec, la volonté, d’avaler des kilomètres sous la pluie ou de se lever pour s’entraîner alors que tout le monde dort, la ténacité, de ne pas abandonner et de franchir coûte que coûte la ligne d’arrivée, et la discipline, pour effectuer ses X sessions d’entraînement par semaine, au prix parfois de sa vie sociale et familiale.

À tout cela s’ajoutent la routine et l’habitude et leurs effets réconfortants et rassurants. Pas besoin de réfléchir à quoi faire ou une bonne manière de ne pas avoir à réfléchir, quand il faut courir, faire du vélo, aller au fitness.

Et pour monsieur et madame tout-le-monde, c’est l’occasion de voir du monde, de plaire et de flirter haltères en main devant les miroirs de la salle de sport, de refaire le monde à la fin d’un cours de Zumba ou encore de se plaindre de son partenaire pendant les 10 km du dimanche matin avec les potes. Faire du sport, c’est également un moment de liberté, un moment à soi, une échappatoire. Et l’occasion de créer des moments et des performances à partager comme des exploits sur les réseaux sociaux.

Et tout à coup, la pandémie nous privait de tout cela. Chacun a dû repenser sa relation au sport. Ou peut-être sa non-relation au sport. Cela a créé un déclic chez certains sédentaires qui, forcés à ne pas pouvoir bouger, ont eu tout à coup envie de se mettre à transpirer.

Quelle que soit la façon dont nous avons survécu à cette période, nous avons tous appris quelque chose. Et plutôt que de retourner à notre ancienne routine le plus vite possible, pourquoi ne pas intégrer les bons côtés qu’ont eu ces quelques mois ? Voici quelques idées. N’hésitez pas à partager dans les commentaires ce que la crise du coronavirus vous a appris en matière de sport et d’entraînement.

C’est possible de faire du sport à la maison

  • Faire du sport chez soi est un bon moyen de gagner du temps (déplacements, douche, attendre pour utiliser les équipements au fitness, etc.).
  • Les sessions de sport à la maison permettent de diversifier l’entraînement. Profitez d’être chez vous pour faire du gainage (Pilates, yoga) ou pour travailler l’endurance musculaire avec des poids plus légers et plus de répétitions.
  • Si vous avez des enfants, c’est une bonne occasion de partager un moment complice et amusant tout en initiant les enfants au sport. Il existe de très bonnes vidéos pour trouver des idées d’entraînement parents-enfants.
  • Pour ceux disposant d’un home trainer pour leur vélo, un entraînement mental et physique est assuré. Avaler les kilomètres virtuels de façon statique demande une bonne dose de motivation mentale avec à la clé une bonne session de condition et de transpiration. Si vous n’utilisez pas d’application virtuelle, regarder un épisode d’une série TV permet de faire passer le temps plus vite.
  • Nous avons tous des jours où nous ne voulons voir personne. Au lieu de renoncer à aller au fitness ces jours-là, profitez-en pour faire du sport à la maison.

 

Il n’y a pas d’heure pour faire du sport

  • Pendant la période de télétravail, vous avez certainement utilisé le sport comme un moyen de faire une pause ou donner un rythme à vos journées. De retour au bureau, pourquoi ne pas profiter de la pause de midi pour mettre vos chaussures de sport et aller courir.
  • Vous avez peut-être dû faire du sport très tôt le matin quand tout le monde dormait encore ou tard le soir quand tout le monde était couché. Nous sommes tous différents et si certains préfèrent se dépenser au saut du lit, d’autres sont plus performants dans l’après-midi ou en début de soirée. La crise du coronavirus nous a donné les moyens de découvrir les moments de la journée où nous nous sentons le mieux pour faire du sport.

 

C’est possible de faire du sport ailleurs que dans une salle de sport

  • Cela ne veut pas dire que vous devez résilier votre abonnement de fitness, mais pourquoi ne pas faire quelques entraînements par semaine chez soi, en forêt, au bord du lac ou dans les parcs. C’est un bon moyen de diversifier ses entraînements et en même temps de respecter les distances sociales recommandées.
  • Les trajets au travail peuvent être transformés en activités physiques, pas nécessairement en visant la performance, mais plutôt sous une forme de sport pour le plaisir. Vous pouvez par exemple descendre du bus ou du tram quelques arrêts plus tôt et marcher. Ou pourquoi ne pas troquer votre voiture contre un vélo si la distance et les conditions le permettent.

 

Le sport pour le plaisir

  • Pour beaucoup, la motivation de faire de sport réside dans la possibilité de se mesurer contre les autres lors d’une compétition. C’est une source intrinsèque et nécessaire. L’annulation de toutes les courses nous a permis de refaire du sport pour le plaisir de sentir ses muscles travailler, de transpirer et de vivre cette sensation de bien-être après l’effort.
  • Lorsque les calendriers des compétitions seront publiés et que vous reprendrez les entraînements en vue d’y participer, rappelez-vous les bons moments que vous avez vécus sans la pression du résultat et essayez d’inclure quelques sessions d’entraînement par semaines plus basées sur le plaisir et les sensations que la performance pure.

 

Ce n’est pas la fin du monde si on ne s’entraîne pas

  • La fermeture des piscines et des salles de sport, les restrictions sanitaires et le télétravail ont chamboulé les vies et le confort créé par la routine. Il n’a pas toujours été possible de vous entraîner aussi souvent et à l’intensité désirée. Cela a peut-être, dans une premier temps, créé une frustration, mais la vie a continué et vous vous êtes adaptés.
  • Lorsque vous avez pu recommencer à vos entraîner plus souvent, remonter sur votre vélo à l’extérieur ou avaler les longueurs à la piscine, vous l’avez fait une motivation renouvelée. Même quand nous ne sommes pas forcés de le faire par une pandémie, il est important de s’arrêter, de faire des pauses, de réduire le nombre d’entraînement pour garder la motivation sur le long terme et offrir du repos à notre corps.
  • Aller tous les soirs au fitness et manquer le repas en famille ou s’interdire de sortir chaque samedi soir pour pouvoir se lever le lendemain matin à l’aube pour avaler 100 km de vélo, est-ce vraiment nécessaire ? Le retour à la normalité peut être une bonne occasion de revoir la place que nous accordons au sport dans notre vie.

