C’est quand la marée se retire qu’on voit ceux qui nageaient nus.

Attribuée à Warren Buffet et destinée aux spéculateurs boursiers, cette maxime prend tout son sens avec le retour de la guerre en Europe s’agissant des conséquences de la bien-pensance contemporaine.

Sous la pression de l’écologie politique, de nombreuses décisions désastreuses ont été prises en Europe durant ces dernières décennies. Le conflit ukrainien les met cruellement en évidence. En tête du palmarès : Angela Merkel et sa décision d’arrêter les centrales nucléaires allemandes. Le solaire et l’éolien étant, une nuit sans vent, aussi utiles qu’une piste cyclable un jour de pluie, il faut se replier sur le gaz et le charbon. Résultat : l’Allemagne fait aujourd’hui partie des 10 pays les plus polluants au monde… en plus d’être un client captif du gaz russe.

La Suisse aussi…

Également ébranlé par l’accident nucléaire de Fukushima (« cette aubaine » pour Greenpeace) le Conseil fédéral suisse, tout à son émotion, décide en 2011 et en une séance de 4 heures la sortie du nucléaire d’ici 2034. Aujourd’hui, l’option du retour au nucléaire est forcément évoquée. On a juste perdu 11 ans. On notera au passage que le Conseil fédéral de l’époque était composé majoritairement de femmes. Plus sages que les hommes, comme le veut la doxa du politiquement correct, vraiment ?

Du côté des Etats-Unis, le constat n’est pas plus encourageant. Le Président Joe Robinette Biden, dont la santé est apparemment aussi déclinante que sa popularité, est soumis aux conseils de son entourage démocrate très attiré par la pensée woke. C’est ainsi qu’il a bloqué toutes les initiatives concernant les énergies fossiles, relançant ainsi la production d’énergie au charbon.

L’affaiblissement des uns ouvrant l’appétit des autres, l’Europe se retrouve bien impuissante face à la Russie qui tient le couteau par le manche, ou plutôt le pipeline par la vanne. Elle se retrouve à mendier son énergie en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Alors que Joe Robinette se voit réduit à courtiser le Vénézuela.

…mais pas la France

Dans ce contexte désastreux, il convient, une fois n’est pas coutume, de saluer la position française. Non seulement pour son orientation nucléaire historique, vouée à assurer une indépendance devenue précieuse et, par la même occasion, très vertueuse en termes d’empreinte carbone, mais aussi pour la décision courageuse de son Président de poursuivre et développer son programme nucléaire, notamment dans la direction des nouvelles technologies dans ce domaine comme les SMR (Small Modular Reactor). NuScale, l’un des leaders US, prévoit ses premières commercialisations pour 2029. Rachetée par la société Fluor, cette technologie est désormais cotée (FLR/Nasdaq : +86% depuis fin 2021).

L’alimentation, autre victime

L’énergie n’est pas le seul champ du désastre. L’alimentation aussi souffre de décisions idéologiques qui s’avèrent ravageuses. Prenez le Sri Lanka. S’interdisant l’usage des produits phytosanitaires, ce pays était fier d’être devenu le premier à pouvoir s’afficher 100% bio. Quelques temps après avoir amorcé cette transition, le résultat a été tout autre que celui attendu : l’état d’urgence alimentaire a été décrété le 31 août dernier avec une sévère pénurie de denrées. Les produits phytosanitaires ont été réintroduits mais c’est, comme toujours, la population qui a payé le prix de ces errements.

Les maîtres de l’Inquisition verte.

Ces réalités enfin dévoilées suffiront-elles à faire revenir la raison ? Pas chez les écologistes politiques eux-mêmes, bien sûr. Ils se moquent du sort de leurs contemporains, le but étant de sauver la nature en éradiquant l’homme tout en régressant vers un système collectiviste propre à satisfaire leurs pulsions crypto-marxistes. On n’entend plus Greta, certes. Mais les maîtres de l’Inquisition verte, les Torquemada woke sont toujours là, prêts à nous imposer ce qui est bon pour nous à tous les niveaux de notre existence, de notre humour à notre mobilité en passant par notre santé bien entendu.

Prenons ce journaliste neuchâtelois aux écrits insignifiants, issu d’une génération amputée de la capacité de comprendre le second degré et qui voit probablement dans son métissage le fondement du droit de définir si l’humour des autres est correct ou pas, vouant aux gémonies (et au chômage) une comédienne, pourtant de gauche comme lui mais vieille et subtilement drôle, ce qui fait deux bonnes raisons de la condamner.

