Bonhôte : forte croissance et gestion nominée par Lipper

 

Banque privée Bonhôte

 

La banque Bonhôte continue son développement et annonce ses résultats annuels avec un bénéfice net de CHF 3.00 millions par rapport à 1.93 millions en 2016. Une progression de + 55.2 % expliquée par la croissance continue de la clientèle en gestion et par les bons résultats des marchés financiers. Le ratio de fonds propres de première catégorie (CET1 et T1), s’établit à 31.08%, bien supérieur au minimum requis de 10.50%. Le ratio de liquidité à court terme (LCR) se monte quant à lui à 658.68%, bien supérieur à l’objectif réglementaire minimal de 100%.

Le président et actionnaire principal de la banque, M. Jean Berthoud, se réjouit beaucoup de constater que « la banque a connu une année d’approfondissement des acquis notamment par le biais de l’engagement de nouveaux talents destinés à renforcer nos succursales principalement, mais également le siège de Neuchâtel. » Les entrées nettes de fonds s’établissent à plus de 161 millions pour l’exercice. En ajoutant à cela une augmentation liée à la hausse des marchés, le total des avoirs à quant à lui progressé de + 11%, une croissance de très bonne tenue dans l’environnement bancaire actuel.

Selon Yves de Montmollin, CEO du groupe « Du point de vue de la gestion d’actifs mobiliers, tous nos fonds affichent de très bonnes performances. En particulier les fonds Bonhôte Asymétrique qui connaissent un intérêt qui ne se dément pas de la part aussi bien des investisseurs institutionnels que privés. En effet, dans un marché assez fortement évalué, le contrôle du risque en cas de retournement devient primordial. De plus le service de gestion discrétionnaire est à saluer tout particulièrement puisque le fonds équilibré en francs suisses « Stratégie Monde » qui reflète la politique d’investissement de la banque a été primé par l’agence Lipper en obtenant la première place sur 67 fonds ! »

La banque Bonhôte a en effet reçu le Swiss Lipper Fund Awards 2018 dans la catégorie des meilleurs fonds CHF balancés pour son produit « Bonhote Strategies – Monde (CHF) ». L’établissement neuchâtelois est ainsi fier de voir sa stratégie d’investissement honorée par ce prix qui récompense, depuis plus de 30 ans, des fonds et des sociétés de gestion de fonds dont le rendement ajusté au risque a excellé par rapport à leurs pairs.

Quant au fonds Bonhôte-Immobilier, d’importants projets de construction sont en cours et l’objectif du milliard de francs en immeubles est désormais en ligne de mire. Pour renforcer son pôle immobilier, la banque a acquis en février 2018 sa société de direction de fonds immobilier FidFund Management SA à Nyon. Cet investissement stratégique constitue une nouvelle étape décisive dans la verticalisation de l’offre immobilière du groupe Bonhôte qui confirme ainsi sa place d’acteur incontournable dans le secteur de l’immobilier titrisé suisse.

En matière d’innovation notre service Bonhôte Fund Solutions, lancé en 2016, poursuit son développement sur le marché de la sélection et du placement de fonds avec désormais une présence en Suisse alémanique. Cette nouvelle activité dégage cette année déjà des revenus bruts très encourageants.

La filiale d’ingénierie patrimoniale Bonhôte Trust, épaulée par la société Bonhôte Services a également contribué aux bons résultats du groupe. La transformation de ce secteur d’activité vers le conseil en matière fiscale se confirme à nouveau cette année.

Le tableau ne serait pas complet sans mentionner à nouveau l’important projet de renouvellement de la plateforme informatique qui s’est poursuivi sur toute l’année 2017 et pour le succès duquel tous les services de la banque ont été mis à contribution. Cet important investissement arme particulièrement la banque dans le contexte actuel d’innovation technique galopante.