Jus de betterave : un élixir d’endurance

Chaque sportif a son aliment miracle pour augmenter sa performance : avocat par-ci, quinoa par-là, vinaigre de pomme à jeun ou bouillon d’os comme repas du soir. Mais quand on parle d’augmenter l’endurance, à savoir la capacité à maintenir un effort d’une intensité exigée pendant une durée prolongée, la betterave apparaît comme l’élixir par excellence.

 

Comment ça marche ?
Il est connu depuis longtemps que les nitrates ont un effet positif sur la capacité physique. Et quel aliment contient une forte quantité de nitrates ? La betterave ! Bingo ! Mais il restait à tester scientifiquement que les nitrates contenus dans les aliments permettaient d’augmenter réellement l’endurance après l’ingestion de ceux-ci. Les premières études ont été conduites par les chercheurs de l’University of Exeter en 2009.

Ils ont testé le jus de betterave sur les sportifs. Le processus chimique est assez simple : les nitrates sont transformés par les bactéries de la bouche en nitrites qui sont ensuite convertis en monoxyde d’azote, aussi appelé oxyde nitrique. Celui-ci provoque une dilatation des vaisseaux sanguins. Cette vasolidation provoque une baisse de la tension artérielle et donc un accroissement du flux sanguin. Les muscles sont ainsi mieux alimentés en oxygène.

Dans une autres étude en 2013, les chercheurs de l’University of Exeter sont parvenus à démontrer que le jus de betterave permettait d’augmenter l’endurance de 16 %.

 

Comment consommer le jus de betterave ?
En phase de préparation d’une compétition, il est conseillé de consommer pendant les 6 jours précédents la compétition 500 ml de jus de betterave. Et le jour de la compétition, il est important de consommer un verre 2.5 heures avant le départ, car c’est le moment où la concentration en nitrites prêts à être transformés en oxyde nitrique atteint son plus haut niveau.

Afin d’éviter tout problème gastrique indésirable, il est recommandé de s’habituer au jus de betterave durant les périodes sans compétition. Et pour un effet amélioré du jus de betterave, il est préférable de stopper totalement la consommation de betterave durant 1 ou 2 semaines avant de recommencer une période d‘utilisation, ceci dans le but de préserver les bénéfices maximaux aux moments voulus. Le jus de betterave ne se consomme donc pas annuellement, mais par périodes.

Dernière remarque : il est tout à fait normal et fréquent que les urines aient une teinte rosée suite à l’ingestion de jus de betterave, en raison des bétalaïnes, des pigments hydrosolubles, contenus dans la betterave.

 

Comment préparer le jus de betterave ?

  1. Laver sous l’eau courante les betteraves. Si elles sont très terreuses, utiliser une brosse. Couper les feuilles ou les pousses vertes.
  2. Remplir un récipient d’eau, y ajouter du vinaigre et y tremper les betteraves pendant 10 minutes.
  3. Laver chaque betterave avec une brosse en veillant à ce qu’il ne reste absolument aucun morceau de terre.
  4. Faire bouillir une grande casserole d’eau, y ajouter deux cuillères à soupe de vinaigre et y plonger les betteraves. Laisser mijoter les betteraves à feu moyen entre 30 et 45 minutes jusqu’à ce qu’elles soient molles.
  5. Retirer la casserole du feu et attendre jusqu’à ce que les betteraves soient tièdes. Retirer la peau et couper les betteraves en cubes moyens. Il est plus facile de peler les betteraves quand elles sont tièdes plutôt que froides.
  6. À l’aide d’une passoire, filtrer le jus de betterave pour éliminer d’éventuels résidus de terres.
  7. Une fois que le jus a refroidi, le mettre au réfrigérateur. Il se conserve au frais une semaine.
  8. Les cubes de betteraves peuvent eux se consommer crus en accompagnants ou être ajoutés à une salade.

Bon appétit et bons entraînements !

Le birchermuesli : le petit-déj’ suisse qui a conquis le monde

« Allez les enfants, à table ! Le bircher est servi. Lequel d’entre vous trouvera la liste complète des ingrédients ? » Enfant, ce jeu, combien de fois l’avons-nous joué ? Impossible à dire, mais à chaque fois essayer de deviner tout ce que contenait le bircher de papa, c’était comme partir dans une chasse au trésor imaginaire.

Des fruits secs, du miel, des flocons d’avoine, des amandes moulues, quelques gouttes de sirop de grenadine, du lait, des corn-flakes, de la banane, des pommes râpées, un peu de yogourt aux fraises, des abricots secs, de la cannelle, de la mandarine, quelques gouttes de jus d’orange. Le bircher, c’était la création de papa à la maison. Evidemment, au niveau sucre et fructose, on était un peu au-dessus des limites « saines » mais c’était tellement bon !

Les années ont passé et du repas du soir de mon enfance, le bircher est devenu l’un de mes petits-déjeuners préférés (surtout après mes longs entraînements de vélo). Revenons sur ses origines et puis découvrons deux variantes originales.

Birchermuesli avec des pommes

Papa du birchermuesli et précurseur de l’agriculture biologique
Le nom de cette préparation est issu de la combinaison entre le nom de son inventeur, Maximilian Bircher-Benner (1867 – 1939) et le terme Müesli. En suisse-allemand, « Mues » signifie compote et purée (et pour les puristes « Mus » en bon allemand). Dans les années 1900, le docteur suisse administrait aux patients de sa clinique des régimes à base d’aliments crus et végétariens. Avec son slogan « retour à la nature » et son idée que seules les denrées naturelles et non traitées pouvaient être réellement saines, il est en quelque sorte l’un des premiers défendeurs de l’agriculture biologique !

Et la découverte des vitamines dans les années 1930 a permis d’apporter une base scientifique à l’enthousiasme du papa du Bircher pour les aliments crus.

La recette originale du Docteur Bircher-Benner
Les pommes constituaient l’aliment cru par excellence. L’élément essentiel du bircher n’était donc pas l’avoine mais la pomme fraîchement râpée et le docteur argovien utilisait également la pelure et le trognon. A l’époque, on utilisait du lait condensé car il présentait l’avantage de ne pas trancher sous l’effet du citron et permettait d’éviter les risques de tuberculose.