Prenons Lyon, cette belle ville récemment soumise aux 30 à l’heure par la grâce de sa mairie verte. Contrairement à d’autres cités dont la mobilité est aussi entravée par la bien-pensance, il ne s’agit pas ici de limiter le bruit ou la pollution. Non, le but est de diminuer le nombre d’accidents, un véhicule roulant à 30 étant réputé moins dangereux qu’un autre roulant à 50 (sans blague ?). Rappelons peut-être qu’il existe un autre moyen de prévenir les accidents, manifestement hors de portée de l’exécutif écologiste, c’est de faire respecter les règles de la circulation, notamment aux… cyclistes.

Dieu nous garde du parti des urbanistes.

Il était juste dans les années 80 de se méfier de l’émergence du parti des automobilistes qui voyait dans la bagnole le prisme ultime d’une vision moderne de la société. Il est vital, de nos jours, de se méfier tout autant (du parti) des urbanistes qui trouvent chez les écologistes politiques un terrain de jeu idéal. Avec pour première ambition « d’emmerder » les automobilistes (comme d’autres les non-vaccinés), ils passent pour des saints auprès de ceux qui ne voient pas pourquoi tout le monde ne se déplacerait pas, comme eux, soit en trottinette ou à vélo. Cette vision urbano-centrée, boboïsée, dogmatique et déréalisée devrait en toute logique commencer à paraître pour ce qu’elle est : un totalitarisme dangereux et imbécile (pour paraphraser Houellebecq*). Les récentes élections cantonales en Suisse montrent que le reflux de la vague verte pourrait s’amorcer. Les candidats de l’Alliance de gauche vaudois s’affichaient au Festival de Jazz de Cully ce weekend. En terrain pourtant conquis, ils n’ont pas été très courtisés. Ils n’étaient d’ailleurs que quatre sur cinq. Un signe prémonitoire ?
Peut-être, mais c’est quand la vague verte se retirera vraiment qu’on verra combien il y a de noyés. Nus comme des Verts.

 

 

* « Anéantir », Michel Houellebecq. Flammarion. 2022

 

 

Christian Jacot-Descombes

Christian Jacot-Descombes a exercé successivement les métiers de neuropsychologue, animateur et journaliste de radio, journaliste de presse écrite et responsable de la communication d’une grande entreprise. Il voyage beaucoup parce qu’il pense que ça ouvre l’esprit et aussi parce que ses différentes expériences professionnelles lui ont démontré qu’il vaut toujours mieux voir par soi-même.

34 réponses à “C’est quand la marée se retire qu’on voit ceux qui nageaient nus.

  1. dans le même sens.

    https://www.24heures.ch/le-ps-veut-des-toilettes-et-des-vestiaires-non-genres-dans-les-ecoles-652641365113

    Quelqu’un peut réveiller M. Payot et lui dire que des toilettes et des vestiaires non genrés à l’école = source de harcèlement contre les filles ? et un modèle d’oppression systémique ?

    Vous imaginez sérieusement envoyer vos adolescentes dans des VESTIAIRES non genrés?? C’est être contre le progrès que d’être contre ? Je dois être rassuré parce que la “nudité” y sera interdite? Du coup, c’est inclusif de devoir se cacher dans une cabine WC non genrée pour se changer ?

    C’est lutter pour la positivité de leur corps que de demander à des jeunes filles de se cacher pour le montrer ?

    L’obscurantisme gagne la Suisse.

  2. j’avoue être très étonné de cette attitude pro nucléaire; connaissez vous l’association NégaWatt ? ce n’est pas un poisson d’avril ! quant à votre réflexion machiste concernant les nanas c’est assurément inutile; et pour ce qui concerne les écolos, je vous rejoins; je suis très moqueurs envers eux car pour faire des ” voies vertes ” ils sont très bons, mais quant à transformer socialement la société il n’y a plus personne, sinon quant on renie ses principes et qu’on devient président de l’assemblée nationale et qu”en cas de diners fins on consomme du homard géant….” tout de bon”

    1. “quant à votre réflexion machiste”

      En 1983, Françoise Giroud disait « La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »

      Il me semble qu’on y est arrivé, non ?

  3. Monsieur,
    Vous êtes très gentil mais je doute que vous soyez la personne la plus compétente pour parler d’énergie.
    Discutez-en avec des vrais spécialistes, ce n’est pas aussi amusant que vos écrits destinés à distraire votre public mais c’est autrement plus sérieux. Cela dit, continuez à voyager dans le monde, c’est plus enrichissant que de résoudre des équations différentielles.