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La fiscalité des crypto-monnaies

 

Par Suzanne Lauritzen, LL. M., DIP (ITM), TEP) et Mélanie Zimet, Experte fiscale diplômée

 

Blockchain, bitcoin, minage : voilà des termes qui envahissent notre quotidien ! Mais de quoi s’agit-il ? Comment la vente et la détention de crypto-monnaies sont-elles imposées en Suisse ?

La crypto-monnaie, qu’est-ce que c’est ?

Depuis le début des années 2000, la croissance des crypto-monnaies est exponentielle. Si le bitcoin est probablement la plus connue d’entre elles, il en existe à ce jour près de 1’500 disponibles.

Les crypto-monnaies sont des monnaies virtuelles, cryptographiques, générées par la blockchain, un réseau informatique décentralisé, de pair à pair, sous le contrôle des « mineurs ».

Comment fonctionne le système et est-il sécurisé ?

Les ordres des utilisateurs sont exécutés par les « mineurs » qui travaillent à crypter les transactions de manière infalsifiable et participent ainsi à la sureté du système tout en étant rémunérés. Tous les transferts entre détenteurs depuis la création sont répertoriés.

La détention des crypto-monnaies doit aussi être sécurisée, en particulier contre les hackers. De même, une crypto-monnaie perdue à la suite d’un téléchargement sur une clef USB ou un disque dur l’est alors définitivement.

Les crypto-monnaies peuvent-elles être utilisées lors de transactions courantes ?

Elles pourraient être utilisées pour régler certains achats ou faire des paiements. Preuve en est la ville de Zoug qui permet à ses résidents de s’acquitter de certains émoluments ou services publics en bitcoin depuis 2017. Néanmoins, l’usage actuel des crypto-monnaies est restreint et il faut en général les convertir en devises telles que l’euro ou le dollar afin de les utiliser.

En ce sens, le président du groupe SIX a récemment encouragé la Banque nationale suisse (BNS) à lancer sa propre crypto-monnaie et, ainsi, à suivre le mouvement lancé par la Banque centrale de Suède et ses e-couronnes qui seront émises dans quelques années.

Quels sont les aspects fiscaux à considérer lors de la vente de crypto-monnaies ?

Les gains réalisés lors de la vente d’éléments de la fortune privée, tels que les crypto-monnaies, sont en principe exonérés d’impôt sur le revenu. A titre d’exception, l’administration fiscale pourrait toutefois considérer le vendeur comme « commerçant professionnel de titres » et imposer le revenu réalisé au moment de la vente ou déduire les pertes éventuelles.

Les indices développés par la pratique et la jurisprudence permettant de distinguer entre gain exonéré privé et revenu imposable sont, entre autres, la fréquence élevée des transactions ou une courte durée de possession des titres, soit moins de six mois selon la pratique.

Si ces règles sont claires en matière de titres « classiques », actions ou options, se pose néanmoins la question de leur adéquation en matière de crypto-monnaies. En effet, les critères paraissent peu adaptés à un marché aussi volatile que les crypto-monnaies. Selon nous, c’est l’intention du contribuable qui devrait permettre de déterminer le traitement fiscal. Reste-il dans le cadre de la gestion privée ou met-il en place une stratégie afin d’obtenir une rémunération ?

A quelle valeur déclarer les crypto-monnaies pour l’impôt sur la fortune ?

Les crypto-monnaies sont imposables comme tout autre élément de la fortune. L’Administration fédérale des contributions publie annuellement le cours déterminant des bitcoins au 31 décembre et devrait faire de même dans le futur pour d’autres crypto-monnaies afin de simplifier la taxation de chaque contribuable.

L’intérêt pour les crypto-monnaies devrait s’accompagner d’une réflexion sur l’activité de chaque investisseur et ses éventuelles conséquences fiscales. De même, si la valeur des bitcoins pour l’impôt sur la fortune est claire, d’autres crypto-monnaies ne bénéficient pas encore d’une évaluation officielle. Cette lacune appelle ainsi à réfléchir à l’évaluation de ces dernières avant de remplir sa déclaration d’impôt !

 

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