Ingrédients pour une personne :
– 1 grosse pomme, y compris la pelure et le trognon
– 1 cuillère à soupe rase de flocons d’avoine (trempés pendant 12 heures dans un peu d’eau)
– 1 cuillère à soupe de noix, noisettes, amandes
– 1/2 jus de citron
– 1 cuillère à soupe de lait condensé

Préparation :
Mettre dans un bol les flocons d’avoine, y ajouter le jus de citron et le lait condensé. Râper les pommes et les ajouter au fur et à mesure pour préserver la couleur claire de leur chair. Saupoudrer le mélange de noix râpées et déguster immédiatement.

A l’origine, le birchermuesli était consommé comme repas à part entière dans la clinique du docteur argovien. Dans les années 1930, il est devenu un repas du soir courant dans les familles suisses. Par la suite, les versions déshydratées, qui peuvent être stockées pendant plusieurs mois, ont fait leur apparition sous la forme de sachet ou de boîte. Le birchermuesli est aujourd’hui devenu un aliment à la mode vendu partout dans le monde et jouissant d’une image d’aliment sain et naturel… mais dans les faits, plusieurs chaînes de café y ajoutent des friandises, comme le chocolat… Pour être sûr de déguster une birchermuesli sain, le plus simple est de le préparer vous-même! Voilà deux idées de recettes. Bon appétit !

petit-déjeuner birchermuesli

Les birchermueslis de Cora
La version sucrée
Choisissez des fruits de saison; par exemple, en hiver, des oranges ou des mandarines et en été, des abricots, des fraises ou des poires.
Pour gagner un peu de temps, vous pouvez préparer le birchermuesli le soir avant de vous coucher et le conserver au réfrigérateur.

Pour un petit-déjeuner pour 2 personnes:
– 6 cuillères à soupe de flocons d’avoine
– 1 cuillère à soupe de graines de chia
– 2 fruits
– 4 noix
– 8 amandes crus
– 12 raisins secs
– 2 cuillères à café de graines de tournesol
– 1 cuillère à café de cannelle en poudre
– du yogourt nature et du lait (d’amande, de vache, sans lactose, selon les préférences) ou du kéfir

Mettez les fruits coupés en dés dans un bol. Ajoutez les graines de chia et les flocons d’avoine. Et puis ajoutez un à un les autres ingrédients. En dernier, incorporez le yogourt, le lait ou le kéfir. Mélangez le tout et saupoudrez de cannelle. Si vous avez le temps, placez votre birchermuesli pendant 30 minutes au réfrigérateur.

La version salée
Si comme moi, certains matins vos papilles ont envie de salé plutôt que de sucré, vous pouvez essayer la recette suivante.
– 1 tomate
– 1 concombre
– 6 cuillères à soupe de flocons d’avoine
– 1 cuillère à café de graines de sésame
– 1 pincée de sel
– 1/2 de thym en poudre
– du yogourt nature
Coupez en dés la tomate et le concombre, mettez-les dans un bol, ajoutez ensuite tous les ingrédients et mélangez bien le tout. Si vous avez le temps, place le bol 30 minutes au réfrigérateur.

Un triathlon en Afrique, ou comment mêler la compétition avec un safari dans le désert

Swim, bike, run. C’est le concept du triathlon : tout d’abord on nage, puis on enchaîne avec le vélo et on termine en courant. Mais pour beaucoup de triathlètes – et je ne déroge pas à la règle – un quatrième étape s’ajoute : voyager.

En plus d’avoir une condition au dessus de la moyenne, les triathlètes sont également des pros de l’organisation. Ils passent constamment d’un équipement à l’autre (les palmes courtes pour améliorer la technique de nage, le vélo évidemment, en hiver le tapis de course, le casque de vélo, les chaussures de course, le bonnet de natation et on en passe), prennent au minimum deux douches par jour après leur entraînement et font une machine à laver avec leur habits de sport la nuit venue.

Ce n’est donc pas un voyage en terres étrangères qui les rebute. Découvrir d’autres cultures et élargir leurs horizons sont même au contraire une motivation supplémentaire pour enchaîner les heures de vélo, les bassins de natation et le kilomètres de course à pied.

Et c’est à chaque fois une aventure : j’ai terminé ma saison 2017 à Bahreïn lors de l’Ironman 70.3 qui étaient en même temps les Championnats du Moyen-Orient, course après laquelle j’avais interviewé pour Le Temps Daniela Ryf, triple championne du monde d’Ironman et d’Ironman 70.3 ainsi que le champion de triathlon et Cheikh de Bahreïn Nasser bin Hamad Al Khalifa. En 2016, j’avais profité d’un voyage Iran pour faire quelques entraînements de course à pied en altitude et écrire pour Le Temps l’article “En Iran, le sport offre un espace de liberté vestimentaire“. 2018 ne dérogera pas à la règle : direction l’Algérie, en avril, pour mon premier triathlon longue distance de l’année !

 

Quand les médias sociaux s’en mêlent

www.instagram.com/coraline_chapatteTout est allé très vite. A vrai dire, j’avais prévu de débuter ma saison sur le circuit national turc (je vis en Turquie depuis presque dix ans), mais la magie des médias sociaux en a décidé autrement. Un message de la part des organisateurs du Triathlon North Africa est arrivé sur mon compte Instagram. Le lendemain, nous parlions sur Skype et le surlendemain je devenais la deuxième ambassadrice de la course. L’autre ambassadeur est la légende du triathlon (188 courses Ironman, dont 40 victoires !), le Tchèque Petr Vabrousek.

Leur professionnalisme et la rapidité avec lesquelles ils sont en train de mettre sur pied cette compétition internationale ont attiré mon attention sur cette course et m’ont convaincu d’y participer. Mais c’est l’enthousiasme et l’histoire derrière la course qui m’ont donné envie de soutenir le projet personnellement en devenant ambassadrice de la course.