      1. Vous parlez d’arguments? je vous ai lu deux fois pour m’en assurer m’ai n’en ai trouvé aucuns dans votre texte. Un argument se doit d’être sourcé, ici nous n’avons que des avis et de la manipulation de masse d’un pseudo-journaliste jouant de mots-épouventails (crypto-marxiste, boboïsé, la “pensée woke”… sans parler de l’attaque gratuite des femmes….)

  4. Excellent article qui remet certaines pendules à l’heure. L’abandon de l’énergie nucléaire décidée émotionnellement sur un coin de table est une erreur monumentale. Effectivement la technologie des centrales existantes avaient pour but caché de fournir des éléments fissiles utilisables dans le domaine militaire (aucun intérêt en Suisse, mais en France si). Si on renonce à cet objectif d’autres filières plus sûres (Thorium par exemple) devraient être étudiées et développées; des spécialistes affirment même qu’il serait possible de réutiliser les fameux déchets. Je n’aime pas le président Macron, mais sur ce coup-ci il voit juste.

  5. L’emprunte carbone de la France est mauvaise, quoique vous en disiez. Ne serait-ce que par son importante consommation de produits importés, désindustrialisation massive aidant. De plus, la gabegie actuelle d’énergie constatée (les écrans géants publicitaires défigurant les entrées de ville, l’inflation d’appareils électriques inutiles, le comportement énergivore décomplexé de la part de citoyens parmi les plus aisés, la quasi absence d’action politique efficace pour isoler massivement les logements), est encouragée par un coût de l’énergie nucléaire artificiellement bas. En effet, la facture du nucléaire est payée essentiellement à travers l’impôt (et bien entendu la dette publique). Il faut savoir que l’exploitation nucléaire est par essence déficitaire et nécessite l’injection massive de deniers publics. De plus, la France dépend de l’étranger pour sa fourniture en uranium.
    L’ADEME a établi un scénario en 2015 démontrant scientifiquement la possibilité pour le pays de produire en 2050 une énergie exclusivement renouvelable, en considérant que sa consommation énergétique serait divisée par deux d’ici là. Nous en sommes loin, et si aucun virage à 180° n’est pris dès maintenant, plus dure sera la chute… C’est un français bien au fait qui vous l’affirme.
    Ce jour 4 avril, – 4 degrés ce matin, un message d’EDF relayé par hier par les médias demande aux “citoyens” de modérer leur consommation électrique. Raison invoquée: 24 réacteurs nucléaires sur 52 sont à l’arrêt. En effet, certains sont HS pour maintenance, et d’autres pour corrosion ou fissures constatée sur certains éléments essentiels contribuant au refroidissement des réacteurs.
    L’EPR de la Hague devait entrer en service en 2016. Aujourd’hui il n’est toujours pas en activité, et son coût est passé de 3 Milliards à 14 milliards d’euros. Un grave accident industriel donc, qui en prédit d’autres.

    1. En Suisse, l’éventualité de coupures de courant a aussi été évoquée. Il est temps que les questions d’énergie soient confiées au privé. Vous avez eu la chance en France d’avoir quelques monarques (je crois que vous dites aussi “Président”) clairvoyants, mais vous n’êtes pas à l’abri d’une rechute (voire l’épisode récent Hollande).

  6. Protéger nos cours d’eau, nos insectes et notre flore locale n’est pas un “délire écologiste” mais une prise de conscience de ceux qui souhaitent laisser un héritage non-monétaire à nos enfants.
    Cracher ainsi sur une politique du Sri-Lanka en expliquant que cette solution est impossible et qu’il est inutile d’apprendre à se passer des engrais et des pesticides est stupide et dangereux (bel argumentaire bien sourcé d’aileurs, on prend un pays qui a essayé mais échoué et on l’applique à la Suisse sans autre moyen de comparaison alors qu’il est difficile d’imaginer un pays à ce point aux antipodes du notre).
    Votre article transpire une réflexion biaisée au possible. Il fut un temps où le métier de journaliste était respecté car allait de pair avec la recherche de la vérité. Ce temps est bel et bien révolu grâce aux adeptes de la pensée court-termiste dont vous faites de toute évidence partie.