Jakoub et Adam Atarsia sont deux frères. Ils sont nés en Algérie, mais vivent depuis de nombreuses années en République tchèque. Ils font tous deux partie de l’équipe nationale d’aviron tchèque. En 2011, lors du Championnat d’Algérie en aviron ils deviennent amis avec Nabil Chiali, qui lui fait partie de l’équipe nationale algérienne. Les frères Atarsia, retournent régulièrement en Algérie pour s’entraîner avec Nabil. Au fil des coups de rames, ils découvrent qu’en plus de leur passion pour l’aviron, ils partagent une histoire de vie commune : des papas décédés trop tôt, des familles qui font passer le sport et l’aviron avant tout et pour tous une enfance passée en Algérie. Alors qu’ils sont en mer en train de s’entraîner près d’Oran, ils ont tout à coup l’idée d’organiser un triathlon dans cette ville côtière. Et pour les frères Atarsia, vivant depuis longtemps loin de leurs terres natales, c’est aussi l’envie de promouvoir l’Algérie comme destination de vacances actives et de développer le tourisme local.

Le Triathlon North Africa aura lieu le 27 avril à Oran. Il sera le deuxième triathlon moyenne et longue distance à avoir lieu sur le continent africain (après ceux de la marque Ironman qui ont lieu en Afrique du Sud).

 

Trois distances et deux surprises

La centaine de triathlètes attendue à Oran s’affrontera sur 3 distances : longue distance (3.9 km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course), semi-distance (1.8 km de natation, 90 km de vélo et 21 km de course) ou sprint (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course). Deux grosses surprises attendent les participants de 20 pays. La première : de jolies sommes d’argent qui attendent les vainqueurs des parcours longue distance (au total 14’500 EUR). La seconde surprise est la possibilité de s’envoler, à l’issue de la course, vers Taghit, l’une des plus fascinantes oasis du désert du Sahara. L’équipe d’organisation a prévu trois jours d’aventure authentiques dans la partie algérienne du Sahara : trekking, camping dans le désert, coucher de soleil depuis la plus haute dune du monde et visite de la cité de Taghit, baignade dans une oasis et bien entendu dégustation de la cuisine locale. De quoi recharger ses batteries et refaire le plein d’énergie avant de rentrer et de continuer de s’entraîner pour les prochains triathlons de la saison.

Organisation du voyage : vols directs pour Oran ou escale à Alger, l’équipe d’organisation délivre une lettre pour l’obtention du visa nécessaire à l’entrée sur le territoire algérien, hébergement en pension complète à prix préférentiel. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter par e-mail cora(at)koscora.com. En ma qualité d’ambassadrice de la course, j’ai quelques bonnes surprises et des prestations supplémentaires à partager avec les triathlètes intéressés à participer. www.trinorthafrica.com

Prince et champion de triathlon : rencontre avec le cheikh de Bahreïn

En novembre 2017, j’ai disputé mon quatrième Ironman 70.3 à Manama (1.5 km de natation, 90 km de vélo et 21 km de course à pied), la capitale du Royaume de Bahreïn. Je n’ai pas pour autant oublié mon âme de journaliste et j’en ai profité pour interviewer pour le Temps la triple championne du monde d’ironman Daniela Ryf, le vainqueur de l’épreuve masculine à Bahreïn (et 3ème des championnats du monde ITU en 2017), le jeune et talentueux Norvégien Kristian Blummenfelt (interview youTube) et le prince de Bahreïn, son Altesse Nasser Bin Hamad Al Khalifa.

Le cheikh Nasser se laisse facilement photographier, mais donne rarement des interviews.

Le fils du roi Hamad bin Issa Al Khalifa est un cavalier émérite et un champion de triathlon. Il se laisse facilement approcher pour prendre des selfies, il partage plusieurs “story” et photos par jour sur son compte instagram qui compte plus d’un million de followers (www.instagram.com/nasser13hamad), mais le cheikh Nasser ne donne que très rarement des interviews. Après avoir été en contact avec son équipe de presse durant la totalité de mon séjour à Bahreïn, j’ai finalement décroché mon premier entretien de ma carrière avec un souverain.

Votre Altesse, félicitations pour votre victoire dans votre catégorie d’âge, la catégorie militaire et dans le classement regroupant tous les participants des Pays du Golfe ! En plus d’être celui qui a remporté le plus de récompenses lors de la course Bahreïn Ironman 70.3, vous avez également décroché un slot pour les mythiques Championnats du monde Ironman 2018 à Kona, Hawaï.

Le cheikh Nasser a décroché sa qualification aux Championnats du monde d’Ironman 2018 lors de l’Ironman 70.3 de Bahreïn en novembre 2017.

Racontez-nous comment l’enfant royal que vous êtes a débuté le sport et puis le triathlon ?
J’ai commencé à faire du sport lorsque j’étais enfant. Je jouais au football et à l’âge de douze ans, j’ai débuté l’endurance équestre. Mon père, sa Majesté le Roi Hamad Bin Isa Al Khalifa, m’a transmis sa passion pour l’équitation. Il est mon idole. C’est lui qui m’a appris à monter à cheval quand j’étais tout petit et il m’a ensuite fait découvrir d’autres disciplines sportives. Aujourd’hui, il me pousse continuellement à atteindre de nouveaux objectifs. C’est plus tard que j’ai commencé le triathlon. J’ai beaucoup aimé le fait que ce sport requiert des qualités que j’avais développées en pratiquant l’endurance à cheval, tout en me poussant à progresser dans d’autres domaines.

Le sport tient depuis longtemps une grande place dans votre vie.
Le sport a, à la fois changé, la vision que j’ai de la vie et m’a fait adopter un mode de vie sain. Comme tous les sportifs le savent, j’ai également appris qu’il faut travailler durement pour parvenir à réaliser ses objectifs. J’ai dû remodeler ma vie quotidienne pour atteindre et maintenant conserver mon bon niveau, c’est-à-dire surveiller mon alimentation et avoir suffisamment de temps pour m’entraîner. Le sport m’aide aussi à garder les pieds sur terre et m’a appris à gérer les succès et les défaites.

Né en 1987, le cheikh Nasser est marié avec Shaikha bint Mohammed bin Rashed Al Maktoum, la fille de l’Emir de Dubaï. Ils ont trois enfants : Sheema et les jumeaux Hamad et Mohammad.

Comment êtes-vous devenu l’un des meilleurs triathlètes sur la scène internationale ?
Cela n’est pas arrivé pas en un jour. C’est le fruit de plusieurs années d’entraînement, de détermination et de dévouement. Ceci est la clé du succès pour n’importe quel sport. Mon coach me force à rester concentré pour atteindre mes objectifs lors de chaque course. Je suis ses instructions à la lettre. Malgré mon emploi du temps très chargé demandant la supervision de différentes institutions gouvernementales, ma participation à de nombreux événements et le temps que je consacre à ma famille, je fais toujours en sorte de trouver du temps pour m’entraîner. Pour chaque course à laquelle je participe, je me fixe un nouveau record à atteindre et je donne tout pour battre le précédent.

Le cheikh Nasser, fils du Roi de Bahreïn Hamad Bin Isa Al Khalifa, représente régulièrement son père.

A vous entendre, on dirait que tout se déroule toujours comme dans un rêve pour vous ?
Non, définitivement pas. J’ai trébuché plusieurs fois et je me suis heurté à de nombreuses difficultés. J’ai connu des gros coups durs comme lors de l’Ironman 70.3 en décembre 2016 ici à Bahreïn. Je savais que je m’étais entraîné durement et j’étais prêt à faire une bonne course, mais je suis tombé lors de l’étape de vélo. J’ai eu plusieurs contusions et j’ai dû abandonner. Cela ne m’a pas empêché de reprendre l’entraînement et de me concentrer sur ma prochaine course. Dans la vie, vous êtes parfois amener à vous arrêter voire même à devoir faire quelques pas en arrière. Mais quand cela arrive, je m’assure que je ferai au moins deux pas en avant lors de ma prochaine course.

Qui sont les athlètes qui vous inspirent et ceux qui vous font trembler ?
Ma plus grande source d’inspiration est le Team Bahrain Endurance 13 que j’ai créé. L’équipe compte les meilleurs triathlètes. Chacun des athlètes possède l’une ou plusieurs qualités qu’un triathlète se doit d’avoir. J’essaie moi-même de les acquérir une à une. En termes de concurrents à battre, en fait, je n’entre jamais en compétition avec les autres. Je me considère comme mon propre adversaire. Battre mon précédent record est à chaque fois mon seul défi et ma motivation profonde.

Parlons un peu de votre royaume Bahreïn et de ses habitants. Grâce à vos succès sportifs et votre détermination, vous semblez être devenu un modèle pour les Bahreïniens.
Merci pour le compliment. En fait, avoir la possibilité d’inspirer la jeunesse et mes concitoyens est une manière de me réaliser personnellement. Je suis vraiment fier de voir le nombre de jeunes athlètes bahreïniens s’intéresser au triathlon et obtenir de bons résultats dans la discipline. Ils sont en train de devenir eux-mêmes la nouvelle inspiration de la jeunesse locale.

Durant les cinq dernières années, Bahreïn est devenu un pays très actif au niveau sportif. Vu que la majorité des cyclistes utilisent les routes de Zallaq pour s’entraîner, j’ai rendu public ma piste de vélo privée de 10 km qui se trouve dans le Sud. Pour moi, c’était un bon moyen d’encourager les gens de faire du sport et d’être actifs et je suis vraiment heureux de voir que chaque jour de plus en plus de personnes utilisent cette piste. Pas seulement les athlètes, mais presque toute la population de Bahreïn a commencé à opter pour un mode de vie plus sain. Chaque jour, de nouveaux événements sportifs locaux ont lieux et le nombre de personnes y participant augmente constamment.

Au niveau international, le Royaume de Bahreïn organisent des compétitions dans des disciplines telles que le triathlon, le football, les arts martiaux mixes (MMA), l’équitation, le cricket. C’est une excellente chance pour Bahreïn de faire découvrir aux étrangers sa culture et ses richesses touristiques.

Le cheikh Nasser (ici lors de l’épreuve du vélo durant l’Ironman 70.3 de Bahreïn) a rendu public sa piste de vélo privée pour encourager plus de gens à faire du sport.

Avec la création des équipes de cyclisme « Bahrain Merida Pro Cycling » et de triathlon « Bahrain Endurance Team 13 »), le Royaume de Bahrain a gagné en notoriété. Qu’est-ce qui vous a incité à créer ces équipes ?
Mon rêve a toujours été de faire connaître Bahreïn partout dans le monde et ceci malgré la petite taille de mon pays. En mettant sur pied les équipes de cyclisme et de triathlon, mon but était de créer une source d’inspiration pour la jeunesse du pays et en même temps évidemment de promouvoir Bahreïn sur la scène internationale.

Pour le moment, à part vous-même, tous les athlètes des équipes sont de nationalité étrangère. Comment se passe leur sélection ?
Bahreïn est un jeune pays et la participation d’athlètes bahreïniens à des compétitions internationales est très récente. Comme je le disais, ces équipes ont été créées pour inspirer la jeunesse locale. L’équipe cycliste Bahrain Merida a commencé de travailler avec des athlètes locaux dans le but de les intégrer dans l’équipe pro. A très court terme, les deux équipes auront une équipe de développement qui accueillera exclusivement les jeunes Bahreïniens. Il est important qu’ils comprennent qu’en s’investissant avec discipline, ils peuvent avoir leur place dans ces équipes et à plus long terme avoir du succès au niveau international. Les membres de chaque équipe sont sélectionnés en gardant ces objectifs en tête et nous nous basons sur les compétences uniques que chaque membre est à même d’apporter à l’équipe.

Quel est votre rêve en tant que triathlète ?
Mon objectif principal en triathlon était de me qualifier pour les Championnats du monde à Kona, objectif que j’ai atteint en novembre 2017 lors de l’Ironman 70.3 de Bahrain. En fait, le slot m’avait été proposé auparavant, mais je ne l’avais pas accepté, car je voulais me prouver à moi-même d’abord et ensuite à ma famille que je pouvais le gagner comme n’importe qui d’autre. Les Championnats du monde Ironman seront pour moi la course la plus difficile de ma carrière. Je suis terriblement excité et je me réjouis énormément. Mais je sais aussi que je devrai m’entraîner de façon plus rigoureuse et plus dure que je l’ai fait jusqu’à présent.