    1. La Vuachère, un cafard et un pissenlit en héritage : vos enfants sont des vrais veinards.

    1. Si l’orthographe est une mesure de l’intelligence, on est mal barré. 🙂

  7. Il y a une chose très bizarre dans les réactions de certains qui s’offusquent d’un tel article ou où l’auteur s’oppose à la doxa sur quelques points. Donc pour ces gens, il existe une pensée obligatoire. Ben non ! Ça n’existe pas. Le débat est libre.

  8. Monsieur Jacot Descombes, dans sa grande sagesse (aveugle) et sa détestation des Gens pour qui le climat et la biodiversité sont de réels problèmes, nous gratifie d’analyses passéistes. Sait-il seulement qu’il existe une guerre en Ukraine qui a profondément modifié les enjeux géopolitiques ?
    Je reviens d’un voyage au Sri Lanka (12février-11mars 2022) où j’ai constaté, que les marchés regorgent de fruits, légumes et poissons et que ce problème, certes important, n’est pas l’essentiel. Je m’arrête là, certain que Christian saura mieux que moi amuser la galerie, aidé en cela par Joe Robinette.

    1. On dit pourtant que les voyages forment la jeunesse…
      J’ai juste un peu de peine avec ceux qui prétendent se soucier du climat et, en réalité, ne font que recycler les vieilles lunes marxisantes d’un autre temps. Mon espoir est que les gens raisonnables ne se laissent pas retourner comme le bon vieux Joe Robinette.

      1. « Recycler les vieilles lunes marxisantes d’un autre temps. » Excusez-moi, j’ai un peu de peine à vous suivre. Pouvez-vous expliciter ?

  9. Je voudrais encourager le sieur Jacot-Descombes à continuer dans cette voie et même à mettre le turbo. C’est vraiment réjouissant de le lire. En général je le trouve trop mou, mais il fait des progrès.

    Ce que je trouve affligeant c’est l’indignation bien pensantes des accros à la pilule bleue. Les prises de position de Jacot-Descombes sont peut-être contestables sur tel ou tel point, mais c’est d’une grande cuistrerie de lui reprocher son ton polémique et le fait qu’il énonce parfois des choses sans els prouver. Nous sommes abreuvés de mensonges de propagande non prouvés. Les propos du GIEC ne sont pas prouvés, ou plutôt ils sont soutenus par un tissu de mensonges. Pareil pour tous les mensonges dont on a été abreuvés à propos du covid, qui était une manipulation de A à Z, pour imposer une société de contrôle total construite dans l’intérêt des oligarchies du nouvel ordre mondial. Entre le covid et le réchauffement climatique nous sommes ligotés dans une matrice de mensonges qui se renforcent les uns les autres et poursuivent tous le même but: l’asservissement universel.

    Il est absolument nul et entièrement vain de discuter d’une manière argumentée ces mensonges de domination. Au contraire, il faut s’absrtenir de le faire. Car cela reviendrait à entrer dans le jeu des maîtres du mensonge. Tout cela doit être rejeté en bloc.

    On a très bien compris que la propagande réchauffiste, Greta Thunberg (un pantin de show business et une création de Davos) et tout ça, n’était rien qu’un écran de fumée pour tenter de faire disjoncter les opinions publiques qui basculaient dans le populisme car leur véritable angoisse existencielle est celle du changement de population et de mort des identités. Greta Thunberg disait : I want you to panic. Elle était donc une figurant dans une comedai dell arte, visant à créer artificiellement une panqiue pour tenter de faire refluer la vague “populiste”. Ca n’a pas vraiment réussi. Les gens se soucient plus de la fin du mois que de la fin du monde. On a donc engineered une autre panique artificielle, encore plus forte, en faisant appel à la peur de la mort. Un virus bidouillé dans un laboratoire chinois par des savants corrompus, et roulez jeunesse. Au passage on a ruiné les indépendants, les classes moyennes, les états, etc. Mais le but a été manqué à nouveau. Caramba encore raté ! Finalement, même en Suisse les élites ont été oblifgées de renomncer et suspendre les mesures liberticides parce que la vérité commençait à se faire jour, il y avait trop d’effets secondaires mortels et on courait tout droit à la révolution. Le mensonge n’était plus tenable.

    Maintenant on a un nouveau problème, imprévu : la guerre. On a même trouvé la nouvelle Greta Thunberg, la nouvelle marionette. Elle s’appelle Volodymir Zelensky. Elle ne sait que parler. Pendant ce temps l’armée russe écrase méthodiquement les bataillons nazis, et cette campagne militaire sera pliée dans quelques semaines.