Un dernier mot ?
Dans le sport, nous sommes tous égaux. Et ceci indépendamment de notre statut dans la vie. Il suffit de travailler dur, d’être déterminé et de faire preuve de dévouement pour atteindre nos rêves. Rien est impossible lorsque nous fixons notre esprit sur le but à atteindre.

Cet interview du cheikh Nasser a été réalisée par Coraline Chapatte en novembre 2017 en marge de l’Ironman 70.3 de Bahreïn.

Le cheikh Nasser en compagnie de Coraline Chapatte lors de l’Ironman 70.3 de Bahreïn en novembre 2017.

Courir 5 km sans s’arrêter: garder la motivation

Sur le papier, cela paraît facile. Le mois dernier, je vous ai livré un plan sur 8 semaines pour parvenir à courir 5 km sans s’arrêter. Physiquement, je suis à peu près sûre que vous allez tous y arriver. Mais l’important est de gérer le mental, les baisses de motivation passagères et les pseudo-excuses que vous allez trouver pour ne pas vous entraîner.

Nous sommes des humains et pas des machines et il est complètement normal de se remettre en question. Mais il existe des techniques pour garder le cap.

Il y en a pour tous les goûts, à vous de faire votre choix parmi les 11 astuces suivantes !

1. Ecrivez comment vous vous sentez après chaque entraînement.
Enlevez vos chaussures, ouvrez votre cahier et notez comment vous vous sentez. Un roman n’est pas nécessaire, mais avant même de prendre votre douche, décrivez en 5 phrases maximum comment vous vous sentez. Lorsque vous aurez une baisse de motivation, ouvrez votre cahier et lisez ces quelques phrases gonflées de sérotonine et de dopamine.

2. Ne lavez vos cheveux que les jours durant lesquels vous courrez.
Si vous repoussez continuellement vos entraînements, vous aurez à assumez vos cheveux gras en société !

3. Courez avec des gens qui vous motivent.
Battre l’asphalte ou les chemins forestiers avec des personnes qui vous glissent combien vous progressez, vous rappellent pourquoi vous avez commencé à courir et vous poussent à enfiler vos chaussures même quand il fait froid ou qu’il pleut sont l’une des meilleures sources de motivation. Les motivateurs vous rendront au moins 20% plus forts.

4. Entraînez-vous pour les photos.
Durant la totalité de votre entraînement, réfléchissez à quelle photo vous partagerez sur Instagram. Trouver l’endroit parfait, la pose originale ainsi que la phrase ou la citation qui accompagnera la photo occuperont tellement votre esprit que vous ne verrez pas le temps passer.

5. Donnez rendez-vous à un(e) ami(e).
Le jour précédent, appelez un(e) ami(e) et convenez de l’heure à laquelle vous courrez ensemble. Le moment venu, aucun moyen de vous défiler ou de trouver une excuse. En plus de transpirer et de vous dépasser, un brin de causette est garanti.

6. Gagnez votre petit-déjeuner.
Associez votre entraînement avec un petit-déjeuner à l’issue de celui-ci. Plusieurs options s’offent à vous : retrouvez des non-coureurs et partagez avec eux un birchermuesli et un café, vous accorder un moment rien qu’à vous et profiter pour écrire comment vous vous sentez ou alors si vous courrez avec un(e) ami(e), c’est l’occasion de prolonger la conversation commencée en courant.

7. Prenez rendez-vous avec… vous-même !
Ouvrez votre agenda et inscrivez les plages que vous réservez pour votre entraînement. De la même manière que l’on prend rendez-vous pour aller chez le médecin ou le dentiste, prenez rendez-vous avec vous même ! Si vous êtes convaincus que vous parviendrez à trouver du temps le moment venu, c’est l’échec assuré. Les chances sont élevées pour qu’une invitation arrive à l’improviste, que vous trouviez une bonne excuse de dernière minute ou que faire une grasse matinée l’emporte sur une heure à courir dans le froid. En les planifiant, vos entraînements prendront ainsi la même valeur qu’une réunion de travail ou qu’un rendez-vous chez le médecin. Vous pouvez utiliser des rappels automatiques par e-mail ou créer des alarmes personnalisées.

8. Signez un contrat d’engagement.
Vous pouvez vous faire une promesse, mais il est prouvé scientifiquement que si vous la faites devant des amis, vous serez mieux à même de la tenir. Vous pouvez par exemple décider de payer 20 CHF un ami à chaque fois que vous renoncez à aller courir. Une nouvelle tendance a vu le jour ces derniers mois : signer un contrat d’engagement en ligne sur le site www.stickk.com. Le site est complètement gratuit. Et la plateforme vous aidera à garder la motivation et à ne pas abandonner.

9. Créez un système de récompenses.
Après chaque entraînement, vous pouvez vous décerner un ou deux points (le nombre de points dépendant de la longueur / difficulté de la session d’entraînement). Quand vous atteignez 25 points, vous gagnez une récompense ! Avant de commencer à collecter les points, décidez quel sera le prix. Quelques idées : un t-shirt de course, une paire de chaussures de ville originale, une paire d’écouteurs sans fil, un nouveau mascara, etc.

10. Courrez avec un chien.
Courir ensemble avec Médor vous permettra de porter votre attention sur lui plutôt que sur vous-même. Si vous n’avez pas de chien, “empruntez” celui de vos voisins ou de vos amis.

11. Renouvelez votre playlist.
N’hésitez pas à modifier vos playlists, à ajouter de nouvelles chansons, peut-être même d’écouter un podcast de temps en temps au lieu de musique.

Cet article est le quatrième et dernier volet de la série “Comment courir 5 km”, vous pouvez retrouvez les trois autres ici:
Courir 5 km sans s’arrêter : avant de commencer
Courir 5 km sans s’arrêter : choisir ses chaussures de course à pied
Courir 5 km sans s’arrêter: l’entraînement

Et si vous avez besoin de quelques idées sur quoi manger avant et après les sport, c’est par ici :
Que manger avant le sport ?
Que manger après le sport ?

Et n’oubliez pas de partager vos progrès sur les médias sociaux. Utilisez les hashtags #LeTemps5km et #5kmAvecCora lorsque que vous parlez de vos expériences sur Twitter et Instagram. Vous pouvez également me mentionner dans vos « stories » et « posts » sur Instagram (www.instagram.com/coraline_chapatte) ou dans vos tweets (www.twitter.com/coraline_ch).