    Le nouvel ordre mondial va subir une défaite retentissante, mémorable, et irréparable, cette fois-ci dans le monde réel et non dans le monde virtuel de la manipulation de propagande comme le GIEC, Greta Thunberg, et Zelensky. La petite Russie sera occupée et rattachée à la grande Russie. Le reste, la Volhynie et la Galicie sera abandonné à son triste sort sous l’atorité du fantoche Zelensky et ses milices nazies, ou plutôt ce qu’il en restera parce qu’elle sont en train d’être hachées menu dans un chaudron du Donbass (80’000 soldats et un paquet d’instructeurs américains, allemands, polonais, français, anglais, qui sont pris au piège et voués à une mort certaine, voilà des gens qui peuvent dire merci à l’OTAN de les avoir mis dans ce pétrin).

    C’est dommage que le nouvel ordre mondial ait commis tant d’erreurs qu’il a acculé la Russie à se défendre durement pour ne pas être détruite. Mais la faute incombe à ceux qui ont voulu faire de l’Ukraine une base de départ pour attaquer la Russie, avec des laobatoires biologiques et actériologiques (pas une fake news, pas du complotisme, Victoria Nuland l’a avoué sous serment) pour exterminer les slaves russes consiédrés comme des sous-hommes. (C’est beau l’humanisme à la Zelensky et Biden).

    Brzezinski est en train de perdre la guerre depuis son tombeau.

    Alors voilà, les maîtres du mensonge sont bien dépourvus pour réagir face aux faits massifs comme la défaite militaire et l’échec de leur matrice. Ils ont pris à tout hasard des sanctions absurdes qui vont détruire leurs propres économies et leur propre pouvoir. Le monde va s’écrouler, leur monde. C’est pathétique de voir ces gens-là se raccrocher à leurs mensonges. C’est fini. L’hégémonie US est finie. Le dollar monnaie de référence c’est fini. Les peuples vont comprendre de plus en plus, et se soulever. Malheureusement les sanctions vont causer de grandes souffrances, pas en russie, chez nous à l’ouest.

    La preuve qu’ils ont tous perdu la boule c’est que même la Suisse a appliqué ces sanction, bazardant sa neutralité au passage. La Suisse va s’en mordre les doigts rapidement.

    Klaus Schwab vient de sortir un nouveau livre : intitulé, après: The great reset : The great narrative. C’est honnête quelque part. Il avoue que son oeuvre se situe dans le domaine virtuel, celui de la narration, comme Zelensky, comme Greta, comme le GIEC, comme les covidistes. Ca ne sert à rien. Les peuples vivent dans le monde réel, qui gagne toujours à la fin.

    Les sanctions comme la Russie vont précipiter l’effondrement du grand narrative du nouvel ordre mondial. Ils l’ont détruit eux-mêmes, pauvres idiots, comme ils avaient aussi détruit eux-mêmes leur autres entreprises historiques, comme la révolution de 1848. Leurs projets s’écroulent toujours à la fin car ils ne peuvent pas réussir. Malheureusement, entretemps, ça fait du dégat.

    Continuez Jacot-Descombes, et foutez vous de l’opinion des cuistres. Moi je vous ai compris. Je pense que par votre ascendance, (la partie non valaisanne), vous savez des vérités, que les autres ne savent pas. Donc vous avez tout compris et maintenant vous y allez franco. Bravo. C’est courageux de votre part. Continuez comme-ça. On va voir jusqu’à quand l’officine de propagande oligarchique appelée Le Temps vous tolère avant de vous censurer. Mais c’est égal. Vous vous en foutez et vous avez raison.

      1. Tiens, j’avais un copain de service très sympa, valaisan, qui s’appelait Jacot-Descombes. Du moins je pensais qu’il était valaisan.

  10. Grand prix du raccourci et des anciennes recettes qui n’ont pas spécialement fonctionné !

    « son orientation nucléaire historique, vouée à assurer une indépendance devenue précieuse et, par la même occasion, très vertueuse en termes d’empreinte carbone.. »
    C’est quand même oublié l’empreinte carbone de son développement et de son démantèlement

    « On notera au passage que le Conseil fédéral de l’époque était composé majoritairement de femmes. Plus sages que les hommes, comme le veut la doxa du politiquement correct, vraiment ? »
    C’est également oublié les siècles de d’hégémonie masculine en politique avec son lot de guerre, d’asservissement des peuples, de gaspillage des ressources…

    Et je passe sur les clichés , La défense indirecte des SUV qui sont malmenés par les cycliste, les propos dénigrant (« journaliste neuchâtelois aux écrits insignifiants « ) J’avais plus l’impression de lire le viel oncle relou des repas de famille que le journaliste curieux à la découverte de solutions rassembleuses

    1. Grand prix de l’orthographe et des poncifs woke. Chacun sa spécialité.

      1. Et une réponse ,même succincte, de votre part sur mes interrogations ? En particulier sur la vertu du nucléaire et la sagesse masculine. Ou privilégiez-vous la moquerie sur la forme? Bien à vous

        1. Je ne vois pas de point (ni) d’interrogation dans votre commentaire. L’orthographe, comme la ponctuation, n’est pas qu’une question de forme. C’est aussi un exercice d’exigence intellectuelle qui permet parfois d’affiner la pensée (comme par exemple pour distinguer entre affirmation et interrogation 😊). C’est aussi une particularité de la langue que nous parlons qui participe de sa beauté et de sa richesse. Enfin, c’est une marque de respect que l’on doit à son lecteur. Les commentaires haineux sont quasiment tous dysorthographiques, ce qui témoigne d’une certaine cohérence dans l’esprit de leurs auteurs.
          Pour le nucléaire, vous trouverez quelques informations ici: https://www.jacotdescombes.ch/post/pourquoi-il-faut-vraiment-reparler-du-nucléaire
          Bien à vous.

  11. Je ne prends pas ce billet de blog pour autre chose que ce qu’il ma paraît être : un coup de gueule, avec des accroches clientélistes, stéréotypées, qui m’a fait rire un peu, consterné beaucoup. Une salade russe, assaisonnée au machisme et à la mauvaise foi. Des sujets qui mériteraient d’être débattus un par un, si tant est qu’ils ne l’aient déjà été dans de nombreux cercles. J’ai un autre critère que la dysorthographie: le fait qu’un billet de blog attire un ou plusieurs commentaires du genre de ceux de “Il a tout compris le Jacot-Descombes” (Je ne le qualifierai pas de complotiste, mais la tendance est là). Un tel billet n’est pas le reflet d’une pensée saine et critique.
    Je suis moi aussi affligé par la bien-pensance contemporaine, les effets des idées woke mises en pratique par leurs suiveuses et suiveurs, les médias mainstream et leur dérive vers l’émotionnel qui fait vendre.
    Et si vous repreniez vos études de neuropsychologue? Un peu de philo, pour penser juste, l’École de Vienne, connaissez-vous?

    1. Je crains que la neuropsychologie n’ait rien à voir avec la philosophie. Quant à “penser juste”, Dieu m’en garde! Il y a la presse, la politique et les religions pour ça.
      PS: les Bagnoud en famille dans ce fil de commentaires ?

  12. Leçon bien reçue. Je m’appliquerai d´avantage désormais. Je remarque toutefois un biais dans votre appréciation : vous êtes beaucoup plus indulgent envers les fautes d’orthographe commises dans les textes vous défendant ( cf intervention intitulée «  il a tout compris le Jacot Descombes du 05 avril à 18:53). Allez, je vais me plonger dans le texte que vous avez eu la gentillesse de me transmettre.
    Bonne soirée

  13. Les écologistes ont une grande qualité : ils reconnaissent que la nature peut présenter de grandes qualités et l’homme, à l’inverse, des grands défauts. Mais ils ont poussé cette bonne intuition de base jusqu’à l’absurde, à savoir l’idée que la nature est bonne, et que bonne, et l’homme est mauvais, que mauvais. Ainsi la démarche de base de l’écologiste est de sauver la nature en s’opposant à l’ennemi désigné : l’homme. Il y avait deux courants principaux en politique : la gauche et la droite, chacune avec son humanisme, l’humanisme social pour la 1ère, l’humanisme libéral pour la seconde. L’écologie politique n’est pas humaniste, elle est contre l’homme. Merci à Christian Jacot-Descombes de son regard lucide sur un certain dogmatisme écologique. En complément cette petite compilation de quelques analyses lucides sur l’écologie politique, récentes et moins récentes :
    « L’écologie, une bonne intuition qui a mal tourné. »
    https://clubenergie2051.ch/2022/05/12/lecologie-une-bonne-intuition-qui-a-mal-tourne/

    1. Merci de votre contribution. C’est toujours un plaisir de se rappeler au bon souvenir du remarquable Claude Monnier, l’auteur originel de la “bonne intuition qui a mal tourné”. Un visionnaire. Bien cordialement.

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