Courir 5 km sans s’arrêter: l’entraînement

Allez, c’est le moment de se lancer ! Le contrôle médical a été fait, l’entourage informé (Courir 5 km sans s’arrêter : avant de commencer) et les chaussures achetées (Courir 5 km sans s’arrêter : choisir ses chaussures de course à pied). C’est le moment d’enfiler ses chaussures et de commencer votre entraînement.

Notre but final est de courir 5 km sans s’arrêter dans deux mois. Chacun a, évidemment, un niveau différent. Le programme que vous trouverez ici s’adresse aux débutants qui n’ont jamais couru ou à ceux qui, après une longue pause, désirent se remettre à la course à pied.

L’entraînement sera réparti sur 3 jours et le temps à y consacrer sera d’au maximum 3 heures par semaines.


Organisation des jours d’entraînements :
– Espacez vos trois jours de course à pied avec au moins un jour de repos entre deux entraînements. Ex. lundi, mercredi et samedi
– Si vous pratiquez d’autres sports, évitez si possible de les pratiquez le même jour que vos entraînements de course ou alors pratiquez vos autres sports à un moment différent de la journée. Ex. yoga le matin et course le soir, course le matin et football le soir


Recommandations :
– utilisez si possible une montre indiquant à la fois le temps écoulé (chronomètre), la distance parcourue (GPS) ainsi que la fréquence cardiaque
– si vous utilisez une montre indiquant la fréquence cardiaque, les périodes de course seront effectuées dans la zone cardiaque 3 ou 4 et ceux de marche dans la zone 1 ou 2. Si vous n’utilisez pas de moniteur cardiaque, gardez en tête que quand vous courrez, vous devriez toujours pouvoir tenir une conversation; si ce n’est pas le cas, ralentissez un peu votre allure.
– à la fin de chaque entraînement, consacrez au moins 10 minutes aux étirements


Le plan d’entraînement :
Dans le cadre de chaque session d’entraînement, commencez avec 10 minutes de marche rapide et ensuite enchaînez avec le programme du jour en question. Une fois le programme terminé, terminez avec 10 minutes de marche rapide et la session d’étirements.

Semaine 1
Entraînement no 1 : 5x 1 min. course / 2 min. marche (total: 15 min)
Entraînement no 2 : 8x 1 min. course / 2 min. marche (total: 24 min)
Entraînement no 3 : 5x 1 min. course / 2 min. marche, 5x 1 min. course / 1 min. marche (total: 25 min)

Semaine 2
Entraînement no 1 : 10x 1 min. course / 1 min. marche (total: 20 min)
Entraînement no 2 : 5x 1 min. course / 1 min. marche, 5x 2 min. course / 1 min. (total: 25 min)
Entraînement no 3 : 8x 2 min. course / 1 min. marche (total: 24 min)

Semaine 3
Entraînement no 1 : 3x 2 min. course / 1 min. marche, 3x 3 min. course / 1 min. marche, 3x 2 min. course / 1 min. marche (total: 30 min)
Entraînement no 2 : 6x 3 min. course / 1 min. marche (total: 24 min)
Entraînement no 3 : 2x 3 min. course / 1 min. marche, 3x 4 min. course / 1 min. marche (total: 23 min)

Semaine 4
Entraînement no 1: 6x 4 min. course / 1 min. marche (total: 30 min)
Entraînement no 2: 4x 5 min. course / 1 min. marche (total: 24 min)
Entraînement no 3: 1x 10 min course / 10 min. marche rapide (total: 20 min)


Semaine 5
Entraînement no 1: 6x 5 min. course / 1 min. marche (total: 36 min)
Entraînement no 2: 2x 6 min. course / 1 min. marche, 3x 5 min. course / 1 min. marche (total: 32 min)
Entraînement no 3: 3x 7 min. course / 1 min. marche (total: 24 min)

Semaine 6
Entraînement no 1: 3x 8 min. course / 1 min. marche (total: 27 min)
Entraînement no 2: 5x 8 min. course / 1 min. marche (total: 45 min)
Entraînement no 3: 3x 9 min. course / 1 min. marche (total: 30 min)

Semaine 7
Entraînement no 1: 1x 15 min / 10 min. marche rapide (total: 35 min)
Entraînement no 2: 2x 10 min. course / 2 min. marche (total: 22 min)
Entraînement no 3: 1x 20 min course / 10 min. marche rapide (total: 30 min)

Semaine 8
Entraînement no 1: 2x 15 min. course / 2 min. marche rapide (total: 32 min)
Entraînement no 2: 1x 25 min course / 15 min. marche rapide (total: 30 min)
Course 5 km ou entraînement 5 km sans s’arrêter !

Mon prochain billet parlera de la partie mentale de l’entraînement et je partagerai avec vous des tuyaux pour garder la motivation. D’ici là, sortez vos agendas, planifiez vos jours d’entraînement et commencez à courir !

Je me réjouis de suivre vos progrès sur les médias sociaux. Utilisez les hashtags #LeTemps5km et #5kmAvecCora lorsque que vous partagez vos expériences sur Twitter et Instagram. Vous pouvez également me mentionner dans vos « stories » et « posts » sur Instagram (www.instagram.com/coraline_chapatte) ou dans vos tweets (www.twitter.com/coraline_ch).

Courir 5 km sans s’arrêter : choisir ses chaussures de course à pied

Que diriez-vous de terminer l’année en courant 5 km sans vous arrêter ? Les raisons qui vous poussent à vouloir commencer la course à pied peuvent être multiples : vous faire des amis, perdre du poids, vous remettre au sport, passer du temps seul.

Vous trouverez dans mon précédent billet « Courir 5 km sans s’arrêter : avant de commencer », les trois étapes obligatoires avant même de fouler votre tout premier kilomètre : le contrôle médical, le choix de l’équipement et la gestion des proches.

Parlons aujourd’hui de l’achat des chaussures de course à pied.

 

Les 4 règles d’or de l’achat d’une paire de chaussures de course à pied

– Le prix n’est pas forcément un signe de qualité.
– La marque ou le modèle préféré d’untel n’est pas nécessairement la marque ou le modèle qui vous conviendra.
Essayez toujours vos chaussures avant de les acheter. Donc oui, c’est une mauvaise idée de commander ses chaussures de course à pied sur internet !
– Le type de chaussures varie selon le terrain. Une chaussure pour courir sur l’asphalte n’a pas les même spécificités techniques qu’une chaussure utilisée en forêt.

 

L’achat en magasin

Le mieux est de se rendre dans un magasin offrant la possibilité d’effectuer une analyse de la foulée et des particularités anatomiques du pied (pronation, supination) pour trouver le modèle adapté à votre pied.

Emmenez avec vous des chaussettes de sport (non, pas de jolies et fines soquettes, mais de vraies chaussettes de sport) et portez-les pour essayer vos futures chaussures. Lorsque vous avez trouvé le modèle qui vous convient, demandez impérativement à essayer le pied gauche ET le pied droit. Ceci est important, car il est fréquent qu’un pied soit un peu plus grand que l’autre.

Si possible, gardez le modèle choisi aux pieds au moins dix minutes et promenez-vous avec dans le magasin. Si vous n’êtes pas sûrs à 100%, revenez le lendemain et essayez à nouveau les chaussures ou allez dans un autre magasin pour essayer d’autres modèles. N’achetez jamais une paire de chaussures sans en être totalement convaincue.

 

Conseils d’utilisation et d’entretien des chaussures de course à pied

– N’utilisez pas une chaussure « trail » (destinée aux sentiers et aux chemins forestiers) sur l’asphalte. Vous glisseriez sur l’asphalte et en plus, vous abîmeriez bien trop rapidement la semelle spécialement fabriquée pour être utilisée sur les chemins de terre.
Ne lavez jamais vos chaussures dans la machine à laver. Si elles sont un peu sales ou boueuses, laissez-les sécher et un coup de brosse suffira. Si elles sont vraiment très sales, lavez-les sous un filet d’eau ou dans un seau mais ne les laissez pas tremper plus de 10 ou 15 minutes. Utilisez du shampoing pour les nettoyer (l’assurance que le produit n’est pas trop agressif).
– Ne faites pas sécher vos chaussures sur un radiateur (risque de durcissement des matériaux utilisés), ni en plein soleil.

 

Mon prochain billet vous proposera un plan concret d’entraînement pour courir 5 km sans vous arrêter en deux mois. D’ici là, si ce n’est pas encore fait, lisez mon premier billet « Courir 5 km sans s’arrêter : avant de commencer » et… trouvez une paire de chaussures de course adaptée à vos pieds.

Vous pouvez partager vos expériences sur Twitter et Instagram en utilisant les hashtags suivant #LeTemps5km et #5kmAvecCora. Il sera ainsi plus simple pour moi de suivre vos progrès et de vous motiver !

Courir 5 km sans s’arrêter : avant de commencer

De plus en plus de personnes souhaitent s’adonner à la course à pied. Les raisons sont multiples. Avoir un mode de vie plus sain. Perdre du poids. Passer du temps seul avec soi-même ou alors au contraire courir pour rencontrer de nouvelles personnes. Peut-être même devenir un modèle pour ses enfants.

Pour beaucoup courir représente quelque chose d’impossible. Voire même d’inimaginable. Et il n’est pas rare d’entendre, « Après deux minutes, je suis à bout de souffle. », « J’arrive au maximum à courir 1 km sans m’arrêter. », « Je me demande bien comment ils font pour courir un semi-marathon. ».

Allons-y étape par étape, que diriez-vous de parvenir à courir 5 km sans vous arrêter ? Et en bonus avec le sourire sur les lèvres ? Si vous êtes prêts, allons-y.

Durant les deux prochaines semaines, je vous livrerai tous les tuyaux pour courir sans s’arrêter 5 km en l’espace de deux mois. Premier volet aujourd’hui : les trois étapes incontournables avant d’enfiler, pour la toute première fois, ses chaussures de course à pied.

1) Le contrôle médical
Avant de commencer toute activité physique, il est recommandé de prendre rendez-vous avec votre médecin et de lui parler de vos projets. Selon les antécédents médicaux familiaux, il pourra vous demander d’effectuer un électrocardiogramme ou diverses analyses.

 

2) L’équipement
Il est primordial de courir avec des chaussures de… course à pied. Une chaussure de course à pied possède certaines particularités que l’on ne retrouve pas dans d’autres types de chaussure : absorption des chocs, adhérence au sol, tenue du pied, matériel permettant au pied de transpirer. Il n’est pas forcément nécessaire d’acheter la plus chère chaussure mais laissez-vous conseiller et surtout essayez plusieurs modèles avant de faire votre achat. Je reviendrai plus longuement dans mon prochain billet sur le choix des chaussures de course à pied.

Au niveau des vêtements, pas de coton mais des textiles permettant la régulation de l’humidité produite par la transpiration. Le coton, une fois mouillé, sèche difficilement et l’on risque de prendre froid lorsque l’on ralenti ou que l’on s’arrête et en plus, il devient lourd.

 

3) Les proches
Parlez de votre projet avec vos proches. Votre partenaire, vos enfants, votre meilleur(e) ami(e) pourront soit avoir le rôle de « motivateurs » ou de « stoppeurs » dans l’accomplissement de votre projet. Il est donc nécessaire d’identifier qui pourrait vous mettre des batons dans les roues avant de commencer. Tout comme qui sera d’un soutien inconditionnel. En cas de baisse de motivation, il vaudra mieux alors vous tourner vers les « motivateurs » et rester éloigné des « stoppeurs ».

Si vous êtes prêts, d’ici mon prochain billet qui s’intitulera « Courir 5 km sans s’arrêter : choisir ses chaussures de course à pied », prenez rendez-vous avec votre médecin, équipez-vous de vêtements respirant et identifiez les « motivateurs » et les « stoppeurs » qui vous entourent.

 

Vous pouvez partager vos expériences sur Twitter et Instagram en utilisant les hashtags suivant #LeTemps5km et #5kmAvecCora. Il sera ainsi plus simple pour moi de suivre vos progrès et de vous motiver !